Translate

17 février 2020

Bernard Friedrich

« Le changement dans la continuité » : le nouveau slogan de campagne du ticket sortant. C'est-à-dire la « pérennité » d'un style de gouvernance honni par la majorité des Colmariens, agrémenté de quelques bricolages pour se mettre au vert (dommage qu'il ne le fasse pas réellement !) ou en copié-collé des bonnes mesures des concurrents qui ont le courage d'afficher leur programme sans garder en réserve la mesure démagogique de dernière minute. Qui pourrait se laisser abuser par cette notoriété et ces classements sans grande valeur ? Qui pourrait se laisser prendre au piège de ce renouvellement de façade où ne disparaissent que les partisans du traître... qui lui, refait allégeance ? Qui pourrait accorder sa confiance à un candidat parjure, assassin d'un rival jugé trop petit pour le costume avant de le « ramasser » à la dernière minute pour remplir les urnes en sa faveur ? Qui peut envisager que ceux qui, pour changer, s'apprêtaient à voter Hemedinger pourraient demain renier leur choix et comme des toutous suivre leur tête de liste éphémère dans sa trahison ? C'est vraiment accorder peu de considération aux électeurs que de les croire si versatiles. Tombé de son piédestal au socle d'argile, le soit-disant commandeur ne peut plus pavaner mais doit, pour gagner, s'allier à tout et n'importe quoi, même à ceux qui le trahissent !