Kuzmanovic Georges
Dépeçage de la Syrie : Qui tire vraiment les ficelles ?
Dépeçage de la Syrie : Qui tire vraiment les ficelles ?
- 8/12/2024 - La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie constitue un moment clé de l’histoire contemporaine, où s’entremêlent enjeux géopolitiques, religieux et stratégiques. Nous explorerons le rôle des grandes puissances comme les États-Unis, la Russie, et les acteurs régionaux tels que l’Iran, Israël, la Turquie, le Liban et le Hezbollah, ainsi que les dynamiques complexes autour des Kurdes. Ce panorama complet vise à démêler les alliances, les rivalités, et les motivations économiques, politiques et idéologiques qui ont façonné ce conflit, pour mieux comprendre ses implications à long terme sur le Moyen-Orient et le monde.
H16
- 11/12/2024 - Officiellement, l’Union Européenne, « c’est la paix et la prospérité », et c’était peut-être vrai pendant la Guerre Froide. C’était aussi, dans une certaine mesure, probablement exact tant que cette Union se contentait de réduire les différences de normes entre pays européens, et d’abaisser les frontières. Autrement dit, c’était probablement vrai tant qu’il s’agissait de faire du commerce.
Le marché unique, en ce sens et par la disparition des douanes intérieures (et donc de la paperasserie et des taxes inhérentes à ces douanes) a certainement permis la prospérité européenne… jusqu’au traité de Maastricht où cette Union s’est alors piquée de faire aussi de la politique… Et à partir de là, les choses ont commencé à se dégrader nettement : alors qu’en 1960, l’Union Européenne représentait 36% du PIB total du monde, en 2008 les États-Unis surpassent l’Union, et représentent à présent 50% en PIB de plus qu’elle. Lorsqu’on regarde le PIB rapporté par habitant (et alors que l’Union européenne comprend 34% d’habitants en plus qu’aux États-Unis), on obtient le petit graphique suivant, fort éclairant :
Le décrochage économique est très visible, et il l’est d’autant plus lorsqu’on regarde les performances boursières des entreprises des deux côtés de l’Atlantique : la comparaison incluant l’Asie est presque humiliante pour le vieux continent (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :
Bien sûr, les États-Unis concentrant les principales entreprises technologiques, la comparaison est assez défavorable à l’Europe et explique la différence marquée de taille des ensembles considérés. Cependant, même lorsqu’on fait abstraction de ces entreprises technologiques, on retrouve malgré tout un décalage énorme (près de trois fois plus de valorisation américaine par rapport à l’européenne) :
Cette comparaison navrante entraîne, assez logiquement et très concrètement, une fuite des cerveaux européens vers des pays plus accueillants, États-Unis en premier, comme en témoignent les chiffres suivants (issus d’un intéressant fil sur X.com) sur l’immigration qui montrent les flux ultra-favorables aux Américains par rapport aux Européens :
Ceci n’est guère étonnant. Pour fixer les idées, voici quelques salaires pour un ingénieur logiciel senior, et comme on peut le constater, l’écart est dramatique pour l’Europe :
– Silicon Valley : 210 000 $ – 320 000 $ et plus
– Londres : 95 000 $ – 140 000
– Berlin : 70 000 $ – 110 000
– Paris : 65 000 $ – 100 000
Et c’est d’autant plus vrai que, après impôts, les employés européens se retrouvent avec un salaire encore amputé : en France ou en Allemagne, il faut s’attendre à un taux effectif de prélèvements autour de 45 à 50% là où les Américains se contentent d’un taux autour de 37%.
La carte ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir) donne une bonne idée des écarts de salaire en question, écart qui, on l’a vu, ne cesse de croître :
Ce drain de cerveaux entraîne en surcroît des problèmes qui s’additionnent les uns aux autres, dans une sorte de cercle vicieux : le départ des ingénieurs et des chercheurs et, avec eux, des entreprises en pleine croissance provoque une baisse des recettes fiscales et affaiblit les centres d’innovations et de recherche, ce qui rend l’implantation de startup plus difficile, et amoindrit le transfert de connaissances entre chercheurs et ingénieurs…
Dans ce contexte les remarques de Mario Draghi continuent de résonner comme des exhortations à déréguler et libérer les énergies créatrices de l’Europe, exhortations qui semblent trouver fort peu d’oreilles attentives tant dans les instances européennes (qui continuent d’empiler des régulations, directives et contraintes diverses comme jamais) que dans les États membres, notamment les plus gros d’entre eux : si l’Italie semble aller dans la bonne direction (le développement de startup et de licornes dans la Botte semblent déboucher sur d’intéressantes opportunités), il en va différemment en France ou en Allemagne où « l’élite » en place semble résolue à étouffer tout le monde sous des taxes, des contraintes, des régulations et des décisions politiques parfaitement débiles.
Un récent fil sur X.com illustre d’ailleurs bien l’ampleur du problème ; il y est décrit l’histoire des OGM en Europe et comment, alors qu’en 1990 les OGM commençaient à gagner du terrain dans le monde entier, l’Europe a choisi de – surprise totale – fortement les réglementer.
Se basant sur les slogans de militants politiques qui ont agité la menace de dangereuses dérives biologiques sans aucune base scientifique crédible, l’Union européenne a décidé de lourdement limiter l’usage des OGM, pendant que les Américains, moins endoctrinés et plus pragmatiques, les introduisaient dans leur agriculture ce qui leur a permis d’améliorer leurs rendements et d’abaisser les coûts de production (par une baisse de l’usage des pesticides).
À présent, l’Union européenne importe de grandes quantités de maïs et de soja OGM du Brésil et des États-Unis pour nourrir son bétail : la même technologie qui est jugée « dangereuse » chez nous permet pourtant de nourrir discrètement les vaches, les poulets et les porcs d’Europe depuis plusieurs décennies sans effets secondaires. En outre, cette réticence européenne vis-à-vis des OGM conduit à utiliser une plus grande surface de terres et augmente donc mécaniquement les émissions de CO2, les rendements plus faibles nécessitant davantage de terres agricoles, plus d’usage de machines agricoles (et leurs carburants) et plus d’engrais.
Pourtant, l’Académie nationale des sciences française a publié en 2016 un rapport complet confirmant que les OGM sont sans danger pour la consommation humaine et l’environnement sans qu’aucun changement politique ne soit acté : l’Europe continue à s’accrocher à des peurs dépassées, ignorant des décennies de preuves.
La conclusion est sans appel et rejoint celle qu’on peut dresser pour les autres technologies et les autres occasions que l’Europe semble manquer avec application depuis plusieurs décennies : le rejet de ces innovations n’est pas seulement non scientifique, il s’agit de sabotage. Tout comme pour l’agriculture, l’intelligence artificielle, l’informatique, les fusées ou tous les autres domaines de l’industrie ou du service, l’avenir réside dans l’innovation et non dans la peur, mais les institutions semblent prendre un malin plaisir à choisir systématiquement les options les plus passéistes et qui entraînent le plus de retard pour les Européens ensuite.
L’Union européenne dispose de l’expertise et des ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans tous les domaines d’innovation actuels, mais pas avec ce niveau de normes et d’ingérence des administrations. Le rapport Draghi a montré que ce constat était compris même des plus hautes institutions, chez les dirigeants de la sphère publique comme de la sphère privée.
Dès lors, chaque jour qui passe sans que soit faite la moindre correction s’apparente plus qu’à un renoncement, mais bien à une volonté d’échec voire à de la malveillance.
☐
Jean-Dominique Michel
- 5/12/2024 - Avec son art de la synthèse sourcée et factuelle, JEAN-DOMINIQUE MICHEL radiographie ici la guerre menée contre les populations : chaos insensé ou asservissement programmé ?
CHAPITRAGE :
0:48 Les trois hypothèses :
cafouillage, corruption, contrôle généralisé > coup d’État planétaire
4:04 Plans vs pandémie = Plans vs terrorisme
8:53 Le complexe industriel de la censure
14:24 Militarisation des médias ?
21:35 Guerre de 5ème génération
22:59 Coup d’État, hypothèse ou constat ?
27:38 Qui ? Comment ? La tétée
32:19 Nazis recyclés ?
33:56 Trois livres de Jean-Dominique Michel
35:07 Complo-sceptiques ?
37:50 Que faire maintenant ?
Interview par KAro, montage Michel Caulea
Cliquer sur l'image ↴
- 5/12/2024 - Avec son art de la synthèse sourcée et factuelle, JEAN-DOMINIQUE MICHEL radiographie ici la guerre menée contre les populations : chaos insensé ou asservissement programmé ?
CHAPITRAGE :
0:48 Les trois hypothèses :
cafouillage, corruption, contrôle généralisé > coup d’État planétaire
4:04 Plans vs pandémie = Plans vs terrorisme
8:53 Le complexe industriel de la censure
14:24 Militarisation des médias ?
21:35 Guerre de 5ème génération
22:59 Coup d’État, hypothèse ou constat ?
27:38 Qui ? Comment ? La tétée
32:19 Nazis recyclés ?
33:56 Trois livres de Jean-Dominique Michel
35:07 Complo-sceptiques ?
37:50 Que faire maintenant ?
Interview par KAro, montage Michel Caulea
Gabriel Nerciat
- 10/12/2024 - Je ne comprends pas Macron.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Le futur Premier ministre, qui n'aura comme fonction que de plaire aux zombies de l'UMPS pendant au moins un an afin de permettre au Banquier Président en bout de course de s'accrocher à son trône comme la moule au rocher, en bonne logique ne peut être que DSK.
Il coche toutes les cases : suffisamment socialiste pour plaire à la gauche, suffisamment libéral pour plaire à Wauquiez, suffisamment européiste pour plaire à Bayrou, suffisamment riche pour plaire à Rachida Dati, suffisamment déconstruit pour attirer Sandrine Rousseau, suffisamment pervers pour fesser Marine Tondelier, suffisamment corrompu pour inspirer la confiance des milieux d'affaires, et suffisamment amoché ou démonétisé pour ne plus pouvoir briguer la fonction suprême.
Franchement, qui dit mieux ?
D'autant plus qu'il incarne à la perfection, presque physiquement, bien mieux que le terne et insipide Michel Barnier, l'état de décomposition avancée du régime politique qu'il aura à coeur de sauver.
L'homme qu'il faut à l'endroit qu'il faut, comme on dit dans le langage managérial.
Quelles buses, ces conseillers élyséens, tout de même. Il faut tout leur dire.
Régis de Castelnau
8/12/2024
Rubrique : nettoyage
8/12/2024
Rubrique : nettoyage
La cérémonie en l’honneur de Notre-Dame sauvée du feu et reconstruite a reflété toutes les tares du moment que nous vivons.
Il a fallu supporter la jobardise de ces dirigeants incapables de mesurer l’impératif de placer cette résurrection dans le temps long dont cette merveille est le symbolique témoin. Au lieu de cela, on a eu droit à toute la vulgarité criarde et imbécile dont notre époque nous abreuve.
Dans le film « L’Associé du diable », Satan dont le rôle est joué par Al Pacino nous dit que « le défaut que je préfère chez les hommes, c’est la vanité ». Nul doute qu’il rôde autour de l’Élysée, à moins qu’il ait déjà récupéré l’âme du psychopathe du Touquet, auquel cas il serait bien aimable de nous en débarrasser rapidement. Et au passage, de toute la clique qui se pressait au premier rang en se contorsionnant pour être sur la photo.
Il a fallu supporter aussi la lâcheté de l’Église de France acceptant de déguiser ses officiants en bonbons Dragibus (merci Aude Lancelin) et de violer la loi de 1905 en laissant Macron pérorer dans l’enceinte sacrée.
Et puis il y a eu la musique. Il fallait faire genre. Montrer qu’on était moderne et qu’on n’avait rien à foutre de ce qui avait animé ceux qui entamèrent l’incroyable chantier il y a 861 ans. De la musique religieuse ? Et pourquoi faire mon Dieu ? On est en 2024, la musique religieuse n’intéresse plus personne, ce qui compte, c’est la variété. Aya Nakamura dansant avec la garde républicaine nous l’a bien expliqué.
Eh bien si, la musique religieuse intéresse toujours les créateurs. Il suffit de se renseigner, et d’écouter. Juste un exemple, le Norvégien Ola Gieilo. Allez donc faire un petit tour sur YouTube pour écouter « The rose », vous en sortirez meilleur. Cela étant, plutôt que la bouillie qui nous fut imposée, le grand orgue de Notre-Dame miraculeusement épargné, ses 8000 tuyaux rénovés, n’appelait qu’une œuvre, celle de Jean-Sébastien Bach, le Grand Patron : la Toccata en ré mineur, « La Grande ».
Parce que Notre-Dame est une église, et on sait avec Cioran que « s’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach c’est bien Dieu »…
Alors cadeau, nettoyez-vous les oreilles. Et votre âme aussi au passage. Si vous en avez une.
↴
Dupont-Aignan Nicolas
Coup d'État de von der Leyen !
- 6/12/2024 - Soit La France fait la politique de la chaise vide comme de Gaulle en 1966, soit notre agriculture crève.
Aucun compromis n'est plus possible avec cette Union européenne qui nous tue.
Retrouvons notre indépendance !
Coup d'État de von der Leyen !
- 6/12/2024 - Soit La France fait la politique de la chaise vide comme de Gaulle en 1966, soit notre agriculture crève.
Aucun compromis n'est plus possible avec cette Union européenne qui nous tue.
Retrouvons notre indépendance !
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Kuzmanovic Georges
- 5/12/2024 - Macron, gonflé de sa superbe, parle pour nous promettre... 30 mois de Macron et dire que c'est la faute des autres.
Et toujours avec ce ton de curé satisfait de lui-même.
Creux, pompeux, cynique, de mauvaise foi, se lavant les mains de toute responsabilité.
Le néant.
- 5/12/2024 - Macron, gonflé de sa superbe, parle pour nous promettre... 30 mois de Macron et dire que c'est la faute des autres.
Et toujours avec ce ton de curé satisfait de lui-même.
Creux, pompeux, cynique, de mauvaise foi, se lavant les mains de toute responsabilité.
Le néant.
Denis Collin
- 4/12/2024 - Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent ». « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ? », a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenue dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les États-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est ce même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux Mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des États-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux États-Unis de contrôler sa colonie européenne.
H16
- 4/12/2024 - Avec l’arrivée de Donald Trump en janvier prochain, avec la présence de Javier Milei en Argentine depuis 1 an et celle de Nayib Bukele au Salvador depuis 5 ans, c’est toute une réalité violemment antagoniste avec les utopies gauchistes qui s’installe dans le paysage mondial et, notamment, dans le médiaverse.
Ceci n’est pas sans conséquence, loin s’en faut.
Ainsi, après une année au pouvoir, Javier Milei démontre qu’on peut effectivement couper dans les administrations surnuméraires, dans une fonction publique pléthorique et dans des textes de lois obèses, et qu’au contraire de la tonte des moutontribuables, la tonte rase des administrations redonne du tonus à l’économie d’un pays.
Il suffit d’ailleurs de voir le changement radical de ton de The Economist lorsqu’il évoque le président argentin entre septembre 2023, où Milei n’est encore que candidat, et décembre 2024 où le président a déjà obtenu des résultats palpables au point que l’article datant d’un an avant voit subrepticement son titre modifié, dans lequel Milei passe de danger démocratique à sauveur potentiel de l’Argentine :
Du reste, éliminer les boulets administratifs, les lois débiles et paralysantes, les normes handicapantes et les baronnies bureaucratiques ne marche pas seulement en Argentine : après tout, c’est avec la même méthode expéditive que nul autre que Macron a réussi à faire tenir les Jeux Olympiques à Paris, et à faire reconstruire la cathédrale Notre-Dame à Paris, essentiellement grâce à des lois d’exception pour l’une comme pour l’autre, aplanissant les difficultés et aplatissant les administrations réfractaires pour ces deux chantiers-là.
Milei a donc raison, obtient des résultats et Macron prouve qu’ils sont applicables sur le sol français.
Parallèlement et depuis cinq ans, Nayib Bukele montre au reste du monde que mettre les criminels et les délinquants dans des prisons, les tenir fermement à l’écart de la population sans transformer les établissements pénitentiaires en camps de vacances plus ou moins libres, cela donne des résultats palpables que la population approuve très largement.
Ceci déclenche sans surprise des crises d’épilepsie droit-de-lhommmiste chez les gauchistes qui tentent, dans différents articles à la mauvaise foi plus ou moins évidente, de minimiser cette popularité et ces succès en présentant l’ensemble comme une dérive difficilement supportable. Les 85% de Salvadoriens qui l’ont réélu triomphalement sont probablement des nazis en herbe, comme le veut le discours médiatique actuel.
Enfin, Trump n’est pas encore officiellement en place à la Maison-Blanche que déjà, les effets de sa reprise en main de la politique américaine se font sentir.
Ayant assez clairement exprimé son point de vue en matière d’immigration, menaçant les pays limitrophes de sanctions douanières pour leur responsabilité dans les vagues d’immigrants illégaux et d’opiacées dévastatrices sur le territoire américain, Trump engrange déjà des résultats : le Mexique est déjà en train de mettre en place les contrôles nécessaires à sa frontière commune avec les États-Unis, et Trudeau, le paillasson canadien, est allé très récemment s’aplatir devant le nouveau patron américain.
Dans le même temps, le premier ministre britannique, Starmer, avoue ouvertement que son pays a été victime d’une invasion migratoire planifiée et délibérément mise en place par des dirigeants qui ont refusé de tenir compte de l’avis du peuple, de plus en plus ouvertement opposé à cette politique.
Pas de doute, sur ce chapitre politique, il semble que le vent change quelque peu.
De la même façon, on peut parier que le « narratif officiel » concernant la santé va profondément évoluer dans les prochains mois : à mesure que ce qui était tabou jusqu’à présent et présenté, à tort et contre tous les faits observables, comme des théories complotistes, va être à nouveau discuté puis démontré, les politiques publiques en la matière vont devoir faire des demi-tours qui seront, n’en doutons pas, intéressants à observer ; très récemment, le changement radical de positionnement des autorités québécoises concernant la fluorisation de l’eau du robinet illustre assez bien ce dernier point.
On imagine sans mal que d’autres sujets vont subir le même revirement, et les rétropédalages des médias grand public et des fact-checkeurs promettent quelques vidéos « avant/après » particulièrement croustillantes.
Or, la perspective de ces inévitables demi-tours parfois violents commence déjà à effrayer toute une classe médiatico-politique qui se croyait confortablement installée au pinacle du savoir et du pouvoir.
En outre, le constant rappel des directions et des résultats pris par Milei, Bukele, ou Trump peut déclencher un véritable « effet domino » : après tout, si ces propositions marchent en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, pourquoi ne marcheraient-elles pas en Europe ?
Quelle raison tordue peut-on trouver pour s’opposer à des simplifications drastiques de l’administration obèse européenne ou française ? Quelle explication farfelue doit-on trouver pour justifier, encore et encore, de ne pas incarcérer durablement les éléments de plus en plus violents de nos sociétés ? Sur quelle justification boiteuse devront encore s’appuyer nos pathétiques politiciens pour continuer les vagues migratoires ou les distributions financières de plus en plus conséquentes en faveur de tout le monde sauf des contribuables du pays ?
Ces exemples outre-Atlantique sont comme des phares dans la nuit intellectuelle que nous imposent les politiciens et les médias actuels, et, pire que tout, les admonestations moralistes, les généreuses distributions d’épithètes infâmants à la sauce « nazi » ou « extrême-droite » ne fonctionnent plus : les individus n’en ont cure et pour un nombre croissant d’entre eux, ces adjectifs deviennent de véritables lettres de noblesse. D’ailleurs, la fuite des censeurs et autres directeurs de morale hors de X vers d’autres réseaux est une illustration parfaite de ce phénomène.
De façon inexorable, les peuples se rendent compte qu’on les a mené bien loin de leurs aspirations, contre eux-mêmes, en utilisant des institutions non démocratiques (ONU, WHO, OTAN, Union européenne typiquement) en dépit de leurs avis. La montée de leaders et partis labelisés « populistes » (AfD en Allemagne, Georgescu en Roumanie, Orban en Hongrie) n’est d’ailleurs que l’expression de ce rejet.
Le vent tourne donc : Milei, Bukele et Trump montrent en grandeur réelle que les discours tenus jusqu’à présent ne sont que des mensonges, de la propagande et des camouflage d’une réalité désagréable, pour conserver un statuquo de plus en plus inique.
Au cours des prochaines années, nous aurons – c’est certain – droit à un éventail stupéfiant de mauvaise foi de rationalisations, les gauchistes habituels essayant de prétendre qu’ils n’ont jamais pensé ce que nous savons qu’ils ont pensé, qu’ils n’ont jamais dit ce que nous savons qu’ils ont effectivement dit, qu’ils n’ont jamais fait ce que nous savons qu’ils ont fait de façon vérifiable et vérifiée.
De la part du médiaverse, nous allons assister à un pliage du réel comme jamais auparavant. Tenez-vous prêts.
H16
- 2/12/2024 - Les rédactions de la presse française bruissent des rumeurs de censure du gouvernement Barnier, et des hypothèses sur ce qui se passerait une fois le petit Michel renvoyé à ses études après un petit trimestre de labeur. Mais en réalité, censure ou pas, la situation financière de l’État français semble quelque peu bouchée.
On peut en effet échafauder beaucoup d’hypothèses sur ce qui se passerait à la suite de la censure de l’actuel gouvernement : gouvernement purement technique, entêtement de Macron qui relance le même Barnier pour un tour de manège supplémentaire, renouvellement en choisissant une personnalité de gauche – Castets, potiche qui n’y croyait plus elle-même, commence à réapparaître dans les éditoriaux enflammés des torchons propagandistes grand public – bref, les possibilités sont nombreuses de continuer sur les mêmes simagrées encore un moment.
Il n’en reste pas moins que les problèmes qui se posent avec de plus en plus d’acuité le temps passant ne disparaîtront pas avec un changement de tête gouvernemental. De la même façon que la dissolution n’a été lancée que dans le but de distraire l’opinion publique et camoufler un trou budgétaire abyssal, cette éventuelle censure et le remaniement ministériel afférent ne seront qu’une distraction supplémentaire : le trou sera encore là et l’absence de toute volonté de couper drastiquement dans les dépenses de l’État ne changera donc rien aux problèmes budgétaires.
Ces problèmes deviennent épineux.
La dette est de plus en plus coûteuse : au-delà de son montant (plus de 3100 milliards d’euros), la charge de la dette – c’est-à-dire le remboursement des seuls intérêts de cette dette – se montera quoi qu’il advienne à plus de 54 milliards d’euros en 2025, autant de milliards qui non seulement n’iront pas irriguer l’économie française mais seront, comme les années passées, prélevés sur la part la plus productive du pays.
Bien évidemment, ce chiffre ne vaut que si la situation politique française et économique mondiale sont relativement sereines. Si le gouvernement saute, si l’Assemblée nationale achève sa mue en Cirque Pinder et si la partie la plus vocale du peuple français refuse catégoriquement la moindre réforme à coup de grèves et de mouvements sociaux, nos créanciers pourraient exiger un taux d’intérêt plus élevé sur notre dette.
Le chiffre de 54 milliards pourrait donc rapidement grimper.
Et indépendamment de ces derniers aspects, quoi qu’il arrive et quel que soit l’ampleur du déficit budgétaire que nos clowns parlementaires finiront par voter inévitablement (50 ans de tradition ne peuvent s’arrêter maintenant), il faudra de toute façon trouver d’aimables prêteurs pour faire rouler la dette existante à hauteur de plus de 160 milliards d’euros.
En pratique, l’amortissement total de la dette en 2025 est prévu à hauteur de 174,8 milliards d’euros, déjà en hausse de 19,7 milliards d’euros par rapport à 2024. Au passage, rappelons que plus de la moitié (54%) de la dette est détenue par des étrangers, on comprend donc que ces derniers ont donc un levier de plus en plus fort sur les politiques menées en France…
À ces soucis de dette, il faut ajouter la dynamique globale du budget, qui n’est pas folichonne non plus.
Eh oui : l’idée de couper dans les dépenses n’ayant toujours pas pénétré dans les crânes épais des politiciens, les seules ressources qu’ils vont mobiliser le seront au travers des impôts et des taxes.
Or, le pays est déjà au taquet. L’augmentation des impôts décidée par cette quiche de Barnier (ou la tourte fromagère qui le remplacera en cas de motion de censure) n’aura donc pas les effets escomptés.
D’une part, l’activité industrielle ou de services, bref, l’activité productive qui permet justement d’avoir quelques impôts à lever ne pourra que décroître à cause de la conjoncture européenne qui n’est actuellement pas favorable aux grands élans économiques. Ceci va, mécaniquement, entraîner une baisse de la collecte. Ceux qui veulent se faire des gouzigouzis avec quelques chiffres explicites pourront relire un tweet récent, c’est assez clair.
D’autre part, il ne fait pas le moindre doute que les Français choisissent aussi de baisser leurs activités pour des raisons fiscales bien franco-françaises. Ceux qui ont les flancs les plus exposés à la ponction fiscale maintenant délirante dans le pays ont déjà compris qu’augmenter leur activité revient à nourrir exclusivement l’ogre étatique, et le gain personnel devenant faible à nul (voire, dans certains cas, carrément négatif), il ne sert plus à rien de se lancer à corps perdu dans le travail puisque c’est, essentiellement, « pour les autres ». Ceci ne peut, là encore, qu’entraîner une baisse de collecte.
Ces deux effets garantissent un magnifique « effet Laffer » dont les gauchistes persistent à croire qu’il n’existe pas mais dont les conséquences très réelles seront palpables l’année prochaine lorsque les rentrées ne suffiront absolument plus à couvrir les dépenses encore en hausse des administrations françaises.
Là-dessus, comment imaginer qu’on parviendra à atteindre les prévisions de croissance établies par des guignols sur des chiffres de clowns dans une économie piloté par des pitres et des saltimbanques ? Alors qu’elle est actuellement envisagée autour de 1,1%, on pourra s’estimer heureux si l’on dépasse 0,5%.
Enfin, comment écarter les risques géopolitiques à ce tableau déjà peu reluisant ? Entre un hiver plus rude que prévu, qui imposerait plus d’importations énergétiques et les soubresauts européens qui pourrait voir l’Allemagne tenter une sortie de l’Union, comment raisonnablement parier sur une conjoncture favorable pour la France pour l’année qui vient ?
On comprend dès lors qu’un incident gênant puisse arriver aux finances françaises.
Mais quelle qu’en soit la forme précise, et quelle que soit la façon dont la gouvernance mondiale s’entendra pour tenter de rattraper le navire France, on ne peut que constater l’évidence : si la France bénéficiait jusqu’à présent d’un deal un peu particulier lui permettant de financer sa paix sociale en tapant dans le bas de laine allemand en échange de son énergie nucléaire et d’une vente à la découpe de son industrie, la patience germanique arrive maintenant à son terme.
La France n’a plus un rond et, pire que tout, n’a plus ni volonté politique ni classe dirigeante suffisamment outillée intellectuellement pour comprendre le problème et tenter de le résoudre. Barnier peut bien être remplacé, aucun des tristes guignols actuellement disponibles ne changera cet état de fait : tous sont éminemment socialistes, chérissent l’État et son intervention dans toutes les branches de la société française. À ce même titre, que Macron soit destitué ou qu’il rende son tablier ne changera pas non plus la situation : il n’y a personne en France qui tienne le discours radical d’un abandon pur et simple de l’État-providence, de son enterrement rapide et avec lui, des boulets de l’après-guerre qui ont insidieusement mais irrémédiablement pourri toute la société française.
La France n’a plus d’argent, mais elle n’a aucune volonté d’arrêter d’en distribuer.
Ce pays est foutu.
Yann Thibaud
- 28/11/2024 - Je ne me sens attiré ni par le totalitarisme de la gauche, ni par l'autoritarisme de la droite.
Je ne me sens partisan ni du matérialisme de la gauche, ni du religionisme de la droite.
Je ne me sens proche ni du progressisme délirant de la gauche, ni de la nostalgie de l'ancien régime de la droite.
C'est pourquoi j'ai le sentiment que seule l'écologie, qui n'est certainement pas de gauche (puisque celle-ci est progressiste), mais pas davantage de droite (puisqu'elle est industrialiste), peut nous apporter une solution viable et crédible aux multiples problèmes actuels.
Sortir du clivage droite-gauche semble donc indispensable, si nous voulons inventer un nouveau monde, répondant à nos véritables aspirations.
Aussi longtemps que la gauche continuera à phagocyter les milieux de l'alternative, ceux-ci ne pourront proposer une perspective réellement crédible.
Mais la droite, conservatrice et immobiliste, ne saurait davantage constituer un horizon réellement désirable.
Il nous faut donc impérativement inventer du neuf, sortir de ces ornières éternellement ressassées que sont la droite et la gauche, et réfléchir aux applications effectives d'une vision écologique du monde et de la vie.
La gauche voudrait nous faire croire qu'elle est le camp du bien, tandis que la droite voudrait nous faire penser... à peu près la même chose.
Dès lors, qui croire et à qui accorder confiance et crédit ?
La situation actuelle nous montre clairement quelles sont les forces qui veulent et souhaitent ardemment la guerre et donc la destruction du monde, et celles qui désirent tout aussi ardemment la paix et donc sa préservation.
Voilà pourquoi nous vivons le temps des révélations, révélation de la véritable nature des forces en présence.
Et l'on pourra constater qu'étonnement, ce sont les mouvances présentées comme extrémistes qui aspirent le plus à la paix, et celles présentées comme modérées, qui souhaitent à tout prix la guerre.
Paradoxe que l'on avait déjà pu observer, dans les positions prises durant la supposée ou prétendue crise sanitaire.
Conclusion : ne pas se fier aux apparences et ne pas croire les médias.
Sortir des multiples conditionnements idéologiques qui nous sont aujourd'hui proposés ou imposés, et penser de manière nouvelle, fertile et créative.
En définitive, il me semble que le clivage droite-gauche pourrait et devrait être remplacé par le clivage totalitarisme / démocratie authentique.
Le bellicisme actuel du bloc prétendument central démontrant clairement sa véritable nature, qui est totalitaire, tant vis-à-vis de l'étranger que de son propre peuple.
Sortir du clivage droite-gauche permettrait ainsi de créer une nouvelle mouvance, une sensibilité alternative, se réclamant de l'anti-totalitarisme, de la démocratie authentique, de la défense de la liberté d'expression, du pacifisme et de l'écologie.
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Piotr Tolstoï sur les missiles, l'escalade, Trump, les médias et la victoire russe
Cliquer sur l'image (vidéo de 30 min 32 s)
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27/11/2024
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Pierre Duriot
L’aubaine à ordures...
- 25/11/2024 - Revoilà l’idée de faire payer les ordures ménagères au poids, le prix venant s’ajouter, évidemment, à la taxe des ordures ménagères déjà payée dans les impôts fonciers qui bien sûr, ne diminue pas. Non seulement, on ne peut pas mettre ce système en place correctement dans des logements collectifs par exemple, mais quand c’est mis en place dans des zones résidentielles, on feint de croire que les bons résultats obtenus, la diminution du volume des ordures, sont le résultat d’une prise de conscience des populations. En réalité, le principe est connu : quand on paye ses ordures au poids, on va les déposer dans une zone où le ramassage est classique, ou on met sa poubelle dans celle du voisin, ou on la jette dans la nature. Les filières de recyclage ne sont pas encore au point, mais comme on a besoin d’argent, on fourmille déjà d’idées pour en soutirer aux contribuables, toujours avec l’inoxydable « conscience écologique ».
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Kuzmanovic Georges
Escalade guerrière des USA face à la Russie
17/11/2024 – Le G20 historique de Rio de Janeiro est plombé par Joe Biden qui autorise l'Ukraine à tirer les missiles américains ATACMS dans la profondeur du territoire russe.
Les Russes avaient déclaré clairement qu'une telle autorisation serait considérée comme une entrée en guerre directe des États-Unis contre la Russie.
La décision de Joe Biden pourrait être considérée comme une déclaration de guerre.
Pourquoi ? Car ces missiles ATACMS (ou SCALPS français ou Storm Shadow britanniques) sont programmés par des soldats de l'OTAN et guidés par des informations satellites et électroniques des pays de l'OTAN, d'où l'implication directe.
En l'état, le sommet du G20 de Rio est plombé et les sujets que Lula voulait aborder (égalités des pays du Sud avec les pays du Nord dans les institutions internationales, lutte contre le réchauffement climatique) seront relégués au second plan.
Par ailleurs, c'est un coup du scorpion à DonaldTrump qui vient de gagner les élections présidentielles et qui avait annoncé vouloir régler le conflit en Ukraine. Avec cette décision, Joe Biden lui savonne la planche et va lui laisser une situation militaire beaucoup plus complexe à gérer face à la Russie.
On est aussi en droit de se demander si Joe Biden, incapable intellectuellement de se présenter à l'élection, est bien celui qui a pris cette décision lourde de conséquences pour l'avenir.
L'analyse à chaud en vidéo depuis le sommet du G20
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Anne-Sophie Chazaud
17/11/2024 – Chers amis, vous voudrez bien je l’espère me pardonner si j’ai dû pendant quelques jours invisibiliser mes précédentes publications, n’ayant pas le temps et la disponibilité pour gérer l’inévitable « service après-vente » et les sempiternelles leçons de morale que me valent régulièrement certaines publications depuis que je fréquente ce réseau. J’avais cette semaine d’autres choses à faire.
Et c’est bien de ce vieux monde-là que je veux vous parler aujourd’hui.
Depuis l’élection de Trump, très largement élu par la volonté d’un peuple redevenu pleinement souverain et sans la moindre contestation possible en dépit des milliards de tonnes de propagande qui se sont déversées sur lui pendant l’une des campagnes électorales les plus importantes dans l’histoire moderne de l’Occident, les réactions sont extraordinaires et il convient d’en dire quelques mots, tant ces réactions sont des révélateurs de la médiocrité chimiquement pure et abyssale de la situation européenne mais notamment française (en Italie par exemple, le climat est beaucoup plus respirable).
La médiocrité de la classe politique tout d’abord, et j’insiste, la médiocrité de la classe politique dans sa totalité : de ce point de vue, les tortillages de popotin et les finasseries creuses de Jordan Bardella au sujet du nouveau président américain, mais aussi ses reptations devant Zelensky ou ses allégeances otaniennes ont montré qu’il n’y aurait rien à attendre de ce côté-ci non plus que des autres afin de voir émerger un homme d’État de la trempe qui serait nécessaire pour réaffirmer la pleine souveraineté y compris diplomatique de la France.
Pierre Duriot
16/11/2024 – Le vaccin a été mis au point en six mois, contre dix ans habituellement et c’était la première fois. Toutes la classe politique, médiatique et médicale s’est relayée pendant six mois, jour et nuit, avec les mêmes phrases et les mêmes intonations pour nous dire d’aller nous faire vacciner et c’était la première fois. On ne vaccine pas pendant une épidémie, tout le monde le sait, on l’a fait quand même et c’était la première fois. Les premières doses sont arrivées dans des containers réfrigérés sous escorte policière et ensuite, le même produit a traîné des mois dans les pharmacies ordinaires et il ne fallait pas trouver ça bizarre. Le vaccin n’empêchait pas d’attraper le mal mais garantissait une « forme moins grave » et c’était la première fois. Sont advenus des confinements, des passe-sanitaires et vaccinaux et c’était la première fois. Et tous ceux qui ont eu un doute étaient d’affreux complotistes… c’est facile non ?
Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.
Cliquer sur l'image ↴
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liberteresistance.fr
Gastel Etzwane
10/11/2024 – On s’était bien rendu compte qu’il n’était pas d’extrême droite, d’ailleurs je ne pense pas qu’il soit de droite, je me demande d’ailleurs si c’est vraiment un homme politique. En tout cas, ce n’est pas un opposant au pouvoir ni un opposant au capitalisme, ni un opposant au libéralisme, ni un opposant à l’Union européenne, ni un opposant à l’OTAN. Je me demande qui c’est finalement et à quoi il peut bien servir.
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H16
15/11/2024 – Magie du succès, depuis que Musk les enchaîne (avec SpaceX, Starlink, la fréquentation en hausse constante de X.com et dernièrement, son habile soutien à Trump), tout le monde – ou presque – se réclame volontiers de ses idées ou de sa paternité… Notamment en ce qui concerne la mise en place du DOGE.
Le DOGE ? Diable, s’agirait-il de cette cryptomonnaie au logo rigolo à base de Shiba, qui génère régulièrement des vagues de mèmes colorés sur les intertubes ? En fait, non, il s’agit du « Department Of Government Efficiency » qui entend « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », comme l’a déclaré le futur président Trump dans un récent communiqué.
C’était assez couru d’avance qu’un ministère américain, nouvellement créé, destiné à sabrer dans les dépenses inutiles et faire force coupes claires dans les administrations surnuméraires allait faire parler de lui, et d’autant plus si sa tête se retrouve occupée par Elon Musk, le plus fantasque des milliardaires actuels.
De façon tout aussi prévisible, cette initiative d’optimisation musclée du gouvernement américain attire à lui toute une nuée d’individus qui veulent profiter de la lumière ainsi portée sur cette nouvelle tendance au dégraissage public, lancée avec un certain succès et un enthousiasme indubitable par Javier Milei à son accession à la présidence argentine en décembre dernier.
En France, cela se traduit par exemple avec une intervention sucrée de Valérie Pécresse qui vient frétiller sur X en laissant croire que cette idée de coupes franches dans les dépenses l’aurait un jour taraudée, durant les 30 années qu’elle a occupé des postes politiques divers et variés (et surtout lors de sa dernière campagne présidentielle où les coupes ne furent probablement pas suffisante pour lui permettre d’équilibrer son budget)…
Gageons que l’exemple de Musk lui permettra d’obtenir plus de succès qu’elle n’en a eu pour le moment et que le courage du patron de SpaceX et Tesla lui donnera un élan décisif à la continuation des économies substantielles pour la Région Île-de-France dont elle a la charge et dont – reconnaissons-le – elle a effectivement réduit les dépenses, l’État lui coupant les finances avec un bel entrain qu’on aimerait voir reproduit un peu partout ailleurs.
Dans le même temps et pour ne surtout pas laisser Pécresse seule sur le terrain de la coupe budgétaire, signalons Guillaume Kasbarian, actuel ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. À l’écouter, Guillaume est un peu notre mini-DOGE à nous, les Français : il veut, lui aussi, réduire drastiquement la dépense étatique et a déjà lancé quelques vagues pistes sur les nombreux plateaux médiatiques qu’il fréquente actuellement avec assiduité.
Au passage, il apparaît maintenant clair que comme Milei en Argentine ou Bukele au Salvador, Musk au « DOGE » va devenir une énorme épine dans le fondement de toute la troupe de clowns parasites qui s’occupent actuellement de dépenser sans compter, tant aux deux Chambres républicaines que dans les ministères et les administrations attachées.
En effet, Milei, Bukele et bientôt Musk prouvent, jour après jour, que les recettes de bon sens fonctionnent : Bukele montre que mettre effectivement les criminels en prison réduit la criminalité beaucoup plus que les bons sentiments, Milei montre que couper franchement dans les dépenses permet de retrouver un gouvernement efficace, et on espère que Musk démontrera bientôt que centrer l’action de l’État sur le régalien permet de résoudre les problèmes d’abus de pouvoir, de corruption, de diminution des libertés, de tensions dans la société.
Assez prévisiblement, leurs réussites seront diminuées, cachées ou carrément falsifiées par les médias de grand chemin : il ne faudrait pas que des solutions efficaces voient le jour, tant elles pourraient servir de contre-exemple à la nullité crasse, voire aux sabotages pervers et aux propositions débiles de nos propres gouvernants.
Nonobstant, et puisque Guillaume Kasbarian fait bruyamment frétiller son imposante moustache sur différents médias afin de bien faire comprendre que, promis juré, il allait faire des économies dans les ministères et les administrations obèses, pourquoi ne pas le prendre enfin au mot et proposer quelques mesures rapides, simples, et qui permettront de faire de solides économies ?
Ceux qui suivent ces colonnes ont probablement déjà de nombreuses idées d’autant que de précédents billets en offrent pour qui veut les lire. Depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides aspergés avec force sur un étranger pas toujours reconnaissant (mais gourmand), en passant par le financement d’études en géographie de genre, j’en passe et de meilleures, force est de constater qu’on ne manquera pas d’idées pour couper dans le gras public.
Mais tant qu’on y est, on pourra s’attarder sur un très récent exemple avec ce qui entoure l’idée – finalement pas très lumineuse – du « pass culture », dont tout indique à présent qu’elle finit par coûter une fortune en pitreries périphériques et mérite donc largement de se faire supprimer, purement et simplement, pour n’être remplacée par rien du tout, aussi vite que possible.
Il y a quelques semaines, un tweet assez discret de DestinationCiné nous apprenait ainsi que ce « Pass culture » coûte 267 millions d’euros aux contribuables, dont plus de 30 millions partent dans les frais de fonctionnement de la société privée (mais pas de fonds, apparemment) qui emploie 166 personnes et crèche près des Champs-Élysées.
Des questions se bousculent immédiatement : pourquoi s’installer dans la ville la plus chère de France ? Pourquoi dans l’un de ses quartiers les plus coûteux ? Comment peut-on justifier l’emploi de 166 personnes pour quelque chose qui pourrait être intégralement géré par une application sur téléphone mobile et n’employer qu’une demi-douzaine de personnes ?
Depuis, rassurez-vous, l’Informé a mené une enquête dans laquelle on découvre que… c’est exactement comme on s’y attendait : une gabegie de la plus belle espèce, dont le budget augmente (maintenant 282 millions, sachons vivre), mais les résultats tangibles en matière d’accès des jeunes à la culture sont inexistants puisque surtout pas évalués.
Il est facile à comprendre que cet exemple n’en est qu’un parmi des trouzaines d’autres : les bidules créés ex nihilo pour caser les petits copains, les fromages républicains et les Comités Théodules sont trop nombreux pour les lister ici ; à ceux-ci s’ajoutent les toujours plus vastes dépenses des administrations installées depuis des lustres et qui entendent faire valoir leur ancienneté pour continuer à grossir paisiblement.
En cent ans, on a donc multiplié le nombre de fonctionnaires de l’État par plus de 7 (on pourra relire le précédent billet à ce sujet) sans pour autant profiter d’une amélioration des services ou des temps de traitements mesurables, au contraire.
Pas de doute : il est grand temps de faire un grand nettoyage dans les écuries d’Augias que sont devenues les administrations françaises et leurs nodules métastasiques multiples.
L’odeur de la faillite et les remugles d’un FMI qui se rapproche devraient avoir déjà mobilisé l’intégralité des actuels ministres et des législateurs à cette tâche indispensable. Manque de pot, à part le pauvre Kasbarian qui frétille de plateaux en plateaux, on ne voit pour le moment que taxes et impôts qui poudroient en volutes de plus en plus épaisses, et dépenses qui verdoient comme jamais dans le budget 2025.
Décidément, personne ne semble avoir compris.
« France Afuera », ce n’est vraiment pas pour tout suite et dès lors, ce pays est foutu.
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Marc Amblard
USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL
Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine
Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre.
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François Asselineau
6/11/2024
"La victoire de Trump est comparable à la chute du mur de Berlin !"
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