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29 avril 2025

Municipales 2026

Florian Brunner

-29/4/2025- La candidature de Cécile Ney témoigne d’une sincérité engagée, d’un désir de réancrer Colmar dans des valeurs écologiques, citoyennes et solidaires. Mais en politique, la sincérité ne suffit pas. Un projet ne se construit pas en agrégeant les causes existantes, aussi légitimes soient-elles. Un projet naît d’une vision intérieure, claire, assumée, qui précède le rassemblement et lui donne sens.
C’est au leader de fédérer autour de ses idées, non d’emprunter les idées des autres pour fédérer. Colmar n’a pas besoin d’une addition de luttes : elle a besoin d’une ambition neuve, d’une direction forte, capable d’ouvrir un horizon collectif.

19 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar, ville vivante : pour un urbanisme humain, durable et cohérent

-19/4/2025- Colmar est une ville aux multiples visages : un centre historique remarquable, des quartiers résidentiels à forte identité, des zones économiques dynamiques, des espaces naturels précieux. Pourtant, l’urbanisme colmarien souffre d’un manque de cohérence globale, d’une vision trop court-termiste, et parfois de décisions prises sans réelle concertation.
Face aux défis du 21ème siècle, crise climatique, pression foncière, vieillissement démographique, transition des mobilités, il est temps de construire une autre manière de faire la ville. Une ville qui relie. Une ville qui soigne. Une ville qui anticipe.

Ce que je propose :
- S’appuyer sur une vision d’ensemble claire, lisible, partagée.
- Mettre en place une gouvernance professionnelle : il est urgent que l'urbanisme de Colmar soit piloté par des acteurs spécialisés, compétents et formés (urbanistes, architectes, paysagistes, ...). Le rôle des élus n’est pas de tout décider seuls, mais de s’entourer de talents et de s’appuyer sur l’expertise locale.
- Respecter les règles de mise en concurrence et de qualité des projets publics. Trop de décisions échappent encore aux procédures transparentes. Il est temps d’en finir avec une logique de cooptation qui bride la créativité et affaiblit la qualité architecturale.
- Créer une Maison de l’Architecture et du Paysage, en lien avec un futur classement "Ville d'art et d'histoire", pour conseiller, débattre, inspirer et accompagner à la fois les habitants, les porteurs de projets et la collectivité elle-même.
- Renforcer les exigences d’accessibilité universelle dans l’aménagement urbain : trottoirs adaptés, traversées sécurisées, revêtements confortables pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Les pavés historiques sont emblématiques, mais ils doivent être repensés ou adaptés pour ne pas exclure les poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées, ...
Voici une approche quartier par quartier, au service d’une vision globale : celle d’un urbanisme à hauteur d’habitant.

Centre-ville

Préservons son patrimoine, mais n’en faisons pas un décor de carte postale. Le centre doit redevenir un lieu de vie : plus de logements permanents, moins de meublés touristiques, des commerces de proximité, des services publics ouverts.
La rénovation des bâtiments anciens est une priorité sociale, écologique et patrimoniale : elle limite l'étalement urbain, réactive les étages vacants, et protège notre mémoire collective. Cela nécessitera des incitations fortes, car rénover dans l’ancien est complexe et coûteux. Accompagner les propriétaires, encourager les rénovations via des aides ciblées, lutter contre la vacance, et encadrer l'explosion des Airbnb seront essentiels.
Il est temps aussi d’investir massivement dans nos écoles du centre (Jean-Jacques Rousseau, Saint-Nicolas, Wickram classée Monument Historique), aujourd'hui en piteux état, en imaginant, pourquoi pas, un grand pôle scolaire de centre-ville.

Quartier de la Gare

La densification autour de la gare peut avoir du sens. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut refuser les immeubles démesurés, penser la qualité architecturale, préserver les vues, intégrer du végétal. Chaque nouveau programme doit comporter des logements familiaux, sociaux, et des espaces publics de qualité. Un vrai schéma de cohérence urbaine autour de la gare est à bâtir.

Quartier Europe / Plaine Pasteur

La Plaine Pasteur est une formidable opportunité de renaturation, de mixité d’usages, et de transition urbaine. Plutôt que d’en faire une simple coulée verte, créons un parc vivant, animé, ancré dans le quotidien.
Le quartier Europe doit redevenir un modèle de transition énergétique, de solidarité, et de cohabitation entre générations.
Surtout, travaillons les liens entre quartiers : aujourd'hui, Colmar est une ville morcelée. Il faut reconnecter Europe au Centre, désenclaver Plaine Pasteur, créer des cheminements agréables, sécurisés, végétalisés.

Quartier Sud

Ici, la pression foncière est maximale. Il faut cesser d’urbaniser à marche forcée.
La préservation des terres agricoles est une urgence écologique et sociale. Stoppons le mitage, promouvons l’agriculture urbaine et les circuits courts.
Les programmes récents sont souvent synonymes de barres bétonnées sans âme.
Si nous devons construire, faisons-le autrement : habitat intermédiaire, matériaux durables, bassins de rétention, espaces verts généreux, îlots de fraîcheur, ...

Quartier des Maraîchers

L’identité de ce quartier doit être respectée : faible densité, présence de jardins, ambiance résidentielle paisible. Encourageons l’habitat participatif, les jardins partagés, les mobilités douces, des lieux de convivialité ouverts.

Saint-Antoine / Ladhof

Quartier industriel par nature, il mérite un traitement particulier. Séparons mieux les flux logistiques et les circulations résidentielles. Sécurisons les cheminements piétons et cyclistes.
Activons les friches industrielles au lieu de les laisser dépérir : logements abordables, projets de transition écologique, lieux de vie et d’expérimentation.
Saint-Joseph / Mittelharth
Des quartiers familiaux, calmes, mais qui manquent de lien avec le reste de la ville.
Améliorons les liaisons douces, les liaisons cyclables, investissons dans les équipements scolaires et sportifs.
Donnons aux habitants les moyens de s’investir dans leur quartier, avec des microprojets à échelle humaine.

Saint-Léon

Un quartier dense qui peut devenir un moteur pour une nouvelle centralité de proximité : commerces, services publics, espaces verts, nouvelles mobilités.
Pensons un plan de transition énergétique pour l’habitat collectif existant.
Saint-Vincent-de-Paul
Quartier résidentiel et paisible, il doit être consolidé : rénovation énergétique massive des copropriétés, valorisation du commerce de proximité, animation des espaces publics.

Sainte-Marie

Un quartier qui mérite une attention particulière.
Soutenons les initiatives citoyennes (bibliothèques de rue, boîtes à livres, jardins partagés, ...), transformons Sainte-Marie en laboratoire de la ville durable et solidaire.
Déployons aussi de vrais équipements de quartier adaptés, pour en faire un modèle de "ville du quart d’heure".

Voici donc les grands principes d’un urbanisme colmarien renouvelé :
- Mixité fonctionnelle : plus de quartiers mixtes (logements, commerces, équipements, ...).
- Densité raisonnée : stop aux tours, oui aux îlots bien pensés.
- Végétalisation systématique : partout, pour lutter contre les îlots de chaleur.
- Mobilité douce structurante : maillage cyclable, trottoirs élargis, transports en commun renforcés.
- Accessibilité universelle : trottoirs et espaces publics adaptés aux personnes à mobilité réduite, réflexion sur les revêtements urbains, fin de l’exclusion par défaut.
- Transparence : publication systématique des permis, open data urbanistique.
- Respect rigoureux des procédures de mise en concurrence.
- Participation citoyenne : Conseil Local de l’Urbanisme, ateliers de concertation, ...
- Création d’une Maison de l’Architecture et du Paysage, véritable moteur de réflexion collective.
- Extension du Site Patrimonial Remarquable aux anciens remparts pour mieux protéger et valoriser notre patrimoine.
- Renforcement du contrôle des travaux urbains (Police du Bâtiment) pour éviter les détériorations sauvages et les infractions sans conséquences.

Colmar mérite mieux qu’une juxtaposition de projets. Elle mérite une vision.
Une vision cohérente, lisible, tournée vers l’avenir. Une vision qui reconnecte les quartiers entre eux, redonne un sens aux espaces publics, valorise son patrimoine, intègre ses habitants dans chaque étape.
Ce que je propose, c’est un urbanisme du quotidien, à hauteur d’habitant.
Un urbanisme de la sobriété foncière, du soin du détail, du respect de l’histoire et de la nature. Un urbanisme exigeant, moderne, mais profondément colmarien.
Ce que je propose aussi, c’est un urbanisme de la compétence, de la transparence et de la participation. Fini les petits arrangements entre amis. Fini les projets décidés en cercle fermé. Place à l’exigence collective, à l'intelligence partagée, à l’ambition pour Colmar.
Colmar doit redevenir un laboratoire du bon urbanisme : équilibré, sensible, harmonieux, humain. Un urbanisme qui construit un cadre de vie, pas seulement du bâti.
C’est cette ambition que je défends. Pour Colmar. Pour tous ses quartiers. Pour aujourd’hui. Et pour demain.




13 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber
13/4/2025

Colmar, ville d’art(s) : pour une culture vivante, accessible, audacieuse

Colmar est une ville magnifique, mais elle peut devenir vibrante. Vibrante d’idées, de rencontres, de créations. Vibrante de culture. Une culture qui ne soit pas réservée à quelques-uns, mais construite avec toutes et tous.
Oui, à Colmar, la culture est bien vivante. Mais elle est encore trop souvent enfermée : dans des lieux institutionnels, dans des logiques anciennes, dans une forme de confort que les grandes mutations contemporaines ne peuvent plus justifier. Il est temps d'ouvrir les portes, les scènes, les murs... et les esprits.
Voici quelques orientations concrètes, que je partage avec beaucoup d’entre vous, pour faire de Colmar une ville qui crée, qui ose, qui inspire :

1. Une culture plus partagée, plus proche des habitants

La culture ne doit plus être cantonnée à quelques lieux ou événements emblématiques. Elle doit descendre dans tous les quartiers, dans toutes les écoles, au cœur du quotidien. Des résidences artistiques en milieu scolaire, des ateliers dans les maisons de quartier, des concerts dans les cours d'immeubles, des expositions dans les halles ou les parkings à étages, … des actions dans l’espace public qui doivent devenir la norme, pas l’exception : voilà la culture que nous voulons. « Si tu ne vas pas à la culture, c’est la culture qui viendra à toi ».
Des projets comme les "belles sorties" de la Métropole européenne de Lille, ou les festivals de rue participatifs portés par les habitants eux-mêmes doivent nous inspirer.

2. Une culture décloisonnée, accessible, audacieuse

Soutenir la musique classique ET les musiques actuelles. Le théâtre contemporain ET les cultures urbaines. Les arts plastiques ET le street art. Le patrimoine ancien ET les arts visuels & installations numériques. Ce n’est pas tout mettre sur le même plan : c’est affirmer qu’une ville riche est une ville plurielle, hybride, vivante. C’est croire à l’intelligence des publics, dès lors qu’on leur propose des croisements sincères, exigeants, portés par des artistes intègres.
Organisons donc des événements croisant publics, esthétiques, générations, amateurs et professionnels : des lectures dans des friches, des battles de danse en dialogue avec la danse baroque, des parcours artistiques à double entrée, à la fois populaires et exigeants.
Imaginons un « Pass Culture Locale » donnant accès, pour quelques euros, à une grande variété de spectacles. Créons un programme « Coup de pouce » pour accompagner les jeunes artistes et collectifs émergents dans leurs premières créations, sans oublier les plus expérimentés.

3. Une éducation artistique comme pilier

L’éducation artistique ne peut plus être un supplément d’âme. Elle doit être un pilier. Pour cela, créons des postes de musiciens, plasticiens, conteurs intervenants, au sein du conservatoire et dans les écoles. Co-construisons des projets durables entre enseignants, artistes et établissements.
Conditionnons une partie des subventions culturelles à un engagement en faveur de l'éducation artistique, avec un suivi rigoureux des résultats et de l’impact. Mieux : accompagnons les structures pour les aider à mettre en place ces actions. Associons les parents.
L'association Lézard, par exemple, mène déjà ce travail. Donnons-leur davantage de moyens et de visibilité.

4. Une Cité des Arts et des lieux à réinventer

Colmar a besoin d'un lieu de convergence. D'un espace de croisements. D'un symbole fort. Une Cité des Arts, mutualisant le conservatoire à rayonnement départemental, le CERAC, les acteurs associatifs, les collectifs de jeunes créateurs.
Ce lieu devrait comporter des studios de répétition, des salles de diffusion adaptées pour les élèves de théâtre, de danse, de musique, de photographie, …, des espaces de coworking artistique, des outils mutualisés (régie, administration, communication, …), et surtout : une gouvernance partagée, agile, et des programmations croisées entre pro et amateurs.

5. Une politique musicale plus cohérente, plus démocratique

Le Festival de Pâques, dans sa forme actuelle, pose question. Il faut revenir à une ligne artistique identifiable, et repenser l’équilibre budgétaire entre élite et accès populaire. Créons en parallèle une saison symphonique populaire, accessible, connectée aux jeunes et aux familles.
L’engagement de Colmar au sein de l’Opéra du Rhin doit être maintenu, mais doit être réinterrogé dans sa forme : spectacles adaptés à notre théâtre ou au parc expo, concerts décentralisés, actions éducatives, créations en milieu scolaire, etc. Colmar peut conjuguer exigence artistique et ouverture au plus grand nombre.

6. Une ville qui valorise ses talents et ses acteurs culturels

À Colmar, les forces vives ne manquent pas, entre autres :
- La fédération Hiéro, et son engagement remarquable pour les musiques actuelles ;
- Le Grillen, haut lieu de la scène alternative ;
- Le Lézard, structure pionnière de l’action culturelle et de l’accompagnement artistique ;
- Et bien sûr, le conservatoire à rayonnement départemental, dont la mission doit être clarifiée (enseignement avant tout, en lien avec les amateurs et les autres structures). Pour cela, il faut lui donner de la stabilité, clarifier les objectifs, éviter les dérives narcissiques ou les logiques de valorisation personnelle. Et surtout, accompagner l’équipe pour qu’elle travaille en confiance, au service des élèves et des familles.
Mettons également tous ces lieux et associations en réseau. Définissons leurs missions. Renforçons leurs synergies. Donnons-leur des outils communs (billetterie, com, logistique).

7. Une gouvernance culturelle plus ouverte, plus coopérative

Un Conseil Local de la Culture doit voir le jour. Il réunirait artistes, structures, enseignants, citoyens, bénévoles, experts. Il serait consultatif mais aussi force de proposition sur les programmations, les subventions, les grands projets, avec des critères clairs et partagés.
Des budgets participatifs culturels pourraient être lancés dans les quartiers. Donnons aux habitants les moyens de proposer, de créer, de s’approprier leur vie culturelle.

8. Une culture qui rayonne dans le Rhin supérieur : Colmar au cœur d’un espace trinational d’une richesse culturelle exceptionnelle

Colmar ne doit pas penser sa culture en vase clos et assumer son rôle dans le paysage culturel trinational. Un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
Il est temps de relancer une coopération artistique interrégionale active avec Freiburg, Bâle, Mulhouse, Strasbourg, ... à travers des programmes type INTERREG, des coproductions transfrontalières, des échanges de jeunes artistes, des tournées communes, des festivals partagés, ...
Et pourquoi ne pas imaginer un “Pass Culture Rhin supérieur”, ou des résidences croisées entre conservatoires, écoles d’art, lieux de création et institutions culturelles ?
Valorisons également nos musées, comme des portes d'entrée vers l'Europe créative. Le Rhin ne doit plus séparer : il doit unir.

9. Un patrimoine vivant à revaloriser

Colmar est la ville d’Auguste Bartholdi. Il faut le rappeler, le revendiquer. Mais que faisons-nous réellement de cet héritage ? Pourquoi ne pas lancer un festival Bartholdi, mêlant art dans l’espace public, jeunesse et citoyenneté ?
Le Musée Unterlinden, bijou architectural et artistique, pourrait s’ouvrir davantage : nocturnes participatives, expositions hors les murs, parcours urbain “retable vivant”, collaborations avec des artistes contemporains. Pensons aussi à une antenne contemporaine, en dialogue avec les chefs-d'œuvre du passé.

10. Une lecture publique renforcée et accessible

La Médiathèque doit devenir un lieu de vie culturelle, un catalyseur d’initiatives, de créations, de rencontres.
Organisons des résidences d’auteurs, des ateliers d’écriture, des lectures dans l’espace public. Et surtout, renforçons toujours plus le Salon du Livre, en lien avec les établissements scolaires, les librairies, les associations, les bibliothécaires et les lecteurs eux-mêmes.
Colmar, ville scène, pas ville vitrine
Je ne veux pas d’une “ville musée”. Je crois en une “ville scène” :
- où l’on crée,
- où l’on partage,
- où l’on ose.
Merci à toutes celles et ceux qui font déjà vivre cette ambition. Ce texte n’est pas un programme figé, mais un appel à idées, un socle de réflexion, une main tendue. Une envie d’ouvrir le champ des possibles.
À Colmar, la culture doit redevenir une aventure collective !

12 avril 2025

Florian Brunner

-11/4/2025- Et si Colmar devenait un vrai laboratoire de démocratie locale ?
Dans le cadre des élections municipales à venir, je formule une proposition simple et ambitieuse : transformer le Conseil d’initiative citoyenne de Colmar en un véritable Forum des Colmariens.
70 habitantes et habitants tirés au sort, formés, écoutés, réunis dans un lieu identifié, avec un budget participatif de 2 millions d’euros par an, un droit de saisine du conseil municipal, et une voix structurée dans la vie publique.
Ce projet est modeste dans ses moyens, mais révolutionnaire dans son esprit. Il s’agit de donner à la démocratie locale une place active, visible, continue. Pas un gadget, pas une consultation décorative : une nouvelle chambre d’intelligence citoyenne, capable de nourrir, questionner, et enrichir les politiques municipales.
Je propose cela parce que je crois que Colmar peut mieux. Parce que la ville a les moyens (40 millions d’euros en trésorerie). Parce qu’il y a des femmes et des hommes engagés, compétents, porteurs d’idées. Et parce qu’une démocratie vivante vaut toujours mieux qu’un silence poli.
Je pense notamment à Loïc Jaegert-Huber, qui porte une vision claire de transformation, d’écologie appliquée, de culture vivante et d’intelligence collective. Cette proposition s’inscrit dans un esprit proche de celui qu’il défend.
Mais je m’adresse aussi à tous les autres responsables politiques colmariens, Eric Straumann, Frédéric Hilbert, Tristan Denéchaud, Brigitte Klinkert, Toto Meistermann, et d’autres encore :
Qui défend une démocratie locale forte, ouverte, permanente ?
Qui ose faire une place réelle aux citoyens dans la décision publique ?
À Colmar comme ailleurs, le débat politique ne peut pas se faire sans la société civile. Il est temps d’ouvrir un nouvel espace. Le Forum des Colmariens pourrait en être le cœur.

10 avril 2025

Florian Brunner

-10/4/2025- Depuis quelques semaines, les publications s’enchaînent : la collégiale Saint-Martin, flanquée de ses échafaudages, devient l’emblème d’un mandat qui se prépare à faire son bilan. On pose pour la photo, casque sur la tête, comme la première adjointe, Odile Uhlrich-Mallet.
On parle d’histoire, de pierre, de beauté retrouvée. Et pendant ce temps, un autre chantier, plus discret, plus politique, reste en suspens : celui de la vision pour Colmar. Car il ne suffit pas de restaurer les murs. Encore faut-il savoir ce que l’on veut y abriter.
Avant toute chose, il faut saluer le travail remarquable des artisans et professionnels mobilisés sur ce chantier. Tous œuvrent avec exigence et patience à redonner souffle à un édifice majeur. Leur engagement, leur savoir-faire et leur humilité font honneur à la ville.
La majorité municipale, par la voix de son adjoint aux finances, Olivier Zinck, se félicite aujourd’hui d’un excédent de recettes (+13 % depuis 2019), d’un autofinancement historique (31 millions d’euros), d’une trésorerie à 40 millions, et d’un recours nul à l’emprunt en 2024. On parle d’« opportunités saisies », de « gestion entrepreneuriale », de « vision de long terme ». Pourtant, dans ce discours d’autosatisfaction budgétaire, il manque l’essentiel : à quoi bon tout cela, si c’est pour ne rien transformer ?
Ce que l’on voit, ce sont des chiffres. Ce que l’on ne voit pas, c’est un cap. Colmar mérite mieux qu’un récit de performance comptable. Elle mérite un projet.
18,4 millions d’euros sont prévus pour les travaux de restauration de la collégiale Saint-Martin, qui devront s’achever en 2030. Un chantier certes nécessaire, porté en grande partie par les finances municipales, avec l’appui limité de la DRAC (282 000 €) et de la CEA (1,2 million). Et pourtant, malgré une trésorerie abondante, la Ville lance un appel aux dons auprès des particuliers pour 150 000 euros, renouvelé à chaque phase du chantier. À ce jour, 12 000 euros ont été récoltés, grâce à 34 donateurs.
Il ne s’agit pas de critiquer ceux qui donnent, ni ceux qui restaurent. Il s’agit de poser une question simple : comment expliquer que l’on sollicite les habitants quand on dispose de moyens aussi largement revendiqués ? Et surtout : que dit ce choix de ce qu’est devenue la politique municipale ? Une façade, un chiffre, une stratégie d’image. Pas un souffle.
Restaurer, c’est bien. Mais restaurer sans penser, c’est prolonger l’immobilisme. Comme le rappelle Loïc Jaegert-Huber, Colmar mérite une ville qui pense son avenir, pas seulement son décor.

29 mars 2025

Loïc Jaegert-Huber

Créons enfin une Cité du Numérique à Colmar !

Colmar a tous les atouts pour devenir un pôle d’innovation numérique et technologique, mais reste à la traîne faute d’ambition et de structuration. Pourquoi ne pas créer une Cité du Numérique, un lieu fédérateur où startups, chercheurs, étudiants et entreprises pourraient collaborer sur les enjeux de demain ?

Quelques exemples concrets :

⇨ Intelligence artificielle et data : applications en gestion des ressources urbaines, en optimisation des mobilités, et dans la transition énergétique, pour une ville plus efficace et durable.
⇨ Biotechnologies et santé : attractivité pour des laboratoires spécialisés, développement de solutions médicales connectées, innovation en e-santé et en thérapies personnalisées.
⇨ Agro-technologies : innovation au service de l’agriculture et de la viticulture locales, avec des outils prédictifs, des drones agricoles, des capteurs intelligents et des solutions de gestion durable des sols et de l’eau.
⇨ Éducation et formation : un campus dédié aux métiers du digital et des transitions écologiques et sociales, avec des formations professionnalisantes et des cursus en alternance pour répondre aux besoins des entreprises.
⇨ Numérique et artisanat : création de fablabs pour moderniser et digitaliser les savoir-faire traditionnels, avec des outils de prototypage rapide et d’impression 3D.
⇨ Cybersécurité et smart city : développement de solutions de protection des données et de gestion intelligente des infrastructures publiques, pour une ville plus connectée et sécurisée.
Colmar peut être un moteur d’innovation au cœur du Rhin supérieur, en lien avec Strasbourg, Mulhouse, Freiburg et Bâle. Loin d’être un luxe, cette transition est une nécessité pour préparer l’avenir économique et attirer des entreprises et des talents qui, aujourd’hui, s’installent ailleurs.
Il est temps de faire de Colmar une ville qui innove autant qu’elle rayonne !

1 mars 2025

Loïc Jaegert-Huber

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Depuis plusieurs mois, je suis sollicité par des Colmariennes et Colmariens de tous horizons sur l’avenir de notre ville. J’écoute, j’échange, je consulte. Méthodiquement.
Colmar mérite un leadership fort mais humble, respecté par le monde économique, engagé auprès des milieux associatifs et à l’écoute de la société civile. Un maire qui fédère et anime, qui ne soit ni arrogant ni égocentrique, mais doté d’une vision claire pour l’avenir de notre ville.
Certains voudraient réduire cette réflexion à une bulle de savon, un gag, un bluff ou un simple jeu politique. Je leur réponds que la politique est une chose sérieuse. Gérer une ville, ce n’est pas un sprint électoral, c’est un engagement de fond, une construction collective et de long terme.
 
Aujourd’hui, Colmar manque de cap :
- Un Maire qui gère sans vision, en pilotage automatique.
- Une partie de l’opposition sans colonne vertébrale.
- Des habitants qui veulent autre chose : une ville bien gérée, dynamique et tournée vers l’avenir.
Une troisième voie est possible. Colmar a besoin d’un maire qui travaille, qui comprend les réalités de ses concitoyens, des quartiers populaires aux secteurs plus résidentiels, du quartier Europe aux Maraîchers, en passant par Saint-Joseph et le Grillenbreit... Un maire capable de positionner Colmar en Alsace et au-delà, au cœur d’une zone tri-nationale stratégique, en renforçant son attractivité et son rayonnement.

Si je vais plus loin, ce ne sera pas une aventure solitaire. Ce sera avec une équipe solide et compétente pour agir sur les grands enjeux municipaux :
- Économie locale & attractivité
- Transition écologique, développement durable & résilience
- Urbanisme & équité territoriale
- Engagement associatif, culture, sport & initiatives citoyennes
- Éducation, citoyenneté & liens sociaux
- Commerce de proximité
- Sécurité & cadre de vie
- Solidarité, santé & handicap
- Voirie, espaces publics & milieux naturels
Et vous, comment voyez-vous l’avenir de Colmar ?
À bientôt !

28 février 2025

Florian Brunner

- 27/2/2025 - La politique locale s’anime lorsqu’elle devient un espace de renouveau, porté par des figures émergentes et des énergies sincères. Loïc Jaegert-Huber, avec son parcours riche et son regard ancré à la fois dans l’expérience et l’écoute, incarne cette aspiration à une ville qui respire mieux, qui pense plus loin. Il ne se pose pas en révolutionnaire, mais en bâtisseur, soucieux d’unir autour de lui des forces vives : citoyens engagés, entrepreneurs, acteurs associatifs.
Son engagement s’apparente moins à une ambition personnelle qu’à une envie de faire bouger les lignes avec justesse et audace. Colmar, ville d’histoire et de tradition, a aussi besoin d’élan et de clarté. Et c’est bien là tout l’intérêt de voir émerger de nouvelles voix : celles qui, loin des postures figées, insufflent un souffle neuf, mêlant mémoire et modernité, engagement et humilité.