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2 juin 2025

Stocamine : avant qu'il ne soit trop tard !

Laurence Muller-Bronn
2/6/2025

Notre demande : que l’État mette fin aux travaux de confinement de déchets toxiques sur le site de Stocamine, à Wittelsheim.
 
Nous savons désormais que les études de l’Ineris sur lesquelles se base le gouvernement pour justifier les travaux de confinement sont erronées.
Le risque d’inondation de la mine est trop grand, le pari est dangereux.

Nous demandons à ce que le gouvernement revoie urgemment sa position sur le futur de Stocamine, à la lumière de ces nouveaux éléments. L’avenir de notre nappe rhénane en dépend. La santé de millions de personnes également.

Contre l’avis de la population et d’élus locaux, qui redoutent que le maintien des déchets en profondeur ne pollue à terme la nappe phréatique d’Alsace, l’État a pris la décision en 2023 de confiner les déchets en profondeur, validant les travaux.

À la mi-mai, le tribunal administratif de Strasbourg a examiné des recours contre un arrêté autorisant le confinement définitif de ces 44 000 tonnes de déchets toxiques sur le site de Stocamine et rendra sa décision le 17 juin.

1 juin 2025

France Bleu ICI
30/5/2025

"Ce n'est pas toujours compris par les propriétaires" : Colmar lutte contre la croissance des meublés touristiques


C'est un vrai problème dans les centres-villes des communes les plus touristiques d'Alsace : la croissance du nombre de meublés touristiques menace le marché de l'immobilier local. À Colmar, la mairie a mis en place une réglementation qui limite le nombre de logements concernés pas immeuble.

C'est une inquiétude pour de plus en plus de villes alsaciennes. L'augmentation ininterrompue du nombre de meubles touristiques. + 600 en une seule année à Strasbourg entre 2022 et 2023 et plus 150 l'année suivante. Cela a de lourdes conséquences pour les étudiants qui ne trouvent plus de studios par exemple. Une ville autre ville a décidé de réguler tout cela. C'est Colmar. Elle a mis en place depuis près de trois ans une réglementation pour limiter et encadrer la création de meublés touristiques. Car leur nombre explosait. Plus 30% de Airbnb chaque année entre 2016 et 2020, pour un total de 2 400 aujourd'hui.

"Comme à Strasbourg, ou à Ribeauvillé, cela augmentait. On s'est inspiré de la réglementation mise en place à Strasbourg. C'est grosso modo un meublé de tourisme par personne physique pour éviter la spéculation. Et un par immeuble. Donc aujourd'hui le phénomène est complètement régulé en centre-ville. Ils se développent en périphérie de ville, mais cela pose infiniment moins de problèmes" explique le maire Eric Straumann, le maire de Colmar.

"C'est 15% des logements d'un immeuble. On n'a pas de très très grands immeubles en centre ville, c'est un meublé par immeuble. Donc cela limite drastiquement aujourd'hui les possibilités d'en créer" poursuit-il. Mais cette politique n'est pas toujours comprise par les propriétaires.

Concurrence déloyale

"On a beaucoup d'investisseurs, notamment des Strasbourgeois qui viennent investir à Colmar, et on a des sociétés commerciales qui ont 80 meublés de tourisme en centre-ville. La réglementation n'a d'effets que pour l'avenir et ce sera au renouvellement que l'on pourra encore limiter drastiquement le recours à ces meublés. Ce n'est pas toujours très bien compris. J'ai eu récemment un recours devant le tribunal administratif de Strasbourg qui a débouté le requérant, donc notre réglementation est conforme à la législation et à la loi" estime Eric Straumann.

Une étape franchie dans la lutte contre ces meublés, qui représentent une très grande concurrence pour les hôtels. "Parfois, on a des immeubles complets transformés en meublés de tourisme, et qui contournent complètement la législation qui s'applique aux hôteliers. J'ai l'exemple d'un immeuble où il y a une dizaine de meublés qui appartiennent à la même famille. Et qui sont répartis. Le père, la mère, sont propriétaires de l'un ou l'autre. Et on se retrouve avec de mini hôtels qui ne répondent pas aux règles applicables aux hôteliers. Les hôteliers le savent, la réglementation est drastique pour les hôteliers, alors qu'elle n'existe pas pour les meublés de tourisme, qui peuvent exploiter en dehors de toute règle, si ce n'est celle de l'habitabilité. Avec un risque très important en matière d'incendie. Il y a deux ans j'ai eu un incendie rue du Canard à Colmar. Cela aurait pu être dramatique si les pompiers n'étaient pas intervenus très rapidement pour évacuer des gens à l'intérieur, qui étaient des résidents de meublés de tourisme" raconte le maire.

Evolutions de la législation ?

Alors bien sûr, les Airbnb et autres meublés touristiques permettent de faire venir des touristes à Colmar et d'engager des rénovations. "Il faut trouver un équilibre. Il y a des exceptions, car les meublés ont un avantage pour la réhabilitation d'immeubles anciens qui sinon seraient totalement abandonnés. Donc, on peut accorder des dérogations. Quand un appartement est inoccupé depuis plus de 15 ans ou que l'immeuble menace ruine. Ces travaux très chers et lourds ne sont rentables qu'avec les meublés de tourisme. Cela rapporte un plus dans les centres-villes historiques, mais cela doit rester l'exception" concède Eric Straumann.

Alors faut-il faire évoluer la législation au niveau national, et notamment la fiscalité, pour qu'il soit moins intéressant de louer en meublé touristique ?

"Moi, j'étais parlementaire dans une vie passée, j'avais fait un rapport, et j'avais proposé une fiscalité locale, car ce sont des charges pour les collectivités locales. Que l'on s'inspire de la législation très libérale des États-Unis, New York, la Californie où les collectivités encaissent 15 à 20% des recettes de la location, j'y suis très favorable" explique Eric Straumann.

https://www.francebleu.fr

31 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar solidaire, par action et par respect

Il y a des priorités qu’on ne lit pas toujours dans les tracts. Des urgences qu’on ne voit pas toujours dans les statistiques. Et pourtant, elles sont là, juste là. Dans le regard d’une mère qui porte seule son quotidien, dans l’angoisse silencieuse d’un aidant, dans le soupir d’un proche qui pousse un fauteuil roulant pour accéder à une mairie, un marché, ou simplement un trottoir.

À Colmar comme ailleurs, la solidarité ne peut plus être pensée comme un supplément d’âme, elle est le cœur battant d’une ville qui ne veut laisser personne derrière.

1. Pour une ville vraiment accessible, partout, tout le temps

Les personnes en situation de handicap ne demandent pas un traitement spécial. Elles demandent juste à vivre comme tout le monde. À Colmar, trop de lieux restent inaccessibles : trottoirs trop étroits, pavés trop espacés, bancs absents, écoles non adaptées, commerces sans rampe, panneaux illisibles, sanitaires inatteignables…

Et parfois, l’obstacle est plus absurde encore : un vélo attaché à un poteau suffit à bloquer un trottoir. Il est temps de rendre la ville lisible, fluide et bienveillante pour tous.

Nous engagerons un audit de terrain sur l’accessibilité avec les premiers concernés : personnes en situation de handicap, services municipaux, parents, associations… Et nous agirons, zone par zone, sans attendre.

Chaque projet urbain devra intégrer une charte d’accessibilité universelle : pour les poussettes, les fauteuils, les cannes blanches, les oreilles qui n’entendent plus bien… Ce n’est pas une option, c’est une obligation morale.

2. Colmar, ville amie des aidants

Qui prend soin de ceux qui prennent soin ? À Colmar, des centaines d’aidants accompagnent au quotidien un parent dépendant, un enfant autiste, un conjoint malade, ... Parfois, ces aidants sont eux-mêmes malades ou en situation de fragilité. Souvent seuls, trop seuls.

Nous créerons une Maison des Aidants, espace ressource de proximité, avec écoute, conseils, informations juridiques, répit. Nous développerons également des temps de répit coordonné avec les associations (APF, ALMA, AFM...), et valoriserons l’expérience des aidants dans les parcours de santé municipaux.

3. Lutter contre les inégalités de santé, dès le plus jeune âge

Certaines familles colmariennes renoncent encore à consulter un médecin, un spécialiste, un psychologue... Par pudeur, par isolement, par manque de moyens.

Et que dire de ces enfants en situation de handicap qui ne peuvent pas aller à l’école, faute de professionnels pour les accompagner ? Ce n’est pas acceptable. Pas dans une République qui se veut inclusive.

Nous établirons des permanences médicales sociales de quartier, en lien avec le Département, les mutuelles et les professionnels volontaires. Nous renforcerons la médecine scolaire, et soutiendrons les actions de prévention dans les écoles, les marchés… La santé ne commence pas à l’hôpital, elle commence par la confiance.

4. Créer un “Colmar Solidaire Pass” pour les plus fragiles

Parce que la complexité des dispositifs est parfois un frein, nous créerons un “Pass Colmar Solidaire” pour accéder plus facilement aux services publics et associatifs : aides alimentaires, transport, sport, culture, soutien psychologique, médiation sociale, …

Un seul guichet, un seul dossier, un seul contact de référence. Pour que l’énergie soit mise dans la reconstruction, pas dans la paperasse.

5. Penser le handicap comme une richesse citoyenne

La ville inclusive n’est pas une ville qui tolère, mais une ville qui accueille.

Nous lancerons un appel à projets pour des espaces partagés entre personnes valides et personnes en situation de handicap, juniors et seniors : ateliers d’art, sport adapté, théâtre, jardinage, … Des lieux qui mélangent les publics et les regards.

Et dans chaque service public municipal, nous instaurerons une formation obligatoire “accueil et handicap” pour les agents. Parce que l’inclusion commence dès la première interaction.

Le Conseil des Jeunes pourra être associé à cette réflexion. Car beaucoup ont des grands-parents fragiles ou des proches concernés. Leur regard peut nous surprendre et il faut leur donner une vraie place dans ce débat.

6. Colmar, ville de la dignité jusqu’au bout

Vieillir à Colmar ne doit pas rimer avec isolement ou abandon. Nous soutiendrons les projets d’habitat inclusif, forme d’habitat partagé et accompagné, entre le domicile isolé et la structure collective, avec un vrai chez-soi et une vie sociale choisie.

Nous renforcerons aussi les liens entre écoles et maisons de retraite, et nous mettrons en place un réseau de visites citoyennes, avec des jeunes volontaires, étudiants, services civiques, formés pour accompagner les personnes âgées isolées dans leurs démarches, leurs courses, ou simplement pour discuter.

Parce que nous devrions tous être vigilants pour nos voisins.

7. Un Fonds d’Innovation Sociale local

Trop souvent, les idées formidables meurent en silence faute de moyens. Nous créerons un Fonds d’Innovation Sociale municipal, cofinancé avec des fondations, des entreprises locales et des mécènes.
Il soutiendra des micro-projets : épiceries mobiles dans les quartiers, colocs intergénérationnelles, aide numérique à domicile pour les seniors, plateformes de bénévolat de quartier, etc.

Et pourquoi ne pas faire revenir les tournées de quartier à vélo ou en triporteur, pharmacie, pain, petit dépannage... comme autrefois chez le boulanger ou le laitier ? Certains souvenirs méritent d’être réinventés.

Une ville n’est pas grande parce qu’elle est belle. Une ville est grande quand elle rend la vie plus belle à ceux qui luttent en silence.

À Colmar, je veux que la solidarité devienne un réflexe, pas une rustine. Je veux que chaque personne, quels que soient son âge, sa condition ou sa fragilité, se sente attendue, soutenue, respectée. Pas demain. Maintenant.

30 mai 2025

Yves Hemedinger
30/5/2025

Non, Monsieur le Maire, je ne « joue » pas (encore une expression bien méprisante de votre part) à défendre les infirmières.
Je fais simplement ce pourquoi j’ai été élu : défendre l’intérêt général et faire évoluer notre ville dans le bon sens.
Mais visiblement, nous n’avons pas la même vision du rôle d’un élu !
Suite à mon message respectueux envoyé hier (voir post précédent) certains ont vu votre réponse. Comme les infirmières concernées, je ne suis pas surpris… mais clairement déçu.
Pas de réponse sur le fond, pas de dialogue, juste une tentative de noyer le poisson. C’est une vraie occasion manquée.
Pourtant le sujet est sérieux, lui : il s’agit de professionnelles de santé, essentielles, confrontées à des difficultés concrètes, qui avaient des propositions à faire.
Ce qu’elles ont reçu en retour ? Du mépris.
Moi, je les ai écoutées. J’ai pris note de leurs idées. Et je continuerai à les défendre.
Mais pas seulement elles : je défendrai aussi tous ceux qui, petit à petit, se retrouvent exclus de l’accès au centre-ville.
L’avenir de notre ville mérite mieux qu’un jeu politique. Il mérite de l’écoute, du respect et du courage.


Ci-dessous le mail adressé à Monsieur le Maire, en espérant que, comme celui concernant l’entretien du cimetière, il suscitera une réaction salutaire et utile.

Monsieur le Maire,
À leur demande, j’ai récemment rencontré plusieurs infirmières libérales qui interviennent quotidiennement au domicile de leurs patients.
Elles m’ont fait part de leur déception à la suite de l’échange qu’elles ont eu avec vous, au cours duquel vous leur auriez suggéré, de façon pour le moins inélégante, d’effectuer leur tournée à vélo, mettant ainsi fin de manière abrupte à la discussion.
Cette remarque a été perçue comme déplacée, voire méprisante, alors qu’elles s’étaient adressées à vous dans un esprit constructif, soucieuses de trouver des solutions aux difficultés concrètes de stationnement qu’elles rencontrent, notamment en centre-ville, auprès de patients âgés et dépendants.
Le rôle qu’elles jouent est essentiel pour permettre à ces personnes de rester à domicile, un objectif que nous partageons tous et qui est également porté par la Collectivité Européenne d’Alsace.
Je souhaite que cette discussion puisse reprendre dans un climat plus respectueux, car plusieurs propositions concrètes et pertinentes ont été formulées et méritent d’être examinées avec attention. Ces solutions visent à concilier les impératifs de sécurité en centre-ville avec les réalités de leur exercice professionnel.
Il n’est pas bon que des professionnelles de santé, en déplacement pour prodiguer des soins, soient sanctionnées par des amendes parfois supérieures au montant même de leurs actes.
Dans l’attente de votre retour,
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.

28 mai 2025

Phil

DNA Colmar : mise aux poings chez les républicains

Yves Hemedinger
28/5/2025

Édouard Philippe sort un livre intitulé « Je suis en colère »

Franchement, c’est presque risible… Il oublie qu’il a voté deux fois pour Macron, qu’il a été son Premier ministre pendant 3 ans, et même qu’il a appelé à voter communiste aux dernières législatives.
Mais en réalité, c’est nous qui sommes en colère.
Contre lui et ses amis, qui ont plongé la France dans la faillite économique, et qui l’ont rendue incapable de protéger sa population comme son identité.

[Dossier lindane]

Incroyable, cette propension qu'ont les politiques à tirer la couverture à soi et à revendiquer des résultats suite à des décisions qu'ils n'ont prises – "accompagnées" serait plus approprié – qu'une fois le processus engagé, quand il s'agit de se faire mousser.

Le dossier complet ici


Les millions du lindane

Les propos tenus par Eric Straumann lors du dernier conseil municipal au sujet de la pollution au lindane ne passent pas auprès de l'association Tiefenbach environnement (ATE). L'association de Wintzenheim, qui est à l'origine de l'intervention d'Yves Hemedinger, à l'Assemblée nationale, le 12 janvier 2021, soutient que c'est l'ancien député et non pas le duo Eric Straumann et Brigitte Klinkert qui a obtenu de l'ancienne ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, les 30 millions nécessaires pour dépolluer le site de Wintzenheim.
L'ancienne ministre, Brigitte Klinkert, quant à elle, met en avant son entregent auprès de son ancienne collègue Pompili pour s'attribuer le mérite de l'obtention de l'enveloppe. Quoi qu'il en soit, ce sont surtout les associations, et particulièrement ATE, qui ont œuvré en coulisse pour que le dossier du lindane ressorte des oubliettes. (DNA, 24/5/2025)

27 mai 2025

Yves Hemedinger
27/5/2025

Les Colmariens d’abord !

Améliorer le cadre de vie, non pas par principe, mais avec un objectif clair :
satisfaire, enchanter les habitants et rendre la ville attractive pour l’investissement industriel, artisanal et dans le commerce de proximité.
Les Colmariens d’abord !
Notre cadre de vie, notre situation géographique privilégiée à proximité de deux aéroports internationaux (Bâle et Zurich), nos 25 liaisons directes et indirectes vers Paris, ainsi que la richesse de nos services et de nos associations culturelles, sportives et sociales, doivent être mis au service du développement économique.

Notre ambition pour les années à venir :
Faire de Colmar une ville attractive pour développer l’industrie locale, valoriser l’artisanat vivant et renforcer le commerce de proximité, au service de l’emploi et de la qualité de vie.
Une ville belle, oui.
Mais surtout utile, vivante, et maîtrisée par et pour ceux qui y vivent.
Faites-le avec nous !
yves.hemedinger@me.com

24 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber
24/5/2025

Réparer le lien. Par l’école, par la jeunesse, par la vie citoyenne.

Colmar a besoin de se reconnecter à sa jeunesse. Pas juste pour l’écouter, mais pour lui faire confiance. Pas juste pour lui parler, mais pour construire avec elle. Parce qu’on ne prépare pas l’avenir sans y associer ceux qui vont le vivre.
Or à Colmar comme ailleurs, les fractures ne sont pas que politiques. Elles sont sociales, générationnelles, territoriales. Et elles ne se réparent ni avec des discours creux ni avec des coups de peinture. Elles se réparent par des actes simples, profonds, concrets. Et souvent, tout commence là où la République pose ses fondations : à l’école.

1. Replacer les écoles au cœur de la ville

Nos écoles publiques sont des trésors trop souvent fatigués. À Colmar, plusieurs établissements nécessitent une vraie attention : rénovation thermique, accessibilité, qualité des espaces extérieurs, équipements numériques, ... Ce n’est pas un luxe, c’est une priorité. Parce qu’un élève qui apprend dans un lieu digne apprend mieux. Parce qu’un enseignant respecté dans son cadre de travail est plus serein. Et parce qu’une école vivante, c’est un quartier qui respire.
Nous lancerons également un plan de végétalisation des cours d’écoles, pour rafraîchir les espaces, lutter contre les îlots de chaleur et favoriser des temps de récréation plus apaisés.

2. Aller à l’école en sécurité, à pied ou à vélo

Aujourd’hui, à Colmar, trop peu d’enfants peuvent se rendre à l’école en toute sécurité autrement qu’en voiture. C’est une aberration écologique et sociale.
Nous créerons de vrais itinéraires sécurisés aux abords des écoles, avec des marquages clairs, des aménagements adaptés aux enfants, et la mise en place de sens uniques là où c’est nécessaire. Objectif : apaiser la circulation, redonner de l’autonomie aux enfants et de la sérénité aux parents.

3. Une école ouverte sur la ville et la culture

L’école ne peut pas être un bunker. Elle doit être traversée par la vie, par la culture, par l’imaginaire. À Colmar, nous avons une richesse extraordinaire : nos musées, nos bibliothèques, la médiathèque, les archives municipales, les exploitations agricoles... Trop peu d’élèves y mettent les pieds.
Certaines initiatives remarquables existent déjà par ailleurs, notamment en lien avec les commémorations et les devoirs de mémoire, portés par les enseignants et des associations comme l’Union Nationale des Combattants ou la Légion d’Honneur. Il faut les saluer… et les amplifier.
Nous créerons un parcours culturel pour chaque élève, dès la maternelle, afin que chacun ait accès au moins deux fois par an à un lieu culturel ou historique colmarien. Et pas en visite passive, mais dans le cadre d’un projet co-construit avec les enseignants et les médiateurs.

4. Consolider et faire vivre la Cité Éducative

L’innovation ne se décrète pas depuis un bureau. Elle se co-construit, pas à pas, avec les équipes éducatives, les directeurs, les animateurs. À Colmar, il y a déjà des écoles qui innovent, qui testent, qui avancent malgré les contraintes. À nous de les écouter, de leur donner plus d'autonomie, d'encourager les projets transversaux. Sans oublier le bilinguisme cher à mon cœur.
Colmar est déjà une Cité Éducative, notamment autour des collèges Pfeffel et Molière. Ce label, co-piloté par la Mairie, l’Éducation nationale et la Préfecture, est une chance. Il faut maintenant lui donner de l’ampleur.
Nous élargirons les partenariats et ouvrirons l’accès, dès le primaire, aux associations sportives, au conservatoire de musique, aux clubs citoyens, ... pour donner aux enfants du temps long, des rencontres, des passions.
Dans un monde incertain, l’école doit rester un sanctuaire. Nous engagerons des actions concrètes pour renforcer le respect de l’autorité éducative, en impliquant les parents, les équipes pédagogiques et les services municipaux dans une même dynamique. Restaurer un climat de confiance, c’est aussi protéger l’espace scolaire, redonner de la légitimité aux enseignants, et faire de la coéducation une réalité.

5. Un Conseil des Jeunes, pas une garderie institutionnelle

Le Conseil Municipal des Enfants existe à Colmar, c’est vrai (je vous rappelle que j'ai été 1er Maire Junior de la Ville de Colmar ;-)). Mais soyons honnêtes : il est malheureusement devenu un gadget, une animation déguisée.
Je propose un véritable Conseil des Jeunes, avec des 15-25 ans tirés au sort et d'autres engagés volontairement, représentatifs de tous les quartiers. Avec un vrai rôle de proposition, un budget participatif, une capacité à interpeller les élus, à être force de projet sur les mobilités douces, la culture, l’écologie, le sport , ... À l’image de ce que des villes comme Niort, Suresnes ou Thionville ont déjà mis en place avec succès.

6. Relier les générations, dès la maternelle

Pourquoi attendre d’avoir 80 ans pour franchir la porte d’une maison de retraite ? À Colmar, certaines écoles sont situées à deux rues des EHPAD. Et pourtant, les passerelles sont rares.
Mettons en place un programme régulier de visites intergénérationnelles : lecture, jardinage, cuisine, jeux, projets communs, ... Ce sont des moments d’humanité qui marquent une vie. Et qui changent le regard qu’on porte sur l’autre.

7. Une restauration scolaire digne, un vrai service pour les familles

Le périscolaire à Colmar reste inégal et parfois saturé. La restauration scolaire aussi. Beaucoup de familles renoncent à inscrire leurs enfants faute de place ou de qualité suffisante.
Nous proposerons la création de 2 à 3 pôles périscolaires municipaux de référence, avec une restauration scolaire de qualité, ouverte à tous, mutualisée, accessible financièrement. Ce serait un signal fort pour les familles qui hésitent à s’installer ou rester à Colmar.

8. Faire vivre la citoyenneté par l’action, pas par des slogans

La citoyenneté, ce n’est pas qu’une cérémonie le 14 juillet. C’est un engagement qui se construit dès le plus jeune âge.
Je veux que chaque élève de Colmar puisse vivre au moins une expérience de bénévolat ou de solidarité avant la fin du collège.
Je veux qu’on valorise les jeunes qui s’impliquent, qui proposent, qui aident. Pas avec des médailles, mais avec du temps, des responsabilités, et une vraie place dans la cité.

9. Retisser le lien entre jeunesse, citoyenneté… et défense

À Colmar, les relations entre la ville, ses écoles et l’armée sont historiquement solides. Il s'agit de les rendre encore plus visibles, accessibles, partagées.
Colmar a la chance d’accueillir le 152e régiment d’infanterie, le légendaire « 15.2 ». Un pilier de l’histoire locale, un acteur essentiel du lien Armée-Nation, qui entretient déjà des relations fortes avec les établissements scolaires et les communes jumelées. Des jumelages entre compagnies et classes existent déjà et fonctionnent. Il faut les valoriser, les élargir, et les inscrire dans une dynamique continue.
Nous proposerons par ailleurs un accueil spécifique et chaleureux aux cadres nouvellement affectés et à leurs familles, pour leur faire découvrir ce que Colmar peut leur offrir.
Nous créerons aussi un parcours citoyen renforcé, en lien avec la Journée Défense et Citoyenneté, les réserves opérationnelles, le monde associatif, et les dispositifs comme le SNU (Service National Universel). Le but : accompagner, fédérer, émanciper.
Parce que la défense ne se résume pas à des armes, mais à des principes. Et parce qu’à Colmar, cette tradition mérite d’être partagée, transmise et réinventée.

21 mai 2025

Conseil municipal du 19 mai 2025

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13 mai 2025

Nathalie Aubert

-13/5/2025- Je constate tristement que seule la polémique fait bouger les choses. Visiblement "les ajustements, dictés par des contraintes techniques et climatiques, qui relèvent d’une gestion sérieuse et respectueuse des lieux de mémoire" avancés par M. Meistermann ne sont plus d'actualité. Sans doute l'effet boule de neige du bon entretien des lieux de mémoire constaté dans les communes voisines. Gageons que l'entretien sera, avec la maintenance de certains équipements du cimetière, programmé sur la fiche de tâches des employés municipaux qui œuvrent au quotidien pour l'entretien de notre belle ville.

12 mai 2025

Entretien du cimetière de Colmar

Yves Hemedinger

Suite et fin !
Il est plus facile de répondre de façon agressive et polémique que de considérer que mon mail, qui ne faisait que relayer ce que j’entends lorsque je vous rencontre, était un appel à améliorer ce qui mérite de l’être.
C’est-à-dire le droit, je dirais le devoir que nous avons d’avoir un cimetière qui fasse honneur aux personnes qui y reposent et aux familles qui viennent les voir.



Mathieu Kott

Clôturons le sujet de l’entretien du cimetière de Colmar !
Pour me faire une idée plus précise, je suis allé voir ce qui se fait dans nos villages voisins : Ingersheim, Turckheim, Wintzenheim, Wettolsheim, Houssen.
Eux-mêmes soumis aux contraintes techniques et climatiques.
Et là, le constat est sans appel :
⇨ Allées impeccables, gravillons propres, quasi sans mauvaises herbes,
⇨ Pelouses tondues et soignées,
⇨ Massifs fleuris, entretenus avec soin,
Nos aînés y reposent dans la dignité qu’ils méritent.
À Colmar, malheureusement, c’est une toute autre réalité…
Et la réponse de la municipalité ?
J’aurais préféré une réponse positionnée sur des choix qui ont permis aux autres communes de réussir cette transition !
Les Colmariens méritent mieux.
Bien mieux.

5 mai 2025

Eric Straumann

Facebook Live du 5/5/2025

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Yves Hemedinger

-5/5/2025- Merci de prendre connaissance du mail que j’ai envoyé au Maire de Colmar concernant l’entretien du cimetière :

Monsieur le Maire,

Je souhaite attirer votre attention sur plusieurs remarques qui me sont régulièrement transmises concernant l’entretien du cimetière.
De nombreux Colmariens, venus se recueillir sur la tombe de leurs proches, s’étonnent – à juste titre – de l’état du site : herbes hautes, mauvaises herbes envahissantes, allées mal entretenues… Un tel aspect ne fait pas honneur à notre ville, encore moins à un lieu de mémoire aussi symbolique.
S’agissant d’un lieu qui tient légitimement à cœur de nos concitoyens, je vous serais très reconnaissant d’intervenir rapidement pour remédier à cette situation, par respect pour les familles et pour l’image de Colmar.
Par ailleurs, la présence prolongée de gens du voyage occupant une grande partie du parking adjacent suscite également l’inquiétude de nombreux habitants.
Je vous remercie de votre attention à ces sujets et vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments distingués.

3 mai 2025

Municipales 2026

PCF Colmar

Liste Citoyenne, Verte et Solidaire pour Colmar

Enfin une liste progressiste est annoncée pour 2026. Notre section soutien cette initiative et ses militants participent à la construction et au programme de ce rassemblement citoyen comprenant des composantes du Nouveau Front Populaire.

La section pcf.colmar@gmail.com


1 mai 2025

Yves Hemedinger

-1/5/2025- La démocratie a besoin de débats, pas de silences.
À l’approche des élections municipales, certains me reprochent (parfois) d’être un peu trop dans la critique. Je l’entends. Mais j’aimerais rappeler une chose essentielle :
Être élu, c’est surveiller, questionner, alerter. Ce n’est pas dire « non » par principe, mais dire « attention » –lorsque les choix ne vont pas dans le bon sens – et proposer des alternatives lorsque des solutions existent.
Depuis toujours, je m’engage avec conviction pour défendre les intérêts de notre commune et de ses habitants. Cela demande parfois de bousculer les habitudes, de pousser des coups de gueule.
Bref, je m’exprime le plus clairement possible, sans détour, sans esbroufe et surtout, oui surtout, sans faire semblant ni chercher systématiquement à plaire en masquant ce que je pense réellement et sincèrement.
Je le fais toujours avec un but clair : construire une ville plus juste, plus proche et plus ambitieuse.
En 2026, il ne s’agira pas seulement de critiquer, mais de rassembler autour d’un projet clair, solide et collectif. Le moment viendra de transformer les convictions, les échanges que j’ai eus avec vous, et les besoins ressentis sur le terrain, en un projet d’avenir pour Colmar – et surtout, pour vous.
Les Colmariens d’abord.
Vous êtes intéressés ?
N’hésitez pas à m’écrire sur Messenger ou par mail yves.hemedinger@me.com

29 avril 2025

Municipales 2026

Florian Brunner

-29/4/2025- La candidature de Cécile Ney témoigne d’une sincérité engagée, d’un désir de réancrer Colmar dans des valeurs écologiques, citoyennes et solidaires. Mais en politique, la sincérité ne suffit pas. Un projet ne se construit pas en agrégeant les causes existantes, aussi légitimes soient-elles. Un projet naît d’une vision intérieure, claire, assumée, qui précède le rassemblement et lui donne sens.
C’est au leader de fédérer autour de ses idées, non d’emprunter les idées des autres pour fédérer. Colmar n’a pas besoin d’une addition de luttes : elle a besoin d’une ambition neuve, d’une direction forte, capable d’ouvrir un horizon collectif.

24 avril 2025

Yves Hemedinger

- 24/4/2025 - Dans le contexte du débat actuel, je tiens à réaffirmer une conviction forte : nous devons tout mettre en œuvre pour maintenir des habitants dans les centres-villes. À défaut, nous courons le risque de voir nos communes se transformer progressivement en villes fantômes et nos logements en gîtes.
C’est pourquoi je m’oppose fermement à la fermeture systématique et excessive des cœurs de ville. Une politique de piétonnisation, aussi vertueuse puisse-t-elle sembler sur le papier, peut, lorsqu’elle est menée sans discernement, accélérer des dynamiques de désertification qui fragilisent profondément nos territoires.
Préserver la vie au centre-ville, c’est garantir des accès, maintenir des services, et favoriser une mixité sociale et fonctionnelle. C’est une responsabilité collective à laquelle nous ne pouvons pas renoncer.

19 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar, ville vivante : pour un urbanisme humain, durable et cohérent

-19/4/2025- Colmar est une ville aux multiples visages : un centre historique remarquable, des quartiers résidentiels à forte identité, des zones économiques dynamiques, des espaces naturels précieux. Pourtant, l’urbanisme colmarien souffre d’un manque de cohérence globale, d’une vision trop court-termiste, et parfois de décisions prises sans réelle concertation.
Face aux défis du 21ème siècle, crise climatique, pression foncière, vieillissement démographique, transition des mobilités, il est temps de construire une autre manière de faire la ville. Une ville qui relie. Une ville qui soigne. Une ville qui anticipe.

Ce que je propose :
- S’appuyer sur une vision d’ensemble claire, lisible, partagée.
- Mettre en place une gouvernance professionnelle : il est urgent que l'urbanisme de Colmar soit piloté par des acteurs spécialisés, compétents et formés (urbanistes, architectes, paysagistes, ...). Le rôle des élus n’est pas de tout décider seuls, mais de s’entourer de talents et de s’appuyer sur l’expertise locale.
- Respecter les règles de mise en concurrence et de qualité des projets publics. Trop de décisions échappent encore aux procédures transparentes. Il est temps d’en finir avec une logique de cooptation qui bride la créativité et affaiblit la qualité architecturale.
- Créer une Maison de l’Architecture et du Paysage, en lien avec un futur classement "Ville d'art et d'histoire", pour conseiller, débattre, inspirer et accompagner à la fois les habitants, les porteurs de projets et la collectivité elle-même.
- Renforcer les exigences d’accessibilité universelle dans l’aménagement urbain : trottoirs adaptés, traversées sécurisées, revêtements confortables pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Les pavés historiques sont emblématiques, mais ils doivent être repensés ou adaptés pour ne pas exclure les poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées, ...
Voici une approche quartier par quartier, au service d’une vision globale : celle d’un urbanisme à hauteur d’habitant.

Centre-ville

Préservons son patrimoine, mais n’en faisons pas un décor de carte postale. Le centre doit redevenir un lieu de vie : plus de logements permanents, moins de meublés touristiques, des commerces de proximité, des services publics ouverts.
La rénovation des bâtiments anciens est une priorité sociale, écologique et patrimoniale : elle limite l'étalement urbain, réactive les étages vacants, et protège notre mémoire collective. Cela nécessitera des incitations fortes, car rénover dans l’ancien est complexe et coûteux. Accompagner les propriétaires, encourager les rénovations via des aides ciblées, lutter contre la vacance, et encadrer l'explosion des Airbnb seront essentiels.
Il est temps aussi d’investir massivement dans nos écoles du centre (Jean-Jacques Rousseau, Saint-Nicolas, Wickram classée Monument Historique), aujourd'hui en piteux état, en imaginant, pourquoi pas, un grand pôle scolaire de centre-ville.

Quartier de la Gare

La densification autour de la gare peut avoir du sens. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut refuser les immeubles démesurés, penser la qualité architecturale, préserver les vues, intégrer du végétal. Chaque nouveau programme doit comporter des logements familiaux, sociaux, et des espaces publics de qualité. Un vrai schéma de cohérence urbaine autour de la gare est à bâtir.

Quartier Europe / Plaine Pasteur

La Plaine Pasteur est une formidable opportunité de renaturation, de mixité d’usages, et de transition urbaine. Plutôt que d’en faire une simple coulée verte, créons un parc vivant, animé, ancré dans le quotidien.
Le quartier Europe doit redevenir un modèle de transition énergétique, de solidarité, et de cohabitation entre générations.
Surtout, travaillons les liens entre quartiers : aujourd'hui, Colmar est une ville morcelée. Il faut reconnecter Europe au Centre, désenclaver Plaine Pasteur, créer des cheminements agréables, sécurisés, végétalisés.

Quartier Sud

Ici, la pression foncière est maximale. Il faut cesser d’urbaniser à marche forcée.
La préservation des terres agricoles est une urgence écologique et sociale. Stoppons le mitage, promouvons l’agriculture urbaine et les circuits courts.
Les programmes récents sont souvent synonymes de barres bétonnées sans âme.
Si nous devons construire, faisons-le autrement : habitat intermédiaire, matériaux durables, bassins de rétention, espaces verts généreux, îlots de fraîcheur, ...

Quartier des Maraîchers

L’identité de ce quartier doit être respectée : faible densité, présence de jardins, ambiance résidentielle paisible. Encourageons l’habitat participatif, les jardins partagés, les mobilités douces, des lieux de convivialité ouverts.

Saint-Antoine / Ladhof

Quartier industriel par nature, il mérite un traitement particulier. Séparons mieux les flux logistiques et les circulations résidentielles. Sécurisons les cheminements piétons et cyclistes.
Activons les friches industrielles au lieu de les laisser dépérir : logements abordables, projets de transition écologique, lieux de vie et d’expérimentation.
Saint-Joseph / Mittelharth
Des quartiers familiaux, calmes, mais qui manquent de lien avec le reste de la ville.
Améliorons les liaisons douces, les liaisons cyclables, investissons dans les équipements scolaires et sportifs.
Donnons aux habitants les moyens de s’investir dans leur quartier, avec des microprojets à échelle humaine.

Saint-Léon

Un quartier dense qui peut devenir un moteur pour une nouvelle centralité de proximité : commerces, services publics, espaces verts, nouvelles mobilités.
Pensons un plan de transition énergétique pour l’habitat collectif existant.
Saint-Vincent-de-Paul
Quartier résidentiel et paisible, il doit être consolidé : rénovation énergétique massive des copropriétés, valorisation du commerce de proximité, animation des espaces publics.

Sainte-Marie

Un quartier qui mérite une attention particulière.
Soutenons les initiatives citoyennes (bibliothèques de rue, boîtes à livres, jardins partagés, ...), transformons Sainte-Marie en laboratoire de la ville durable et solidaire.
Déployons aussi de vrais équipements de quartier adaptés, pour en faire un modèle de "ville du quart d’heure".

Voici donc les grands principes d’un urbanisme colmarien renouvelé :
- Mixité fonctionnelle : plus de quartiers mixtes (logements, commerces, équipements, ...).
- Densité raisonnée : stop aux tours, oui aux îlots bien pensés.
- Végétalisation systématique : partout, pour lutter contre les îlots de chaleur.
- Mobilité douce structurante : maillage cyclable, trottoirs élargis, transports en commun renforcés.
- Accessibilité universelle : trottoirs et espaces publics adaptés aux personnes à mobilité réduite, réflexion sur les revêtements urbains, fin de l’exclusion par défaut.
- Transparence : publication systématique des permis, open data urbanistique.
- Respect rigoureux des procédures de mise en concurrence.
- Participation citoyenne : Conseil Local de l’Urbanisme, ateliers de concertation, ...
- Création d’une Maison de l’Architecture et du Paysage, véritable moteur de réflexion collective.
- Extension du Site Patrimonial Remarquable aux anciens remparts pour mieux protéger et valoriser notre patrimoine.
- Renforcement du contrôle des travaux urbains (Police du Bâtiment) pour éviter les détériorations sauvages et les infractions sans conséquences.

Colmar mérite mieux qu’une juxtaposition de projets. Elle mérite une vision.
Une vision cohérente, lisible, tournée vers l’avenir. Une vision qui reconnecte les quartiers entre eux, redonne un sens aux espaces publics, valorise son patrimoine, intègre ses habitants dans chaque étape.
Ce que je propose, c’est un urbanisme du quotidien, à hauteur d’habitant.
Un urbanisme de la sobriété foncière, du soin du détail, du respect de l’histoire et de la nature. Un urbanisme exigeant, moderne, mais profondément colmarien.
Ce que je propose aussi, c’est un urbanisme de la compétence, de la transparence et de la participation. Fini les petits arrangements entre amis. Fini les projets décidés en cercle fermé. Place à l’exigence collective, à l'intelligence partagée, à l’ambition pour Colmar.
Colmar doit redevenir un laboratoire du bon urbanisme : équilibré, sensible, harmonieux, humain. Un urbanisme qui construit un cadre de vie, pas seulement du bâti.
C’est cette ambition que je défends. Pour Colmar. Pour tous ses quartiers. Pour aujourd’hui. Et pour demain.