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7 février 2021

Covid-19
Michel Cymes et la prévention (extraits)
Propos recueillis par Coralie MORELLE / DNA

"Je crois surtout que la prévention n’est plus un gros mot y compris au ministère de la Santé. Aujourd’hui, on a toutes les données scientifiques nécessaires pour savoir ce qu’une petite modification dans notre comportement, hygiène de vie ou alimentation peut apporter en termes d’espérance de vie en bonne santé. Par exemple, on a la preuve que l’activité physique booste le système immunitaire. Or, on en a tous besoin aujourd’hui pour lutter contre les infections et les épidémies. Plus on sait ce qu’il faut faire comme gestes et petits changement dans sa vie quotidienne et moins on tombera malade. Qui souffre de formes graves du Covid aujourd’hui ? Ce sont les gens malades qui ont une comorbidité."

"Il faut qu’on se bouge pour sortir les gens de la sédentarité et l’inactivité. Les enfants qui sont en surpoids ou obèses ont pris entre 5 et 6 kg depuis le début de l’épidémie. On a aujourd’hui 1 enfant ou ado sur 5 en surpoids. Leur état s’est aggravé pendant le confinement ; on note une augmentation de 40 % de l’IMC chez l’enfant et une diminution considérable de sa capacité physique. Ces enfants seront les adultes malades de demain."

Texte complet ↴

6 février 2021

Edouard Dabrowski

Vente à emporter et attroupement

Dernière mise à jour : 20h39

Le gérant du bar incriminé nous signale qu'il a toutes les autorisations pour la vente à emporter. Dont acte. Les termes "ouvert illégalement" et "ne respecte pas la fermeture" sont donc nuls et non avenus. Que les restaurateurs et tenanciers de bar se démènent pour simplement survivre à la crise est compréhensible et tout doit être fait pour les aider. Cela dit, le problème des attroupements demeure. Vente à emporter ne veut pas dire rester sur place, entassés les uns sur les autres, la plupart du temps sans masque.
Pourrait-on demander aux restaurateurs, non pas de se substituer à la police, mais d'exiger, comme le font d'ailleurs d'autres commerçants, que soient respectés à minima les "gestes barrières" ? Sauf à considérer que les mesures gouvernementales ne servent à rien, sinon à nous pourrir la vie et qu'il n'y a que la désobéissance civile de vrai, mais ça, c'est un autre débat.
La personne qui a fait la photo de l'attroupement est quelqu'un d'apparemment légaliste qui respecte les décisions prises par les autorités, fussent-elles liberticides.
Parmi ceux qui l'accusent de délation, combien sont-ils à partager sans états d'âme des photos ou des vidéos qui dénoncent tel ou tel comportement ? Commençons par balayer devant notre porte. La délation est une abomination qu'il convient de combattre sans la moindre hésitation. Mais est-ce encore de la délation quand il s'agit de dénoncer des incivilités, pour le bien de la collectivité, comme le font, par exemple, nos amis suisses ? Apparemment, le Français n'y est pas prêt. Ce que dénonce la photo est plus le comportement irresponsable des clients mettant en péril celui qu'ils souhaitent aider. Soutenir les commerçants commence par respecter les gestes barrières, ce qui est loin d'être le cas ici ! Le gérant du bar va-t-il être victime de l'égoïsme de ses clients ? Ce serait un comble.
Merci en tout cas au "délateur" d'avoir permis de prendre conscience du problème.
Et qui dit problème dit solution(s) à trouver.
Le "mange debout" en est-il une ? Il aurait tendance à inciter les gens à rester sur place.
La mairie qui a l'habitude de gérer des flux de personnes, aura sans doute des réponses pertinentes à apporter, poteaux guide-file, par exemple...
Toutes les idées qui permettraient d'améliorer la situation sont bonnes à prendre, n'hésitez pas !

Merci pour tous vos commentaires, nous en tiendrons compte.

4 février 2021

Il y a un siècle, sévissait la grippe espagnole















Charité et communication sont-elles compatibles ?

Nadia Hoog
Adjointe au maire de Colmar
Responsable de l'Ordre de Malte



Est-ce que l'humilité, sœur du respect de la dignité, valeur fondamentale de notre société, est compatible avec la médiatisation du don et de la charité ?

Pour moi, nous sommes dans un conflit de valeurs entre d'une part notre culture catholique (mais pas seulement, les musulmans aussi ont une règle de discrétion vis-à-vis de la charité...), dont l'origine remonte à l'évangile de Matthieu 6.3 : « mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite afin que ton aumône reste dans le secret » et de l'autre, la nécessaire médiatisation des actions de charité pour permettre à la fois d'informer des personnes dans le besoin et de potentiels donateurs. C'est pour moi, aujourd'hui, un point de souffrance personnelle : devoir communiquer sur mes actions alors que je dois rester dans l'humilité. Comment résoudre ce conflit à notre époque, dans notre situation tout en respectant l'humilité et le respect de la dignité ?



COMMENTAIRES


⬦ On aurait pu poser la question différemment...
Existe-t-il réellement une part d’humilité chez ceux qui médiatisent à outrance leurs gestes !!
NHO

⬦ À l’époque des réseaux sociaux, difficile de faire autrement...
K.M.

⬦ « Donner » par charité chrétienne est un concept qui va de pair avec l'humilité qui doit nous habiter dans cet acte d'humanité.
Mais l'humanité et l'humilité se confrontent parfois à la vantardise et au clientélisme. J'ai été choqué par l'attitude de Kouchner qui, ministre en 1992, était allé en Somalie se faire photographier un sac de riz sur l'épaule, pour venir en aide aux plus démunis... Y serait-il allé s'il n'y avait pas tout un déploiement de journalistes autour de lui ?
JMG

⬦ Seuls la vanité et le prosélytisme des revendications communautaristes exigent l’exhibition !
La générosité, quant à elle, sans aucune forme de publicité ostentatoire, endosse l’habit de la discrétion, qu’elle partage à l'image de Saint-Martin, avec humilité.
JRC

⬦ Pour moi il n’y a qu’une seule question à se poser : vaut-il mieux donner et aider les autres tout en parlant de soi, ou ne rien faire pour les autres ? Après, à chacun de faire selon sa sensibilité.
JMB

⬦ Ne pas communiquer reste humble, communiquer sans se mettre en avant reste humble, communiquer en se mettant en avant : là est le conflit. (...).
L.B.

⬦ Pour moi, le don doit s’accompagner d’humilité ce qui me semble difficilement compatible avec sa publication sur les réseaux.
Le don de soi ne doit pas devenir un don pour soi.
Un grand merci tout de même à tout ceux qui donnent, médiatisés ou non.
P.L.

⬦ Peut-être éviter les photographes, tout simplement...
S.B.F.



1 février 2021

Eric Straumann

Facebook Live du 1/2/2021

Le Parisien

Partir de France ou y rentrer… quelles nouvelles règles pour les voyages en Europe ?

cliquer ici ↴
https://www.leparisien.fr/societe/partir-de-france-ou-y-rentrer-quelles-nouvelles-regles-pour-les-voyages-en-europe-23-01-2021-8420856.php?fbclid=IwAR3PSbQEy1Yghs64tCMheRsQU2Dc53v0Mhlt9IonKTWI1svRZ2CPW2RTajk



Bernard Friedrich

2 février : Colmar libéré et/ou Colmar confiné ?

Pour une fois, pas de controverse ; politiques et scientifiques sont d'accord : mardi prochain, 2 février 2021, les Colmariens commémoreront la libération de leur cité le 2 février 1945 ! Qu'ils soient confinés ou non, l'hommage aux libérateurs et la fête seront « discrètes ». Pas question de demander aux Colmariens de manifester leur reconnaissance à ceux qui les ont tirés de leur confinement de l'époque en les applaudissant à leur fenêtre à 20 heures. Mais serait-ce trop exiger que de les inciter à pavoiser rues, maisons et appartements pour l'occasion ?
Par ces temps difficiles il n'est bien sûr pas possible de donner plus de clinquant à l'événement qui, comme l'impose Miss COVID à Miss LIBERTY, se situera dans le droit fil des cérémonies de ces douze derniers mois.
Evidemment, pour réveiller nos mémoires, nous aurions pu envisager au moment de la minute de silence et de la sonnerie aux morts, de faire sonner à la volée toutes les cloches de nos églises et faire respecter une minute de silence dans tous nos établissements scolaires... Malheureusement l'idée m'en est venue trop tard pour être étudiée aux niveaux compétents !



2 février 1945 : la libération de Colmar