Translate

16 avril 2021

Fabien Nierengarten

J'ai rencontré ce post, ce matin, sur la page de l'un de mes amis. Je me suis d'abord moqué gentiment, à la fois, de la naïveté du message délivré et de la candeur des dessins utilisés pour l'illustrer. Bref, je me suis dit "bienvenue dans le monde des bisounours". Mais en y réfléchissant à deux fois, est-ce vraiment si risible que ça ? Est-ce qu'il n'y a pas une part de vérité dans cette "simplicité" ?
Alors bien-sûr que ça ne résoudra pas l'ensemble des crises liées à l'épidémie actuelle de Covid. Et bien-sûr que le temps est désormais à la guérison plus qu'à la prévention. Mais tout cela est sans doute à méditer très sérieusement pour éviter qu'à l'avenir, un autre virus vienne nous emmerder aussi gravement. Car il arrive parfois que les vraies "valeurs" aient de la valeur. C'est d'ailleurs pour ça qu'on les appelle comme ça.



15 avril 2021

Vaccins contre la COVID-19

Suite à sa note d'expertise grand public sur les vaccins faisant appel aux biotechnologies, le Dr Christian VÉLOT, généticien moléculaire à l'université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, propose une vidéo didactique sous-titrée sur les différents types de vaccins contre la COVID-19, et en particulier ceux de dernière génération avec les risques potentiels qu'ils peuvent engendrer.

Voir la vidéo 



Pollution maritime

Bonjour,

Je me permets de vous contacter, car j’ai remarqué sur votre site colmarinfo.com que les sujets liés à la pollution vous intéressaient.
J'ai rédigé un article sur la pollution maritime : https://www.agence-france-electricite.fr/actualites/impact-ecologique-transport-maritime/

Je vous laisse y jeter un œil !

Si vous pensez comme nous que cela peut intéresser vos internautes, vous pouvez :

- Soit directement placer le lien de notre article sur votre site.
- Soit simplement citer notre article au sein d’un contenu que vous avez déjà prévu de publier sur ce sujet.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur le contenu de l’article.

Concours photo

Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie

INSECTES, SHOOTING EN ALSACE !

Ca y est, avec l'arrivée du printemps, notre nouveau concours est lancé ! Il s'agit de photographier un insecte dans son milieu et de le mettre en valeur à l'aide de techniques graphiques numériques ou manuelles.
Le concours est ouvert du 20 mars au 20 juillet 2021 et s'adresse aux jeunes de 6 à 25 ans domiciliés en Alsace.
Toutes les infos sur notre site Internet https://www.museumcolmar.org/act.../insectes-shooting-alsace


Photo Joëlle Kugler

Coronahumour


⬦ On sait qu’on vit une époque difficile quand le correcteur orthographique propose « reconfinement » alors que l’on voulait taper « réconfort »...

⬦ Vivre en 2021 c’est avoir une narine préférée pour faire le test PCR.

⬦ À Nice, on ferme les plages pour que personne niçois.

⬦ On vit une époque où les patients de réa voyagent plus que la plupart des Français.

⬦ Vivement le variant jamaïcain, ça va détendre l’atmosphère mondiale.

⬦ Vous connaissez la blague du vaccin ? … On vient de me la piquer !

⬦ Pourquoi le vaccin se conserve-t-il au froid ? Parce que l’ARN des neiges !

⬦ Par les temps qui courent, je vous dirais bien d’être positifs, mais apparemment ça met le bazar.

La mode des concours par « clics »

Bernard Friedrich

Quel intérêt peut-on trouver à tous ces classements de la plus belle gare, du plus beau marché, etc. basés en fait sur un « clic » pour le moins toujours un peu chauvin des « électeurs »... dont, soyons honnêtes, la majorité ne connaît généralement qu'un ou deux concurrents. Votre cité figure en 5ème place sur ce type de « concours » et du haut en bas de l'échelle sociale on ne se sent plus de joie. Tout un chacun a les chevilles qui gonflent. Mais, que quelques semaines après, votre si belle cité tombe à la 75ème place des villes où il fait bon vivre, s'installe le plus grand silence ; alors que ce classement se fonde sur une enquête certes imparfaite et critiquable et non sur une somme de clics. Au final, quel est votre choix : une belle ville ou une ville où il fait bon vivre, sachant qu'on vit rarement bien dans un lieu moche et mal géré ?

Fabien Nierengarten

Aujourd'hui, hélas, nous allons probablement dépasser un cap dramatiquement symbolique du nombre de victimes de l'épidémie de Covid. Je ressens d'avance un malaise devant la surenchère médiatique à laquelle ce chiffre donnera lieu, alors qu'il devrait avant tout nous inciter à beaucoup de décence et d'humilité.
Car ce chiffre, ce sont autant de vies que, COLLECTIVEMENT, nous n'avons pas réussi à sauver, souvent par ignorance, parfois par incompétence, par négligence ou par maladresse. Ce sont aussi autant de douleurs personnelles et de drames familiaux qu'aucun mot ne pourra jamais décrire.
C'est pourquoi, je vous propose à toutes et à tous, de ne pas évoquer ce chiffre tragique sur nos pages FB respectives et encore moins, de le commenter ou de tenter de l'analyser. Ne serait-ce que par respect pour les victimes et pour leurs proches. C'est en gardant un silence pudique, et surtout, en poursuivant le combat quotidien contre ce satané virus, puis en sachant tirer TOUS les enseignements de cette épidémie, que nous leur rendrons le plus bel hommage.

14 avril 2021

Phil

À Fukushima, l'eau de la centrale est rejetée dans l'océan.



13 avril 2021

Covid et passeport vaccinal

☐ Le Docteur Kierzek, médecin urgentiste, interrogé par Eric Brunet sur la chaîne LCI, explique pourquoi le passeport vaccinal serait une fausse bonne idée.

https://www.youtube.com/watch?v=r-5IOOo40mM





☐ Jean-Philippe Ziegler
À MÉDITER / ZUEM NOOCHDENKE...




L'image est caricaturale, mais tant que l'épidémie n'a pas disparu, ou au moins tant que la quasi-totalité de la population n'a pas été vaccinée, les mesures de précaution restent indispensables.
Les restaurants, où les clients restent au même endroit pendant un bon moment et où ils ne portent pas de masque, font partie des endroits où la possibilité d'être contaminé est la plus grande. Dans les cantines scolaires, qui sont restées ouvertes contrairement aux restaurants, tout indique que la contamination y est massive. Les vaccins n'évacuent pas entièrement le risque d'être contaminé, mais le diminuent d'au moins 80%.
Perso, tant que l'épidémie circule, il n'est absolument plus question que je retourne dans un restaurant si toutes les personnes qui mangeraient à la même table que moi (y compris moi-même) n'ont pas reçu les 2 doses de vaccin, ne sont pas certaines de n'avoir aucune personne contaminante parmi leurs proches, et si le restaurant ne prend pas des mesures préventives efficaces (tables très espacées, masques pour le personnel...).
S.P.

Cette image n'est pas si caricaturale que cela, puisque cela risque d'arriver... Je respecte votre point de vue, qui est le copier-coller du discours officiel... mais c'est votre droit ! Ce qui m'inquiète le plus dans toute cette histoire, c'est cette hystérie et cette peur, d'ailleurs largement relayées par les médias mainstream et les multiples dégâts économiques, sociaux et surtout humains qui en découlent. Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent dans la peur du lendemain. Bonne journée à vous.
JPZ

12 avril 2021

Coronahumour













Méli-mélo


⬦ [Citation] Quand le peuple ne croit plus à rien on peut lui faire croire n'importe quoi.
Yvan Audouard


⬦ D.M. : Tiens ! Nous avons un député ?
B.F. : Oui ! Un mec qui s'occupe de tout, même de ce qui ne le concerne pas.


⬦ Faisons preuve de citoyenneté et dénonçons donc les citoyens qui dénoncent !
C.S.


⬦ Les bars fermés : du coup, on ne pourra plus faire leur fermeture.


⬦ Olivier VERAN :
« Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant. »
« Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »
https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/covid-19-un-octogenaire-vaccine-demande-au-conseil-d-etat-de-ne-plus-etre-confine-1859560.php


⬦ Il n’y a pas loin, du syncrétisme au saint crétinisme.
B.R.


⬦ [Dîners clandestins] De Rugy, c'est toi déguisé en Polnareff ?


⬦ [Gestion de la pandémie] Le doute est entre volonté assumée de disposer de la vie des citoyens ou incompétence des gouvernants et perte de contrôle de la situation qui poussent à une gestion erratique : les flots d'argents distribués sans discernement pour maintenir "la paix sociale" me font penser à une forme de panique au sommet de l'État, accentuée par la disparition de toute procédure démocratique dans les prises de décision. Une partie de la population ne croit plus aux bobards gouvernementaux, mais une autre, aussi nombreuse, voit en Macron l'archange de la passion et de la guérison/rédemption...
D.L. 12/4/2021


⬦ [Vaccin] Les médecins vous diront qu’avec le vaccin vous aurez la grippe mais en moins fort ! Comment peuvent-ils connaître le degré plus ou moins fort d’une grippe ? C'est selon les personnes ! Le pire c’est que les gens croient les médecins sur parole.
C.M.


⬦ L'ASTRAZENECA s'appelle désormais VAXZEVRIA. Ça change tout !

Fabien Nierengarten

Il paraît que chacun de nous a son "tic de langage" :
- Il y a bien-sûr le classique "euh" qui finit par transformer chaque prise de parole en un récital de meuglements,
- Il y a également le retentissant "donc" qui, au fil de la conversation, finit par rendre complètement cloche,
- Il y a enfin, le fameux "quoi" qui vient ponctuer chaque phrase, genre interview d'un sportif : "J'ai pris la balle, quoi. Puis j'ai tiré, quoi. Et puis, j'ai marqué le but, quoi. Et puis voilà, quoi."
Mais depuis peu, un nouveau mot est venu enrichir le vocabulaire de nos bafouilleurs préférés, en l'occurrence l'adverbe "effectivement". Vous n'avez pas encore remarqué ? Certains le prononcent effectivement plusieurs fois dans la même phrase. Un peu comme si en son absence, on ne serait effectivement pas assez persuasif. Oh merde, me voilà aussi contaminé. Effectivement.

Concordat en Alsace-Moselle : faut-il le supprimer ?

Public Sénat
Par François Vignal - Publié le 10/4/2021

C’est l’objet d’un amendement des sénateurs communistes, qui sera examiné lundi dans le cadre du projet de loi sur le séparatisme, alors qu’un sondage montre que l’idée de l’abrogation gagne du terrain en Alsace-Moselle. Mais à droite, comme à gauche, beaucoup d’élus s’opposent à la suppression du Concordat, héritage napoléonien.

Une polémique et un sondage qui relancent le débat sur le Concordat. Le principe d’une subvention de 2,5 millions d’euros accordée par la mairie de Strasbourg à une mosquée, portée par l’association Milli Görüs, proche du régime d’Ankara, a déclenché la polémique que l’on sait. Et quelques confusions. « Ce n’est pas le Concordat, mais la non-application en Alsace-Moselle de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, qui permet aux collectivités de financer les cultes » précise Pierre Ouzoulias, sénateur PCF, archéologue et chercheur au CNRS.

Puis un sondage Ifop, commandé par le Grand Orient de France, principale organisation franc-maçonne du pays et chantre de la laïcité, a jeté le trouble chez les partisans du Concordat. Selon ce sondage, 78 % des personnes interrogées dans tout le pays seraient favorables à l’abrogation du Concordat. Mais surtout, 52 % des personnes habitants l’Alsace-Moselle (échantillon de 801 personnes) se déclarent pour l’abrogation.

Le fruit d’une histoire tumultueuse

Il n’en fallait pas moins pour interroger le sens du Concordat. Un peu d’histoire d’abord. En 1801, Napoléon signe avec le Pape Pie VII le Concordat pour organiser le culte en France. « Une forme de mise sous tutelle de la religion catholique qui permet de nommer les évêques, les ministres des cultes et de les rémunérer. La religion catholique devient une forme de service public » explique Pierre Ouzoulias. Abrogé en 1905 par la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, le Concordat subsiste en Alsace-Moselle. Le fruit d’une histoire tumultueuse, qui a vu ces territoires annexés par l’Allemagne en 1870. De retour en France en 1918, puis de nouveau en 1945, après la Grande guerre et la Seconde guerre mondiale, l’Alsace et la Moselle conserveront le régime concordataire tout comme le droit local. Le Concordat s’est entre-temps élargi aux deux cultes protestants (luthérien et calviniste) et au culte israélite. Et c’est tout. L’islam n’est pas concerné par le Concordat.

Outre la rémunération des ministres des cultes par l’Etat, c’est-à-dire les prêtres, les évêques, les pasteurs et les rabbins, le Concordat permet aussi l’enseignement religieux à l’école ou des cursus de théologie protestant et catholique aux universités de Metz et Strasbourg.

« Le sondage montre que les choses ont énormément évolué »

C’est dans ce contexte que le Sénat examine depuis deux semaines le projet de loi sur le séparatisme. Les sénateurs du groupe communiste (CRCE) vont en profiter pour défendre lundi un amendement qui vise tout bonnement à abroger le Concordat. « Les vrais séparatistes, c’est nous ! » lance Pierre Ouzoulias, qui précise : « Séparatistes dans le sens d’Aristide Briand et de Jean Jaurès, qui défendaient la séparation des Eglises et de l’Etat en 1905. On souhaite que ce soit réel sur tout le territoire : Alsace, Moselle, mais aussi Guyane, Mayotte, Wallis et Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon ». Le communiste ne comprend pas l’opposition à la fin du Concordat :

« On sent l’hypocrisie. Si la laïcité est un pilier de la République, il faudra m’expliquer pourquoi elle ne peut pas s’appliquer sur tout le territoire national… »

Le sondage tombe à point nommé pour les opposants au Concordat. « Ça fait des années que les élus des départements concernés disent que la population y est très attachée. Mais le sondage montre que les choses ont énormément évolué. Il y a un rejet du dispositif, qui est aussi une forme de rejet de l’expression religieuse dans la sphère publique » estime le sénateur PCF, « ça fait 20 ans que la question religieuse est rabâchée dans la sphère publique, il y a une saturation ».

« Il faut que la loi de 1905 s’applique partout et sans exception »

Alors que la droite sénatoriale multiplie les amendements qui visent l’islam radical, mais aussi parfois presque l’islam dans son ensemble, au regard de la tournure des débats, Pierre Ouzoulias pense que « la majorité sénatoriale joue les pompiers incendiaires avec ce texte et devrait faire attention ». « Ils veulent montrer qu’ils sont forts par rapport à l’islam politique. Mais ils ont conscience qu’en faisant ça, ils restreignent la liberté d’exercice des cultes. Les évêques leur ont dit. Mais ils ne veulent pas l’entendre car ils estiment que ce sont des dommages collatéraux. On est à front renversé. C’est mon groupe qui dit que ça va trop loin », ajoute le sénateur PCF des Hauts-de-Seine, qui qualifie même le texte de « loi néo-concordataire. C’est une extension du Concordat à la totalité du territoire national. Car la modification de la loi de 1905 soumet les associations cultuelles à une nécessité beaucoup plus sévère de contrôle ».

« Il faut que la loi de 1905 s’applique partout et sans exception », insiste Pierre Ouzoulias, « mais on sera très seuls dans l’hémicycle. Le RDSE est avec nous. Mais les écologistes n’y sont pas favorables, le PS est divisé et la droite est contre. En face c’est la ligne Maginot ».

« La population alsacienne est attachée au Concordat, quoi que dise ce sondage »

En effet. Pour le sénateur LR du Bas-Rhin, André Reichardt, pas question de toucher au Concordat. « La population alsacienne est attachée au Concordat, quoi que dise ce sondage réalisé par le Grand Orient de France. Les questions sont orientées », souligne l’élu du Bas-Rhin. Il est vrai que la manière de poser les questions d’un sondage est tout sauf anodine. Ici, les questions posées par l’Ifop tournent autour du coût, notamment celle-ci, qui donne les 52 % du sondage : « Personnellement, seriez-vous favorable ou opposé à l’abrogation du Concordat en Alsace-Moselle afin d’y faire cesser le financement public des salaires des ministres des cultes catholique, luthérien, réformé et israélite ? ». « Je m’étonne même qu’il n’y ait pas plus de personnes qui ne veulent pas payer », ironise André Reichardt. Il prévient :

« Il n’est même pas question une seconde que nous laissions faire une abrogation éventuelle. Je note d’ailleurs que le gouvernement ne le souhaite pas lui-même. »

Mais qu’est ce qui justifie aujourd’hui encore de financer les prêtres ou les pasteurs ? « On pourrait se dire que cet accord, après 220 ans, pourrait être modifié, mais il est inscrit chez nous dans un droit local qui, pour nous, forme un tout indivisible » soutient André Reichardt. « Le droit local, c’est bien plus que le droit des cultes. Il porte sur l’administration communale, la chasse, l’artisanat, la sécurité sociale, plein de points. Si on touche un pan du droit local, qui constitut un tout solidaire, à terme, c’est la fin du droit local », craint l’élu alsacien.

« Le Concordat n’est pas du tout une atteinte à la laïcité, c’est complémentaire »

Même défense du Concordat de la part de Laurence Muller-Bronn, sénatrice LR, qui était en numéro 2 sur la liste « Les voix de l’Alsace au Sénat » d’André Reichardt. « Le Concordat fait autant sens que les autres lois napoléoniennes en France, qui sont tout aussi vieilles. Ce n’est pas démodé » soutient la sénatrice. Quant au sondage, « on peut leur faire dire ce qu’on veut. C’est le Grand Orient qui l’a commandé ».

Pour Laurence Muller-Bronn, « le Concordat n’est pas du tout une atteinte à la laïcité, c’est complémentaire. Ce qui se passe en Alsace, c’est une richesse supplémentaire. On a la possibilité d’acquérir des connaissances sur les croyances, ça donne un regard beaucoup plus ouvert sur le monde ».

« Pour beaucoup de gens, le Concordat, c’est financer des mosquées. Or ce n’est pas ça. Il y a une confusion »

Il n’y a pas qu’à droite que le Concordat est défendu. A gauche aussi. Si le groupe écologiste va s’abstenir sur l’amendement des communistes, Jacques Fernique, sénateur EELV du Bas-Rhin, va s’y opposer. « Il me semble nécessaire de maintenir le statut local » dit le sénateur, qui avance ses arguments : « C’est d’abord une question de compensation » en raison « d’une rupture historique liée à notre histoire tourmentée » ; « Il y a ensuite l’argument européen. Du point de vue d’autres pays, comme l’Allemagne ou l’Italie, la reconnaissance des cultes est tout à fait classique » ; « Sur le plan constitutionnel, une décision de 2013 tranche et dit clairement que le droit des religions en Alsace-Moselle est compatible avec le principe de laïcité et est conforme à la Constitution » ; « C’est aussi une question de concorde, ça participe au mieux vivre ensemble sociétal ».

Même s’il s’étonne du résultat du sondage, Jacques Fernique reconnaît cependant qu’« il est clair qu’il y a quelque chose qui a chamboulé l’opinion publique, c’est conjoncturel. C’est l’ambiance de cette loi étrange sur le séparatisme et la polémique, surjouée par les services du ministère de l’Intérieur, sur la mosquée de Strasbourg. Pour beaucoup de gens, le Concordat, c’est financer des mosquées. Or ce n’est pas ça. Il y a une confusion ».

Jacques Fernique (EELV) veut élargir le Concordat à l’islam

Le sénateur écologiste souhaite malgré tout une évolution du Concordat… mais pour aller plus loin. Au nom « du principe d’égalité entre les cultes », « il faut réfléchir – c’est ce que la commission Stasi proposait – d’élargir le club des quatre cultes statutaires à la religion largement présente en Alsace-Moselle, c’est-à-dire l’islam, pour mieux l’intégrer ». « Ce n’est pas simple », reconnaît le sénateur EELV, « mais on pourrait déjà avoir par exemple une formation, dans le cadre universitaire, des ministres du culte musulman ».

Idée que ne rejette pas Laurence Muller-Bronn. « Je ne sais si c’est possible légalement, mais si ça l’était, pourquoi pas. Je n’ai rien contre. Il vaut mieux parler de la foi des gens que de la laisser vivoter. À ce moment-là, il y a des règles et elles s’appliquent à tout le monde ». De quoi nourrir les débats en séance, lundi au Sénat, à partir de 17 heures.

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/concordat-en-alsace-moselle-faut-il-le-supprimer-188539?fbclid=IwAR10EDY5lMGslhs49SgulT79VhldVtMJDn8OmtQvsKoQhRF8UgBcIOrCuHc

11 avril 2021

Mouvement Radical

Clément Gorsy

Je souhaite aujourd’hui vous annoncer ma candidature à la présidence de la fédération haut-rhinoise du Mouvement Radical.
Après une période un tant soit peu compliquée pour notre fédération, je souhaite me consacrer pleinement à sa reconstruction.
Je pense que les valeurs du radicalisme coulent dans les veines de notre territoire alsacien, cette terre imprégnée d’humanisme, d’Europe et qui a toujours su grandir en défendant ses valeurs, valeurs qui sont également celles de notre bien le plus cher, la République.
Cette reconstruction, je la souhaite dans l’écoute et la co-construction, tel un manager, j’estime que le rôle d’un président de fédération se joue dans l’écoute des adhérents, des élus, des citoyens à parts égales.
Chaque avis doit être entendu sans jugement.
Au-delà de l’écoute, le travail de reconstruction lui aussi devra se faire de chaque pierre et en bon manager il m’incombera de veiller à la stabilité de l’édifice.
Je souhaite également redonner sa place dans le débat à notre formation politique et nous mènerons ensemble des discussions ouvertes et cordiales avec les autres formations politiques de notre territoire.
L’engagement est pour moi un mot que je considère comme l’une des clés de voûte quand on souhaite occuper une place dans une formation politique.
Mon engagement à débuté à l’âge de 16 ans où j’ai pour la première fois adhéré à une formation politique.
Technicien agroalimentaire de formation, mon ADN est empreint de la volonté du travail bien fait en respectant des principes élémentaires de qualité, cela m’a conduit dans divers secteurs ou j’ai occupé des postes de manager, dans lesquels j’ai toujours mis l’humain au centre.
Mettre l’humain au centre du débat et non plus à la marge, voici un des grands défis de la société de demain, en se posant la question de savoir ce que nous souhaitons laisser en héritage à nos enfants, ceci en intégrant directement les jeunes au projet d’avenir.
Ceux qui me connaissent, savent que j’utilise souvent cette expression : « Je ne souhaite pas être le ventriloque de la jeunesse mais le catalyseur afin de porter leurs paroles et ressentis et mener le combat avec eux. »
Aujourd’hui, nous voyons les changements sur notre territoire, la CEA est l’exemple de ce changement avec de beau enjeux à la clé si, et seulement si chaque citoyen peut s’exprimer et être représenté correctement dans les instances politiques ; c’est pour ces raisons que je ne briguerai aucun mandat durant les 3 années de présidence afin de pouvoir soutenir des femmes et des hommes de notre mouvement qui souhaitent défendre les valeurs du radicalisme dans nos organes politiques locaux.
Je terminerai en remerciant Patrice VEZINE et Jean-Daniel REBER qui on accepté de s’engager à mes côtés pour former un nouveau bureau fédéral.
J’adresse également une attention toute particulière à mon amie Laurine Roux, candidate à la présidence de la fédération bas-rhinoise du mouvement radical avec qui j’aurais, je l’espère, la chance de travailler et créer des projets et une dynamique sur tout le territoire alsacien.
Je conclus par les mots de cette dernière qui feront sans doute le ciment de nos deux fédérations :
« Si le radicalisme était un sport il serait sans nul doute un triathlon : rigueur, détermination, engagement sincère dans la durée, abnégation, adaptation au terrain et aux épreuves, territoires variés, diversité, respect de l'autre, débats parfois tonitruants mais à la fin toujours un bon repas convivial, humain et fraternel pour reprendre des forces ! »



Bernard Friedrich

« Période d'essai pour futur député » solution d'avenir ?

Le spectacle brouillon et vibrionnaire d'un certain élu de fraîche date à la faveur de circonstances très exceptionnelles est particulièrement instructif : menacé de devoir échanger les ors de la municipalité contre un abonnement aux restos du cœur, selon ses déclarations pleurnichardes, car n'étant ni retraité ni fonctionnaire et visiblement sans compétences particulières, le voici miraculeusement installé dans un TGV pour rejoindre un banc du Palais Bourbon. Et le voici tempêtant sur l'importance des langues régionales « Vous nous avez pris nos régions, laissez-nous nos langues » (à peu près). Que n'eût-il manifesté la même fermeté sur son strapontin de premier adjoint pour ce référendum coûteux qui - sans les propos mensongers et l'ego surdimensionné de son maître - aurait pu éviter à l'Alsace les événements de ces dernières années ? Il est sur tous les fronts, de tous les combats ; car il a bien retenu l'essentiel de son passé local : l'important c'est qu'on parle de vous, peu importe le sujet. ET CELA FONCTIONNE !

Et ne voilà-t-il pas qu'oubliant son rôle et les limites de ses « compétences de député », il vient faire la leçon à la patronne de la police nationale, au préfet... ET au maire ! Uniquement pour que l'on cite son action « peu réglementaire » et surtout sans effets. Que n'eût-il déployé la même fougue quand, responsable de la sécurité à la mairie, il n'osait appeler respectueusement l'attention de son mentor sur les risques inhérents à ses largesses sans contrepartie, notamment en période préélectorale, lorsque dans certains quartiers les cadeaux tombaient à flot. Peut-être n'en serions-nous pas là si par le passé il avait fait preuve d'un peu plus de courage ! Il dénonce l'inaction de l'actuelle gouvernance, oubliant les caméras installées, leur exploitation et les vertus de la discrétion dans ce type d'opération à gros risques. La période d'essai arrive à son terme ; son suppléant l'a déjà lâché... triste résultat dans un tandem ! Tirons-en les conséquences... Je ne connais pas bien le statut « financier » des députés mais crois savoir qu'il existe des dispositifs limitant pendant un certain temps les risques de pointer au chômage !

Phil



10 avril 2021

Galerie Murmure

Chers amis, clients et amateurs d’art,

En réaction à la complexité de la situation sanitaire actuelle, la galerie Murmure souhaite pouvoir garder le lien avec vous en vous offrant quelques bulles artistiques.

Si ces « petites bulles » qui font la poésie des vernissages sont désormais reléguées aux rangs de nos souvenirs heureux, je vous propose de les transformer en éblouissements plastiques.

Je vous présenterai régulièrement quelques œuvres de la galerie Murmure, petites bulles évanescentes, qui je l’espère, vous offriront l’ivresse !

Voici les trois premières bulles :


Paysage avec plantes, de David Daoud, Graphique à l’encre de Chine sur
papier tissé, 2021, 200 cm x 160 cm


Attente, de David Daoud, Sculpture en plâtre, 2020, Hauteur : 43 cm


Batz, d’Eduardo Chillida (1924 – 2002), Eau forte aquatinte sur papier
de Chine, 1984, Signée, numérotée, 53 x 75.5 cm, Pr 21 x 17.2 cm


Call and Collect : si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure (www.galerie-murmure.com), vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr.

Prenez bien soin de vous,
Audrey

Le festival international de Colmar est maintenu

Du 3 au 14 juillet 2021 se déroulera la 32e édition du Festival international de Colmar porté par l’office de tourisme et dirigé depuis 23 ans par Vladimir Spivakov, célèbre violoniste et chef d’orchestre. La programmation artistique sera sensiblement la même que celle programmée, puis annulée en 2020.

Lire l'article de Dom Poirier / DNA

Le pianiste Grigory Sokolov sera présent le 10 juillet dans un programme consacré à Mozart et à Schumann

[Musée Unterlinden] Le peintre Yan Pei-Ming, témoin de la «Pandémie»

[RFI]
Il est l’un des peintres contemporains les plus reconnus. Yan Pei-Ming a mis à profit le deuxième confinement, en France, pour réaliser une œuvre monumentale intitulée « Pandémie », témoignage sombre de ce que le monde entier traverse à cause du Covid-19. La toile est installée à Colmar, au musée Unterlinden, dans une exposition qui lui est consacrée et intitulée « Au nom du père ».

La toile sera accessible au public dès la réouverture des lieux de culture.



So french !

Professeur Schmeerwurscht (HEB'DI)

Un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro et France Info révèle que plus de 7 Français sur dix soutiennent les règles annoncées mercredi par Emmanuel Macron, mais que 46% d’entre eux n’ont pas l’intention de les respecter scrupuleusement, 39 % pensent s’autoriser quelques écarts, 7 % envisagent carrément de bafouer ces règles ou s’y opposer.


La mentalité française résumée en quelques chiffres…

Lire la revue de presse du professeur Schmeerwurscht (HEB'DI)
https://www.hebdi.com/2021/04/09/jeanne-darcloch-par-le-professeur-schmeerwurscht/

8 avril 2021

"Lire et chiner" change de propriétaire

Idéalement située juste en face de la maison Pfister dans le centre historique de Colmar, la librairie "Lire et chiner" vient de changer de propriétaire suite au départ à la retraite de Fabrice Schnell.
Vous aurez désormais affaire à la jeune et dynamique Laeticia qui n'est pas une novice, elle travaillait dans la librairie depuis de nombreuses années. Elle se fera un plaisir de vous aider à trouver le livre rare, l'affiche ancienne, la lithographie de Tomi Ungerer (ou autre) que vous cherchez. Ou ne cherchez pas. C'est le plaisir de chiner - comme l'indique le nom de la librairie - qui vous est offert, avec le sourire de Laetitia en prime.
Et consciente du fait que des prix trop élevés peuvent constituer un frein à l'achat, surtout en cette période d'incertitude et de concurrence féroce, notre libraire envisage d'appliquer des prix au plus juste.
Enfin, il convient de saluer l'heureuse initiative de vouloir pérenniser une des rares activités culturelles de la rue des Marchands envahie par les boutiques à touristes. La librairie a failli, dans un premier temps, être transformée en un énième magasin de souvenirs...
E.D.

Librairie "Lire et chiner" - livres neufs et anciens - achat, vente, expertise
36 rue des Marchands 68000 Colmar
03 89 24 16 78
lireetchiner@free.fr

7 avril 2021

Le gag de l'attestation de déplacement



MF : Non pas avant le couvre-feu et pas dans un rayon de 10 km !

JN : Ben si il en faut une.

MF : Non je ne pense pas !

JN : Regarde bien et tu verras.

LA : Non, il ne faut pas d'attestation si on a sur soi un justificatif de domicile. Avant couvre-feu et dans un rayon de 10 km. Si on a pas de justificatif de domicile il faut cocher la case sur l'attestation, mais sinon il n'en faut pas.

FB : C'est juste : justificatif d'identité ou de domicile sinon attestation même avant 19 h et même dans un rayon de 10 km.

AGW : Tu t'es fait arrêter ?

FLM : Il faut au moins un justificatif de domicile dans les 10 km.

MF : Oui mais pas besoin d’attestation...

FLM : Non, pas besoin.

MF : Merci !

RB : Justificatif de domicile OU attestation, il faut l'un des deux, même dans les 10 km.

FLM : Oui, l'un des deux. Une preuve de domicile suffit, c'est ce qu'elle dit. L'obligation de l'attestation tombe de facto.

BF : Il faut avouer qu'ils ont semé un tel bordel qu'effectivement on ne sait plus que faire. QUE NOS AUTORITÉS NOUS DISENT ENFIN CE QUI EST LA RÈGLE !

MF : Il ne faut pas d’attestation en dehors du couvre-feu et dans un rayon de 10 km !

CB : Si, dans le rayon de 10 km, à défaut de justificatif de domicile...

MCB : Oui il en faut un.

FK : Non, dans un rayon de 10 km, un justificatif de domicile suffit en cas de contrôle.

EC : Exact.

VV : Ce n'est pas ce qu'ils ont dit lors de leur grand "oral".

JN : Fais attention.

VV : Oui ben c'est bon. L'imprimante va de nouveau servir.

JN : Tu peux le télécharger sur ton téléphone.

VV : J'ai acheté des cartouches. Je vais les rentabiliser.
Plus ça va et plus ils nous proposent de tout faire par smartphone.
Et pourtant je suis de la génération qui est censée avoir le nez dessus tout le temps.
NON, je ne suis pas d'accord.

MF : C’est exactement ça !

RB : "les sorties sont autorisées dans un rayon de 10 km autour de son domicile sur présentation d’un justificatif de domicile OU de l’attestation de déplacement". https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus?fbclid=IwAR1TO3DyHSEqLUyFsq3dG9dHQHueHjMeuPSEd1z5NBNZx7camNQ53j3RjQc

VM : C'est ce que j'ai posté...

DCK : Il faut un justificatif d'adresse en effet !

CLD : Pas si tu as un justificatif de domicile sur toi.

LM : çe qui habite colmar pas besoin attestation à part ci tu à un rdv chez medical pour 17h ou 18h que tu sort tard il y à attestation pas la journé

CDK : Bah non pas besoin.

RM : Non, pas en dessous de dix km, je confirme les dires d'autres. Un justificatif de domicile suffit.

FN : Non... sauf si tu roules jusqu'à St Tropez...

MBS : Ces différents commentaires nous démontrent bien la clarté des informations transmises. Bon courage à tous !
https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestations-de-deplacement?fbclid=IwAR2LVlgIIpRDKur1ojR1nUoRVy3dBlNTIMbZqTDOJmD-g1mH-sFqhaVFDpU

LC : Pas d’attestation dans un rayon de 10 km et dans les heures de sorties 6 h 19 h, juste un justificatif de domicile en dehors des heures de sorties après 19 h une attestation couvre feu ... et au-delà de 10 km une attestation avec 1 des motifs à cocher !

FO : Exactement, étant donné que la règle est le télétravail, une attestation de sortie est nécessaire pour aller travailler en présentiel. À bon entendeur...

LC : Pas si vous avez l’attestation employeur !



Cours à distance : le témoignage d'un professeur

Marcel Schelcher

Ayant réalisé 250 heures de cours particuliers de français et de philosophie à distance (via Skype) avec des élèves de 3ème, de 2nde, de 1ère et de terminale pendant le premier confinement (de mars à mai 2020), et environ 300 pendant le second - et maintenant le troisième - reconfinement depuis le début de l'année scolaire 2020-2021, j'aurais évidemment quelques nuances à apporter par rapport à la généralisation un peu hâtive du propos sur "le distanciel", que je comprends pourtant quand on voit l'inadmissible mascarade ministérielle d'hier après les prétendus piratages mondiaux et cyberattaques allégués par le ministre Blanquer pour justifier le nouveau chaos des ENT (Espaces numériques de Travail) gérés par l’Éducation nationale dès le début de la journée d'hier ! Mon expérience des cours à distance, ce sont d'abord les traces écrites qui restent de chacun de mes cours. En effet, le principe que j'ai adopté dès le départ, c'est que pour chaque séance (de 1h à 1h30), nous produisons des "google.docs" partagés avec chacun.e de mes élèves et qui sont affichés et complétés à chaque séance hebdomadaire : grilles d'analyses de textes, plans de commentaires ou de rédactions ou dissertations, etc. Ces "google.docs" représentent en ce début d'avril entre 50 et 150 pages par élève et constituent des outils de révision par excellence, notamment pour le brevet ou les épreuves anticipées de français du baccalauréat. Le deuxième principe, c'est que l'élève a un travail à effectuer entre deux séances pour compléter son "google.doc" personnalisé qui est aussitôt partagé avec le professeur. Le dernier principe, en matière de production écrite, c'est que pour chaque rédaction, ou commentaire, ou dissertation l'élève produit une première proposition de plan qui est amendée et enrichie au cours de la séance suivante, puis rédige un "premier jet" (brouillon) qui sera lui aussi amélioré, enrichi et corrigé, jusqu'au devoir définitif. Au terme de cette deuxième année d'expérience de l'enseignement à distance, j'ai découvert que certains élèves ont besoin de "présentiel" (pour des raisons souvent liées à l'affectif), tandis que d'autres sont très à l'aise avec un environnement numérique... Pour tous les élèves, on ajoute (chaque fois que c'est possible) des séances en présentiel, en particulier pour l'entraînement aux épreuves orales. En conclusion, je voudrais valoriser ici le parcours de tous ces élèves à qui j'aurai évité le "décrochage" dès le mois de mars l'année dernière, et dans les semaines que nous traversons... Je sais que ces cours à distance sont précieux dans les familles où les parents ne sont pas en mesure d'accompagner leurs enfants, ainsi que pour les élèves dont les professeurs attitrés (pour certains peu formés à l'enseignement à distance) se contentent trop souvent de transmettre des devoirs par mail, sans accompagnement personnalisé...! Donc, il ne faut pas généraliser...! Le métier d'enseignant est un métier, celui de parents en est un autre, et seul le dialogue permanent entre parents, enseignants et élèves peut contribuer à la réussite de ces derniers. Pour certain.e.s de mes élèves, les parents apparaissent d'ailleurs sur l'écran partagé en fin de cours pour que nous fassions ensemble le point sur les apprentissages en cours.



Méli-mélo

⬦Morosité. Je crois que Colmar est plus assommée qu’apaisée, surtout avec ce troisième confinement. Et cet hiver qui n’en finit pas. L’impression d’une équipe municipale léthargique et désorientée qui ne sait que faire, par quel bout commencer.
Je n’en peux plus de la saleté qui m’environne, il faut appeler x fois pour que les poubelles soient vidées, amoncellement de sacs, de bouteilles autour des containers pleins à ras bord ce WE, et déjà avant. Les gens qui ont fait l’effort de venir en voiture, à vélo, à pied avec leurs sacs et cartons remplis ne repartent pas avec et déposent autour. Il y a une sacrée pause dans le tourisme, on en fait quoi de cette pause pour améliorer le quotidien des habitants, pour revoir le planning des services ... tous ces cadenas imbéciles accrochés aux grilles quai de la Poissonnerie, on attend quoi pour les enlever... bien sûr qu’il aurait fallu baisser les tarifs des parkings.
I.K. 7/4/2021


⬦Santé mentale. Un vrai constat.
Les urgences psychiatriques et le Samu des Hôpitaux universitaires de Strasbourg observent depuis fin 2020 une augmentation des demandes relevant de la santé mentale ou/et de la psychiatrie.
Et une augmentation inquiétante des tentatives de suicide, notamment par des moyens violents.
Triste constat.
Ce n'est que la partie visible du malaise profond qui s'installe pour tous.
Sans parler des violences conjugales en accroissement constant au tribunal.
Autre stigmate.
La situation devient vraiment préoccupante.
B.N. 17/3/2021


⬦Mon traducteur fou est de retour !! Après avoir traité Sting de "Dard", voilà qu'il s'attaque à l'un des tubes mondiaux de l'année dernière : grâce à la traduction automatique, "Shallow" de Bradley Cooper et Lady Gaga, devient ainsi..."Peu profonde" de Bradley Tonnelier et Lady Gâteuse. On attend impatiemment la version chantée.
F.N. 6/4/2021


⬦Liberté
Si tu veux vivre de ton art, peins des biches dans des sous-bois, des chats, des chiens ou mieux encore, des fleurs, des bouquets de fleurs assortis à la couleur des rideaux ! Si tu ne sais rien faire, essaie l’art contemporain, si ton meilleur pote est ministre, sur un malentendu, ça peut marcher... Tu peux aussi peindre des jeunes filles en fleurs, dans le style boîte de chocolat, mais ne te risque jamais à travailler honnêtement la matière humaine, tu ne vendras jamais rien. Les gens ont peur de leur reflet, ils ont peur de ce qu’ils sont !
JPP 3/4/2021