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18 juillet 2021

Fabien Nierengarten

Durant mes années lycée, j'aurais volontiers séché les cours de philo et demandé au prof de fumer quelques joints, histoire de se détendre et de profiter de l'instant présent, sans se prendre la tête avec des sujets "sans importance" tels que, par exemple, la liberté, la responsabilité, la démocratie, ou encore le rapport à la vie et à la mort. Je pense même que nous avons été nombreux à ne pas trouver le moindre intérêt à réfléchir à ces questions "fumeuses" qui ont jailli bien trop tôt dans nos parcours de vie.
Aujourd'hui, j'aimerais tellement trouver du temps pour lire et comprendre ce que Rousseau et Voltaire, ces "Lumières" qui semblent avoir oublié d'illuminer notre siècle, ont bien voulu nous enseigner en s'opposant parfois violemment sur les droits et sur les obligations de la vie en société. Je pense que cela me donnerait la possibilité de répondre autrement que par de vagues ressentis ou par de simples opinions, à tous ceux qui (par naïveté, par ignorance, par intérêt, ou par pur calcul politicien) sont en train de mélanger "libertés individuelles" et "responsabilité collective".
En attendant que je puisse enfin me "ressourcer" auprès de nos philosophes, je pense donc que je vais m'abstenir de parcourir mon fil d'actualité FB où je lis parfois des propos qui me font sursauter, voire qui me font du mal. Au point de tomber par terre, sans doute par la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, peut-être par la faute à Rousseau.
N'ayant pas envie de me brouiller définitivement avec quelques personnes avec qui je pensais pourtant partager quelques valeurs et convictions, je vais donc me contenter de publier sur ma page, sans réagir sur les autres. Dans un monde où, manifestement, il est plus important de s'exprimer que d'écouter et d'échanger en toute sérénité, ça ne devrait vraiment pas choquer grand monde.



17 juillet 2021

Nabila Chajai

Coup de gueule du week-end : je devais partir travailler 3 jours en France, j'effectue un test antigénique avant mon départ qui malheureusement s'avère positif. J'en refais un 2ème, idem positif. Donc à priori pas de doute...
N'étant pas couverte en Italie, l'hôpital de Venise me prend en charge, me fait un examen complet qui atteste que je suis totalement asymptomatique, puis un test PCR. L'ARS italien devait me communiquer les résultats dans les 48h, nous sommes à 3 jours, et toujours aucune nouvelle de leur part... J'appelle un centre de la région prévu dans la gestion du virus, qui trouve mon résultat : négatif !!!!
Donc en fait
1. J'ai perdu 3 jours de boulot (et ça ne court pas les rues en ce moment) plus les frais de transports/hébergements non remboursables (dans ce cas de force majeure qui est la positivité lors d'une pandémie...).
2. Je suis lâchée dans la nature sans instructions, juste de rester chez moi, mais ne sachant même pas pour combien de jours...
J'attends toujours à cette heure que l'ARS me contacte et m'envoie officiellement le résultat de mon PCR. J'aurais pu rester en isolement encore des jours sans nouvelles de leur part et ils sont évidemment injoignables...
Savez-vous si des recours existent lorsqu'on a perdu du travail et des sous à cause de tests défectueux ???
Je sais que le plus important est d'être en bonne santé, mais voir ses comptes se vider sur des erreurs, en sachant que nous n'avons pas travaillé depuis des mois, je trouve ça hallucinant...
Merci !


Nabila CHAJAI - Photo E. Dabrowski

16 juillet 2021

Jean Linnhoff

La petite dernière de 5x9m fraîchement réalisée au restaurant "Le Colmar" à... Colmar ! Le resto se trouve à 50 m du musée Bartholdi et à 100m de la maison Pfister, d'où le choix du thème.



15 juillet 2021

Phil

Prémonitoire ? Dessin réalisé le 9 avril 2020



Réflexion

Edgar Morin

« J’ai été surpris par la pandémie mais dans ma vie, j’ai l’habitude de voir arriver l’inattendu. L’arrivée de Hitler a été inattendue pour tout le monde. Le pacte germano-soviétique était inattendu et incroyable. Le début de la guerre d’Algérie a été inattendu. Je n’ai vécu que pour l’inattendu et l’habitude des crises. En ce sens, je vis une nouvelle crise énorme mais qui a toutes les caractéristiques de la crise. C’est-à-dire que d’un côté suscite l’imagination créative et suscite des peurs et des régressions mentales. Nous recherchons tous le salut providentiel, mais nous ne savons pas comment.

Il faut apprendre que dans l’histoire, l’inattendu se produit et se reproduira. Nous pensions vivre des certitudes, des statistiques, des prévisions, et à l’idée que tout était stable, alors que tout commençait déjà à entrer en crise. On ne s’en est pas rendu compte. Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude, c’est-à-dire avoir le courage d’affronter, d’être prêt à résister aux forces négatives.

La crise nous rend plus fous et plus sages. Une chose et une autre. La plupart des gens perdent la tête et d’autres deviennent plus lucides. La crise favorise les forces les plus contraires. Je souhaite que ce soient les forces créatives, les forces lucides et celles qui recherchent un nouveau chemin, celles qui s’imposent, même si elles sont encore très dispersées et faibles. Nous pouvons nous indigner à juste titre mais ne devons pas nous enfermer dans l’indignation.

Il y a quelque chose que nous oublions : il y a vingt ans, un processus de dégradation a commencé dans le monde. La crise de la démocratie n’est pas seulement en Amérique latine, mais aussi dans les pays européens. La maîtrise du profit illimité qui contrôle tout est dans tous les pays. Idem la crise écologique. L’esprit doit faire face aux crises pour les maîtriser et les dépasser. Sinon nous sommes ses victimes.

Nous voyons aujourd’hui s’installer les éléments d’un totalitarisme. Celui-ci n’a plus rien à voir avec celui du siècle dernier. Mais nous avons tous les moyens de surveillance de drones, de téléphones portables, de reconnaissance faciale. Il y a tous les moyens pour voir surgir un totalitarisme de surveillance. Le problème est d’empêcher ces éléments de se réunir pour créer une société totalitaire et invivable pour nous.

À la veille de mes 100 ans, que puis-je souhaiter ? Je souhaite force, courage et lucidité. Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. »

14 juillet 2021

Je ne serai pas au Festival Voix vives de Sète...

Marie-Laure Ruiz-Maugis

Je ne serai pas au Festival Voix vives de Sète, ni au Festival de flamenco de Perpignan (qui risque d'être annulé au grand désespoir de l'organisateur), ni dans un café ou un restaurant sur la destination de nos vacances à la fin de l'été.
Est ce que je le regrette ? Non.
D'une part car cela serait renier ce qui m'a retenu de me faire vacciner jusque-là, et d'autre part, parce même si j'étais vaccinée, j'aurais beaucoup de mal à me retrouver entre seuls "élus" satisfaits du sort réservé aux "parias".
Je me réjouis sincèrement de ne pas risquer de contaminer mes congénères vaccinés, dont il ne me viendrait pas à l'idée de contester le choix, par un virus dont je serais hypothétiquement porteuse, et je leur souhaite de belles réjouissances entre vaccinés.
Le flicage sur les terrasses, dans les fêtes de plein-air, les bals de l'été sous les lampions, les lectures poétiques, ce sera sans moi.
Je serai certainement contrainte à la vaccination, au risque de paraître lâche et de faire se gausser les bien-pensants, pour pouvoir poursuivre mes activités car je ne vis pas d'eau fraîche (les arrêter ne nuirait pas à moi seule, mais également à des personnes auxquelles je suis associée), continuer à faire vivre mes enfants et leur offrir une vie normale.
Les vaccinés devraient se réjouir, non pour ma santé dont ils n'ont que faire, mais de la réussite d'une politique gouvernementale qui repose uniquement sur la force, la répression et la contrainte.
J'ai été touchée par le passé par une maladie grave, je sais ce que sont la peur de la mort, que j'apprivoise chaque jour, et la souffrance. Je ne manque pas d' empathie. Je ne suis pas anti vax, étant vaccinée contre plein de trucs comme le sont mes enfants. Je ne suis pas non plus une dangereuse agitatrice et j'espère ne pas être trop décérébrée.
Je pense que la seule réponse vaccinale ne permettra pas de sortir de cette crise du Covid et de ses variants présents et à venir.
J'apprends que les restaurateurs qui ne contrôleraient pas leur établissement sont menacés d'une amende de 45 000 euros et d'un an de prison ferme, soit une peine réservée à des criminels.
Si le Covid et ses victimes sont une réalité, la politique gouvernementale continue de montrer son incapacité à régler cette crise avec raison et mesure.



Photo : Sète, Festival Voix vives, 2020




































26 questions sur le passe sanitaire
(Le Monde du 13/7/2021)


Comment obtient-on le passe sanitaire ?

Le passe sanitaire désigne trois choses :
- un certificat de vaccination avec les deux doses administrées – ou une dose le cas échéant, pour les personnes ayant auparavant contracté le Covid-19 ;
- un test Covid négatif (PCR ou antigénique) ;
- un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois.
Il est possible de l'obtenir sous forme numérique, via un QR code obtenu dans l'application « Anti-Covid » ou en version papier à garder sur soi.


Où le passe sanitaire sera-t-il exigé ?

Déjà en vigueur dans les lieux qui accueillent plus de 1 000 personnes (stades, salles de spectacles, etc.) ou dans les discothèques recevant plus de 50 personnes, le passe sanitaire sera exigé à partir du 21 juillet dans « les lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes, a déclaré Emmanuel Macron, et ce dès 12 ans.
Début août, le passe sera étendu aux restaurants, salles de sports, cafés, hôpitaux, centres commerciaux, Ehpad, trains et autocars longue distance, et avions.


Quel est le calendrier de l'extension du passe sanitaire ?

Les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron seront appliquées en plusieurs étapes :
La première débute le 21 juillet, avec l'élargissement pour les personnes âgées de plus de 12 ans du passe sanitaire aux lieux de loisirs et culture qui rassemblent plus de 50 personnes.
La deuxième salve de mesures entre en vigueur début août : le passe sanitaire deviendra obligatoire dans les cafés, centres commerciaux, hôpitaux, trains longue distance, avions, etc. Toutefois, la date précise n'est pas encore connue. Ce ne sera pas dès le 1eraoût, a d'ores et déjà prévenu Olivier Véran, car la loi n'aura pas encore été votée et promulguée.
A la rentrée, le gouvernement compte acccélerer encore davantage la vaccination pour les personnes vaccinés les premières en janvier - avec une troisième dose - et dans les établissements scolaires. Les soignants auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner. Après cette date, des sanctions allant jusqu'au licenciement pourraient être prises.
Enfin, à l'automne, sans date précise pour le moment, les tests PCR et antigéniques de « confort » seront payants.


Que se passe-t-il si je n'ai pas reçu la deuxième dose de mon vaccin avant le 21 juillet ?

Une personne qui n'a reçu qu'une dose de vaccin sur les deux requises n'est pas considérée comme vaccinée. Dans l'attente d'une seconde dose, les personnes concernées devront effectuer des tests PCR ou antigéniques régulièrement pour accéder aux lieux où le passe sanitaire sera exigé. Le test négatif présenté devra être obligatoirement de moins de quarante-huit heures.


Des aménagements sont-ils prévus pour les enfants de 12 ans qui n'ont eu accès à la vaccination que récemment ?

La vaccination des mineurs de 12 à 17 ans n'est possible que depuis la fin juin. En conséquence, peu d'entre eux sont pleinement vaccinés. Au lendemain de l'intervention du chef de l'Etat, le ministre de la santé, Olivier Véran, a indiqué que les jeunes de 12 à 17 ans seraient exemptés de passe sanitaire jusqu'au 30 août, afin qu'ils aient le temps de terminer leur vaccination.


J'aurai reçu ma seconde dose au moment de l'extension du passe sanitaire aux restaurants, mais quinze jours ne se seront pas écoulés. Pourrai-je y travailler ?

La protection conférée par le vaccin est réputée être maximale quinze jours après l'injection de la seconde dose. Quid des personnes qui ont reçu cette seconde dose juste avant la date prévue de l'extension du passe sanitaire ? Le gouvernement a annoncé, au lendemain de l'allocution du chef de l'Etat, que la vaccination serait reconnue comme complète en France, dans le cadre du passe sanitaire, une semaine (au lieu de deux) après l’injection de la deuxième dose.


Quels tests sont acceptés pour le passe sanitaire ?

Un test PCR ou un test antigénique sont indifféremment acceptés. Dans un cas comme dans l'autre, ils doivent avoir été réalisés moins de quarante-huit heures auparavant.


Qu'adviendra-t-il des soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre ?

Dans un premier temps, les soignants auront interdiction de travailler au contact des patients. La ministre du travail, Elisabeth Borne, a précisé mardi qu'une « suspension du contrat de travail » serait prévue dans le projet de loi pour les soignants non vaccinés au 15 septembre. La suspension devrait durer « un mois ou six semaines », le temps de se faire vacciner. Puis, « si un mois, un mois et demi après, la personne n'a toujours pas fait cette démarche de se protéger », une mise à pied ou une démarche de licenciement pourra être enclenchée, a précisé de son côté le ministre de la santé, Olivier Véran.


Faudra-t-il présenter le passe sanitaire pour emprunter les transports en commun ?

Non, le passe sanitaire ne sera exigé que dans les lignes longue distance, TGV et trains intercités, ainsi que les cars interrégionaux et les vols domestiques, a précisé le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbarri. Les autobus, métros, TER ou transiliens restent accessibles sans passe.


Qui sera chargé de vérifier que les employés ont un passe sanitaire à jour ou un test récent négatif ?

Ce sera au responsable de l'établissement d'accueil du public de s'assurer que ses employés sont en conformité, a détaillé Olivier Véran. « Il y aura des contrôles, et ils seront nombreux », a ajouté le ministre de la santé. « Pour un soignant travaillant dans un établissement hospitalier, c'est la direction de l'hôpital. Pour un professionnel de santé libéral, c'est l'agence régionale de santé, la Caisse primaire d'assurance-maladie », a cité en exemple, de son côté, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.


Quels sont les textes qui encadrent l'extension du passe sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants ?

La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire instaure pour l'instant un régime transitoire, allant du 2 juin au 30 septembre 2021, qui permet de restreindre les déplacements, l'ouverture des établissements recevant du public et les manifestations, et autorisant la mise en place d'un passe sanitaire. Les détails sont fixés par décret. Pour l'extension de ce passe sanitaire, le gouvernement entend déposer un nouveau projet de loi. Le temps qu'il passe devant le parlement et qu'il soit promulgué au Journal Officiel, il n'entrera pas en vigueur avant courant août. Il faut également que l'extension du passe sanitaire soit validée par le Conseil constitutionnel, qui avait jusqu'alors limité son usage aux « grands rassemblements » et exclu de son champ les activités du quotidien.
Quant à l'obligation vaccinale pour les soignants, le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 19 juillet, et examiné dans la foulée à l’Assemblée nationale le 21 ou 22 juillet pour une adoption définitive fixée avant la fin du mois.


Comment prouver que l'on est rétabli d'une infection antérieure ?

Le passe sanitaire consiste à prouver que l'on est vacciné, que l'on a reçu un test PCR négatif récent, ou que l'on est remis d'une infection antérieure au virus responsable du Covid-19. Dans ce dernier cas, il faut produire un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois. Ce document s'obtient via SI-DEP, la plate-forme sécurisée qui recueille les résultats des tests au SARS-CoV-2. Un test sanguin prouvant la présence d'anticorps spécifiques ne suffit pas.


Je me marie en août. Dois-je exiger un passe sanitaire à mes invités ?

Non, si le mariage est célébré dans un lieu privé, mais oui, s'il se tient dans un lieu d'accueil du public, a précisé le ministre de la santé, Olivier Véran, mardi 13 juillet.
Concrètement, si l'on s'en tient à ces éléments, un passe sanitaire ou un test de moins de quarante-huit heures négatif doivent être exigés pour une cérémonie à la mairie, ou un repas dans un restaurant ou un gîte. Les lieux de culte ne sont cependant pas concernés, a précisé le gouvernement.


Quels sont les lieux de loisirs et de culture où il faudra présenter le passe sanitaire ?

A partir du 21 juillet, les événements et établissements recevant plus de 50 personnes, tels que les cinémas, discothèques, théâtres, festivals, parcs d'attractions, zoos, devront contraindre le public à presenter le passe sanitaire. Les bibliothèques ou médiathèques recevant moins de 50 personnes ne sont donc, a priori, pas concernées par cette mesure.


Dans quels centres commerciaux le passe sanitaire sera-t-il exigé ?

Le gouvernement n'a pour l'heure pas précisé la surface des centres commerciaux au-delà de laquelle le passe sanitaire sera exigé dès août. « On parle de surfaces qui vont être importantes, des grands centres et pas des supermarchés », a seulement déclaré, mardi, le ministre de la santé, Olivier Véran. « Ce sera défini dans le cadre du projet de loi », a-t-il ajouté.


Quand le passe sanitaire sera-t-il élargi aux restaurants, centres commerciaux et transports en commun longue distance ?

La loi a vocation à s'appliquer « le plus tôt possible », mais pour des raisons de calendrier législatif, elle ne sera pas prête au 1er août, a prévenu le ministre de la santé. Elle devrait entrer en vigueur dans le courant du mois d'août.


Les obligations seront-elles aussi en vigueur pour les touristes étrangers ?

Le passe sanitaire est déjà obligatoire au niveau européen pour franchir les frontières depuis le 1er juillet. Le gouvernement n'a pas apporté de précisions quant à son extension, mais par défaut, il serait logique que le passe sanitaire européen soit également exigé pour les touristes étrangers.


Je travaille en restauration, devrais-je obligatoirement être vacciné pour travailler ou bien puis-je être licencié si je ne le suis pas ?

Si l'extension du passe sanitaire est une incitation à la vaccination, elle ne rend toutefois pas cette dernière obligatoire. Il demeurera possible de travailler une fois celle-ci entrée en vigueur en produisant tous les deux jours un test PCR ou antigénique négatif, a précisé Olivier Véran.


Je suis restaurateur, deux clients sur une table de six n'ont pas de passe sanitaire. Que dois-je faire ?

Le ministre de la santé, Olivier Véran, a expliqué, mardi, que le restaurateur devait refuser de les servir. Les terrasses seront également concernées, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Cependant, les moins de 12 ans ne sont pas concernés par cette mesure.


Puis-je aller dans un camping si je ne suis pas vacciné ?

« Sur les campings, le passe sanitaire n’est pas exigé », a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Mais le passe sanitaire sera réclamé dans les restaurants qui accueillent du public dans ces lieux, a-t-il ajouté. Reste à connaître les modalités pour les activités sur place, telles que la piscine. Sur ce point, le gouvernement n'a pas encore apporté de précisions. « Pour les piscines, celles qui sont extérieures, ça ne devrait pas trop poser de souci. Et pour les piscines intérieures, elles pourraient être réservées aux détenteurs du passe », imagine toutefois Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) auprès de Ouest-France.


Les salles de sport rentrent-elles dans la catégorie des lieux de loisirs ?

Les salles de sport sont concernées par l'extension du passe sanitaire aux lieux d'accueil du public, comme les restaurants ou les transports en commun longue distance, à partir de début août. Elles ne figurent donc pas dans les lieux de loisirs dans lesquels le passe sanitaire sera exigible dès le 21 juillet.


Le passe sanitaire sera-t-il également exigé pour accéder aux terrasses des cafés et restaurants ?

Oui, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assurant le service après-vente des annonces du président de la République. « C'est la totalité des établissements qui est visée, donc y compris les terrasses ».
Pour boire un verre ou déjeuner en extérieur, il faudra donc être vacciné ou présenter un test négatif de moins de quarante-huit heures. Et ce, même pour un enfant de plus de 12 ans. Sur ce dernier point, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a souhaité, mardi, de la « souplesse » pour les adolescents, qui n'ont eu accès à la vaccination que depuis la fin juin.


La vaccination devient-elle obligatoire pour les personnes qui gardent des enfants à domicile ?

Le gouvernement n'a pas abordé ce cas de figure, mais Olivier Véran a précisé que la vaccination ne serait pas obligatoire pour les enseignants, car les enfants ne sont pas un public à risque. Suivant ce raisonnement, on peut supposer que la garde d'enfants à domicile ne sera également pas concernée.


Devrai-je présenter un passe sanitaire pour me faire soigner à l'hôpital ?

Lors de son allocution, lundi, Emmanuel Macron a annoncé qu'à partir du début du mois d'août, le passe sanitaire s’appliquera, entre autres, dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, mais également dans les hôpitaux. « Là encore, seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient d’ailleurs clients, usagers ou salariés », a déclaré le président de la République.
En théorie donc, pour aller à l'hôpital, les patients âgés de plus de 12 ans devront présenter un certificat de vaccination, un certificat de rétablissement du Covid-19 montrant une infection de moins de six mois, ou un test Covid négatif. Contacté à ce sujet par Le Monde, le ministère de la santé n'a pas encore répondu à nos sollicitations.


Les Français de l'étranger vaccinés bénéficient-ils automatiquement du passe sanitaire en France ?

S'ils se rendent en France à partir du 21 juillet, ils doivent pouvoir bénéficier du passe sanitaire, a déclaré le secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, à condition d'avoir reçu « un vaccin homologué dans l'Union européenne ou équivalent ». Des travaux sur les « solutions techniques d'attestation d'équivalence » sont en cours, a-t-il précisé.


Est-ce que les lieux de culte seront concernés par l'obligation du passe sanitaire ?

Présenter un passe sanitaire ne sera pas exigé pour se rendre dans un lieu de culte. Selon les services du premier ministre, cités par Le Figaro, « les lieux de culte bénéficiant d'une protection constitutionnelle, ils ne sont pas concernés par le passe sanitaire ».

Vaccination et mesures coercitives

Vous êtes à l'image de tous ces gens qui répètent comme des perroquets la doxa dominante et ses caravanes publicitaires. Je ne suis pas sûr de mes "arguments", j'observe seulement cette situation sanitaire depuis plus d'un an, et j'ai maintenant l'habitude des anathèmes des biens-pensants et leurs arguments péremptoires pour caricaturer le camp adverse, qui a autant le droit de revendiquer son droit de ne pas se faire vacciner que les malades et les mal-portants ont le droit de revendiquer leur droit de se faire vacciner. Mais entre les deux, on trouve un ramassis de bêtas qui se réunissent pour des raisons diverses et variées afin de chanter l'hallali des gens qui doutent et usent de leur esprit critique. Inutile donc de nous conter fleurette avec votre faux-savoir, et nous réciter les cantiques de vos faux-dévots. Ce virus n'est pas assez mortel pour justifier et avaliser ces nouvelles décisions autoritaires qui, de toute façon, créeront un schisme dans la société avant l'hiver.
Marc Alpozzo, philosophe

Le cinéma de plein air de Colmar

Samedi 24 juillet 2021 - à la tombée de la nuit (vers 21h45)

Sur le parvis du Pôle média-culture Edmond Gerrer


Hors Normes

1h 55min - Comédie

De Eric Toledano, Olivier Nakache
Par Eric Toledano, Olivier Nakache
Avec Vincent Cassel, Reda Kateb, Hélène Vincent

Synopsis

Bruno et Malik vivent depuis 20 ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés "d'hyper complexes". Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.



- La Cohérence : On va rendre le pass sanitaire obligatoire dans tous les lieux publics.
- 🇨🇵 : Sauf à l'église.
- La Cohérence : Hein ? Donc pas pour les mariages.
- 🇨🇵 : Si, obligatoire pour les mariages... sauf quand on rentre dans l'église.
- La Cohérence : Mais ça n'a pas de sens.
- 🇨🇵 : Et obligatoire dans les lieux publics de plus de 50 personnes.
- La Cohérence : OK. Je le note. Donc les écoles, les universités...
- 🇨🇵 : Ah bah non. Mais obligatoire dans les parcs d'attractions.
- La Cohérence : Mais c'est en plein air.
- 🇨🇵 : Oui mais il y a beaucoup d'enfants.
- La Cohérence :🤦
- 🇨🇵 : Et on va obliger les soignants à se faire vacciner.
- La Cohérence : Et pas les professeurs, je suppose ?
- 🇨🇵 : Bah non. C'est pas obligatoire à l'école. Faut être cohérent.
- La Cohérence : 😑
- 🇨🇵 : Et on va aussi imposer le pass dans les bars.
- La Cohérence : Et sur les lieux de travail ?
- 🇨🇵 : Hein ?
- La Cohérence : Les lieux de travail accueillent plus de 50 personnes.
- 🇨🇵 : Oui, mais c'est pas un lieu public.
- La Cohérence : Hein ?
- 🇨🇵 : Bah, c'est un lieu privé.
- La Cohérence : Mais avec 50 personnes.
- 🇨🇵 : Mais c'est un lieu privé, donc là, ça va.
- La Cohérence : Et qui va contrôler tout ça ?
- 🇨🇵 : La police.
- La Cohérence : Donc la police va contrôler les bars. Et la police devra avoir une vaccination obligatoire ?
- 🇨🇵 : Bah non.
- La Cohérence : Mais bordel, comment la police peut rentrer dans un bar pour contrôler l'application du pass sanitaire si le policier n'est pas obligé d'avoir un pass ?
- 🇨🇵 : Bah, le policier rentre par la porte. Je ne vois pas le problème.
- La Cohérence : MAIS C'EST PAS POSSIBLE. 🇨🇵 TU VEUX MA PEAU. TU FAIS EXPRES C'EST PAS POSSIBLE.
- 🇨🇵 : Je ne comprends pas. C'est très clair pourtant.
- La Cohérence : 😭
OSS117_Helsinki



[Télérama]

Le passe sanitaire dans les lieux culturels ? Beaucoup de questions, peu de solutions

Sophie Rahal, Jean-Baptiste Roch, Jérémie Couston
Publié le 13/07/21




Dès le 21 juillet, pour aller au cinéma, au théâtre ou au concert, toute personne de plus de 12 ans devra présenter un passe sanitaire valide, soit un test PCR ou antigénique négatif récent, ou la preuve d’une vaccination complète. © Bruno Levesque / IP3

Parce qu’il faudra vivre avec le virus au moins jusqu’en 2022, Emmanuel Macron a annoncé le 12 juillet que le passe sanitaire serait nécessaire dans tout lieu culturel accueillant plus de cinquante personnes. Et cela dès le 21 juillet. Un casse-tête de plus pour tout un secteur déjà bien affecté par la crise, et par une assez morne reprise.

Sans doute les professionnels de la culture espéraient-ils qu’après dix mois de fermeture, une réouverture tardive et progressive, la mise en place et le respect de gestes barrières devenus routiniers, le plus dur était passé. L’allocution présidentielle du lundi 12 juillet leur a donné tort. Car au cours de son adresse aux Français, Emmanuel Macron a porté un nouveau tour de vis aux lieux de culture et de loisirs, applicable dès le 21 juillet prochain. Même si, dès le mardi 13 juillet dans la soirée, le ministre de la Santé est venu assurer le service après vente et donner un peu d’air – sans pour autant tout régler.

Pour accéder au cinéma, à un spectacle, un concert ou festival comptant plus de cinquante personnes, toute personne de plus de 12 ans devra donc présenter un passe sanitaire valide, à savoir un test PCR ou antigénique négatif récent, ou la preuve d’une vaccination complète. Bien que non mentionnés par le président lundi soir, les musées et monuments devraient aussi être concernés. Maigre consolation annoncée mardi soir : les 12-17 ans seront exemptés de passe sanitaire jusqu’au 30 août.

Moins de deux mois après la réouverture, et deux semaines seulement après la fin des jauges de fréquentation, voilà tout de même le secteur culturel transformé en laboratoire et sommé, une fois encore, de changer les règles qu’il s’efforçait jusque-là d’appliquer. Suivront, mais en août seulement (le temps qu’un texte de loi soit débattu et adopté au Parlement), les cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, trains, avions et cars – pour les longs trajets. Emmanuel Macron prévenait le 12 juillet qu’il faudrait « vivre avec le virus » en 2021, et « pour plusieurs mois » en 2022 : sans doute faudra-t-il alors, aussi, mettre fin à ces changements impromptus et désorganisés qui paralysent et fragilisent encore un peu plus un secteur déjà laminé par la crise.

Huit jours pour tout revoir

Chez certains professionnels, le traitement infligé aux théâtres et cinémas, notamment, a provoqué incompréhension et colère. Dénonçant un traitement « dérogatoire » et « discriminatoire », la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) demandait ainsi dès mardi un report de cette mesure au 1er août, sans quoi elle engagera un recours devant le Conseil d’État « pour contester le calendrier de mise en œuvre de cette décision ». Huit petits jours pour tout revoir, c’est tout bonnement impossible, juge-t-on ailleurs. Les salles seront-elles prêtes à temps ? Devront-elles adapter la programmation estivale pour y inclure plus de films destinés avant tout aux seniors qui sont les plus vaccinés? Les théâtres, les cinémas, les musées les plus petits pourraient-ils réduire leur jauge à 49 spectateurs et les dispenser ainsi de passe sanitaire ? Comment vacciner les personnels chargés de l’accueil dans ces lieux de culture ou dans les festivals ? Devront-ils, eux aussi, être vaccinés ? Est-ce légal de l’exiger ? Et qui pour contrôler les passes sanitaires ? Tour d’horizon des questions que soulève cette nouvelle règle dans les principaux secteurs concernés – S.R.

Cinéma : “Une exigence surtout contraignante pour les jeunes”

Comme tous ses collègues, Morgan Pokée a appris la nouvelle le 12 juillet. Programmateur et animateur du cinéma le Concorde, à La Roche-sur-Yon, et sélectionneur à la Quinzaine des réalisateurs, il est à Cannes pour accompagner les films de l’édition en cours, qui s’achève le 17 juillet 2021. Il s’estime « extrêmement interloqué et c’est un euphémisme », par la décision du gouvernement. « Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, et Emmanuel Macron ont répété que le virus ne circulait que rarement dans les salles de cinéma et pourtant, ils nous demandent d’appliquer des mesures sanitaires dès le 21 juillet, avant les cafés et les restaurants, alors qu’une partie de la profession est coincée au Festival de Cannes, donc pas disponible pour organiser les sorties… L’exigence d’un passe sanitaire sera surtout contraignante pour les jeunes, les moins vaccinés, dont on coupe de fait l’accès au cinéma. D’autant que les films sortis au moment de leur présentation à Cannes, comme Annette de Leos Carax ou Benedetta, de Paul Verhoeven qui devaient un peu relancer la machine, ne font pas les bons chiffres escomptés. » – J.Co.

Musique : “On aurait aimé un distinguo plein air-intérieur”

« On s’y attendait et il vaut mieux pour tout le monde un serrage de vis aujourd’hui qu’une quatrième vague assortie d’un confinement à l’automne. » Aurélie Hannedouche, déléguée générale du Syndicat des musiques actuelles, résume assez bien le sentiment partagé par une partie du secteur de la musique à la suite des annonces d’Emmanuel Macron. Pour une bonne part d’entre eux, les festivals principalement, rien ne devrait d’ailleurs changer puisque le passe sanitaire est déjà une réalité depuis le 1er juillet. Ces nouvelles mesures suscitent en revanche de nouvelles contraintes pour les salles de concerts de moins de 1 000 personnes, et avec elles une cohorte de questionnements. « Combien de temps vont mettre ceux qui cherchent à se faire vacciner pour valider leur passe sanitaire ? », s’interroge Laurent, patron du Petit Bain à Paris, dont la jauge en plein air oscille actuellement entre 50 et 100 personnes. Réponse : le ministre de la Santé ayant annoncé que le délai pour valider son passe sanitaire après la seconde injection serait réduit de quatorze à sept jours, cela devrait prendre environ un mois et demi, ce qui nous amène à la mi-août, au mieux. D’ici là, il faudra donc compter sur les tests pour tenter de remplir les six concerts par semaines prévus jusqu’à la rentrée. « On aurait aimé un distinguo plein air-intérieur. Tant de difficultés pour accueillir 60 personnes en plein air, est-ce bien raisonnable? »

À la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand, Didier Veillault avait prévu 40 concerts en intérieur dans la grande salle de 1500 places. Mais depuis la reprise fin juin, la fréquentation dépasse péniblement les 200 spectateurs par soir, et ces annonces viennent plomber un peu plus les espoirs d’un retour du public. Surtout que les maigres recettes de la salle passent par le bar, lui aussi soumis aux contraintes. « Sera-t-on aidé comme ce fut le cas jusqu’ici ? C’est ce que j’espère. » En attendant, le patron de la salle clermontoise n’a adressé qu’un seul mot d’ordre à son public, vacciné ou non : « N’ayez crainte, venez ! » Une question demeure, in fine : comment le public va-t’il se comporter ? Verdict après le 21 juillet. – J.-B.R.

Spectacle vivant : “On peut espérer être prêt fin août, mais en aucun cas la semaine prochaine !”

L’annonce du président de la République est tombée sans qu’aucune forme de concertation ait été menée au préalable, déplore notamment le Syndeac, syndicat d’employeurs du secteur subventionné. Or, elle soulève deux questions essentielles, selon son président Nicolas Dubourg. « Comment faire vis-à-vis de notre personnel, sachant qu’il est interdit de contrôler le carnet de vaccination de nos salariés ? Soit l’obligation s’applique à tous les Français, et il revient aux Agences régionales de santé de s’en assurer. Si ce n’est pas le cas, il faut trouver une réponse légale à ce problème. » Et laisser le temps à la vaccination de se faire ! « Imaginez qu’un salarié obtienne un rendez-vous cette semaine pour une première injection. Il faut ensuite attendre trois semaines pour la seconde, puis le temps que le passe soit valable. On ne peut en aucun cas espérer être prêts la semaine prochaine ! », résume le président du Syndeac. Les précisions apportées par Olivier Véran mardi soir – les salariés des établissements qui reçoivent du public devront être totalement vaccinés au plus tard le 30 août – laisse donc un peu d’air aux personnels, mais ne règle pas tout – la question juridique, notamment.

D’autant que le « problème » est aussi économique : avec moins de 40 % de la population vaccinée à ce jour, impossible pour les théâtres, salles de spectacle ou festivals repassés en jauge pleine depuis le 1er juillet, d’imaginer faire le plein de spectateurs à partir du 21 juillet. « À ce jour, nous n’avons pas la moindre information quant à la possibilité d’une compensation financière pour nos structures. »

Résultat : alors que le gouvernement lance la deuxième édition de son « été culturel », appelant théâtres, centres sociaux et culturels, maisons de la jeunesse, mais aussi les crèches, hôpitaux, foyers d’accueil ou Ehpad, à « accueillir la culture » (moyennant une enveloppe de 20 millions d’euros), beaucoup envisagent de renoncer à cette manifestation estivale. D’autant qu’il est improbable que les jeunes, cible privilégiée de ce dispositif, soient vaccinés à temps – si tant est qu’ils soient motivés ! – S.R.

Arts de la rue : annuler ou maintenir ?

Chalon dans la rue, ou pas ? La manifestation, censée démarrer le 21 juillet, s’est donnée jusqu’au 14 juillet pour trancher : annuler ou maintenir, quitte à jongler avec le passe sanitaire au-delà de cinquante personnes présentes. Mission délicate ! Le festival d’Aurillac, autre grand rendez-vous de l’été pourtant repensé dans une forme différente en 2021, a fini par jeter l’éponge.

La question de la jauge se pose d’autant plus fort dans ce secteur où l’espace public fait office de décor, et où le passant est invité à s’approcher pour découvrir. Performances à huis clos, dans des cours d’école ou sur des parkings ; réservations obligatoires ; spectacles-surprise déployés dans des lieux dévoilés au dernier moment à un public en nombre limité : dès le printemps, les festivals ont imaginé plusieurs pistes pour maintenir leur édition après un été 2020 contrarié. Impossible toutefois, de garantir un contrôle des jauges à 100 %. À moins de faire totalement disparaître cet été, le joyeux esprit des arts de la rue… – S.R.

12 juillet 2021

Le coin des libres-penseurs


Allocution d’Emmanuel Macron en direct : le passe sanitaire va être étendu début août aux trains, cafés, restaurants, centres commerciaux…




⬦ C'est rigolo, depuis les annonces du président, le site de Doctolib est saturé, ainsi que KelDoc... cherchez l'erreur.

⬦ Il y en a qui ont une grande gueule par devant et qui y courent dès qu'on leur fait un peu peur.

⬦ Macron est fou. Les hôpitaux manquent de soignants et il prend le risque d'en perdre.
Quant aux restaurateurs et autres, beaucoup ne veulent pas être pris en otage par l'État et devoir refuser des clients... J'ose croire qu'une résistance va se mettre en marche !

⬦ RÉSISTER !
Et ça ne tiendra pas.
On ne veut pas de moi dans les cafés, les restos, je n'irai plus. Ils couleront, tant pis. Qu'ils résistent aussi.
Vacciner mes gosses. Pas avec un vaccin en phase expérimentale. J'utiliserai tout l'arsenal juridique.
Ils veulent la guerre. Ils l'auront.

⬦ Le ton un peu "raide" du discours ne va-t-il pas réveiller de nouvelles fractures au sein de la société ? À suivre...

⬦ Autant rendre la vaccination obligatoire directement. Le « passe sanitaire » c’est une manière détournée d’obliger.

⬦ Les antivax serviront de boucs émissaires pour masquer l’incapacité de notre système à soigner cette maladie et prendre en charge les patients.

⬦ On se fait un resto ?
Ben non, Nadine n'est pas vaccinée.
Ambiance août 2021.

⬦ Où et comment nous imposer un vaccin qui va être obsolète dans 6 mois. Tellement efficace que déjà la 3ème dose se prépare.

Version colmarienne du mariage de l'Ami Fritz



11 juillet 2021

Phil

De quoi j'me mail... La mairie de Colmar envoie des mails aux entreprises pour recruter des candidats à la vaccination...



7 juillet 2021

Provax contre antivax

Comme si ostraciser les antivax ne suffisait pas, de brillants esprits suggèrent qu'on leur retire la couverture de la sécu, après tout ils n'ont qu'à crever, ces insolents qui ne pensent pas aux autres. Heureusement, une proposition aussi odieuse ne risque pas de voir le jour, sans quoi il faudrait également refuser de soigner les fumeurs invétérés qui l'ont bien cherché, leur cancer du poumon, et les obèses atteints de comorbidités, on les avait pourtant assez mis en garde, et les alcooliques, et les sportifs qui prennent des risques insensés...
Il est plus facile de hurler avec les loups. Mais ici, nous continuerons de défendre les esprits libres qui légitimement cherchent à s'informer en toute bonne foi, malgré le rouleau compresseur de la propagande officielle. Est-il encore permis de réfléchir ?
Edouard Dabrowski