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17 août 2021

Anne de Staël, fille de Nicolas :

« Qu'est-ce que l'admiration ? Quel est ce miroir dans lequel prend forme non "se regarder" mais se reconnaître ? De quelle façon une œuvre vous aura-t-elle fait tellement grandir ? Et que réfléchit la réflexion ? Notre propre vie s'éclaire à ce que nous admirons et qui ne manque pas de nous dépasser. Il arrive que "Les Grands Morts" soient plus vivants que les vivants. »


Le Portrait d'Anne se trouve au musée Unterlinden

CITATIONS

⬦ Ce qui, probablement, fausse tout dans la vie, c'est qu'on est convaincu qu'on dit la vérité parce qu'on dit ce qu'on pense.
Sacha Guitry

⬦ Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres.
Albert Einstein

⬦ Ne te laisse point prendre au tourbillon ; mais, dans tout élan, propose-toi le juste ; et, dans toute représentation, sauvegarde ta faculté de comprendre.
Marc-Aurèle

⬦ Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
Albert Camus

⬦ Dès ma prime jeunesse, rien n'avait été plus fort en moi que le vœu intime de demeurer libre et indépendant.
Stephen Zweig

⬦ Le doute chez moi est passion et la passion un devoir, une tâche, une chose simple à accomplir. Le reste est la folie pure de l'art.
Nicolas de Staël

LE SILENCE DES AGNEAUX

Fabien Nierengarten

Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais moi, j’ai abordé cette rentrée avec une énorme gueule de bois. Pas celle des lendemains de fête. Plutôt celle des veilles de jours de galère où l’on boit un coup de trop pour pouvoir surmonter les emmerdements du lendemain. Car il faudra bien s’y faire : l’automne sera chaud. Et là, rien à voir avec les bouleversements climatiques.
Oui, la fin de cette année 2021 semble vouloir se transformer en chemin de croix pour ceux qui ont juste envie de retrouver une vie à peu près normale. D’abord à cause de ce foutu virus dont on ne sait même plus s’il s’agit du millésime 19, 20 ou 21, tellement il s’est inventé de variants aux accents grecs. Mais aussi à cause de cette atmosphère générale qui ressemble davantage à celle d’un début de campagne électorale, qu’à celle d’une lutte unie et solidaire contre l’épidémie qui nous pourrit la vie depuis un an et demi.
En fait, pour parler franchement, je trouve regrettable que certains exploitent un problème planétaire de santé publique pour en faire un enjeu politicien à l’échelle nationale, faisant croire à gros coups de fake news et de pseudo scoops scientifiques, que nous vivons en Allemagne nazie ou en Corée du Nord.
Je crois qu’il serait temps que, face à cette minorité visible et bruyante, se dresse enfin la (très grande) majorité, certes discrète, mais résolue et entreprenante. Et que les prétendus « moutons » prennent enfin la parole pour dire, avec leurs mots à eux, « ça suffit ! », ou si vous préférez en alsacien, « jetzt langt’s ! ».

Que de mêêêfiance !

Souvenons-nous, il y a encore quelques mois, les Français paniquaient face au virus. Il est pour quand le vaccin ? Ils foutent quoi, nos scientifiques ? Ils servent à quoi, nos politiques ? Pourquoi pas assez de doses ? Elle est pour quand, mon injection ? Après le scandale des masques et des tests, celui du vaccin pointait déjà le bout de sa seringue. Aujourd’hui, la « potion magique » est disponible à profusion, mais une partie de la France a peur. Peur de l’inconnu et de l’incertain. Peur que des docteurs Folamour veuillent fabriquer des humains à trois bras, dotés d’antennes 5G. Ou pire encore, des moutons à cinq pattes. Restons sérieux ! Rejetons l’obscurantisme et faisons confiance à la science.

Que de mêêêcontentement !

« Pas contents, pas contents ! ». Les rues de nos villes ont résonné durant l’été des cris de milliers de manifestants antivax et anti-passe sanitaire, très vite rejoints par les traditionnels anti-tout, et même par quelques anti-rien pour qui la manif était juste l’occasion d’aérer un peu la famille. Tout ça pour une petite piqûre dans un petit bras. Sommes-nous vraiment condamnés à ce que la raison de celui qui gueule le plus fort, soit toujours la meilleure, comme pourrait le laisser croire la fable « le loup et l’agneau » ? On pourrait peut-être mettre un peu d’intelligence collective dans tout cela, vous ne croyez pas ?

Que de mêêêdiocrité !

Car pendant ce temps, le monde tourne à l’envers et la planète se meurt. Lentement mais sûrement. Notre individualisme, notre égoïsme, notre égocentrisme, notre propension naturelle à ne regarder que nos petits nombrils, font que les intérêts de chacun l’emportent presque systématiquement sur l’intérêt de tous, et nous conduisent inexorablement, tels des moutons de Panurge, vers notre propre perte. OK pour le droit à la liberté, mais quid de son indispensable contrepartie, à savoir l’obligation de responsabilité ? Notamment celle de veiller à la santé de son prochain en se faisant vacciner.
 
Que de mêêêpris !

En ces temps où l’accès à la connaissance via internet donne à chacun l’impression d’être, selon l’heure de la journée, sélectionneur de l’équipe de France de foot, spécialiste reconnu en analyse macroéconomique, ou encore, expert en géopolitique mondiale, il ne fait pas bon d’être un vrai médecin ou un vrai scientifique. Soupçonné de s’intéresser bien plus aux pépettes qu’aux pipettes, il est le bouc émissaire et la brebis galeuse de la crise sanitaire. On lui préfère les charlatans autoproclamés épidémiologistes et autres manipulateurs d’opinion dont regorgent les réseaux sociaux. Car, dixit nos rebelles d’opérette, « eux au moins, ne sont pas corrompus ». Très drôle !!!
 
Que de mêêêchanceté !

Justement, les réseaux sociaux, parlons-en. Quand on y évoque une augmentation du nombre de personnes en réanimation ou des décès liés au Covid, on devient souvent la cible de railleries ou de commentaires ironiques. Comme si la vie humaine perdait toute valeur aux yeux d’un grand nombre de nos compatriotes. Certains d’entre eux joignent même des gestes bien réels à leur parole virtuelle, en se livrant à des agressions physiques contre ceux qu’ils traitent de « collabos ». Preuve que lorsque l’ignorance côtoie l’arrogance, l’intolérance tutoie souvent l’indécence.
 
Que de mêêêsententes !

Quand on voit défiler ensemble, des gens aux convictions si diamétralement opposées, il y aurait vraiment de quoi devenir chèvre. La trop fameuse « convergence des luttes », bien loin de favoriser la construction d’un projet de société collectif et consensuel, finit toujours par mettre un pays à genoux.
Et si on faisait enfin émerger, non pas les sujets qui nous divisent, mais les valeurs qui nous rassemblent ? Ce serait là sans doute le plus sexy et le plus glamour des programmes pour les Présidentielles. Histoire de démontrer qu’au final nous ne sommes, ni des veaux (n’est-ce pas, mon Général ?), ni des moutons (n’en déplaise à certains), mais un peuple mature et responsable. Il y aurait là de quoi sabrer le champagne. Ou déboucher une bonne bouteille. Un Mouton-Rothschild, évidemment !



Les malheurs du monde

Isabelle Kieffer

Les Afghans tentent désespérément de fuir un régime de terreur.
Les Haïtiens déblaient gravats et cadavres à mains nues.
Les Libanais meurent pour 1 litre d’essence.
Les Kabyles (et d’autres) voient brûler leurs forêts et villages.
Maurice et Huguette doivent montrer leur QR code pour siffler une bière en terrasse.

16 août 2021

Phil


« LES AUTORITÉS DÉTOURNENT LES QUESTIONS SANITAIRES POUR INSTAURER UNE SOCIÉTÉ DE CONTRÔLE »

Extraits d'un entretien avec la philosophe Barbara Stiegler
 
« J’ai le sentiment que l’on s’enferre dans une impasse politique et sanitaire. Les décisions prises par le gouvernement depuis le 16 mars 2020 construisent un pays fracturé où l’on oppose deux camps, celui du bien et celui du mal […] créant un état de sidération dans la société qui empêche de penser et d’appréhender les questions avec nuance et précision. À un an de l’élection présidentielle, c’est extrêmement inquiétant. En renvoyant toute forme de contestation à l’extrême droite, tous les ingrédients d’une crise politique majeure sont là.
Les dispositifs mis en place sont extrêmement brutaux et simplistes. […] Si la menace au code QR fonctionne pour les populations les mieux insérées socialement, elle est globalement inopérante pour les publics précaires et fragiles. Le gouvernement laisse les citoyens livrés à eux-mêmes, seuls devant leurs applications numériques.
Depuis le début du quinquennat, le gouvernement démantèle les services publics et mène des politiques d’austérité qui affaiblissent l’hôpital, les services sociaux, le système éducatif. Au lieu de reconnaître ses torts et ses responsabilités, il transforme les victimes de sa propre politique en coupables. Il les rend responsables de la situation présente. Il pointe leur prétendu « relâchement », insiste sur leur ignorance, leur irrationalité ou leur penchant sectaire. Depuis un an et demi, son état d’esprit n’a pas changé. Il privilégie toujours la répression, le contrôle et la mise au pas de la population.
En creux, le Covid-19 pose une question sociale et écologique. Dans les pays industrialisés, plus les inégalités augmentent, plus les maladies chroniques explosent et plus le Covid-19 flambe.
L’argument selon lequel il n’est pas question d’aller manifester aux côtés d’électeurs d’extrême droite […] n'est jamais évoqué quand il s’agit de manifester contre un attentat terroriste ou pour soutenir la police. Récemment, des membres du Parti socialiste (PS), d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et du Parti communiste (PCF) ont marché aux côtés du syndicat de police Alliance et à côté du Rassemblement national (RN), et cela ne leur a posé visiblement aucun problème. [ …] Devant de telles remises en cause de nos libertés, la gauche et la société civile devraient se mobiliser dans la rue pour ne pas laisser l’extrême droite ramasser la mise.
Nous sommes désormais dans un régime où un seul homme peut décréter de manière arbitraire les détails les plus infimes et les plus intimes de nos vies. Nous vivons un point de bascule. Depuis un an et demi, une partie des classes supérieures semble avoir renoncé au modèle démocratique […] Les autorités détournent les questions sanitaires pour instaurer une société de contrôle extrêmement invasive dans laquelle la démocratie est suspendue à l’aide des outils numériques et d’un discours permanent sur l’urgence. […] Il faut bien comprendre que le Covid-19 n’est qu’une répétition générale. Ce n’est qu’un épisode parmi d’autres de la crise écologique. Des événements similaires risquent de se reproduire à l’avenir, avec la dégradation des écosystèmes et le réchauffement climatique. »
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L'interview complète ici : https://reporterre.net/Barbara-Stiegler-Les-autorites...

Edouard Dabrowski

"Le Zapping" de la semaine dernière revient sur le « vibrant hommage » rendu par Eric Straumann à Gilbert Meyer, lors de l'inauguration du Koïfhus restauré, « l'élu s'est même trouvé de nombreux points communs avec l'ancien maire ».
Eric Straumann ne dira jamais du mal, en public, de Gilbert Meyer qu'il a combattu à la loyale aux municipales, alors que ce dernier ne s'était pas privé de lui porter des coups bas.

De là à lui passer la brosse à reluire avec une telle insistance il y a de quoi s'interroger.
Est-ce du second degré ? Si l'ancien maire avait réellement les qualités vantées, pourquoi s'être présenté contre lui ? Quelle est la part de sincérité ? De stratégie politicienne ? Faut-il toujours donner des gages aux anciens fans de GM, ainsi qu'à ses transfuges qui ont quitté un navire pour un autre sans états d'âme ? La page est définitivement tournée, qui parle encore de Gilbert Meyer aujourd'hui ?

Eric Straumann est allé jusqu'à se trouver de nombreux points communs avec l'ancien maire dont celui-ci : "la même vision de la ville". Quand on sait quelle vision en avait Meyer, toujours plus de touristes, jusqu'à l'overdose et les habitants traités par le mépris, il y a de quoi s'alarmer.

Autre point commun, passé sous silence : l'utilisation de Facebook.
La communication bat son plein, la nature ayant horreur du vide, il ne se passe pas un jour sans publication. Avec, en retour, likes, commentaires flatteurs et bien sûr audience maximum espérés.
Chez Meyer, soit on applaudissait, soit on s'abstenait ; mais si on s'avisait d'émettre un avis contradictoire, celui-ci était très rapidement supprimé et son auteur risquait d'être bloqué.
Chez Straumann, idem.
« C'est la fonction qui veut ça » répond l'intéressé à ceux qui s'étonnent de cette façon de procéder.

Dans les points qui les distinguent, Eric Straumann avance le facteur générationnel et la verticalité du pouvoir (chez Meyer).

Gilbert Meyer n'en faisait qu'à sa tête et ne revenait pas sur une décision prise, fut-elle absurde (le fameux macaron à 600 euros).

Tout au contraire, Eric Straumann ne veut se fâcher avec personne et du coup hésite à trancher.

Appel à la délation. Certes le mot n'est pas employé car trop connoté négativement mais quand on vous demande de prendre en photo les personnes se livrant à un dépôt sauvage de déchets ou de signaler à la mairie les mamies nourrissant les pigeons, c'est quoi ?

L'humour. ES a un penchant pour l'humour, ce dont Meyer était complètement dépourvu. Par contre ce dernier faisait rire à ses dépens, merci Roger Siffer.

Partisan d'une gouvernance plus "horizontale", Eric Sraumann manifeste une réelle empathie vis-à-vis de ses administrés avec lesquels il aime converser quand il sillonne la ville, souvent à vélo. Après la chape de plomb de l'ère meyerienne, une bouffée d'oxygène.

Pour résumer : empathie, ouverture d'esprit, écoute bienveillante, humour chez Eric Straumann ; autoritarisme, clientélisme, mépris et arrogance chez Meyer, y a pas photo !
Yves Hemedinger
1/8/2021

Jamais un président de la République n’aura autant fracturé la société française.
Jamais un président de la République n’aura fait preuve d’autant de mépris pour son peuple.
Emmanuel Macron n’a aucune empathie.
Il est censé représenter la France dans son intégralité et sa diversité et pas seulement ceux qui votent pour lui.
Cette morgue permanente a créé et alimenté les gilets jaunes, elle alimente aujourd’hui la suspicion généralisée.
C’est le triste constat d’un quinquennat qui se termine bientôt dans la confusion, l’inquiétude et le dédain.
Dernier exemple en date, lorsque le président traite ceux qui ne sont pas vaccinés d’égoïstes, il alimente en réalité la fracture alors qu’il devrait rassembler, convaincre et faire de la pédagogie pour faire adhérer la population.
Qu’il ait raison ou tort dans cette déclaration n’est pas la question mais son attitude n’est visiblement ni à la hauteur de sa fonction ni des enjeux du moment.
Les Français ont besoin d'être rassurés car la période est difficile.
Au lieu de cela, il clive et ne parle qu’à une partie de la France.

13 août 2021

Les portants se portent bien, surtout à Colmar

Jean-Louis Christ, ancien député et actuel maire de Ribeauvillé, a été en pointe dans la lutte contre la prolifération des locations airbnb dans sa ville. Aujourd'hui, il fait partie des six maires de communes haut-rhinoises très touristiques, qui ont décidé de s'unir pour lutter contre les dérives commerciales.

Voir l'article des Echos

Et il faut reconnaître qu'il a pris une longueur d'avance sur ses collègues concernant la limitation des portants dans l'espace public.

Les commerçants ne s'en cachent même pas, ces portants ont pour principale fonction de servir d'appât pour attirer les gens dans leur boutique. Accessoirement, ils encombrent l'espace public et sont une insulte à la beauté du patrimoine. E.D.

Ribeauvillé

Colmar

Six communes touristiques du Haut-Rhin en lutte contre les dérives commerciales

Coralie Donas - Les Echos - 8/7/2021

Ces six communes situées sur la route des vins d'Alsace sont Colmar, Riquewihr, Eguisheim, Turchkeim, Kaysersberg et Ribeauvillé. Elles viennent de présenter leur stratégie pour réguler le commerce touristique.

Le maire de Ribauvillé a mis en place un PLU strict pour éviter « que les rues touristiques n'accueillent plus que des boutiques ou des restaurants ». (imageBROKER. com/Rolf Fischer/SIP)

Des boutiques de souvenirs qui vendraient de l'artisanat local plutôt que des articles en provenance d'Asie… C'est ce que souhaitent les maires de six communes très touristiques de la route des vins d'Alsace . Colmar, Riquewihr, Eguisheim, Turckheim, Kaysersberg et Ribeauvillé ont élaboré une stratégie commune concernant l'authenticité des produits vendus dans les boutiques de souvenirs et l'occupation du domaine public.

Pour cela, les élus veulent utiliser les outils à leur disposition comme le Plan local d'urbanisme (PLU) ou le règlement d'occupation du domaine public. « Nous avons mis en place un PLU strict concernant les règles de changement de destination d'une maison ou d'un garage. Ce, pour éviter que les rues touristiques n'accueillent plus que des boutiques ou des restaurants », illustre Jean-Louis Christ, le maire de Ribeauvillé, qui souhaite renouer avec les visiteurs des relations autres que commerciales. La commune de 5.000 habitants, qui peut accueillir jusqu'à 1 million de touristes par an, a également adopté un dispositif de préemption sur les fonds de commerce, pour favoriser progressivement l'installation de commerçants ou d'artisans locaux.
Cohérence entre les villes

Le souci pour les élus est également de répondre à une grogne des habitants, pour qui l'offre commerciale classique s'appauvrit. « Il faut qu'il y ait un équilibre des commerces proposés », soulève Eric Straumann, maire de Colmar. Concernant l'occupation du domaine public, les produits qui pourront être exposés devant les échoppes de souvenirs devront d'abord être validés par une commission. Le maire de Colmar veut tendre vers plus de sobriété et une mise en valeur des productions locales.

Ces résolutions sont présentées à un moment où, en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences, les touristes ne sont pas encore au rendez-vous. « C'est le moment de changer de stratégie pour l'avenir », estime Jean-Louis Christ. « Adopter une action commune permet de donner plus de poids à notre démarche et une cohérence d'actions sur un même bassin touristique », appuie Eric Straumann.

11 août 2021

Enquête dans le cadre du développement du réseau de bus Trace




Colmar Agglomération mène actuellement une réflexion portant sur le développement du réseau de bus Trace.

Que vous soyez usagers ou non du réseau de bus Trace votre avis compte pour nous. Ainsi, vos remarques, suggestions et idées sont les bienvenues afin d’alimenter cette réflexion.

Ce questionnaire ne devrait prendre que 5 minutes et vos réponses resteront totalement anonymes.

Nous vous remercions vivement pour votre participation !


https://enquetetrace2021.urlweb.pro/s/index.php?id=JTk5aSU5MWolOUMlQjA%3D&a=JTk3cCU5NWglOUMlQUU%3D&fbclid=IwAR3_oqIxceChGrjsY-QIe2ipZxB8EBenngpmEn4zHA78J_CoJL9ADUm5HbI

Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous

Tristan Denéchaud

En juillet 2020, nous débutions un nouveau mandat dans un partenariat gagnant-gagnant avec l'équipe d'Éric Straumann. Un an après, la chape de plomb qui régnait au 48 rue des Clefs a enfin sauté, et de nombreuses actions, auxquelles nous avons contribué ou qui vont dans le sens de ce que nous proposions pour Colmar, ont vu le jour. Ci-dessous quelques exemples. De manière générale, on observe aussi que la ville s'anime davantage, et que les initiatives sont presque toujours encouragées. Bien sûr, tout n'est pas parfait et il y a encore beaucoup à faire (nous ne pouvons pas parler de tout, car beaucoup de projets sont encore au stade de la réflexion ou de la concertation), mais en seulement un an, dans un contexte compliqué, le progrès est déjà remarquable.

- Gouvernance : réduire le nombre d’adjoints et rationaliser les commissions pour y garantir une meilleure participation.

- Ressources humaines : rendre le climat interne plus serein, donner plus d’importance à l’éthique et au respect des personnes, relancer la politique de recrutement, renforcer le pouvoir d'achat.
Passer la « prime d’assiduité » sur une base mensuelle et même calculée jour par jour pour améliorer la rémunération (effort de 50 000 € consenti par la Ville !).

- Toujours dans une optique de bonne gestion, apaiser les relations entre la Ville et les organismes culturels financés par la Ville. Fait dès les premiers mois de mandat.

- Créer une pépinière d’entreprises : en cours, dans le quartier Europe (démarche lancée en fin de mandat par l’équipe de Gilbert Meyer, et poursuivie avec succès par l’équipe actuelle).

- Smart-city, e-administration, vers le « zéro papier » : en cours, réflexions notamment en lien avec la mobilité ; premier pas déjà fait : la dématérialisation complète des documents de séance.

- Piétonnisation et végétalisation : en cours,
déjà la rue des Marchands, une grande partie de la Grand-Rue, la Place du Marché-aux-Fruits.

- Passage de la rocade verte à une voie, moins de boulevards et de voitures dans l’hypercentre : boulevard du Champ-de-Mars en cours, boulevard Saint-Pierre à venir.

- Transports en commun : travail en cours sur le nouveau plan, une tarification plus simple et attractive, une application interactive, réflexion en cours sur un P+R à l’est de Colmar. Concrétisation courant 2022.

- Forfait mobilité durable / Prime vélo pour les agents de la Ville et de l’Agglomération - mis en place, s'appliquera en 2022.

- Soutenir les livraisons à vélo notamment en autorisant le vélo-taxi qui souhaitait travailler en ville.

- Modernisation de la gestion des déchets, poubelles publiques auto-compactantes : en cours de test place de la Mairie.

- Stationnement :
⬦ Baisse du prix du macaron dans l’hypercentre (passage de 50 à 15 € par mois)
⬦ Facilitation du stationnement pour les personnes qui travaillent dans le centre (forfait à 20 €) 
⬦ Gratuité pour les professionnels de santé itinérants

- Inciter les Colmariens à se mettre au sport : lancement du Pass’Sport santé

- Démocratie participative :
⬦ Consultation des habitants pour les grands projets : Cathédrale, piétonnisation des rues, extinction de l’éclairage public au cœur de la nuit…
⬦ Mise en place du Conseil d’initiative citoyenne, basé sur les 9 quartiers (adoption lors du dernier conseil municipal)

- Prévention et tranquillité publique : mise en place de la procédure de rappel à l’ordre du maire, de la vidéoverbalisation (en particulier pour l'abandon sauvage de déchets) et de la Réserve communale de sécurité civile.

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus, pour en discuter ou pour nous faire remonter de nouvelles idées.
En vous souhaitant un bel été, à Colmar ou ailleurs !

Covid

Extrait tiré de l'émission "Le Grand Matin Sud Radio", diffusée sur Sud Radio le 2 Août 2021





Sans pass sanitaire vous ne pourrez plus jouer au golf. Mais il vous reste l'équitation.



Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie de Colmar

Le musée est fermé jusqu'à la mi-novembre pour travaux de mise aux normes du bâtiment mais les dessins de presse de notre exposition "Cartooning for Tree" sont visibles en mapping sur la façade du musée, 11 rue Turenne, tous les vendredis et samedis de la tombée de la nuit à minuit jusqu'au 20 novembre prochain.
Les lampadaires qui gênaient la lisibilité pendant deux week-ends seront éteints.





Le Canard enchaîné - 11/8/2021


10 août 2021

Traitement du Covid

Dr Pascal Sacré

Réponse à une question qui intéresse tout le monde.
Pourquoi n'autorise-t-on pas les anciennes molécules dans le traitement du COVID ?
D'abord, précision : qui est ce "on" ?
Ce sont les autorités de santé, la plus élevée étant l'OMS, puis ensuite viennent toutes les autorités de santé nationales, CDC, et NIH aux USA, ARS et HAS en France, Sciensano en Belgique...
La raison pour laquelle ces autorités rejettent ces anciennes molécules est incompréhensible pour moi, en tant que médecin.
Il n'y a aucune raison de les rejeter :
- Elles sont anciennes donc connues depuis longtemps en médecine humaine. Par exemple, pour l'hydroxychloroquine, cela fait 70 ans qu'elle est utilisée avec de multiples indications, la malaria, mais aussi chez des personnes âgées très fragiles dans la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux.
Dans le protocole anti-covid, aux doses prescrites (400-600mg/j) pendant une durée courte (5 à 10 jours), craindre une toxicité, au regard du bénéfice par rapport au COVID, est ridicule. Idem pour l'ivermectine, prescrite à des milliards de gens depuis les années 80 sans aucun souci pharmacologique. Si vraiment on devait avoir peur de prendre de l'hydroxychloroquine ou de l'ivermectine, alors le paracétamol devrait être formellement interdit, or c'est un des médicaments les plus consommés sur la planète et sa toxicité hépatique (foie) est établie, première cause de greffe de foie en France.
- Ces vieilles molécules, sûres, sont de plus efficaces avec surtout, dans le COVID, un rapport bénéfices/risques largement en leur faveur. Du genre, rien à perdre, tout à gagner. Je rappelle que nous avions une maladie nouvelle, qui selon les médias, tuait les gens à la pelle, comment justifier de ne pas avoir distribué à toute la population à risque un traitement complet d'hydroxychloroquine ou ivermectine avec vitamine D, zinc et sélénium, avec des petits films pédagogiques aussi élaborés que ceux qu'ils ont faits avec les vaccins pour expliquer aux gens comment les prendre. Bénéfice maximal.
Évidemment, dans ce cas, pensez-vous vraiment que nous serions aujourd'hui en train de parler de vaccins, d'ARN, de pro-vax, d'anti-vax, de pass sanitaire etc. ???
Vous avez la réponse.

9 août 2021

Lucie Robequain
Les Échos 9/8/2021

Climat : le cri de la science

Les rapports s'enchaînent, les preuves s'accumulent, les scénarios les plus noirs se confirment. Mais rien n'y fait : nous restons étonnamment passifs face à ce qui constitue pourtant le plus grand risque de mettre notre espèce en péril. Comme indifférents au cri de la science. Les incendies qui ravagent la Californie, la Grèce et la Turquie depuis quelques jours n'ébranlent à peu près personne, hormis les touristes qui voient le ciel de leurs vacances virer au gris cendre.
Le rapport publié par l'ONU ce lundi devrait pourtant nous bousculer. Il montre que les événements extrêmes – canicules, inondations, ouragans, etc. – n'épargneront aucune région du monde. Il évoque les changements irrémédiables qui ont déjà cours aujourd'hui, pas demain. Jamais, depuis trois millions d'années, la planète n'avait connu une telle concentration de CO2 dans l'atmosphère ! Cela devrait convaincre n'importe quel être rationnel de réduire ses émissions de carbone. Mais c'est ignorer son incapacité à appréhender le long terme et à agir au-delà de son bien-être personnel et immédiat.
Vent de défiance
C'est ignorer, aussi, le grand vent de défiance qui souffle sur la science. En Occident comme ailleurs, nombre d'humains l'entendent sans l'écouter, ou mettent en doute les vérités les plus solides -l'efficacité de la vaccination comme le réchauffement climatique. Les experts sont devenus inaudibles, y compris quand le consensus est total. Y compris quand le GIEC prend la peine de passer en revue l'équivalent de 14.000 publications scientifiques et mobilise trois ans durant les experts de 60 pays.
La vérité est que les projections alarmistes n'impriment plus. Elles sont tellement fréquentes qu'elles en deviennent banales. Les activistes le reconnaissent eux-mêmes : les citoyens ont tendance à fuir les oiseaux de malheur. Ils aspirent à entendre les histoires qui marchent, à connaître les pays et entreprises qui avancent. Comme le Royaume-Uni et la Suède, qui ont eu le courage d'imposer une taxe carbone élevée , et voient les comportements de leur population changer. Comme Orsted , cette compagnie pétrolière danoise qui a totalement abandonné les hydrocarbures pour produire des énergies vertes. Ces acteurs ont pour point commun de poursuivre une stratégie de long terme, parfois peu populaire, souvent douloureuse. Une stratégie qui manque à l'immense majorité des pays, le nôtre compris.

La crise sanitaire vue par Jak Umbdenstock














HONTE À VOUS QUE JE N’OSE APPELER CONFRÈRES !

Jacques Cotta

J’ai été durant plus de 30 ans grand reporter à France 2, ai glané à l’époque avec mon ami aujourd’hui décédé Pascal Martin une collection de prix, du 7 d’or au reportage d’investigation en passant par quelques autres.
On n’abandonne pas, dans la tête du moins, ce métier : tenter de comprendre le monde pour l’exposer. Avec son point de vue mais dans le respect absolu des faits.
Ce soir, bien que n’ayant plus rien à voir avec France Télévision, j’ai été partagé par un sentiment de honte et de colère en voyant le journal de France 2.
Comment donc se prétendre journaliste en acceptant un tel journal, une telle hiérarchisation de l’info ? Comment faites-vous ?
De toute évidence, la mise en page, le contenu de France 2 ne visent qu’à gommer le fait majeur de cette situation estivale, des centaines de milliers dans la rue (ramenés par la presse à 200 et quelque mille annoncés par le ministère de l’Intérieur) contre le pass pour La liberté.
Durant 10 minutes, les médailles françaises aux JO. Au passage l’enthousiasme de quelques dizaines devant un écran au Trocadéro.
Puis durant plusieurs minutes, la préparation des prochains jeux à Paris…
Et puis enfin en deux minutes les manifs anti pass pour conclure sur un camping où « le pass se déroule très bien » et sur la « catastrophe en Guadeloupe ».
À l’époque le ministre de l’information avait un bureau dans les locaux de la télé publique. Aujourd’hui plus besoin. Honte ! Les responsables de la télé et leurs petites mains aux ordres n’ont pas d’état d’âme. La télé publique est la télé officielle du pouvoir, voilà la triste réalité.
À l’époque être du service public d’information était un honneur, une référence.
Aujourd’hui, c’est une honte !

Le débat du jour avec Laurent Mucchielli : médias, coronavirus et le "cas Raoult"

https://www.youtube.com/watch?v=B0j-RQnqZk4



Exposition Martine Laforce

Bonjour,

Après bien des reports et annulations, j'ai enfin la possibilité
de vous convier à mon exposition d'aquarelles

Salle de la Décapole (Hôtel de Ville) à Turckheim (68)

du 13 août au 22 août inclus
en continu de 10h à 18h

J'aurai grand plaisir à vous voir ou revoir
et échanger avec vous !

À tout bientôt !




8 août 2021

Des choristes bâillonnés dans cette version du fameux "Va pensiero" du Nabucco de Verdi, œuvre évoquant l'esclavage des juifs à Babylone.