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23 novembre 2021

Michel Spitz

À l’occasion de la publication par Pierre Barrat de son autobiographie, la ville de Colmar a invité ses amis pour lui témoigner sa plus vive reconnaissance. Comédien, metteur en scène et directeur de théâtre, il tient dans l’histoire culturelle de notre cité, une place centrale. Il a fondé et assuré la direction de l’Atelier lyrique du Rhin de 1974, date de sa création, à 1998, soit un quart de siècle. Nous lui devons la création en 1990 du théâtre de la Manufacture, aujourd’hui, Centre dramatique national porté par la Comédie de Colmar. Les mémoires qu’il vient de publier nous apprennent beaucoup sur les ressorts et les convictions d’une carrière qui couvre plus d’un demi-siècle de travail et sur un parcours d’une richesse et d’une exigence rares. Ses productions nombreuses ont marqué les mémoires du public du théâtre et de toutes les scènes où il a été l’ambassadeur de Colmar.


Professeur Schmeerwurscht – HEB'DI – 22/11/2021


Par derrière
L’infectiologue Benjamin Davido déclare : « Lorsque vous faites la bise, vous faites un aérosol, il vaut mieux faire une accolade, car on a la tête l’un derrière l’autre et on peut garder le masque ». Si c’est pour avoir « la tête l’un derrière l’autre », j’ai une meilleure idée…


LFI ou La France Idiote
La « réconciliation avec les terroristes et ceux qui sont poursuivis ». Avec les mélenchonistes, on n’est jamais sûr du pire. ça fait penser à la réplique d’OSS 117 : « Pourquoi ne pas espérer, un jour, une réconciliation entre juifs et nazis ? » Mais OSS 117, lui, est drôle.


Prix de l’humour
Le Figaro se pose la question : « Baisse du nombre d’enseignants : faut-il revaloriser les salaires ? »
Il fallait oser poser la question !


Foutage de…
En 2020, la France a versé 140 millions d’euros à un pays pour l’aider à se développer. Quel est ce pays ? Le Mali ? Le Bangladesh ? La Bulgarie ? Non, c’est la Chine !
Cette somme la place à la neuvième place parmi les 30 principaux bénéficiaires de l’Aide Publique au Développement versée par la France. Cette aide représente un total de 12,4 milliards d’euros. Parmi les bénéficiaires on trouve notamment : la Somalie (343 millions d’euros), le Maroc (312 millions) et l’Inde (230 millions). (Rappelons que cette dernière a des ronds pour aller dans l’espace et pour fabriquer des bombes nucléaires, mais pas pour nourrir sa population !)
On se fout de qui déjà ? Ah oui : de nous !


Vent du soir
Le président américain a décidément le vent en poupe. À l’occasion d’un pince-fesses (pas assez pincées), en présence de nombreuses personnalités dont la compagne du Prince Charles, Camilla Parker Bowles, Joe Biden a lâché un pet.
« C’était long, bruyant et impossible à ignorer », a dit Camilla, un peu pète-sec. Peu ou prou(t), il est à fond la caisse, Joe !


Covid couilles
À Genève, un night-club offre une pipe (fellation) à tous ceux qui viennent se faire vacciner.
Rien n’est précisé pour "celles" qui viennent se faire vacciner…
Elles peuvent toujours écrire au journal, on verra bien…


Certains l’aiment slow
À Paris, dans 660 secteurs, la vitesse des trottinettes sera limitée à 10 km/h.
Du coup, elles se feront renverser par les joggeurs.

22 novembre 2021

Phil

Dans la prochaine revue d'Espoir : Vivre avec la peste au temps des humanistes : "...Puis il faut plumer l’arrière-train d’un jeune coq, le saupoudrer de sel, puis frotter les bubons jusqu’à ce que le coq meure..."



Mattea Battaglia – Le Monde 22/11/2021

Les démissions d’enseignants augmentent et l’éducation nationale n’arrive pas à répondre à ce malaise


Dans une salle de classe de Bischwiller (Bas-Rhin), en novembre 2020. PATRICK HERTZOG / AFP


Il aurait dû faire sa première rentrée des classes en tant que titulaire il y a un an. Mais Baptiste (il souhaite rester anonyme, comme les autres personnes citées par leurs prénoms), 25 ans, a choisi de « s’échapper » avant. Quatre mois à enseigner la musique comme professeur stagiaire dans un collège de Douai (Nord) lui ont suffi à prendre sa décision : en janvier 2020, il a posté sa lettre de démission.

« Il n’y a pas eu d’événement déclencheur, rapporte-t-il, ça se passait bien avec mes élèves, et même très bien lors des inspections, mais je ne me sentais pas à l’aise… Le fonctionnement, la vie de l’établissement : tout cela me semblait très éloigné de ma passion pour la musique. » Le jeune homme a « tenu l’année ». « Tu es fou : pourquoi faire ça après cinq ans d’études, un concours en poche [le Capes], et la sécurité de l’emploi ? », lui ont dit ses proches. Mais son choix était arrêté : en septembre, il n’a pas repris le chemin du collège, « sans temps perdu et sans regrets ». Il met désormais « toute son énergie » dans l’entreprise agricole familiale pour, espère-t-il, la « faire évoluer ».

Combien sont-ils ceux qui, comme Baptiste, claquent la porte de leur classe avant même d’y avoir pris leurs marques ? « De plus en plus nombreux », concède-t-on rue de Grenelle, sans livrer le détail de ces démissions précoces (de stagiaires), pour l’année écoulée. Elles représentaient, déjà, la moitié du total il y a trois ans. Celles émanant de professeurs titulaires sont, en revanche, bien documentées : le ministère de l’éducation en a comptabilisé 1 554 en 2019-2020 et même 1 648 en 2020-2021, selon des chiffres communiqués par Jean-Michel Blanquer lors d’une audition au Sénat le 3 novembre. (...)

20 novembre 2021

« Les sondages, c’est comme la minijupe, ça fait rêver mais ça cache l’essentiel ! »

Michel Naudo

(Sondage IFOP de novembre 2021 sur l’Avenir de l’Alsace)

En 2019, les Alsaciens étaient 68% à vouloir sortir du Grand Est, aujourd’hui ils sont encore 64% soit 4 points de moins ou si vous préférez, presque 6% d’entre eux ont changé d’avis. 9% des sondés ne se prononcent pas, ils étaient seulement 1% en 2019…
Que s’est-il passé depuis 2019 ? De quoi cette chute est-elle le signal ?
La Collectivité européenne d’Alsace (CEA) a vu le jour le 1er janvier 2021 et des élections régionales et départementales ont eu lieu en juin dernier.
Les Alsaciens ont-ils, depuis, constaté un changement quelconque dans leur vie de tous les jours ?
Le fait qu’ils se trouvent depuis 2015, intégrés dans le Grand Est, a-t-il eu un impact sur eux ?
La fusion des deux Départements alsaciens en une seule collectivité a-t-elle amélioré quelque chose dans la vie quotidienne des Alsaciens ?
Je fais le pari que si ces trois questions étaient posées aux Alsaciens, les trois réponses seraient « non ».
De mon point de vue, l’explication de cette chute de 4 points et des 8% en plus qui ne se prononcent pas est là.
Il est inutile de sonder les Alsaciens avec des questions aussi générales sur un sujet institutionnel qu’ils ne maîtrisent pas.
Pour la plupart des gens, l’organisation administrative de la France et de l’Alsace en particulier, c’est de l’hébreu. Le Grand Est et la CEA leur passent par-dessus la tête. Si de plus, ces changements institutionnels intervenus en 2015 et 2021 n’ont pas été perçus dans leur quotidien, les Alsaciens ne sont-ils pas en droit de commencer à se demander « mais pourquoi diable veulent-ils changer quelque chose ? ».
Nous n’avons pas encore tiré les enseignements de l’échec cuisant et du gâchis infligés aux Alsaciens par les hommes politiques lors du référendum d’avril 2013 !
Encore une fois, faute de leur expliquer correctement quelle sera la plus-value pour eux d’une sortie du Grand Est, nous irons de désillusions en déceptions et les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Ce n’est pas un tour d’Alsace en 80 jours qui va changer quoi que ce soit aux connaissances des Alsaciens sur un sujet aussi complexe…
Tout ce qui n’a pas été fait lors de la campagne de 2013 sur le Conseil d’Alsace reste à faire : implication sur le terrain des élus locaux tels que les maires et les Conseillers d’Alsace. Organisation de tables rondes, d’ateliers thématiques et de groupes de travail avec les citoyens. Maitrise et organisation des réunions avec des animateurs formés disposant de fiches thématiques explicatives. C’est un sacré travail ! C’est long, mais c’est le prix à payer pour faire fonctionner correctement la démocratie participative.
Il s’agit avant tout de convaincre les Alsaciens avec une démarche pédagogique qui est aux antipodes d’une campagne électorale classique faite de réunions publiques, d’affiches, tracts et autres slogans. Distribuer et faire remplir des questionnaires à la population est tout aussi inefficace…
Un autre point dans ce sondage ne laisse pas d’interroger : comment se fait-il qu’aujourd’hui 79% des électeurs RN alsaciens, se prononceraient plutôt pour un candidat à l’élection présidentielle qui se déclarerait favorable au retour à une Région Alsace à part entière alors que nous avons tous en mémoire que le Front National avait fait une campagne vent debout contre le Conseil d’Alsace en 2013 ?
Méfions-nous des sondages qui ne posent pas les bonnes questions et rappelons-nous également qu’à la veille du référendum de 2013, 75% des Alsaciens interrogés, déclaraient vouloir voter « oui » (sondage CSA du 25 février au 1er mars 2013).
On peut aussi constater un certain décalage entre les résultats des sondages et ceux des urnes puisqu’un seul régionaliste siège parmi les 80 Conseillers d’Alsace de la CEA et que Jean Rottner est arrivé en tête aux deux tours de scrutin en Alsace lors des élections régionales de juin dernier…
Pour finir un point de détail mais qui a pu entraîner une certaine confusion chez les Alsaciens sondés : la principale question posée est "Pensez-vous que la nouvelle collectivité européenne d’Alsace (CeA), née le 1er janvier 2020 de la fusion des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, doit sortir de la Région Grand Est pour redevenir une région Alsace à part entière ?"
On peut souligner ici le professionnalisme des sondeurs qui ignorent jusqu’à la date de création de la CEA et la légèreté des commanditaires qui visiblement n’ont pas vérifié le texte avant de donner leur feu vert…
https://alsace-malgre-elle.fr/mefions-nous-des-sondages/



Phil

Disparu il y a plus d'un an, le maire de Colmar, au sens de l'humour "légendaire" fait encore parler de lui...
DNA Colmar



19 novembre 2021

Événement LÉZARD

MARDI 30 NOVEMBRE 2021 À 20:00

Ciné-débat : Paris Stalingrad

CGR Colmar

Documentaire de Hind Meddeb et Thim Naccache - France - 2021 - 1h28
Soirée-débat organisée dans le cadre du festival Migrant'scène, en partenariat avec La Cimade, qui lutte pour la défense de la dignité et des droits des personnes réfugiées et migrantes.

Eté 2016, Paris, des personnes réfu­giées campent quartier Stalingrad dans l’attente de régulariser leur situation. Hind Meddeb et Thim Naccache sont là, comme de nombreuses personnes, en soutiens, en voisins, et dessinent le quotidien et la géographie de Stalingrad, espace - frontière au cœur de Paris. Un labyrinthe physique se mêle au laby­rinthe administratif déjà en place, la ville refoule. Contrôles, nasses, évacuations, grillages. Comment faire lieu, faire collectif, comment habiter un espace qui empêche d’exister ?
Le film cartographie le calvaire : points d’eau, coins d’ombres, parcs isolés, tables de pingpong pour cuisiner. Aux abords des terrains de tennis, les réfugiés se reposent tout près des joueurs qui continuent de s’exercer et se réveillent avec les joggeurs qui s’étirent. Les corps s’in­tègrent difficilement mais un collectif naît et une coexistence s’ins­talle. Du groupe, s’élève la voix de Souleymane, jeune exilé du Darfour dont les poèmes viennent cohabiter avec la voix off de la cinéaste. Souley­mane circule, erre, se perd, resurgit et raconte.

Retrouvez plus d'informations sur le festival Migrant'scène sur le site de La Cimade : https://www.lacimade.org/