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4 décembre 2021

Colmar : récital de piano par François-René Duchâble

(au profit des actions solidaires de FLAMES)

Le lundi 13 décembre 2021 à 17h

au foyer du Théâtre à Colmar

Entrée gratuite – Plateau à la sortie


Naturellement doué pour le clavier, François-René Duchâble entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris qui lui décerne à 13 ans le Premier Prix de piano.
Son répertoire couvre surtout la période romantique. Il voue une admiration particulière à Beethoven dont il se sent plus proche que d'aucun autre compositeur. Il écrit à son sujet : « Un exclu, un solitaire, un sourd. Mais un homme, un missionnaire qui lutte pour la dignité, la bonté. C'est une musique de force, de lutte, mais d'extrême tendresse, d'amour profond… »

Pianiste de renommée internationale, François-René Duchâble a reçu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière : choc de la musique, diapasons d'or... Sa discographie10 comprend notamment les Transcriptions et Paraphrases de Liszt (Grand Prix de l’Académie Charles-Cros et RTL d'or), les Sonates de Beethoven (Choc de la musique et Diapason d'or), les Concertos de Ravel (Choc de la musique). Il a également enregistré les Concertos de Chopin avec l’Orchestre de Toulouse et Michel Plasson, les Douze études d’exécution transcendante de Liszt et la transcription du Concerto pour violon et le Concerto pour piano no 2 de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia dirigé par Yehudi Menuhin. Ses derniers disques comportent des sonates de Beethoven et les concertos de Ravel avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse et Michel Plasson.

François-René Duchâble, Rachmaninov, Prélude N° 5
https://www.youtube.com/watch?v=88H2VpH6418



Phil, l’oracle de Colmar

Tous derrière Valérie Pécresse !
(Eric Straumann)



3 décembre 2021

[Covid]

Jean-François Huet

Martin Blachier sur le chemin de la raison... certes un peu tardivement mais chacun a droit à la "rédemption".
Merci docteur Blachier.
(Jamais je n'aurais cru pouvoir dire ça... mais la vie est pleine de surprises bonnes et mauvaises.)

2 décembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand j'étais gamin, j'attendais toujours le 1er décembre avec beaucoup d'impatience. C'était le jour où je pouvais (enfin) ouvrir la première fenêtre du calendrier de l'Avent que nos parents avaient déniché, le week-end d'avant, au supermarché du coin. Contrairement à ma sœur qui respectait les traditions, j'avoue aujourd'hui qu'il m'arrivait alors de subtiliser le gros chocolat du 24, et de le remplacer par de la pâte à modeler, soigneusement emballée dans le papier alu d'origine pour donner le change. Faute avouée est à moitié pardonnée. D'ailleurs, je crois qu'il y a prescription au bout de 30 ans (et un peu plus).
Dans l'intervalle, le calendrier de l'Avent semble être devenu la star du dernier mois de l'année. Et surtout, le gisement d'un vrai business pour des centaines de marques. Ayant flairé le bon filon, voilà même que les grands noms du luxe s'en mêlent avec volupté, et proposent 24 petites fenêtres à ouvrir sur des échantillons de leur production. A condition évidemment qu'on puisse, par exemple, débourser la coquette somme de 410 € pour offrir le calendrier Dior. Il paraît que chez Vuitton, on s'active encore pour réussir à caser des valises et des sacs à main dans ces minuscules fenêtres. Bon courage !



[Rappel]

Espace Lézard à Colmar

Exposition « Vanité » – Christophe Hohler

Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant. Le terme de fascinant ne rend pourtant pas avec suffisamment de précision ce qui se produit exactement au moment où nos yeux se posent sur ces personnages. En fait, ces frêles silhouettes s’offrent à nous avec une évidence si déconcertante que nous en sommes bouleversés.
Claude Rossignol

VISITE EXPOSITION

Jusqu'au 15 décembre 2021
Lundi au Vendredi de 14h30 à 18h00
Samedi de 14h30 à 17h30

Entrée gratuite / visite en groupe sur rendez-vous











La lettre d'info quotidienne
2 décembre 2021

Reportage
Trop de « data centers », l’Irlande risque la panne électrique










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Sous l’empire de la peur

Franck Buchy
l’Éditorial du 30/11/2021 – DNA


Photo DNA / Franck Delhomme


Eric Zemmour a franchi le Rubicon au moment où Joséphine Baker entrait au Panthéon. A chacun sa géographie de l’honneur. Quand le premier aspire à un destin antique pour ses semblables, la République française choisit de se construire un avenir au XXIe siècle. Quand le polémiste d’extrême droite se déclare candidat à l’élection présidentielle, l’ancienne meneuse de revue et résistante métisse gagne le cœur de millions de citoyennes et de citoyens.

La France a vécu hier une journée entre ténèbres et lumière, complainte et rire, négation et gratitude. Construite pour torpiller le dernier débat des cinq candidats à l’investiture Les Républicains, l’annonce de Zemmour n’a fait que cristalliser l’unique ressort que l’ex-chroniqueur du Figaro et de CNews semble maîtriser : la peur.

Avec ses propos apocalyptiques et nostalgiques, Eric Zemmour a endossé l’habit d’un spectre bien plus que l’uniforme que portait le général de Gaulle le 18 juin 1940. Et comme si son tableau sombre ne suffisait pas, l’essayiste a alimenté la machine à soupçons et à angoisses pour mieux servir ses chimères. Sa vidéo a le mérite de la clarté et répond à la question de savoir de quelle France Eric Zemmour veut être l’héritier.

Sa nuque raide l’empêche d’embrasser tout ce qui préoccupe le pays au quotidien : le pouvoir d’achat, l’environnement, la santé, l’éducation, les transports. Sa marotte du « grand remplacement » lui enlève toute capacité à s’émerveiller des merveilleuses ressources dont dispose la nation pour se dépasser demain. Sa monomanie décliniste l’oblige surtout à discréditer toutes ces générations mêlées qui ont construit au fil des siècles la grandeur de la France à laquelle il se réfère tant.

Joséphine Baker était une femme affranchie, joyeuse et forte, suffisamment pour transcender ses angoisses et assumer ses amours pour « son pays et Paris ». Le repli, la peur et la nostalgie n’ont jamais permis d’aimer démesurément l’humanité. La France peut avoir confiance en elle sans s’effrayer.