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10 janvier 2022

https://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/le-gouvernement-doit-il-suspendre-la-mise-en-place-du-pass-vaccinal-09-01-2022-2459714_1923.php?fbclid=IwAR13JsUjr-jbxGwT2-Lw9DUgum0kuyrKC0tsUYW11GNiTNvdOaVjxKdHtU4



[Covid-19] Le passe vaccinal détruit l’avenir des adolescents

Celia Izoard (Reporterre)




Notre manque de réaction face à la manière dont le gouvernement impose le vaccin anti covid aux adolescents est, selon notre chroniqueuse, le signe d’une inquiétante sidération. Face à « la destruction de l’avenir d’une génération », elle appelle à construire des alternatives sensées et concrètes.

Celia Izoard, journaliste, est coauteure de La Liberté dans le coma : Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer (Groupe Marcuse, La Lenteur, réed. 2019) et a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.

« Tu veux retourner au ciné ? Aller en soirée ? Pense à te faire vacciner. » Le bout de papier date de cet été, mais il est déjà un peu jauni. Je l’ai accroché sur le mur de la cuisine, pour mémoire. C’est un flyer pour les adolescents qui fait la promotion d’un vaccinodrome ouvert dans la salle polyvalente du coin, avec les logos de la préfecture, de l’Agence régionale de santé et de l’hôpital. Dans une petite bulle, au-dessus d’un dessin représentant une infirmière et un enfant avec une seringue sur le bras, il est même écrit : « 1 entrée offerte à la base de loisirs pour toute personne vaccinée lors de cette opération. »

Au moment où ce flyer a atterri dans ma cuisine, on savait depuis longtemps que les adolescents en bonne santé ne couraient qu’un très faible risque d’être atteints d’une forme grave de Sars-Cov-2, comme l’a constaté la Haute autorité de santé. En juin 2021, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendait son avis au ministère de la Santé sur l’extension de la vaccination aux 12-18 ans. Il rappelait que « les formes graves de l’infection par la Covid-19 sont très rares chez les moins de 18 ans » et que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». Selon le CCNE, les adolescents n’auraient donc aucun bénéfice médical à être vaccinés et ne le feraient que pour contribuer à un bénéfice collectif, celui de renforcer l’immunité au sein de la population. Aussi, « il semble souhaitable […] d’accepter de vacciner contre la Covid-19 les adolescents qui le demandent, mais après avoir reçu une information claire et adaptée à cette tranche d’âge sur les incertitudes liées à la maladie, au vaccin lui-même et à son efficacité à moyen et long terme. Avec cette mise en garde : « Si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur consentement. »

Consentement extorqué

Un mois après l’avis du CCNE, le gouvernement a annoncé l’entrée en vigueur du passe sanitaire : les adolescents non vaccinés sont interdits de sport, de bibliothèque, de piscine, de cinéma, de musée, de train, de concerts, de café et de restaurant. Sur la base des informations fournies par les entreprises pharmaceutiques, on a martelé que les vaccins sont sans risques. Le gouvernement a méprisé les recommandations éthiques les plus élémentaires et bafoué le consentement des adolescents.

Six mois plus tard, en pleine vague Omicron, on constate que les vaccins disponibles n’offrent pas une immunité durable et n’ont qu’une efficacité modérée sur la contagion. Pour les jeunes sans comorbidité, la balance bénéfice-risque est devenue très discutable. Il n’y a pas de retour à la vie normale. Et il semblerait qu’en plus d’avoir extorqué leur consentement par la culpabilisation et le chantage au passe sanitaire, on ait exposé la santé de près de 3,8 millions d’adolescents (76,6 % des 12-17 ans sont vaccinés [1]). Impossible de savoir quelles répercussions ces deux doses pourraient avoir sur leur santé. Peut-être aucune, espérons-le. Sinon, il y a de fortes chances pour que personne n’en endosse jamais la responsabilité.

« On assiste à la destruction de l’avenir d’une génération, et des suivantes, et on le sait »

À ce stade, le gouvernement devrait présenter des excuses publiques. Il devrait lever immédiatement l’obligation du passe sanitaire qui, en plus de constituer une aberration juridique et une bombe à fragmentation sociale, n’offre aucune garantie contre la contagion. Mais loin de se rétracter, l’exécutif ouvre la vaccination aux 5-11 ans et transforme le passe sanitaire en passe vaccinal. Si la loi est votée telle quelle, les adolescents non-vaccinés ne pourront plus entrer dans un café, un restaurant, un cinéma, ni voyager en bus, en train ou en avion.

Comment pouvons-nous supporter une telle incohérence ? Comment une telle chape de lassitude et de résignation a-t-elle pu s’abattre si vite, qu’elle nous rende incapables de nous défendre, nous-mêmes ou nos enfants, contre l’arbitraire, fût-il paré d’une aura scientifique ? Notre situation m’évoque cette formule du philosophe italien Ignazio Silone : nous sommes « comme une personne qui a reçu un formidable coup de massue sur la tête et qui continue à se tenir debout, à marcher, à parler et à gesticuler sans se rendre pleinement compte de ce qui lui arrive [2]. »

Le problème est peut-être que cette sidération qui nous rend incapables de revenir sur les événements des six derniers mois et sur ce qu’on a fait subir aux enfants de ce pays, cette même sidération est à l’œuvre à un niveau plus profond. Les enfants sont dans une situation incroyable. Ils l’étaient déjà avant la pandémie. Plus exactement, ils sont dans une situation impensable, qui exige, qui exigeait déjà le refoulement. On assiste à la destruction de l’avenir d’une génération, et des suivantes, et on le sait.

« Nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous nous ressaisisons de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir »

Le capitalisme industriel les condamne à des chaleurs insupportables, à des pénuries d’eau et à des milieux toxiques. La plus grande partie de ces phénomènes sont irréversibles. Une politique de croissance techno-industrielle déguisée sous le nom de « transition écologique » ne pourra pas l’enrayer. On le sait, mais on ne peut pas le regarder en face tant qu’on ne s’attaque pas aux puissances qui entretiennent cette inertie. De cette toile de fond tragique, de cette immense zone de refoulement dans laquelle les enfants ne sont déjà plus protégés, il découle qu’on peut leur faire subir à peu près n’importe quoi. Ne doivent-ils pas se préparer à d’autres urgences, bien plus graves ? Une campagne de vaccination coercitive n’offrant aucune sorte de garantie, cela fait-il une si grande différence au milieu d’un tel tableau ?

Peut-être avons-nous tellement refoulé notre impuissance et notre culpabilité face à ce futur impensable que nous n’arrivons plus à défendre quoi que ce soit au présent. Mais nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous réussissons à nous ressaisir de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir. Si nous voulons trouver la force de lutter contre ce que le quotidien offre de décisions ineptes et injustes, nous sommes obligés d’affronter les perspectives les plus sombres et de construire, face à elles, de vraies alternatives politiques, sensées et concrètes.

9 janvier 2022

Halte à la discrimination des non-vaccinés et des « divergents »

Eric Vial

Le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé dans ses œuvres le concept du bouc émissaire. Il explique que dans des périodes de grandes crises sociales, économiques, ou lors des épidémies naît « un inconscient persécuteur » qui cherche un coupable.
C’est ce que l’on voit depuis plusieurs mois dans notre pays. Excitée par une soi-disant élite au plus haut niveau de l’État, la population Française a trouvé son bouc émissaire : les non-vaccinés. La période épidémique que nous vivons réveille ainsi des pulsions assez malsaines dans la population et des discours de haine inadmissibles.
Même si j’ai fait le choix de me vacciner et de suivre les consignes sanitaires, je me refuse à participer au lynchage social qui s’opère actuellement ; je me refuse à discriminer et diaboliser des concitoyens qui font d’autres choix que les miens.
Car malgré ce que dit l’actuel Président de la République, un citoyen a des Droits, « il n’a pas des Devoirs ». Le citoyen dans Notre République est un Homme libre. Son seul Devoir est de respecter la Loi. C’est cela la citoyenneté. Point. Force est de constater que les non-vaccinés n’enfreignent pas la loi.
Les élections présidentielles arrivent. Les masses populaires doivent prendre conscience qu’elles seront au cœur de tentatives de manipulations intellectuelles pour en faire l’objet des politiques.
Ne vous laissez pas conduire comme une chèvre. Le sujet de ces élections c’est : le bilan de ces 5 dernières années et les perspectives pour la France ; non pas les « non-vaccinés » ou la mise en place du « pass vaccinal ».


Méli-mélo



















8 janvier 2022

Phil

DNA Colmar : le dessin "zapping" de la semaine...



Manifestation anti pass sanitaire du 8 janvier 2022 à Colmar (photos)










(Photos Edouard Dabrowski)

Pascal Greboval
Chronique

Emmanuel Macron : son dernier coup de com est-il un coup de maître ?

En déclarant qu’il veut emmerder 10 % de la population, il hystérise le débat à dessein. Bien sûr, il y a aussi des personnes vaccinées qui désapprouvent cette provocation. Mais la graine est plantée : ce sont les non-vaccinés au covid responsables de la situation sanitaire. Pourtant la situation mérite nuance et mesure.
On pourrait regarder les faits autrement.
On pourrait reprendre les propos du professeur Eric Caumes, loin d’être un anti vax : « On est déçu sur la durée de protection et sur l’efficacité des vaccins ». On pourrait.
On pourrait écouter la déclaration de Céline Mounier, directrice de la surveillance de l’ANSM lors son audition au Sénat où elle détaillait la pharmacovigilance sur les vaccins anti-covid : « L’ANSM fait état de plus de 110.000 déclarations répertoriées d’effets indésirables sur les vaccins contre le covid-19, contre 45.000 déclarations hors pandémie (tous traitements compris) ». On pourrait.
On pourrait rappeler que sous la présidence Marcon 17.500 lits ont été fermés dans les hôpitaux dont 5.700 depuis le début de la crise du Covid. On pourrait.
On pourrait rappeler que Jean Castex fut l’un des piliers de la mise en place de la réforme de la tarification hospitalière dite « T2A », l’un des piliers de la transformation de l’Hôpital en entreprise. Pour mémoire, la Tarification à l’activité, la « T2A », a fait de l’Hôpital une « entreprise de production de soins ». Avec elle, l’établissement ne reçoit plus un budget destiné à répondre à des besoins, mais est rémunéré d’après sa « production ». Et comme dans toute entreprise, celle-ci doit être suffisante et rentable. On pourrait.
On pourrait arguer que corolaire de cette réforme, tous les ans depuis 2015, les services de réanimations sont saturés, au bord de l’explosion à cause de la grippe, et que l’État n’a pas entendu le cri d’alarme des soignants. On pourrait.
On pourrait rappeler que s’il y avait 100 % de vaccinés, le virus circulerait toujours. Comme le rappelle les médecins quand on questionne les causes du nombre de personnes vaccinées à l’hôpital. On pourrait.
On pourrait arguer que le nombre de contaminés n’est pas le bon indicateur. Il ne tient pas compte des souffrances psychologiques, des enfants, des seniors. On pourrait.
On pourrait rappeler que les zoonoses, probable cause de cette pandémie sont le fruit de la déforestation, de la perte de la biodiversité, de l’élevage intensif, et le gouvernement français ne freine pas cette folie. On pourrait.
On pourrait rappeler que le tabac tue 78.000 personnes par an depuis des décennies, coûte 120 milliards d’euros par an aux Français et on n’a jamais entendu un seul politique affirmer que les fumeurs emmerdent les Français. On pourrait.
On pourrait pointer la contradiction dans la pensée d’Emmanuel Macron qui en avril 2021, déclarait la main sur le cœur (le passe) « ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ». « Il ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français… » On pourrait.
On pourrait énoncer bien d’autres arguments pour montrer la complexité de la situation, la diversité des causes de la crise que nous traversons. Le non-vacciné n’est pas le coupable unique. La crise sanitaire que nous traversons est le résultat d’une société qui va mal. Mais ça ne sert à rien. Nous avons basculé dans autre chose. Le machiavélisme. Inspiré – à tort – par le florentin Nicolas Machiavel, le machiavélisme définit une forme de stratégie qui permet la conquête et la conservation du pouvoir par tous les moyens. Le philosophe florentin écrit notamment dans son ouvrage « Le Prince » consacré à l’art de gouverner, « Divide et impera », “divise et règne“.
De fait, les paroles du Président sont le fruit d’un calcul savant, une bombe à fragmentation pour diviser les Français, les Françaises. Une nouvelle fois, tout laisse à penser que cela fonctionne. D’autant que la dissonance cognitive créée par la situation lui facilite la tâche. Il est parfois difficile pour une personne vaccinée qui a fait l’effort de suivre les recommandations du gouvernement de se questionner sur son choix et d’admettre que d’autres ne puissent pas faire cet effort.
Dès lors, comment éviter ce piège tendu ?
Nous sommes dans une forme d’impasse. Nous avons besoin de vivre ensemble et en même temps nous nous repoussons. Ce que le philosophe Emmanuel Kant avait théorisé avec son concept d’insociable sociabilité.
À cet instant, je n’ai que des mots à partager, de la matière à penser.

7 janvier 2022

Reportage télévisé de l'exposition "Marc Chagall, une autre réalité"

Galerie Murmure

Quand l’art active et cultive notre imaginaire

« Cette semaine, votre magazine Curio’Cité vous propose de démarrer l’année dans un autre monde ; celui proposé par les œuvres de trois artistes réunies au sein de la Galerie Murmure, au centre-ville de Colmar. Les premières sont signées d’un artiste de renommée mondiale, Marc CHAGALL, connu pour son travail de la couleur et ses personnages en lévitation. La galeriste, Audrey CLERC, a souhaité lui rendre hommage au travers de lithographies, mais aussi d’une œuvre unique. Et pour poursuivre le voyage dans l’inconscient, elle a choisi deux artistes plasticiennes dont les œuvres entrent en écho avec celles de Chagall. D’un côté, Marie-Gaëlle MOLDO, et ses dessins aux allures enfantines, qui racontent des histoires, et qui nous invitent à en inventer. De l’autre, Julie MORLOT, sculptrice, qui propose des céramiques où l’étrange règne, où les visages semblent ensevelis sous une végétation dévorante… À vous d’imaginer la suite ! »

2022 s’ouvre en poésie avec le reportage télévisé réalisé par Gael Poulain pour TV7 que vous pouvez visualiser en cliquant sur ce lien :

https://www.tv7.fr/VOD/Curio-cite/Exposition-Une-autre-realite-Galerie-Murmure-zsq6FyErZj.html



6 janvier 2022

Jak Umbdenstock

Le président en roue libre


Phil


Michel Naudo à la rencontre des Alsaciens

Michel Naudo

Chers amis,

Pendant une bonne partie du premier semestre de cette année et dès la semaine prochaine, je serai la plupart du temps en Alsace.
Aussi, je suis à votre entière disposition pour aller à la rencontre et échanger avec celles et ceux qui ont lu mon livre paru en mai dernier.
Cela peut se faire dans n’importe quel lieu propice à la rencontre et à la discussion (bar, café, restaurant, chez vous etc…), sous n’importe quelle forme (débat, dédicaces, table ronde ou simple échange à quelques-uns voire même en tête à tête…), dans n’importe quel cadre (privé, associatif, parti politique quelle qu’en soit la couleur…) et en n’importe quel endroit en Alsace.
Il s’agit pour moi, à mon simple niveau, de contribuer au débat en Alsace suite à la consultation initiée par Frédéric Bierry président de la CEA.
Je vous propose de vous détailler pour quelles raisons et de quelle façon nous en sommes arrivés, en Alsace, à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui ; de vous montrer quelle serait la plus-value pour les Alsaciens de récupérer les compétences régionales qui nous ont été retirées en 2014.
Enfin, d’évoquer également, le sensible et fondamental sujet de la décentralisation en France et de l’impératif transfert de pouvoirs vers les élus locaux qui devra immanquablement avoir lieu sauf à continuer à perdre de l’énergie, du temps et de l’argent dans une organisation du pays devenue obsolète…
Étant désormais à la retraite et par conséquent disponible, c’est ma façon de contribuer à enrichir les connaissances et affiner la compréhension de celles et ceux qui souhaiteront faire l’effort de la discussion et de la réflexion sur des sujets ayant un réel impact sur nos vies sans que nous en ayons toujours conscience…
Contact via Messenger.
PS : La Kamm à Strasbourg propose une choucroute aux trois poissons offerte, pour une achetée et ce jusqu’au 30 avril, profitons-en !

5 janvier 2022

Emmerder l’emmerdeur

H16

Nous vivons une époque unique où l’on apprend, de façon tout à fait officielle, qu’un Chef de l’État peut ainsi déclarer, sans rire, « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». C’est en effet en ces termes qu’Emmanuel Macron, qui est toujours, légalement parlant, le président de la République et donc de tous les Français, a expliqué sa stratégie de lutte contre une pandémie dont tout indique qu’elle se termine (bien malgré lui).

La logique du locataire de l’Élysée est douteuse : pour lui, ceux qui refusent l’actuelle vaccination, quelles que soient leurs motivations, mettent en danger le reste de la société, et deviennent donc irresponsables. Pour Macron en janvier 2022, c’est bien simple, « Un irresponsable n’est plus un citoyen ».

C’est surprenant de bêtise et d’incohérence.

D’incohérence d’une part parce qu’en 2016, le même Macron, pas suffisamment imbu de lui-même pour exciter les foules, expliquait alors en parlant du terrorisme et de la déchéance de nationalité éventuelle de ceux qui s’y adonnent, qu' « On ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale ». En somme, un terroriste ne peut pas être exclu de la communauté nationale… Sauf bien sûr s’il refuse bêtement de se faire vacciner !

C’est aussi d’une bêtise rocambolesque dans la mesure où l’on sait maintenant sans le moindre doute que les vaccinés n’empêchent en rien ni de contracter la maladie ni de la refiler généreusement autour de soi, dans les mêmes proportions que les non-vaccinés et avec une décontraction encore plus forte, le sésame sanitaire permettant une désinvolture dont les non-vaccinés ne peuvent bénéficier.

En outre, l’actuelle surcharge (très théorique) des hôpitaux publics tient bien plus de leur gestion catastrophique que d’un afflux de non-vaccinés : après avoir courageusement viré du personnel en pleine pandémie (au motif qu’il n’était pas vacciné), après avoir obstinément fermé des milliers de lits (pour des économies budgétaires qui n’ont jamais été réalisées), après avoir largement subventionné d’autres domaines – la presse notamment – en lieu et place de ces hôpitaux publics qui réclament des moyens, il est cocasse de voir le chef de l’État parler d’irresponsabilité : manifestement, son poste actuel lui est un peu trop monté à la tête et il croit parler d’expérience.

Ces propos à la fois honteux, scandaleux et tout à fait illustratifs des objectifs réels et de la politique néfaste qui sont poursuivis actuellement, démontrent encore une fois tout le mépris et l’arrogance dont Macron fait preuve : le peuple, péniblerie avec laquelle il fallait composer lors des élections, devient maintenant une variable d’ajustement et s’il est politiquement rentable de se départir d’une partie de celui-ci, qu’à cela ne tienne. En somme, on ne passe pas encore la parcelle encombrante au fil de l’épée (ou au flash ball), mais ça ne saurait tarder…

Il n’en reste pas moins qu’il est absolument invraisemblable que des propos pareils soient tenus sur des citoyens dont on rappellera utilement qu’ils sont encore, à 100%, totalement humains, et qu’en terme légaux, ils sont encore, à 100%, des citoyens qui payent des impôts et se comportent en réalité de façon bien trop responsable malgré les avanies qu’ils subissent. Jusqu’à preuve du contraire, petit Monsieur Macron, ces citoyens n’ont enfreint aucune loi et parce qu’ils payent votre salaire, vous leur devez le plus élémentaire des respects.

En pratique, on comprend que le petit président veut désigner des boucs-émissaires et des coupables faciles mais ce faisant, il finit surtout par déclencher la haine même chez ceux qui avaient jusqu’à présent suivi le mouvement, contraints ou non. L’opposition, rassemblant maintenant droite et gauche, est vent debout contre ces déclarations : il n’y a bien sûr qu’un jeu politique derrière cette indignation franchement tardive, mais elle pourrait être l’élément déclencheur d’une vraie prise de conscience du gouffre dans lequel Macron vient d’emmener à coup de trique tout le pays.

Du reste, regardons les choses en face : ce petit Chef de l’État n’a de pouvoir que parce que le peuple le lui a octroyé, et de façon de moins en moins consensuelle. Parallèlement, il semble clair qu’il prend un malin plaisir (ou prétend le faire en tout cas) à imposer de plus en plus de contraintes à une part des Français, à les diviser.

Il semble donc naturel de couper court à la pignolade malsaine de l’emmerdeur élyséen, et notamment en ne tenant plus compte de ses injonctions qui s’apparentent de plus en plus à celles d’un enfant colérique et mal élevé, incapable de jouir d’autre chose que du malheur des autres. Il faut donc emmerder l’emmerdeur : refuser de s’aplatir, continuer à vivre aussi normalement que possible, s’opposer, de façon systématique, à ses diktats de plus en plus stupides et infâmants devient non seulement nécessaire, mais LA méthode pour faire enrager le petit président.

Dans ce contexte, il semble aussi clair que la désobéissance civile, de plus en plus ferme, s’impose maintenant à tous si l’on ne veut pas basculer définitivement dans un monde de ségrégation et de punitions continuelles. Car ici il s’agit bien de punitions et de vexations permanentes : même ceux qui, volontaires ou non, avaient jusqu’à présent accepté l’instauration des lois liberticides, des pires contraintes sociales depuis l’avènement de la Cinquième République, se retrouvent maintenant à devoir composer avec des règles changeantes.

Plus personne, même ceux qui se croyaient « bons citoyens », ne sera épargné et d’ici quelques jours, l’annulation des passeports sanitaires pour des centaines de milliers de Français en jettera autant dans les rangs des « irresponsables » qu’il faut donc « emmerder » ; au 15 février, ce sont de nouvelles cohortes qui viendront grossir le rang des emmerdables par la clique des macronistes.

Ceux qui dictent ces misères arbitraires, sans queue ni tête ni plus aucune justification sanitaire, sont maintenant enfermés dans une course contre la montre : multiplier les lois et les contraintes pour s’assurer que la foule, grandissante, des outrés et des emmerdés ne vienne pas leur expliquer physiquement ce qu’ils pensent de leurs abus. Chaque nouvelle contrainte accroît à la fois l’urgence pour les premiers et le nombre des seconds.

Les prochains mois seront décisifs.

4 janvier 2022

Covid-19 : Emmanuel Macron décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout"

Viviane Le Guen
France Bleu

Alors que le texte sur le pass vaccinal donne lieu à un débat houleux à l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a déclaré mardi dans Le Parisien, être décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout" en "limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale".


Le chef de l'État Emmanuel Macron dit assumer "d'emmerder" les non-vaccinés.
© Maxppp - JOHN THYS / POOL/EPA

Dans une interview accordée au Parisien publiée ce mardi, le président de la République Emmanuel Macron s'est dit décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout" en "limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale". Le chef de l'État s'exprime alors que le texte sur le pass vaccinal donne lieu à un débat houleux à l'Assemblée nationale. Les non-vaccinés, "c'est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie", assume Emmanuel Macron.


Eric Straumann

Premier Facebook live de l’année

https://www.facebook.com/villecolmar/videos/244041001138958


3 janvier 2022

David Pujadas s’attaque frontalement au mirage Omicron, preuves à l’appui

PolitiqueSanté

mise à jour le 01/01/22

Pujadas et Omicron

Rien ne va plus, Pujadas commence à s’énerver. L’agacement face aux mensonges n’est plus tenable. Il est à deux doigts de contacter Le Média en 4-4-2 afin de rejoindre notre équipe. (Notre mail David : lemediaen442@protonmail.com) Une chose est certaine, il en a gros sur la patate et n’est certainement pas le seul journaliste à être agacé.


Nous sommes jeudi 30 décembre 2021 et le journaliste de LCI a décidé de s’attaquer frontalement au tsunami Omicron, afin de montrer aux téléspectateurs qu’il n’est en réalité qu’un mirage. Les arguments sont là, les chiffres, les preuves et face à ce constat sans appel, David Pujadas commence par cette phrase « l’Apocalypse Omicron, alors je dis Apocalypse, parce que c’est couramment admis. On ne peut pas dire Omicron sans dire tsunami, raz-de-marée, la falaise, le mur qui va tous nous ensevelir. C’est ce qu’on entend dans les médias. C’est ce qu’on entend chez les médecins. Vous lisez dans la presse, vous l’entendez à la radio, vous le voyez à la télévision. Bref, la peur, l’inquiétude. »

https://lemediaen442.fr/david-pujadas-sattaque-frontalement-au-mirage-omicron-preuves-a-lappui/

2 janvier 2022

Jean Quatremer, correspondant européen
publié le 1er janvier 2022

Billet
Mesures contre le Covid : ci-gît la démocratie libérale

Il faut bien constater que critiquer la politique sanitaire en invoquant la démocratie et les principes juridiques qui la fondent est devenu inaudible, d’autant que les juges valident toutes les décisions de l’exécutif.

On mesure la dystopie dans laquelle nous vivons depuis deux ans lorsque la plupart des médias considèrent que les mesures sanitaires annoncées lundi 27 décembre par le gouvernement sont «relativement peu contraignantes». Citons-les : masque obligatoire dans tous les espaces urbains à la libre discrétion des préfets qui l’ont massivement réimposé dès le 31 décembre ; interdiction de boire et de manger dans tous les transports en commun et dans les salles de sport ; interdiction de boire et de manger debout dans les bars ; interdiction des rassemblements le 31 décembre ; événements culturels limités à 2000 personnes en intérieur, 5 000 en extérieur ; interdiction des concerts debout…

Comment est-il possible de qualifier ces mesures de «peu contraignantes», notons-le à l’unisson de la plupart des partis politiques à l’exception de la droite et de la gauche radicales, alors que l’État - les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire agissant de conserve - limite ainsi à intervalle régulier et dans des proportions variables les libertés fondamentales et s’insinue dans la sphère privée comme seuls les régimes autoritaires le faisaient jusque-là ?

Tout simplement parce que toutes les mesures sanitaires non pharmaceutiques sont désormais jugées à l’aune du confinement dur de mars 2020 : tout ce qui se situe en deçà, y compris le couvre-feu, pourtant une mesure réservée au temps de guerre, est accueilli avec soulagement. Entre un masque dans la rue et l’interdiction de sortir de chez soi sauf si l’on s’y auto-autorise dans un nombre de cas limités et pour une durée contrainte, il n’y a effectivement pas photo.

Corée du Nord et Déclaration des droits de l’homme

C’est d’ailleurs comme cela qu’Emmanuel Macron et son ministre de la Santé, Olivier Véran, ont vendu le «passeport sanitaire» en juillet dernier : c’était soit cette innovation proprement sidérante en ce qu’elle a créé deux classes de citoyens ayant des droits différents, soit le confinement ! Or, celui-ci, accepté massivement et sans aucun débat par la population française, a créé un «biais d’ancrage», comme l’a très justement noté Samuel Fitoussi dans un article paru sur le site Contrepoints, qui interdit de juger les mesures sanitaires prises depuis pour ce qu’elles sont : liberticides, inutiles, ubuesques. Dès lors qu’on a collectivement approuvé une telle brèche dans l’État de droit et les libertés fondamentales au nom d’un «État de guerre» proclamé par le président de la République, tout ce qui n’est pas l’assignation à résidence de la population est considéré comme une liberté (re) conquise…

Aujourd’hui, il faut bien constater que critiquer la politique sanitaire en invoquant la démocratie et les principes juridiques qui la fondent est devenu inaudible, d’autant que les juges valident toutes les décisions de l’exécutif. Au mieux, on renvoie ces critiques à la Corée du Nord, au pire on leur oppose les «vies sauvées», comme si la démocratie était un obstacle à la lutte contre le virus. Mais sans même invoquer Montesquieu, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et autres principes qui appartiennent manifestement à un passé révolu, on peut au moins essayer de juger les mesures sanitaires sur le plan de leur utilité.

Il faut d’abord noter qu’elles interviennent alors que la vague du variant delta est désormais en reflux et que le variant omicron qui le chasse est infiniment moins dangereux que certains le craignaient - ou feignaient de le croire — comme le confirment sans discontinuer les chiffres sud-africains, britanniques et danois. Donc on peut déjà s’interroger sur le momentum qui ne s’explique que par un autre biais, celui de la nécessité de montrer qu’on agit face à des informations alarmantes martelées par le gouvernement et certains médecins, et qu’ainsi, on maîtrise la situation. L’action est considérée en elle-même comme bénéfique, ce qui rend là aussi la critique difficile.

Disons-le tout net : cette action relève souvent de la danse de la pluie, car la plupart des mesures non pharmaceutiques, notamment celles décidées lundi dernier, ne relèvent pas de la science. Mais qu’importe : si la pandémie reflue, c’est que les mesures étaient adaptées. Sinon, il faudra danser davantage, c’est-à-dire ajouter d’autres mesures jusqu’à ce qu’elle reflue ce qui prouvera qu’elles ont fonctionné et que des vies ont été sauvées ! Que le lien de causalité ne soit pas établi n’a plus aucune importance puisqu’on est dans le domaine des croyances.

Interdire les masques en tissu ou chirurgicaux

Prenons le masque en extérieur. On sait, deux ans après le début de la pandémie, qu’il ne sert à rien, seules certaines études évoquant un risque de contamination de 1 % et encore avec un vent de 15 km/h si quelqu’un éternue en face de vous… Il faudrait bien mieux veiller à ce que les gens portent correctement leur masque dans les endroits fermés et sans aération et que l’on interdise les masques en tissu ou chirurgicaux qui n’ont guère d’efficacité (l’Allemagne et l’Italie sont depuis longtemps passées aux FFP2 qui protègent mieux, mais sont très inconfortables).

En outre, alors que le gouvernement évoquait les «centres-villes», les préfets l’ont étendu à toutes les zones urbaines, même dans les rues désertes. Bref, si on comprend bien, il faut ouvrir les fenêtres en intérieur, car l’air extérieur est de meilleure qualité, et porter un masque si on s’aère en extérieur… De même, l’interdiction de boire son café debout est lunaire, le virus n’attaquant pas uniquement au-dessus d’un mètre cinquante, tout comme celle de boire ou de manger dans les salles de sport, les cinémas et les théâtres : le virus fait-il une différence avec les bars et les restaurants ?

L’interdiction de boire ou de manger dans les transports en commun (en imaginant que ce soit applicable) sans aucune considération de la durée du voyage est juste délirante (l’hydratation est une nécessité), une mesure qui ne s’appliquera évidemment pas en dehors des frontières françaises : le virus est manifestement plus virulent lorsqu’on passe la frontière franco-belge en Thalys, au hasard.
Mépris sidérant pour les citoyens

Des interdictions de boire et de manger qui ne s’appliqueront pas dans les salles de concert, les foires ou les meetings où le masque est pourtant obligatoire. Même illogisme pour les jauges : pourquoi 2 000 et 5 000 sans même tenir compte du lieu ? En quoi un concert est-il plus dangereux qu’un meeting politique ou une foire agricole ? On imagine qu’il s’agit là surtout de compliquer la vie des jeunes considérés comme les principaux vecteurs du virus.

Poussés dans leurs retranchements, les défenseurs de cette politique sanitaire expliquent qu’il s’agit surtout de rappeler aux Français le danger de l’épidémie en multipliant les entraves à la vie normale. L’explication témoigne d’un mépris proprement sidérant à l’égard des citoyens qui n’auraient pas compris depuis deux ans que l’on vit en pandémie. Ces grands enfants doivent donc être constamment rappelés à l’ordre par un État bienveillant qui se doit de réglementer les moindres détails des vies dont il estime avoir la charge.

Dans cette société profondément allergique au risque, où l’interdit est permanent et l’autorisation temporaire, les droits du collectif définis par une administration omnipotente l’ont emporté sur ceux de l’individu. Et comme le danger sanitaire restera permanent, exactement comme le terrorisme l’est devenu, on ne reviendra jamais en arrière. Lors de ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron a répété ce qu’il avait dit à plusieurs reprises : « les devoirs valent avant les droits ». La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, base de notre République, a vécu et, en bonne logique devrait être remplacée par la « Déclaration des devoirs de l’Homme et des droits de la Nation »... Le virus a fait une victime supplémentaire et non des moindres, la démocratie libérale.



Phil


Yannick Lefrançois


JAK



1 janvier 2022

Michel Spitz

« La culture est faite de tout ce qui permet à l’homme de maintenir, d’enrichir ou de transformer sans l’affaiblir, l’image de lui-même qu’il a héritée. » André Malraux

L’année qui s’achève nous a appris, une fois de plus, ce qui est réellement important dans la vie. Dans cette période si particulière, je vous présente des vœux de joie et d’espérance. Que cette année nous apporte, malgré les vicissitudes, la force et la volonté de contribuer à rendre notre monde meilleur : libre, solidaire et fraternel.
Les arts, la culture, et la création invitent chacun de nous, parmi et avec les autres, à se développer, à participer à un devenir commun, à rester libre et à en témoigner. Face aux communautarismes, aux replis identitaires, soutenons une culture vivante, capable de se régénérer et se repenser sans cesse.
 
Références de l'image: Chaumont-sur-Loire, L’Arbre aux échelles, François Méchain, Saison d’art 2009.
En référence au roman d’Italo Calvino, "Le Baron perché", dont le héros se réfugiait dans les arbres pour échapper aux contraintes de la vie ordinaire, L’Arbre aux échelles de François Méchain est une invitation poétique à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin, de plus haut...


30 décembre 2021

Jak Umbdenstock


Amygadala, conte véridique du Nouvel An

Jean-Pierre Luminet

Il y a quelques jours, j’ai conduit mon véhicule dans un centre de contrôle technique, afin de renouveler le « pass » périodique obligatoire mis en place dès 1992 sous directive de la bien-aimée commission européenne, et permettant de circuler à peu près tranquillement durant deux ans sans se faire verbaliser par les bien nommées « forces de l’ordre » pour un pneu légèrement usé ou quelque essuie-glace un tantinet voilé.
Ayant eu la bonne idée de quitter récemment l’encombrée métropole marseillaise pour m’installer dans la campagne provençale, tout – ou presque – y devient plus facile. Ledit centre de contrôle est lui-même situé dans la campagne, près de la bourgade de Saint-Andiol : un simple coup de fil, on vous répond tout de suite et il n’y a aucune attente pour prendre rendez-vous.
Le jour dit j’entre donc dans la petite échoppe. Il n’y a personne sinon le préposé, lequel ne porte, sainement dirais-je, pas de masque. Vous connaissez ma position sur la question et vous pensez bien que, dès lors que cela ne dérange pas autrui, je n’allais pas plaquer sur mon museau ce que j’ai toujours considéré comme une aberration sanitaire, et je laisse mes clés de voiture au préposé pour aller faire une promenade.
Trois quarts d’heure plus tard je reviens pour le diagnostic. Cette fois un autre client est présent dans la pièce : une femme, masquée. Elle me lance un regard réprobateur et m’enjoins de mettre mon masque. Je lui réponds poliment que je ne pense pas que cela soit nécessaire : moi-même scientifique, je me suis renseigné sur la question auprès de sources crédibles, et hormis en salle de chirurgie il appert que le masque porté partout et en permanence n’est pas bon du tout pour la santé ; ce n’est en réalité qu’un dispositif vestimentaire permettant au pouvoir de s’assurer du degré d’obéissance de la population. La cliente me répond qu’elle ne veut rien savoir de tout cela et que je dois mettre le masque parce que c’est obligatoire. Je lui réponds que ce qui est obligatoire n’est pas forcément pertinent. De plus en plus énervée elle me rétorque qu’elle a eu le COVID. Je m’apprête donc à lui expliquer qu’a fortiori et en toute logique elle est parfaitement immunisée et ne doit plus avoir aucune crainte d’être contaminée. Mais avant que j’ouvre même la bouche je vois une lueur de panique s’allumer dans son regard, elle prend soudain son sac et quitte la pièce … en courant !
Après avoir réglé ma note avec le préposé (toujours lui et moi sans masque) je ressors de la cahute et j’aperçois la gente dame réfugiée à une vingtaine de mètres, dans le froid de l’hiver. Je lui fais un bref salut, mais en évitant de me regarder elle retourne dans l’échoppe après une grande boucle d’évitement du pestiféré.
Il est vrai que dans quelques billets de l’an dernier je m’étais montré assez virulent envers ce genre d’attitude, n’hésitant pas à qualifier ces personnes de covidiots, de moutons morts de trouille, paniquards décérébrés et autres amabilités, ce qui avait bien évidemment fait largement polémique. À juste titre d’ailleurs : je suis toujours prêt à reconnaître les excès où peuvent m’entraîner ma passion pour l’autonomie de la pensée, l’exercice de l’intelligence, et surtout la résistance à d’iniques autorités toujours plus soucieuses de contrôler chaque parcelle de nos vies en nous faisant très hypocritement croire que c’est pour notre bien. Mea culpa : je ne me permettrai plus de remarque désobligeante envers ces gens qui restent masqués là où ce n’est pourtant pas (encore) obligatoire, par exemple ceux qui circulent seuls au volant de leur voiture, qui marchent dans des rues désertes, ou encore la boulangère en face de chez moi qui m’a dit il y a deux mois qu’elle resterait masquée jusqu’à la fin de ses jours (chez qui je n’ai depuis plus remis les pieds, son pain semi-industriel étant de toute façon immonde). J’ai réfléchi, j’ai révisé mes souvenirs de biologie, me suis mieux documenté, et j’ai fini par comprendre que cette gent obstinément et irrémédiablement masquée, rassemblant sans discrimination toutes les couches sociales et intellectuelles, y compris chez des proches, amis et collègues pour lesquels j’avais et puis encore avoir de l’estime, ne pouvait pas être composée uniquement d’abrutis finis, de crétins à qui l’on pouvait faire croire n’importe quoi. J’ai compris que cette gent n’est pas seulement victime d’un pouvoir et de médias manipulateurs délivrant en permanence des consignes sadiques et délirantes, mais qu’elle est surtout et essentiellement victime d’une fonction biologique jadis sauveuse de vies, mais qui est aujourd’hui dépassée, obsolète et anachronique (sauf en temps de guerre ou de cataclysme naturel) : l’amygdala.
Petit détour donc par la biologie (et un peu Wikipedia). Le complexe amygdalien est un noyau en forme de petite amande – en latin : amygdala – situé dans la région antéro-interne du lobe temporal, en avant de l'hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien. Faisant partie du système limbique, il est impliqué dans la reconnaissance et l'évaluation de la charge émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier à la peur et à l'anxiété. L'amygdala fonctionne comme un système d'alerte. Elle a bien entendu d’autres fonctions complexes, je simplifie donc ici à outrance, mais sa fonction première est incontestablement de décoder les stimuli qui pourraient être menaçants pour l'organisme. Elle participe essentiellement à ce que les neurologues (notamment Joseph Ledoux dans les années 1990, pionnier de ce type de recherches) appellent le « circuit de la peur ».
Or, reportons-nous 50.000 ou 100.000 ans en arrière, à l’aube d’Homo Sapiens. La vie de nos lointains ancêtres était pleine de dangers ; contrairement à beaucoup d’animaux ils n’avaient pas de crocs, pas de griffes, pas de piques, pas de poison... Ils couraient dans la savane moins vite que le lion, grimpaient dans les arbres moins vite que l'ours ou la panthère, nageaient moins vite que le crocodile... Ils étaient nus, désarmés, fragiles... Ils devaient être continuellement sur leurs gardes. Et pour cela, la sélection naturelle et l’évolution avait fabriqué dans leur cerveau un petit organisme : l’amygdala. Sa fonction était de faire réagir Homo Sapiens instantanément pour échapper au danger. Au moindre bruissement suspect dans les hautes herbes, l’amygdala court-circuitait les liaisons neuronales avec le cortex préfrontal, siège de l’intellect, de la réflexion et du langage... Ce n’était en effet pas le moment de réfléchir ou de discuter lorsque le tigre machairodus attaquait … ou que l’on croyait qu’il allait attaquer. L’amygdala a donc sauvé des millions de vies dans la préhistoire.
Mais avez-vous vu beaucoup de tigres dans nos rues de nos jours ? Non, même si de louches et peu rassurants individus traînent çà et là dans certains quartiers à risque (où les forces supposées de l'ordre sont notoirement absentes). Mais l’amygdala, elle, est toujours là... Il suffit d’engendrer la peur ou un simulacre de peur pour que l’amygdala entre en action automatique, faisant cesser en nous la réflexion, la logique, la pensée rationnelle, et nous faisant adopter un comportement moutonnier et obéissant. Quand son cerveau court-circuité par l’amygdala ne peut plus réfléchir rationnellement, l’individu est en effet soulagé qu’on lui dise ce qu’il doit faire pour survivre...
Voilà pourquoi même les individus les plus soumis à la peur pourtant extrêmement faible de mourir du Covid si on n'est pas en état de comorbidité – peur instrumentalisée par les pouvoirs et les médias complices – ne sont pas tous des abrutis, des crétins, des covidiots. Ils sont en réalité victimes :
1) d’une survivance biologique du passé qu’ils ne contrôlent pas : l’amygdala,
2/ de gens pervers et mal intentionnés qui, eux, contrôlent parfaitement l’esprit des autres par les techniques d’ingénierie sociale.
Dans un futur billet je reviendrai plus en détail sur ces techniques d’ingénierie sociale, à travers l’analyse des expériences de Milgram. On en a certes déjà beaucoup parlé sur les réseaux sociaux, mais le sujet est d’une telle pertinente et terrifiante actualité qu’on n’insistera jamais assez dessus. D’autant qu’il est curieusement porteur d’espoir pour les personnes qui, comme moi, ressentent de plus en plus durement et presque intolérablement une défaite de la pensée et des valeurs qui nous animent : toutes les expériences de Milgram et leurs variantes montrent que 10% des sujets sont totalement réfractaires aux manipulations mentales. Ceux-là seuls peuvent tenter d’éclairer, par la raison et surtout sans les brusquer, les 20% d’hésitants susceptibles de changer d’opinion (les 70% restants, totalement court-circuités par l’amygadala, étant irrécupérables).
Cette faible minorité de 10% est à première vue décourageante. Elle engage cependant à méditer et à mettre en œuvre cette phrase de Margaret Mead, anthropologue de renommée mondiale (dont je me sens d’autant plus proche qu’elle avait décroché en 1970 le prix UNESCO Kalinga de culture scientifique, lequel vient de m’être attribué cette année 2021) :
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. »
Haut les cœurs pour 2022 !



Jean-François Huet

Paix à l'âme de Grichka Bogdanoff

Il faudrait peut-être que les cuistres et les covidistes intégristes vaccinomanes débiles arrêtent de nous balancer à la tête des morts de Covid sans dossier et en dehors de toute Revue Morbidité Mortalité.
S'il avait des raisons MÉDICALES d'être vacciné il aurait dû l'être.
S'il ne l'a pas été, cela relève de sa décision dont il était le maître absolu.
N'en déplaise aux esprits rigides et totalitaires.
Personnellement je ne connais RIEN de l'état réel des facteurs de risque de ce patient, rien de la nature de l'efficacité et de la précocité de sa prise en charge, et rien sur d'éventuels facteurs favorisants ou intercurrents ayant pu précipiter l'évolution vers une forme grave.
Donc, contrairement aux cuistres, aux diafoirus et autres idiots sus-désignés, comme anesthésiste réanimateur, je ne ferai AUCUN autre commentaire sur ce décès.
En résumé : bouclez-la.

29 décembre 2021

Phil

Avec un peu d'avance, mes vœux épidémythologiques... Bonne année à toutes et à tous !



28 décembre 2021

ZOLA

Covid et Omicron : les gros mensonges de nos ministres
[Extraits]

« Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit. » Cette célèbre citation d’un triste sire est malheureusement trop souvent d’actualité.

On nous a expliqué que la troisième dose était efficace à 90 % contre Omicron. Ce n’est pas ce que dit cette étude, ni ce que dit le fabriquant Pfizer. 70% de suite, 35 à 45% après 2 mois. Voilà la réalité. Réalité sans doute en deçà : comment expliquer ces chiffres d’efficacité à 10 semaines alors qu’Omicron est apparu il y a seulement 5 semaines… Ils n’en savent rien, mais il faut vacciner, alors un mensonge de plus ou de moins… En Inde, après la cure d’ivermectine, ce n’est pas 2 mois, mais 6 mois qu’il ne se passe rien.

FRANCE / INDE VACCINS / IVERMECTINE

La France mieux protégée grâce à sa vaccination ? L’Afrique du Sud est 3 fois moins vaccinée, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une chute de ses contaminations depuis 10 jours. Chez nous, on vous expliquerait que c’est grâce aux vaccins...