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22 mars 2022

H16

L’OMS travaille discrètement à l’établissement d’une dictature techno-sanitaire

En décembre dernier, alors que l’hystérie de la presse était à son maximum concernant ce qui se transformait en épidémie carabinée de rhume omicron, 194 pays se sont mis d’accord pour accroître les pouvoirs de l’OMS.

Bien évidemment et comme trop souvent lorsqu’il s’agit de décisions très importantes qui vont présider à l’avenir de millions d’individus, la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales).

Pour l’Europe, rassurez-vous : le processus démocratique est entièrement respecté oublié puisque l’ensemble de l’opération est menée sous l’égide du Conseil européen et le Parlement interviendra gentiment quand on le lui demandera, pour signer ici, là et là merci au revoir. De toute façon et comme le précise le site du Conseil, il ne s’agit que des négociations en vue d’établir les textes et traités qui seront imposés aux peuples ; on n’en est pas encore à leur présentation devant les représentations nationales dont, objectivement, tout le monde se fiche éperdument : après tout, il suffira – comme les fois précédentes – de faire voter et revoter jusqu’à obtention du bon résultat pour faire avancer cet agenda déjà bien calé.

Jugez plutôt : la première réunion de l’organe en question a eu lieu le 1er mars dernier, une seconde réunion aura lieu en août, devra avoir montré des progrès courant 2023 lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé et devra avoir bouclé ses petits papiers pour 2024, année à laquelle tout ceci devra être en place définitivement.

Rien que sur la forme (et sur l’indifférence absolue de la presse en la matière qui n’en parle quasiment nulle part), on sent que tous les ingrédients sont réunis pour la création d’une nouvelle entité supra-étatique qui viendra décider, une fois les traités signés, de ce que les gouvernements doivent faire de façon parfaitement unilatérale. Au niveau mondial, la gestion de la pandémie de coronavirus a déjà amplement démontré l’envie difficilement réprimée d’imposer à tous le même traitement, les mêmes options et les mêmes mesures et les résultats obtenus, parfaitement dévastateurs pour les politiques publiques, loin d’inciter à la prudence, semblent avoir donné une vigueur bravache aux centralisateurs étatistes forcenés. On ne sera donc pas surpris de retrouver aux premières loges tous les hystériques de l’Union européenne, le stylo déjà décapuchonné, prêts à signer absolument tout et n’importe quoi pour garantir que tout le monde marchera d’un même pas cadencé.

En somme, quoi qu’il ressorte du fond, la forme permet déjà d’envisager le pire : centralisation, bureaucratisation et décisions arbitraires sur le mode « Taille Unique, Tout Le Monde Dans Le Même Panier ». Voilà qui est extrêmement rassurant.

Si le fond était, au moins, rempli de bon sens et de précautions indispensables, cela aiderait peut-être la pénible forme de cette initiative. Malheureusement, il n’en est rien : le contenu proposé laisse déjà entrevoir tous les prémices d’une nouvelle bordée d’idées folles dont l’aboutissement logique n’est rien d’autre qu’une nouvelle mouture de dictature techno-sanitaire. Ici, on pourrait croire à de l’exagération (ce n’est pourtant pas le genre de la maison !) mais la lecture attentive du document de travail actuel donne déjà des éléments de sérieuse inquiétude.

Ainsi, outre la mise en place « d’efforts visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle » (qu’on pourra interpréter comme on veut, mais certainement pas dans le sens d’un accroissement de la liberté de chacun de disposer de son corps à sa guise), on trouve aussi le paragraphe « i » page 4 dont le contenu ne laisse aucun doute :

i) Informations fausses et trompeuses. Les États Membres reconnaissent la nécessité de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale et mondiale pour lutter contre les informations fausses et trompeuses et la stigmatisation qui compromettent la santé publique.

Il est difficile d’imaginer une façon plus claire et plus précise de décider de la mise en place d’une véritable organisation de la Vérité officielle tant ce qui s’est passé pendant les deux dernières années donne un excellent aperçu de ce que « informations trompeuses » peut vouloir dire au cours du temps et comment les différentes institutions étatiques, comme la presse et comment les organisations internationales en ont joué pour écraser absolument toute dissidence d’opinion, renvoyant la science à ses pires heures.

Le paragraphe 10 à la page 5 ferme le bal en incitant à la mise en place « d’instruments juridiquement contraignants » pour les États signataires : autrement dit, une fois ratifiés, les accords et traités issus de ces discussions enlèveraient aux gouvernements et aux populations sous leur responsabilité toute possibilité de choisir d’autres méthodes que celles édictées par l’OMS.

Si l’on ajoute à ceci l’article 19 de la Constitution de l’OMS qui lui donne le pouvoir d’imposer ses décisions (notamment en matière de vaccination) et les actuelles discussions en cours (dans le cadre du « partenariat renforcé entre la France et l’OMS » d’ailleurs sanctionné par une belle loi) pour, justement, faire adopter une obligation vaccinale concernant l’actuelle pandémie (nonobstant les résultats particulièrement peu convaincants des actuels vaccins), on comprend que l’avenir des Français (et des citoyens des États membres de l’OMS) est maintenant fléché vers une distribution de picouses obligatoires…

Censure de l’information, absence de choix des populations, centralisation par des organisations et les individus non-élus à leur tête, voilà qui donne une excellente idée de la direction prise par l’OMS et des bureaucrates qui poussent pour la mise en place de ces traités de plus en plus iniques.

Du reste, tout ceci n’est que l’application au niveau mondial de la tendance déjà lourde qu’on peut observer en Occident en général et en Europe en particulier : il y a quelques jours, les ministres européens ont ainsi « invité » (en tordant des bras) les acteurs du Web à prioriser les « sources d’information fiables » qu’ils sont apparemment capables de déterminer et de discriminer plus habilement que les internautes lambda. Pour nos frétillants ministres, il serait bon que les acteurs du numérique luttent contre la désinformation. Volontairement, cela va soi. Le « Ou sinon » est sous-entendu avec cette certitude que confère le bras armé de la loi…

Il faut se résoudre à l’évidence : les populations occidentales semblent tendrement vouloir d’une dictature mondiale, de préférence techno-sanitaire, et sont prêtes à abandonner absolument toutes leurs libertés pourvu qu’on pense à leur place.

Sans surprise, l’Union européenne et l’OMS font acte de candidature avec gourmandise.

21 mars 2022

[Macron] Collectionnez les cartes postales de la série "Souvenez-vous..." (merci Pierre)










 




























































Anne-Sophie Chazaud

La bêtise : cet autre visage de la mort de l'Occident

J'avais, dans une précédente publication, fait part de mon profond désarroi face à la tournure prise par l'invasion de l'Ukraine (que je considère comme tout à fait inacceptable parce que je n'ai pas attendu, moi, cet événement pour être souverainiste) et face à divers autres fléaux qui marquent notre époque de manière particulièrement préoccupante et anxiogène.
Je ne mentionnais pas, parmi ces-derniers, la profonde stupidité qui marque, me semble-t-il, la mort cérébrale de l'Occident.
Outre que celui-ci se montre parfaitement incapable de comprendre les enjeux de la grande redistribution des rapports de force à l'échelle mondiale en cours (l'on y voit plus clair à présent sur ce sujet avec un peu de recul : Chine + Russie + très nombreux pays non alignés), il semble qu'un gigantesque concours de débilités ait été engagé en son sein.
J'avais, dans un article que je remets ici en lien, pointé assez tôt en la dénonçant la pulsion épuratrice en cours visant des artistes russes, des athlètes paralympiques et même des... chats russes expulsés des concours félins, pulsion qui ne semble pas déranger grand monde.
J'avais également souligné l'ineptie consistant à censurer la chaîne RT, sans passer par la moindre procédure judiciaire et sans que le moindre fait de désinformation n'ait été constaté par le CSA désormais ARCOM à l'exception d'un microscopique sujet sur la Syrie en 2018 dont d'ailleurs la chaîne avait été blanchie (il est vrai que l'Occident a beaucoup de leçons de vérité à donner concernant ses interventions déstabilisatrices et meurtrières de par le vaste monde, notamment au Proche et au Moyen-Orient, comme par exemple en Irak au sujet de quoi rappelons que Julian Assange croupit dans les geôles anglo-saxonnes aux ordres US depuis des années pour avoir simplement aidé les citoyens à connaître la vérité – la vérité sur les mensonges atlantistes – bref).
En revanche, il semble que depuis la rédaction de cet article où j'avais hélas vu juste, l'Occident se soit lancé dans un grand concours de débilités sur lequel il m'est tout à fait impossible de demeurer silencieuse : l'on apprend ainsi aujourd'hui que sous la pression des habituels syndicats wokistes jamais à l'abri d'une stupidité, un collège français serait débaptisé parce qu'il porte le nom de Soljenitsyne. C'est intéressant de savoir à quels incultes l'on confie ses enfants... L'on apprend également que la Space Symposium Conference va censurer le nom de Youri Gagarine dans un grand élan de bêtise cosmique.
L'unanimisme du Camp du Bien (aussi condamnable l'invasion de l'Ukraine soit-elle, et dans laquelle toutefois, il faut être assez bête pour ne pas comprendre que Poutine n'est qu'une sorte de ruse résiduelle de la Raison et de l'Histoire en train de s'accomplir et de se redéfinir pour les décennies à venir), comme toujours, me rebute et apparaît dans tout l'éclat de sa gigantesque bêtise, toute armée de sa bonne conscience épuratrice et du seul paradigme mental qui lui tient lieu de réflexion depuis plusieurs décennies : le point Godwin (ce qui explique l’incapacité à comprendre les réels enjeux en cours : quand on n'a qu'une seule idée fixe pour comprendre le monde, c'est sûr qu'on est un peu limité. Ajoutons qu’il est assez piquant d’observer l’habituel troupeau gauchisant et moralisant voler au secours d’une armée ukrainienne notoirement infiltrée de bataillons pour le coup réellement néo-nazis. Comprenne qui pourra).
Je reçois de nombreux témoignages de personnes russes ou russisantes qui sont à présent inquiétées en raison de leur nom, de leurs origines ou de leur pratique culturelle et/ou professionnelle.
J'avais pourtant cru comprendre que le racisme et la discrimination étaient à proscrire. À force de "canceler", l'Occident américanoïde va finir par se supprimer lui-même, et franchement, vu le niveau, ce sera peut-être le seul bénéfice à en retirer.
Je refuse par conséquent que ces actes tout aussi stupides que répréhensibles soient commis sans la moindre condamnation publique, à la fois morale, juridique et intellectuelle, et je vois dans cet affaissement du niveau de pensée, un signe supplémentaire, s'il en fallait encore, de la bêtise d'une civilisation parvenue au bout des soins palliatifs qui la maintenaient encore sous perfusion.
J'ignore si cette publication passera les fourches caudines de la censure facebookienne qui, toutefois, a déclaré tolérer la haine anti-russe, mes posts étant pour encore quelques jours relégués je ne sais où, mais cela m'est égal, en fait, je ne lâcherai jamais et je pense que nous serions tous bien inspirés de faire de même.
Je refuse un monde où BHL, Zuckerberg et Biden déterminent le niveau d'intelligence collective.

20 mars 2022