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9 juin 2025

Nathalie Aubert
7/6/2025

C’est avec une grande fierté, mais aussi avec un profond sens des responsabilités que je vous annonce ma candidature comme tête de liste aux élections municipales de Colmar.
Unis pour Colmar, avec mon équipe, nous avons un projet rassembleur qui remettra le Colmarien au centre de nos préoccupations.
Commerces, tourisme, sécurité, citoyenneté, environnement, sport et bien-être, nos aînés, ou encore le bien-être animal et bien d’autres thématiques, sont les dossiers que nous travaillons et sur lesquels nous ferons bientôt des propositions concrètes.
L’union des droites est devenue une réalité.
J’invite les Colmariens qui souhaitent nous rejoindre dans cette belle aventure, à nous contacter par mail à : circo1rn@gmail.com
Ensemble nous pourrons changer les choses, Colmar mérite une alternance, vous le méritez !

8 juin 2025

Loïc Jaegert-Huber
7/6/2025

Colmar, ville sûre, apaisée et respectueuse

La sécurité et le cadre de vie sont les fondements d'une ville où il fait bon vivre. À Colmar, nous devons garantir à chaque habitant, dans chaque quartier, une tranquillité quotidienne, une propreté exemplaire et un environnement accueillant. Cela nécessite une approche équilibrée, alliant fermeté et humanité, prévention et répression, innovation et tradition.

1. Une présence renforcée sur le terrain

La sécurité commence par une présence visible et dissuasive. Nous augmenterons les effectifs de la police municipale, actuellement en charge de missions variées telles que la surveillance des marchés et la gestion des stationnements, et élargirons leurs horaires, notamment en soirée et les week-ends. La collaboration avec la police nationale sera intensifiée pour une action coordonnée et efficace.
Nous créerons également un poste de police municipale décentré dans le quartier Ouest, pour garantir une meilleure réactivité locale et renforcer la proximité dans les zones aujourd’hui moins couvertes.

2. Des outils modernes pour une sécurité accrue

Nous déploierons peu à peu un réseau de vidéoprotection intelligent, respectueux des libertés individuelles, pour prévenir les actes délictueux et faciliter les enquêtes. Nous testerons également, dans certains secteurs comme la Petite Venise ou la Place Jeanne d’Arc, des bornes d’alerte piétonnes, permettant de déclencher une alerte directe vers le CSU (Centre de Supervision Urbaine) en cas d’agression ou de malaise. Ce système sera complété par une application mobile citoyenne permettant de signaler incivilités ou dysfonctionnements en temps réel, avec suivi transparent des actions engagées.

3. Une médiation proactive pour désamorcer les tensions

La médiation est un outil précieux pour prévenir les conflits et restaurer le dialogue. Nous renforcerons les dispositifs existants, en partenariat avec des structures telles qu'Alsace Médiation, pour intervenir rapidement et efficacement dans les situations de tension. Ce travail de proximité, notamment dans les quartiers prioritaires, sera étendu à de nouveaux partenariats, incluant également des médiateurs formés issus des quartiers eux-mêmes.

4. Un cadre de vie propre et entretenu

La propreté urbaine est essentielle pour le bien-être des habitants. Le service propreté de la ville, en alerte dès 5h30 le matin, assure l'enlèvement des ordures ménagères deux fois par semaine. Nous expérimenterons des brigades de propreté de quartier, composées d’agents référents affectés à une zone, facilement identifiables, et en lien direct avec les habitants via les conseils de quartier. Chaque Colmarien saura « qui appeler » en cas de problème localisé.

5. Une ville accessible et inclusive

Chaque Colmarien doit pouvoir se déplacer librement et en sécurité. Nous poursuivrons l'aménagement des trottoirs, des passages piétons et des pistes cyclables, en veillant à leur accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Des projets tels que l’aménagement de la piste cyclable bidirectionnelle sur l’avenue de Colmar seront multipliés. Nous porterons également une attention particulière à l’usage abusif de certains trottoirs par des stationnements anarchiques qui bloquent le passage.

6. Des espaces publics conviviaux et sécurisés

Les places, parcs et jardins doivent être des lieux de vie agréables et sûrs. Nous améliorerons leur éclairage, leur aménagement et leur surveillance, pour qu'ils soient accueillants à toute heure. Nous transformerons certaines friches ou zones peu valorisées en espaces d’urbanisme temporaire : mini-terrains de sport, aires de détente modulables, œuvres artistiques collaboratives. Ce type de “micro-investissements rapides” redonne vie à des lieux délaissés et renforce le sentiment de sécurité.

7. Une attention particulière aux quartiers

Des initiatives telles que le Conseil d'initiative citoyenne, installé en 2021, contribuent déjà à l'amélioration du cadre de vie des habitants, mais chaque quartier a ses spécificités et ses besoins. Nous mettrons donc en place des conseils de quartier renforcés, avec un budget participatif fléché “cadre de vie et sécurité”, pour une écoute active et une réponse concrète. Les habitants y voteront des projets locaux (éclairage, mobilier urbain…). Les écoles du quartier y seront systématiquement associées.
Nous organiserons aussi, au-delà des traditionnelles Journées citoyennes, des Ateliers citoyens de quartier réguliers, permettant à chacun de contribuer activement à l’amélioration de son environnement.
Enfin, pour sortir d’une logique uniquement punitive, nous étudierons la création d’un “Indice de tranquillité” par quartier, publié chaque trimestre. Il mettra en lumière à la fois les incivilités constatées et les efforts positifs du quartier, pour valoriser les dynamiques vertueuses, et pas seulement pointer ce qui dysfonctionne.

8. Une prévention ciblée pour les jeunes

La jeunesse est une richesse pour notre ville. Nous développerons des programmes de prévention et d'accompagnement pour les jeunes en difficulté, en collaboration avec des structures telles que le Pôle Adolescence de l'association Résonance. Nous lancerons aussi un service municipal de parrainage éducatif : des bénévoles formés accompagneront individuellement des jeunes repérés comme “à la croisée des chemins”. Ce mentorat citoyen complétera le travail des éducateurs spécialisés et contribuera à prévenir les ruptures de parcours.

9. Une gestion rigoureuse des incivilités

Les incivilités nuisent au vivre-ensemble. Nous appliquerons une politique de tolérance zéro envers les comportements irrespectueux, avec des sanctions adaptées et une sensibilisation continue. Des dispositifs tels que la vidéo-verbalisation, en fonction depuis 2021, permettent déjà de sanctionner certaines infractions à distance. Nous testerons aussi l’idée d’une “école des incivilités”, destinée aux contrevenants récidivistes, avec obligation de suivre un atelier encadré par des médiateurs et des habitants victimes de ces incivilités.

10. Une transparence totale sur les actions menées

La confiance des citoyens passe par l'information. Nous publierons régulièrement des bilans lisibles et accessibles, rue par rue, sur les actions de sécurité et d’amélioration du cadre de vie. Un baromètre annuel de la tranquillité publique, participatif, permettra à chacun d’exprimer son ressenti et de guider les futures actions.

11. Une politique de la ville réinventée, au service de la cohésion

Colmar compte plusieurs quartiers relevant de la Politique de la Ville. Ils concentrent des fragilités mais aussi une formidable énergie citoyenne, associative, éducative. Trop souvent, les politiques publiques y sont cloisonnées, technocratiques ou mal articulées. Nous voulons changer cela.

Nous impulserons une nouvelle dynamique de “quartiers-pilotes”, co-construite avec les habitants, les associations de terrain, les établissements scolaires, les bailleurs sociaux et les acteurs économiques. L’objectif : faire de ces quartiers des lieux d’expérimentation sociale, culturelle et économique.

Concrètement :

- un contrat de quartier sera établi tous les 3 ans, avec des engagements mutuels clairs et évalués ;

- une maison de projet ouverte à tous sera installée dans chaque quartier prioritaire, pour concentrer les efforts (médiation, emploi, santé, logement, parentalité, culture, sport…) ;

- une attention particulière sera portée à la qualité de l’habitat, au cadre paysager et aux transitions énergétiques, notamment dans les rénovations ANRU ;

- enfin, nous soutiendrons activement les initiatives locales d’insertion (ateliers de réparation, jardins partagés, friperies solidaires…) pour faire émerger des talents et recréer du lien.

Colmar mérite une politique de sécurité et de cadre de vie ambitieuse, réaliste et respectueuse de chacun.
En combinant présence sur le terrain, innovation, écoute et fermeté, nous construirons ensemble une ville apaisée et fière d’elle-même, une ville sûre, une ville humaine, une ville qui respire.

31 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar solidaire, par action et par respect

Il y a des priorités qu’on ne lit pas toujours dans les tracts. Des urgences qu’on ne voit pas toujours dans les statistiques. Et pourtant, elles sont là, juste là. Dans le regard d’une mère qui porte seule son quotidien, dans l’angoisse silencieuse d’un aidant, dans le soupir d’un proche qui pousse un fauteuil roulant pour accéder à une mairie, un marché, ou simplement un trottoir.

À Colmar comme ailleurs, la solidarité ne peut plus être pensée comme un supplément d’âme, elle est le cœur battant d’une ville qui ne veut laisser personne derrière.

1. Pour une ville vraiment accessible, partout, tout le temps

Les personnes en situation de handicap ne demandent pas un traitement spécial. Elles demandent juste à vivre comme tout le monde. À Colmar, trop de lieux restent inaccessibles : trottoirs trop étroits, pavés trop espacés, bancs absents, écoles non adaptées, commerces sans rampe, panneaux illisibles, sanitaires inatteignables…

Et parfois, l’obstacle est plus absurde encore : un vélo attaché à un poteau suffit à bloquer un trottoir. Il est temps de rendre la ville lisible, fluide et bienveillante pour tous.

Nous engagerons un audit de terrain sur l’accessibilité avec les premiers concernés : personnes en situation de handicap, services municipaux, parents, associations… Et nous agirons, zone par zone, sans attendre.

Chaque projet urbain devra intégrer une charte d’accessibilité universelle : pour les poussettes, les fauteuils, les cannes blanches, les oreilles qui n’entendent plus bien… Ce n’est pas une option, c’est une obligation morale.

2. Colmar, ville amie des aidants

Qui prend soin de ceux qui prennent soin ? À Colmar, des centaines d’aidants accompagnent au quotidien un parent dépendant, un enfant autiste, un conjoint malade, ... Parfois, ces aidants sont eux-mêmes malades ou en situation de fragilité. Souvent seuls, trop seuls.

Nous créerons une Maison des Aidants, espace ressource de proximité, avec écoute, conseils, informations juridiques, répit. Nous développerons également des temps de répit coordonné avec les associations (APF, ALMA, AFM...), et valoriserons l’expérience des aidants dans les parcours de santé municipaux.

3. Lutter contre les inégalités de santé, dès le plus jeune âge

Certaines familles colmariennes renoncent encore à consulter un médecin, un spécialiste, un psychologue... Par pudeur, par isolement, par manque de moyens.

Et que dire de ces enfants en situation de handicap qui ne peuvent pas aller à l’école, faute de professionnels pour les accompagner ? Ce n’est pas acceptable. Pas dans une République qui se veut inclusive.

Nous établirons des permanences médicales sociales de quartier, en lien avec le Département, les mutuelles et les professionnels volontaires. Nous renforcerons la médecine scolaire, et soutiendrons les actions de prévention dans les écoles, les marchés… La santé ne commence pas à l’hôpital, elle commence par la confiance.

4. Créer un “Colmar Solidaire Pass” pour les plus fragiles

Parce que la complexité des dispositifs est parfois un frein, nous créerons un “Pass Colmar Solidaire” pour accéder plus facilement aux services publics et associatifs : aides alimentaires, transport, sport, culture, soutien psychologique, médiation sociale, …

Un seul guichet, un seul dossier, un seul contact de référence. Pour que l’énergie soit mise dans la reconstruction, pas dans la paperasse.

5. Penser le handicap comme une richesse citoyenne

La ville inclusive n’est pas une ville qui tolère, mais une ville qui accueille.

Nous lancerons un appel à projets pour des espaces partagés entre personnes valides et personnes en situation de handicap, juniors et seniors : ateliers d’art, sport adapté, théâtre, jardinage, … Des lieux qui mélangent les publics et les regards.

Et dans chaque service public municipal, nous instaurerons une formation obligatoire “accueil et handicap” pour les agents. Parce que l’inclusion commence dès la première interaction.

Le Conseil des Jeunes pourra être associé à cette réflexion. Car beaucoup ont des grands-parents fragiles ou des proches concernés. Leur regard peut nous surprendre et il faut leur donner une vraie place dans ce débat.

6. Colmar, ville de la dignité jusqu’au bout

Vieillir à Colmar ne doit pas rimer avec isolement ou abandon. Nous soutiendrons les projets d’habitat inclusif, forme d’habitat partagé et accompagné, entre le domicile isolé et la structure collective, avec un vrai chez-soi et une vie sociale choisie.

Nous renforcerons aussi les liens entre écoles et maisons de retraite, et nous mettrons en place un réseau de visites citoyennes, avec des jeunes volontaires, étudiants, services civiques, formés pour accompagner les personnes âgées isolées dans leurs démarches, leurs courses, ou simplement pour discuter.

Parce que nous devrions tous être vigilants pour nos voisins.

7. Un Fonds d’Innovation Sociale local

Trop souvent, les idées formidables meurent en silence faute de moyens. Nous créerons un Fonds d’Innovation Sociale municipal, cofinancé avec des fondations, des entreprises locales et des mécènes.
Il soutiendra des micro-projets : épiceries mobiles dans les quartiers, colocs intergénérationnelles, aide numérique à domicile pour les seniors, plateformes de bénévolat de quartier, etc.

Et pourquoi ne pas faire revenir les tournées de quartier à vélo ou en triporteur, pharmacie, pain, petit dépannage... comme autrefois chez le boulanger ou le laitier ? Certains souvenirs méritent d’être réinventés.

Une ville n’est pas grande parce qu’elle est belle. Une ville est grande quand elle rend la vie plus belle à ceux qui luttent en silence.

À Colmar, je veux que la solidarité devienne un réflexe, pas une rustine. Je veux que chaque personne, quels que soient son âge, sa condition ou sa fragilité, se sente attendue, soutenue, respectée. Pas demain. Maintenant.

27 mai 2025

Yves Hemedinger
27/5/2025

Les Colmariens d’abord !

Améliorer le cadre de vie, non pas par principe, mais avec un objectif clair :
satisfaire, enchanter les habitants et rendre la ville attractive pour l’investissement industriel, artisanal et dans le commerce de proximité.
Les Colmariens d’abord !
Notre cadre de vie, notre situation géographique privilégiée à proximité de deux aéroports internationaux (Bâle et Zurich), nos 25 liaisons directes et indirectes vers Paris, ainsi que la richesse de nos services et de nos associations culturelles, sportives et sociales, doivent être mis au service du développement économique.

Notre ambition pour les années à venir :
Faire de Colmar une ville attractive pour développer l’industrie locale, valoriser l’artisanat vivant et renforcer le commerce de proximité, au service de l’emploi et de la qualité de vie.
Une ville belle, oui.
Mais surtout utile, vivante, et maîtrisée par et pour ceux qui y vivent.
Faites-le avec nous !
yves.hemedinger@me.com

24 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber
24/5/2025

Réparer le lien. Par l’école, par la jeunesse, par la vie citoyenne.

Colmar a besoin de se reconnecter à sa jeunesse. Pas juste pour l’écouter, mais pour lui faire confiance. Pas juste pour lui parler, mais pour construire avec elle. Parce qu’on ne prépare pas l’avenir sans y associer ceux qui vont le vivre.
Or à Colmar comme ailleurs, les fractures ne sont pas que politiques. Elles sont sociales, générationnelles, territoriales. Et elles ne se réparent ni avec des discours creux ni avec des coups de peinture. Elles se réparent par des actes simples, profonds, concrets. Et souvent, tout commence là où la République pose ses fondations : à l’école.

1. Replacer les écoles au cœur de la ville

Nos écoles publiques sont des trésors trop souvent fatigués. À Colmar, plusieurs établissements nécessitent une vraie attention : rénovation thermique, accessibilité, qualité des espaces extérieurs, équipements numériques, ... Ce n’est pas un luxe, c’est une priorité. Parce qu’un élève qui apprend dans un lieu digne apprend mieux. Parce qu’un enseignant respecté dans son cadre de travail est plus serein. Et parce qu’une école vivante, c’est un quartier qui respire.
Nous lancerons également un plan de végétalisation des cours d’écoles, pour rafraîchir les espaces, lutter contre les îlots de chaleur et favoriser des temps de récréation plus apaisés.

2. Aller à l’école en sécurité, à pied ou à vélo

Aujourd’hui, à Colmar, trop peu d’enfants peuvent se rendre à l’école en toute sécurité autrement qu’en voiture. C’est une aberration écologique et sociale.
Nous créerons de vrais itinéraires sécurisés aux abords des écoles, avec des marquages clairs, des aménagements adaptés aux enfants, et la mise en place de sens uniques là où c’est nécessaire. Objectif : apaiser la circulation, redonner de l’autonomie aux enfants et de la sérénité aux parents.

3. Une école ouverte sur la ville et la culture

L’école ne peut pas être un bunker. Elle doit être traversée par la vie, par la culture, par l’imaginaire. À Colmar, nous avons une richesse extraordinaire : nos musées, nos bibliothèques, la médiathèque, les archives municipales, les exploitations agricoles... Trop peu d’élèves y mettent les pieds.
Certaines initiatives remarquables existent déjà par ailleurs, notamment en lien avec les commémorations et les devoirs de mémoire, portés par les enseignants et des associations comme l’Union Nationale des Combattants ou la Légion d’Honneur. Il faut les saluer… et les amplifier.
Nous créerons un parcours culturel pour chaque élève, dès la maternelle, afin que chacun ait accès au moins deux fois par an à un lieu culturel ou historique colmarien. Et pas en visite passive, mais dans le cadre d’un projet co-construit avec les enseignants et les médiateurs.

4. Consolider et faire vivre la Cité Éducative

L’innovation ne se décrète pas depuis un bureau. Elle se co-construit, pas à pas, avec les équipes éducatives, les directeurs, les animateurs. À Colmar, il y a déjà des écoles qui innovent, qui testent, qui avancent malgré les contraintes. À nous de les écouter, de leur donner plus d'autonomie, d'encourager les projets transversaux. Sans oublier le bilinguisme cher à mon cœur.
Colmar est déjà une Cité Éducative, notamment autour des collèges Pfeffel et Molière. Ce label, co-piloté par la Mairie, l’Éducation nationale et la Préfecture, est une chance. Il faut maintenant lui donner de l’ampleur.
Nous élargirons les partenariats et ouvrirons l’accès, dès le primaire, aux associations sportives, au conservatoire de musique, aux clubs citoyens, ... pour donner aux enfants du temps long, des rencontres, des passions.
Dans un monde incertain, l’école doit rester un sanctuaire. Nous engagerons des actions concrètes pour renforcer le respect de l’autorité éducative, en impliquant les parents, les équipes pédagogiques et les services municipaux dans une même dynamique. Restaurer un climat de confiance, c’est aussi protéger l’espace scolaire, redonner de la légitimité aux enseignants, et faire de la coéducation une réalité.

5. Un Conseil des Jeunes, pas une garderie institutionnelle

Le Conseil Municipal des Enfants existe à Colmar, c’est vrai (je vous rappelle que j'ai été 1er Maire Junior de la Ville de Colmar ;-)). Mais soyons honnêtes : il est malheureusement devenu un gadget, une animation déguisée.
Je propose un véritable Conseil des Jeunes, avec des 15-25 ans tirés au sort et d'autres engagés volontairement, représentatifs de tous les quartiers. Avec un vrai rôle de proposition, un budget participatif, une capacité à interpeller les élus, à être force de projet sur les mobilités douces, la culture, l’écologie, le sport , ... À l’image de ce que des villes comme Niort, Suresnes ou Thionville ont déjà mis en place avec succès.

6. Relier les générations, dès la maternelle

Pourquoi attendre d’avoir 80 ans pour franchir la porte d’une maison de retraite ? À Colmar, certaines écoles sont situées à deux rues des EHPAD. Et pourtant, les passerelles sont rares.
Mettons en place un programme régulier de visites intergénérationnelles : lecture, jardinage, cuisine, jeux, projets communs, ... Ce sont des moments d’humanité qui marquent une vie. Et qui changent le regard qu’on porte sur l’autre.

7. Une restauration scolaire digne, un vrai service pour les familles

Le périscolaire à Colmar reste inégal et parfois saturé. La restauration scolaire aussi. Beaucoup de familles renoncent à inscrire leurs enfants faute de place ou de qualité suffisante.
Nous proposerons la création de 2 à 3 pôles périscolaires municipaux de référence, avec une restauration scolaire de qualité, ouverte à tous, mutualisée, accessible financièrement. Ce serait un signal fort pour les familles qui hésitent à s’installer ou rester à Colmar.

8. Faire vivre la citoyenneté par l’action, pas par des slogans

La citoyenneté, ce n’est pas qu’une cérémonie le 14 juillet. C’est un engagement qui se construit dès le plus jeune âge.
Je veux que chaque élève de Colmar puisse vivre au moins une expérience de bénévolat ou de solidarité avant la fin du collège.
Je veux qu’on valorise les jeunes qui s’impliquent, qui proposent, qui aident. Pas avec des médailles, mais avec du temps, des responsabilités, et une vraie place dans la cité.

9. Retisser le lien entre jeunesse, citoyenneté… et défense

À Colmar, les relations entre la ville, ses écoles et l’armée sont historiquement solides. Il s'agit de les rendre encore plus visibles, accessibles, partagées.
Colmar a la chance d’accueillir le 152e régiment d’infanterie, le légendaire « 15.2 ». Un pilier de l’histoire locale, un acteur essentiel du lien Armée-Nation, qui entretient déjà des relations fortes avec les établissements scolaires et les communes jumelées. Des jumelages entre compagnies et classes existent déjà et fonctionnent. Il faut les valoriser, les élargir, et les inscrire dans une dynamique continue.
Nous proposerons par ailleurs un accueil spécifique et chaleureux aux cadres nouvellement affectés et à leurs familles, pour leur faire découvrir ce que Colmar peut leur offrir.
Nous créerons aussi un parcours citoyen renforcé, en lien avec la Journée Défense et Citoyenneté, les réserves opérationnelles, le monde associatif, et les dispositifs comme le SNU (Service National Universel). Le but : accompagner, fédérer, émanciper.
Parce que la défense ne se résume pas à des armes, mais à des principes. Et parce qu’à Colmar, cette tradition mérite d’être partagée, transmise et réinventée.

18 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber

Pour un tourisme colmarien plus qualitatif, équilibré et tourné vers l’avenir

Colmar est aujourd’hui l’une des destinations touristiques les plus emblématiques de France. Et pour cause : son patrimoine, son cadre de vie, sa notoriété internationale. Pourtant, cette attractivité ne doit pas masquer les déséquilibres, ni freiner une réflexion de fond sur ce que pourrait être un tourisme plus harmonieux, plus durable et plus ambitieux.

1. Mieux réguler pour mieux équilibrer

Entre 2019 et 2024, les recettes de taxe de séjour ont explosé à Colmar (+92 %), notamment en raison de la forte croissance des meublés de tourisme (+168 %). Si cette progression témoigne de l’attractivité de la ville, elle soulève aussi des enjeux : tension sur le logement, perte de mixité en centre-ville, inégalités de traitement entre hébergeurs, pression sur les services publics.
Les efforts déjà engagés en matière de régulation et de contrôle vont dans le bon sens. Il faut désormais aller plus loin, en renforçant la coordination entre Ville, Agglomération et Office du Tourisme, pour concilier attractivité et équilibre urbain.

2. Un tourisme plus qualitatif, ancré dans l’identité colmarienne

Colmar doit miser sur la qualité plutôt que sur la quantité. Cela suppose :
- de soutenir une montée en gamme raisonnée de l’offre hôtelière et para-hôtelière, sans céder à la banalisation ;
- de valoriser les savoir-faire locaux (artisanat, viticulture, gastronomie, art, musique, ...) à travers des parcours cohérents ;
- de mieux répartir les flux dans le temps (hors saison, tourisme de semaine, soirées culturelles) et dans l’espace, à l’échelle de l’agglomération (Turckheim, Niedermorschwihr, ...) pour éviter la saturation du cœur historique.

3. Un vrai projet pour le tourisme d’affaires et de congrès

Colmar dispose d’atouts uniques pour accueillir du tourisme professionnel : position géographique centrale, cadre de charme, infrastructures déjà présentes (Parc Expo, IUT, CCI, musées, etc.).
Il est temps d’en faire un axe stratégique à part entière :
- en soutenant la rénovation ou la création d’un nouvel équipement polyvalent pour les congrès et séminaires de 300 à 500 personnes ;
- en dotant l’agglomération d’une stratégie commune pour le tourisme d’affaires ;
- en accompagnant les entreprises locales dans leur capacité d’accueil B2B et dans la promotion du territoire.

4. Une politique claire pour la jeunesse et les familles

Colmar ne peut pas être uniquement une carte postale. Il faut redonner une place centrale aux jeunes, qu’ils soient visiteurs ou habitants :
- en développant un City Pass “jeunes et familles” avec accès croisé aux musées, au patrimoine et aux activités sportives ;
- en enrichissant l’offre des festivals et des animations estivales, pour y intégrer davantage de propositions culturelles et sportives adaptées aux 15-30 ans ;
- en renforçant l’offre d’hébergements accessibles, via les auberges de jeunesse, les campings, ou des dispositifs étudiants-hôteliers innovants.

5. Une gouvernance touristique fondée sur la confiance et la coopération

L’Office du Tourisme joue un rôle central. Il faut lui donner les moyens d’assumer pleinement cette mission, en lui confiant davantage de visibilité, de responsabilités et de coordination stratégique. C’est avec lui, et non à côté de lui, que la politique touristique de demain doit se construire.
Par ailleurs, rappelons que la compétence tourisme est aujourd’hui une compétence intercommunale. C’est donc à l’échelle de Colmar Agglomération que doit se structurer une vision partagée, équilibrée et ambitieuse du tourisme local.
Enfin, s’il est légitime de chercher des synergies, regrouper l’Office du Tourisme et le Parc Expo dans une même structure juridique reviendrait à confondre deux métiers aux logiques bien différentes. Le tourisme, c’est la promotion du territoire mais aussi une stratégie d’accueil, d’image et de services. L’événementiel, c’est une logique de programmation, de gestion de flux et de rentabilité. Mieux vaut renforcer chacun dans son rôle. L’Office du Tourisme mérite, lui, d’être modernisé dans ses moyens et ses locaux, avec de vrais espaces d’accueil repensés, des bureaux adaptés à ses équipes, et une capacité à incarner pleinement l’ambition touristique du territoire.
Faire de Colmar une ville ouverte, vivante et exemplaire en matière de tourisme, c’est possible. À condition d’oser sortir des sentiers battus et de faire confiance à l’intelligence collective.

3 mai 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar : dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité du territoire

Colmar, au cœur de l’Alsace, bénéficie d’une position stratégique à proximité de Strasbourg, Mulhouse, Fribourg et Bâle, renforçant ainsi son attractivité économique. Cette situation géographique privilégiée, conjuguée à un tissu économique diversifié, offre des opportunités majeures pour dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité du territoire.

Voici des leviers concrets et structurés pour accompagner cette ambition :

Développer une économie locale forte, innovante et ancrée

- Soutenir les commerces de proximité : proposer des aides à la digitalisation, à la rénovation des locaux et à la formation des commerçants pour renforcer leur compétitivité.

- Valoriser l'artisanat local : organiser des événements réguliers (marchés, salons, expositions...) pour promouvoir les produits et savoir-faire locaux, en s'inspirant des initiatives de villes comme Fribourg.

- Renforcer l'attractivité des quartiers : intégrer commerces, services et logements dans tous les projets urbains pour éviter la désertification commerciale.

- Créer et réserver du foncier économique alimenté en électricité décarbonée : anticiper les besoins en surfaces d’activités pour attirer entreprises industrielles, logistiques et tertiaires.

Startups et innovation : créer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat

- Mettre en place un vrai incubateur d’entreprises : offrir un accompagnement personnalisé aux porteurs de projets innovants, avec des services de mentorat, de financement et de mise en réseau.

- Organiser des hackathons et des concours d’innovation : stimuler la créativité et l’innovation en réunissant étudiants, entrepreneurs et experts autour de problématiques locales.

Industrie et innovation : renforcer les filières d’excellence

- Créer un pôle d’innovation industrielle : s’appuyer sur les entreprises locales comme Liebherr, Timken, Leitz et Capsugel France pour développer un cluster dédié aux technologies avancées, en partenariat avec l’Université de Haute-Alsace.

- Favoriser la transition vers l’industrie 4.0 : accompagner les PME dans la digitalisation de leurs processus de production, en s’inspirant des initiatives de villes allemandes comme Reutlingen et Chemnitz qui ont développé des "Smart Urban Services" pour moderniser leur tissu industriel.

Formation et emploi : adapter les compétences aux besoins locaux

- Développer des formations en alternance : en collaboration avec l’IUT de Colmar et les entreprises locales, proposer des cursus adaptés aux métiers en tension, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la logistique et du numérique.

- Créer un Campus des Métiers : regrouper sur un même site des centres de formation professionnelle, des incubateurs et des espaces de coworking pour favoriser l'innovation et l'entrepreneuriat.

- Adapter les cursus universitaires : soutenir les formations en lien avec les évolutions du marché du travail et les besoins économiques réels du territoire.

Coopération transfrontalière : tirer parti de la position stratégique de Colmar

- Participer à des projets transfrontaliers : s’inspirer du projet 3Land (Huningue, Weil am Rhein, Bâle) pour développer des initiatives communes en matière de mobilité, d’aménagement urbain et de développement économique.

- Faciliter la mobilité des travailleurs frontaliers : mettre en place des services d’information et d’accompagnement pour les personnes travaillant de l’autre côté de la frontière, en collaboration avec les institutions locales et régionales.

- Multiplier les partenariats économiques et universitaires avec nos voisins allemands et suisses.

- Renforcer l’offre scolaire pour accompagner l’attractivité : renforcer les relations écoles-entreprises, encourager les filières internationales, pour répondre aux besoins des familles, y compris expatriées ou transfrontalières.

Développement durable : intégrer pleinement les enjeux environnementaux dans l’économie locale

- Renforcer les infrastructures de transport de marchandises : soutenir le développement du fret ferroviaire, mieux connecter Colmar aux ports rhénans et aux réseaux européens.

- S’appuyer sur les énergies renouvelables pour l'attractivité économique : faciliter l'implantation de projets ENR (photovoltaïque, biomasse, éolien etc.) en lien avec les zones économiques, pour répondre aux attentes des investisseurs.

- Attirer les talents grâce à la qualité de vie : valoriser les atouts colmariens (cadre de vie, environnement, culture, ...) pour séduire des profils qualifiés, indispensables au développement de filières stratégiques.

- Favoriser l’économie circulaire : encourager les initiatives de recyclage, de réutilisation et de réparation, en soutenant les structures locales comme les ressourceries et les recycleries.

- Promouvoir l’agriculture urbaine et périurbaine : développer des jardins partagés, des fermes urbaines et des circuits courts pour renforcer la résilience alimentaire.

- Accompagner les entreprises vers des modèles plus durables : incitations à l’éco-conception, au développement de filières locales circulaires, au recyclage des matériaux industriels.

Nos ambitions pour l’avenir

Colmar doit devenir un territoire-pilote pour :

- L’innovation économique à échelle humaine,
- La transition industrielle vers des filières d’excellence 4.0,
- La création d'un tissu entrepreneurial vivant et soutenu,
- Le renforcement du commerce et de l’artisanat local,
- La coopération transfrontalière renforcée,
- L'intégration active du développement durable dans l'économie locale.

L’enjeu est clair : conjuguer dynamisme économique, modernité et respect de notre identité locale.
Colmar a tous les atouts pour réussir : une position stratégique unique, un tissu entrepreneurial de plus en plus dense, un environnement naturel exceptionnel, une vitalité touristique reconnue, une jeunesse en quête de sens et d’opportunités. À nous de mobiliser ces forces, avec une méthode claire, de l'audace et du réalisme.

C’est cette ambition économique équilibrée, innovante et responsable que je souhaite porter avec vous.



Municipales 2026

PCF Colmar

Liste Citoyenne, Verte et Solidaire pour Colmar

Enfin une liste progressiste est annoncée pour 2026. Notre section soutien cette initiative et ses militants participent à la construction et au programme de ce rassemblement citoyen comprenant des composantes du Nouveau Front Populaire.

La section pcf.colmar@gmail.com


1 mai 2025

Yves Hemedinger

-1/5/2025- La démocratie a besoin de débats, pas de silences.
À l’approche des élections municipales, certains me reprochent (parfois) d’être un peu trop dans la critique. Je l’entends. Mais j’aimerais rappeler une chose essentielle :
Être élu, c’est surveiller, questionner, alerter. Ce n’est pas dire « non » par principe, mais dire « attention » –lorsque les choix ne vont pas dans le bon sens – et proposer des alternatives lorsque des solutions existent.
Depuis toujours, je m’engage avec conviction pour défendre les intérêts de notre commune et de ses habitants. Cela demande parfois de bousculer les habitudes, de pousser des coups de gueule.
Bref, je m’exprime le plus clairement possible, sans détour, sans esbroufe et surtout, oui surtout, sans faire semblant ni chercher systématiquement à plaire en masquant ce que je pense réellement et sincèrement.
Je le fais toujours avec un but clair : construire une ville plus juste, plus proche et plus ambitieuse.
En 2026, il ne s’agira pas seulement de critiquer, mais de rassembler autour d’un projet clair, solide et collectif. Le moment viendra de transformer les convictions, les échanges que j’ai eus avec vous, et les besoins ressentis sur le terrain, en un projet d’avenir pour Colmar – et surtout, pour vous.
Les Colmariens d’abord.
Vous êtes intéressés ?
N’hésitez pas à m’écrire sur Messenger ou par mail yves.hemedinger@me.com

29 avril 2025

Municipales 2026

Florian Brunner

-29/4/2025- La candidature de Cécile Ney témoigne d’une sincérité engagée, d’un désir de réancrer Colmar dans des valeurs écologiques, citoyennes et solidaires. Mais en politique, la sincérité ne suffit pas. Un projet ne se construit pas en agrégeant les causes existantes, aussi légitimes soient-elles. Un projet naît d’une vision intérieure, claire, assumée, qui précède le rassemblement et lui donne sens.
C’est au leader de fédérer autour de ses idées, non d’emprunter les idées des autres pour fédérer. Colmar n’a pas besoin d’une addition de luttes : elle a besoin d’une ambition neuve, d’une direction forte, capable d’ouvrir un horizon collectif.

19 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar, ville vivante : pour un urbanisme humain, durable et cohérent

-19/4/2025- Colmar est une ville aux multiples visages : un centre historique remarquable, des quartiers résidentiels à forte identité, des zones économiques dynamiques, des espaces naturels précieux. Pourtant, l’urbanisme colmarien souffre d’un manque de cohérence globale, d’une vision trop court-termiste, et parfois de décisions prises sans réelle concertation.
Face aux défis du 21ème siècle, crise climatique, pression foncière, vieillissement démographique, transition des mobilités, il est temps de construire une autre manière de faire la ville. Une ville qui relie. Une ville qui soigne. Une ville qui anticipe.

Ce que je propose :
- S’appuyer sur une vision d’ensemble claire, lisible, partagée.
- Mettre en place une gouvernance professionnelle : il est urgent que l'urbanisme de Colmar soit piloté par des acteurs spécialisés, compétents et formés (urbanistes, architectes, paysagistes, ...). Le rôle des élus n’est pas de tout décider seuls, mais de s’entourer de talents et de s’appuyer sur l’expertise locale.
- Respecter les règles de mise en concurrence et de qualité des projets publics. Trop de décisions échappent encore aux procédures transparentes. Il est temps d’en finir avec une logique de cooptation qui bride la créativité et affaiblit la qualité architecturale.
- Créer une Maison de l’Architecture et du Paysage, en lien avec un futur classement "Ville d'art et d'histoire", pour conseiller, débattre, inspirer et accompagner à la fois les habitants, les porteurs de projets et la collectivité elle-même.
- Renforcer les exigences d’accessibilité universelle dans l’aménagement urbain : trottoirs adaptés, traversées sécurisées, revêtements confortables pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Les pavés historiques sont emblématiques, mais ils doivent être repensés ou adaptés pour ne pas exclure les poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées, ...
Voici une approche quartier par quartier, au service d’une vision globale : celle d’un urbanisme à hauteur d’habitant.

Centre-ville

Préservons son patrimoine, mais n’en faisons pas un décor de carte postale. Le centre doit redevenir un lieu de vie : plus de logements permanents, moins de meublés touristiques, des commerces de proximité, des services publics ouverts.
La rénovation des bâtiments anciens est une priorité sociale, écologique et patrimoniale : elle limite l'étalement urbain, réactive les étages vacants, et protège notre mémoire collective. Cela nécessitera des incitations fortes, car rénover dans l’ancien est complexe et coûteux. Accompagner les propriétaires, encourager les rénovations via des aides ciblées, lutter contre la vacance, et encadrer l'explosion des Airbnb seront essentiels.
Il est temps aussi d’investir massivement dans nos écoles du centre (Jean-Jacques Rousseau, Saint-Nicolas, Wickram classée Monument Historique), aujourd'hui en piteux état, en imaginant, pourquoi pas, un grand pôle scolaire de centre-ville.

Quartier de la Gare

La densification autour de la gare peut avoir du sens. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut refuser les immeubles démesurés, penser la qualité architecturale, préserver les vues, intégrer du végétal. Chaque nouveau programme doit comporter des logements familiaux, sociaux, et des espaces publics de qualité. Un vrai schéma de cohérence urbaine autour de la gare est à bâtir.

Quartier Europe / Plaine Pasteur

La Plaine Pasteur est une formidable opportunité de renaturation, de mixité d’usages, et de transition urbaine. Plutôt que d’en faire une simple coulée verte, créons un parc vivant, animé, ancré dans le quotidien.
Le quartier Europe doit redevenir un modèle de transition énergétique, de solidarité, et de cohabitation entre générations.
Surtout, travaillons les liens entre quartiers : aujourd'hui, Colmar est une ville morcelée. Il faut reconnecter Europe au Centre, désenclaver Plaine Pasteur, créer des cheminements agréables, sécurisés, végétalisés.

Quartier Sud

Ici, la pression foncière est maximale. Il faut cesser d’urbaniser à marche forcée.
La préservation des terres agricoles est une urgence écologique et sociale. Stoppons le mitage, promouvons l’agriculture urbaine et les circuits courts.
Les programmes récents sont souvent synonymes de barres bétonnées sans âme.
Si nous devons construire, faisons-le autrement : habitat intermédiaire, matériaux durables, bassins de rétention, espaces verts généreux, îlots de fraîcheur, ...

Quartier des Maraîchers

L’identité de ce quartier doit être respectée : faible densité, présence de jardins, ambiance résidentielle paisible. Encourageons l’habitat participatif, les jardins partagés, les mobilités douces, des lieux de convivialité ouverts.

Saint-Antoine / Ladhof

Quartier industriel par nature, il mérite un traitement particulier. Séparons mieux les flux logistiques et les circulations résidentielles. Sécurisons les cheminements piétons et cyclistes.
Activons les friches industrielles au lieu de les laisser dépérir : logements abordables, projets de transition écologique, lieux de vie et d’expérimentation.
Saint-Joseph / Mittelharth
Des quartiers familiaux, calmes, mais qui manquent de lien avec le reste de la ville.
Améliorons les liaisons douces, les liaisons cyclables, investissons dans les équipements scolaires et sportifs.
Donnons aux habitants les moyens de s’investir dans leur quartier, avec des microprojets à échelle humaine.

Saint-Léon

Un quartier dense qui peut devenir un moteur pour une nouvelle centralité de proximité : commerces, services publics, espaces verts, nouvelles mobilités.
Pensons un plan de transition énergétique pour l’habitat collectif existant.
Saint-Vincent-de-Paul
Quartier résidentiel et paisible, il doit être consolidé : rénovation énergétique massive des copropriétés, valorisation du commerce de proximité, animation des espaces publics.

Sainte-Marie

Un quartier qui mérite une attention particulière.
Soutenons les initiatives citoyennes (bibliothèques de rue, boîtes à livres, jardins partagés, ...), transformons Sainte-Marie en laboratoire de la ville durable et solidaire.
Déployons aussi de vrais équipements de quartier adaptés, pour en faire un modèle de "ville du quart d’heure".

Voici donc les grands principes d’un urbanisme colmarien renouvelé :
- Mixité fonctionnelle : plus de quartiers mixtes (logements, commerces, équipements, ...).
- Densité raisonnée : stop aux tours, oui aux îlots bien pensés.
- Végétalisation systématique : partout, pour lutter contre les îlots de chaleur.
- Mobilité douce structurante : maillage cyclable, trottoirs élargis, transports en commun renforcés.
- Accessibilité universelle : trottoirs et espaces publics adaptés aux personnes à mobilité réduite, réflexion sur les revêtements urbains, fin de l’exclusion par défaut.
- Transparence : publication systématique des permis, open data urbanistique.
- Respect rigoureux des procédures de mise en concurrence.
- Participation citoyenne : Conseil Local de l’Urbanisme, ateliers de concertation, ...
- Création d’une Maison de l’Architecture et du Paysage, véritable moteur de réflexion collective.
- Extension du Site Patrimonial Remarquable aux anciens remparts pour mieux protéger et valoriser notre patrimoine.
- Renforcement du contrôle des travaux urbains (Police du Bâtiment) pour éviter les détériorations sauvages et les infractions sans conséquences.

Colmar mérite mieux qu’une juxtaposition de projets. Elle mérite une vision.
Une vision cohérente, lisible, tournée vers l’avenir. Une vision qui reconnecte les quartiers entre eux, redonne un sens aux espaces publics, valorise son patrimoine, intègre ses habitants dans chaque étape.
Ce que je propose, c’est un urbanisme du quotidien, à hauteur d’habitant.
Un urbanisme de la sobriété foncière, du soin du détail, du respect de l’histoire et de la nature. Un urbanisme exigeant, moderne, mais profondément colmarien.
Ce que je propose aussi, c’est un urbanisme de la compétence, de la transparence et de la participation. Fini les petits arrangements entre amis. Fini les projets décidés en cercle fermé. Place à l’exigence collective, à l'intelligence partagée, à l’ambition pour Colmar.
Colmar doit redevenir un laboratoire du bon urbanisme : équilibré, sensible, harmonieux, humain. Un urbanisme qui construit un cadre de vie, pas seulement du bâti.
C’est cette ambition que je défends. Pour Colmar. Pour tous ses quartiers. Pour aujourd’hui. Et pour demain.




13 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber
13/4/2025

Colmar, ville d’art(s) : pour une culture vivante, accessible, audacieuse

Colmar est une ville magnifique, mais elle peut devenir vibrante. Vibrante d’idées, de rencontres, de créations. Vibrante de culture. Une culture qui ne soit pas réservée à quelques-uns, mais construite avec toutes et tous.
Oui, à Colmar, la culture est bien vivante. Mais elle est encore trop souvent enfermée : dans des lieux institutionnels, dans des logiques anciennes, dans une forme de confort que les grandes mutations contemporaines ne peuvent plus justifier. Il est temps d'ouvrir les portes, les scènes, les murs... et les esprits.
Voici quelques orientations concrètes, que je partage avec beaucoup d’entre vous, pour faire de Colmar une ville qui crée, qui ose, qui inspire :

1. Une culture plus partagée, plus proche des habitants

La culture ne doit plus être cantonnée à quelques lieux ou événements emblématiques. Elle doit descendre dans tous les quartiers, dans toutes les écoles, au cœur du quotidien. Des résidences artistiques en milieu scolaire, des ateliers dans les maisons de quartier, des concerts dans les cours d'immeubles, des expositions dans les halles ou les parkings à étages, … des actions dans l’espace public qui doivent devenir la norme, pas l’exception : voilà la culture que nous voulons. « Si tu ne vas pas à la culture, c’est la culture qui viendra à toi ».
Des projets comme les "belles sorties" de la Métropole européenne de Lille, ou les festivals de rue participatifs portés par les habitants eux-mêmes doivent nous inspirer.

2. Une culture décloisonnée, accessible, audacieuse

Soutenir la musique classique ET les musiques actuelles. Le théâtre contemporain ET les cultures urbaines. Les arts plastiques ET le street art. Le patrimoine ancien ET les arts visuels & installations numériques. Ce n’est pas tout mettre sur le même plan : c’est affirmer qu’une ville riche est une ville plurielle, hybride, vivante. C’est croire à l’intelligence des publics, dès lors qu’on leur propose des croisements sincères, exigeants, portés par des artistes intègres.
Organisons donc des événements croisant publics, esthétiques, générations, amateurs et professionnels : des lectures dans des friches, des battles de danse en dialogue avec la danse baroque, des parcours artistiques à double entrée, à la fois populaires et exigeants.
Imaginons un « Pass Culture Locale » donnant accès, pour quelques euros, à une grande variété de spectacles. Créons un programme « Coup de pouce » pour accompagner les jeunes artistes et collectifs émergents dans leurs premières créations, sans oublier les plus expérimentés.

3. Une éducation artistique comme pilier

L’éducation artistique ne peut plus être un supplément d’âme. Elle doit être un pilier. Pour cela, créons des postes de musiciens, plasticiens, conteurs intervenants, au sein du conservatoire et dans les écoles. Co-construisons des projets durables entre enseignants, artistes et établissements.
Conditionnons une partie des subventions culturelles à un engagement en faveur de l'éducation artistique, avec un suivi rigoureux des résultats et de l’impact. Mieux : accompagnons les structures pour les aider à mettre en place ces actions. Associons les parents.
L'association Lézard, par exemple, mène déjà ce travail. Donnons-leur davantage de moyens et de visibilité.

4. Une Cité des Arts et des lieux à réinventer

Colmar a besoin d'un lieu de convergence. D'un espace de croisements. D'un symbole fort. Une Cité des Arts, mutualisant le conservatoire à rayonnement départemental, le CERAC, les acteurs associatifs, les collectifs de jeunes créateurs.
Ce lieu devrait comporter des studios de répétition, des salles de diffusion adaptées pour les élèves de théâtre, de danse, de musique, de photographie, …, des espaces de coworking artistique, des outils mutualisés (régie, administration, communication, …), et surtout : une gouvernance partagée, agile, et des programmations croisées entre pro et amateurs.

5. Une politique musicale plus cohérente, plus démocratique

Le Festival de Pâques, dans sa forme actuelle, pose question. Il faut revenir à une ligne artistique identifiable, et repenser l’équilibre budgétaire entre élite et accès populaire. Créons en parallèle une saison symphonique populaire, accessible, connectée aux jeunes et aux familles.
L’engagement de Colmar au sein de l’Opéra du Rhin doit être maintenu, mais doit être réinterrogé dans sa forme : spectacles adaptés à notre théâtre ou au parc expo, concerts décentralisés, actions éducatives, créations en milieu scolaire, etc. Colmar peut conjuguer exigence artistique et ouverture au plus grand nombre.

6. Une ville qui valorise ses talents et ses acteurs culturels

À Colmar, les forces vives ne manquent pas, entre autres :
- La fédération Hiéro, et son engagement remarquable pour les musiques actuelles ;
- Le Grillen, haut lieu de la scène alternative ;
- Le Lézard, structure pionnière de l’action culturelle et de l’accompagnement artistique ;
- Et bien sûr, le conservatoire à rayonnement départemental, dont la mission doit être clarifiée (enseignement avant tout, en lien avec les amateurs et les autres structures). Pour cela, il faut lui donner de la stabilité, clarifier les objectifs, éviter les dérives narcissiques ou les logiques de valorisation personnelle. Et surtout, accompagner l’équipe pour qu’elle travaille en confiance, au service des élèves et des familles.
Mettons également tous ces lieux et associations en réseau. Définissons leurs missions. Renforçons leurs synergies. Donnons-leur des outils communs (billetterie, com, logistique).

7. Une gouvernance culturelle plus ouverte, plus coopérative

Un Conseil Local de la Culture doit voir le jour. Il réunirait artistes, structures, enseignants, citoyens, bénévoles, experts. Il serait consultatif mais aussi force de proposition sur les programmations, les subventions, les grands projets, avec des critères clairs et partagés.
Des budgets participatifs culturels pourraient être lancés dans les quartiers. Donnons aux habitants les moyens de proposer, de créer, de s’approprier leur vie culturelle.

8. Une culture qui rayonne dans le Rhin supérieur : Colmar au cœur d’un espace trinational d’une richesse culturelle exceptionnelle

Colmar ne doit pas penser sa culture en vase clos et assumer son rôle dans le paysage culturel trinational. Un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
Il est temps de relancer une coopération artistique interrégionale active avec Freiburg, Bâle, Mulhouse, Strasbourg, ... à travers des programmes type INTERREG, des coproductions transfrontalières, des échanges de jeunes artistes, des tournées communes, des festivals partagés, ...
Et pourquoi ne pas imaginer un “Pass Culture Rhin supérieur”, ou des résidences croisées entre conservatoires, écoles d’art, lieux de création et institutions culturelles ?
Valorisons également nos musées, comme des portes d'entrée vers l'Europe créative. Le Rhin ne doit plus séparer : il doit unir.

9. Un patrimoine vivant à revaloriser

Colmar est la ville d’Auguste Bartholdi. Il faut le rappeler, le revendiquer. Mais que faisons-nous réellement de cet héritage ? Pourquoi ne pas lancer un festival Bartholdi, mêlant art dans l’espace public, jeunesse et citoyenneté ?
Le Musée Unterlinden, bijou architectural et artistique, pourrait s’ouvrir davantage : nocturnes participatives, expositions hors les murs, parcours urbain “retable vivant”, collaborations avec des artistes contemporains. Pensons aussi à une antenne contemporaine, en dialogue avec les chefs-d'œuvre du passé.

10. Une lecture publique renforcée et accessible

La Médiathèque doit devenir un lieu de vie culturelle, un catalyseur d’initiatives, de créations, de rencontres.
Organisons des résidences d’auteurs, des ateliers d’écriture, des lectures dans l’espace public. Et surtout, renforçons toujours plus le Salon du Livre, en lien avec les établissements scolaires, les librairies, les associations, les bibliothécaires et les lecteurs eux-mêmes.
Colmar, ville scène, pas ville vitrine
Je ne veux pas d’une “ville musée”. Je crois en une “ville scène” :
- où l’on crée,
- où l’on partage,
- où l’on ose.
Merci à toutes celles et ceux qui font déjà vivre cette ambition. Ce texte n’est pas un programme figé, mais un appel à idées, un socle de réflexion, une main tendue. Une envie d’ouvrir le champ des possibles.
À Colmar, la culture doit redevenir une aventure collective !

12 avril 2025

Florian Brunner

-11/4/2025- Et si Colmar devenait un vrai laboratoire de démocratie locale ?
Dans le cadre des élections municipales à venir, je formule une proposition simple et ambitieuse : transformer le Conseil d’initiative citoyenne de Colmar en un véritable Forum des Colmariens.
70 habitantes et habitants tirés au sort, formés, écoutés, réunis dans un lieu identifié, avec un budget participatif de 2 millions d’euros par an, un droit de saisine du conseil municipal, et une voix structurée dans la vie publique.
Ce projet est modeste dans ses moyens, mais révolutionnaire dans son esprit. Il s’agit de donner à la démocratie locale une place active, visible, continue. Pas un gadget, pas une consultation décorative : une nouvelle chambre d’intelligence citoyenne, capable de nourrir, questionner, et enrichir les politiques municipales.
Je propose cela parce que je crois que Colmar peut mieux. Parce que la ville a les moyens (40 millions d’euros en trésorerie). Parce qu’il y a des femmes et des hommes engagés, compétents, porteurs d’idées. Et parce qu’une démocratie vivante vaut toujours mieux qu’un silence poli.
Je pense notamment à Loïc Jaegert-Huber, qui porte une vision claire de transformation, d’écologie appliquée, de culture vivante et d’intelligence collective. Cette proposition s’inscrit dans un esprit proche de celui qu’il défend.
Mais je m’adresse aussi à tous les autres responsables politiques colmariens, Eric Straumann, Frédéric Hilbert, Tristan Denéchaud, Brigitte Klinkert, Toto Meistermann, et d’autres encore :
Qui défend une démocratie locale forte, ouverte, permanente ?
Qui ose faire une place réelle aux citoyens dans la décision publique ?
À Colmar comme ailleurs, le débat politique ne peut pas se faire sans la société civile. Il est temps d’ouvrir un nouvel espace. Le Forum des Colmariens pourrait en être le cœur.

10 avril 2025

Florian Brunner

-10/4/2025- Depuis quelques semaines, les publications s’enchaînent : la collégiale Saint-Martin, flanquée de ses échafaudages, devient l’emblème d’un mandat qui se prépare à faire son bilan. On pose pour la photo, casque sur la tête, comme la première adjointe, Odile Uhlrich-Mallet.
On parle d’histoire, de pierre, de beauté retrouvée. Et pendant ce temps, un autre chantier, plus discret, plus politique, reste en suspens : celui de la vision pour Colmar. Car il ne suffit pas de restaurer les murs. Encore faut-il savoir ce que l’on veut y abriter.
Avant toute chose, il faut saluer le travail remarquable des artisans et professionnels mobilisés sur ce chantier. Tous œuvrent avec exigence et patience à redonner souffle à un édifice majeur. Leur engagement, leur savoir-faire et leur humilité font honneur à la ville.
La majorité municipale, par la voix de son adjoint aux finances, Olivier Zinck, se félicite aujourd’hui d’un excédent de recettes (+13 % depuis 2019), d’un autofinancement historique (31 millions d’euros), d’une trésorerie à 40 millions, et d’un recours nul à l’emprunt en 2024. On parle d’« opportunités saisies », de « gestion entrepreneuriale », de « vision de long terme ». Pourtant, dans ce discours d’autosatisfaction budgétaire, il manque l’essentiel : à quoi bon tout cela, si c’est pour ne rien transformer ?
Ce que l’on voit, ce sont des chiffres. Ce que l’on ne voit pas, c’est un cap. Colmar mérite mieux qu’un récit de performance comptable. Elle mérite un projet.
18,4 millions d’euros sont prévus pour les travaux de restauration de la collégiale Saint-Martin, qui devront s’achever en 2030. Un chantier certes nécessaire, porté en grande partie par les finances municipales, avec l’appui limité de la DRAC (282 000 €) et de la CEA (1,2 million). Et pourtant, malgré une trésorerie abondante, la Ville lance un appel aux dons auprès des particuliers pour 150 000 euros, renouvelé à chaque phase du chantier. À ce jour, 12 000 euros ont été récoltés, grâce à 34 donateurs.
Il ne s’agit pas de critiquer ceux qui donnent, ni ceux qui restaurent. Il s’agit de poser une question simple : comment expliquer que l’on sollicite les habitants quand on dispose de moyens aussi largement revendiqués ? Et surtout : que dit ce choix de ce qu’est devenue la politique municipale ? Une façade, un chiffre, une stratégie d’image. Pas un souffle.
Restaurer, c’est bien. Mais restaurer sans penser, c’est prolonger l’immobilisme. Comme le rappelle Loïc Jaegert-Huber, Colmar mérite une ville qui pense son avenir, pas seulement son décor.

29 mars 2025

Loïc Jaegert-Huber

Créons enfin une Cité du Numérique à Colmar !

Colmar a tous les atouts pour devenir un pôle d’innovation numérique et technologique, mais reste à la traîne faute d’ambition et de structuration. Pourquoi ne pas créer une Cité du Numérique, un lieu fédérateur où startups, chercheurs, étudiants et entreprises pourraient collaborer sur les enjeux de demain ?

Quelques exemples concrets :

⇨ Intelligence artificielle et data : applications en gestion des ressources urbaines, en optimisation des mobilités, et dans la transition énergétique, pour une ville plus efficace et durable.
⇨ Biotechnologies et santé : attractivité pour des laboratoires spécialisés, développement de solutions médicales connectées, innovation en e-santé et en thérapies personnalisées.
⇨ Agro-technologies : innovation au service de l’agriculture et de la viticulture locales, avec des outils prédictifs, des drones agricoles, des capteurs intelligents et des solutions de gestion durable des sols et de l’eau.
⇨ Éducation et formation : un campus dédié aux métiers du digital et des transitions écologiques et sociales, avec des formations professionnalisantes et des cursus en alternance pour répondre aux besoins des entreprises.
⇨ Numérique et artisanat : création de fablabs pour moderniser et digitaliser les savoir-faire traditionnels, avec des outils de prototypage rapide et d’impression 3D.
⇨ Cybersécurité et smart city : développement de solutions de protection des données et de gestion intelligente des infrastructures publiques, pour une ville plus connectée et sécurisée.
Colmar peut être un moteur d’innovation au cœur du Rhin supérieur, en lien avec Strasbourg, Mulhouse, Freiburg et Bâle. Loin d’être un luxe, cette transition est une nécessité pour préparer l’avenir économique et attirer des entreprises et des talents qui, aujourd’hui, s’installent ailleurs.
Il est temps de faire de Colmar une ville qui innove autant qu’elle rayonne !

1 mars 2025

Loïc Jaegert-Huber

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Depuis plusieurs mois, je suis sollicité par des Colmariennes et Colmariens de tous horizons sur l’avenir de notre ville. J’écoute, j’échange, je consulte. Méthodiquement.
Colmar mérite un leadership fort mais humble, respecté par le monde économique, engagé auprès des milieux associatifs et à l’écoute de la société civile. Un maire qui fédère et anime, qui ne soit ni arrogant ni égocentrique, mais doté d’une vision claire pour l’avenir de notre ville.
Certains voudraient réduire cette réflexion à une bulle de savon, un gag, un bluff ou un simple jeu politique. Je leur réponds que la politique est une chose sérieuse. Gérer une ville, ce n’est pas un sprint électoral, c’est un engagement de fond, une construction collective et de long terme.
 
Aujourd’hui, Colmar manque de cap :
- Un Maire qui gère sans vision, en pilotage automatique.
- Une partie de l’opposition sans colonne vertébrale.
- Des habitants qui veulent autre chose : une ville bien gérée, dynamique et tournée vers l’avenir.
Une troisième voie est possible. Colmar a besoin d’un maire qui travaille, qui comprend les réalités de ses concitoyens, des quartiers populaires aux secteurs plus résidentiels, du quartier Europe aux Maraîchers, en passant par Saint-Joseph et le Grillenbreit... Un maire capable de positionner Colmar en Alsace et au-delà, au cœur d’une zone tri-nationale stratégique, en renforçant son attractivité et son rayonnement.

Si je vais plus loin, ce ne sera pas une aventure solitaire. Ce sera avec une équipe solide et compétente pour agir sur les grands enjeux municipaux :
- Économie locale & attractivité
- Transition écologique, développement durable & résilience
- Urbanisme & équité territoriale
- Engagement associatif, culture, sport & initiatives citoyennes
- Éducation, citoyenneté & liens sociaux
- Commerce de proximité
- Sécurité & cadre de vie
- Solidarité, santé & handicap
- Voirie, espaces publics & milieux naturels
Et vous, comment voyez-vous l’avenir de Colmar ?
À bientôt !

28 février 2025

Florian Brunner

- 27/2/2025 - La politique locale s’anime lorsqu’elle devient un espace de renouveau, porté par des figures émergentes et des énergies sincères. Loïc Jaegert-Huber, avec son parcours riche et son regard ancré à la fois dans l’expérience et l’écoute, incarne cette aspiration à une ville qui respire mieux, qui pense plus loin. Il ne se pose pas en révolutionnaire, mais en bâtisseur, soucieux d’unir autour de lui des forces vives : citoyens engagés, entrepreneurs, acteurs associatifs.
Son engagement s’apparente moins à une ambition personnelle qu’à une envie de faire bouger les lignes avec justesse et audace. Colmar, ville d’histoire et de tradition, a aussi besoin d’élan et de clarté. Et c’est bien là tout l’intérêt de voir émerger de nouvelles voix : celles qui, loin des postures figées, insufflent un souffle neuf, mêlant mémoire et modernité, engagement et humilité.