Dessin de Sanaga

Brigitte Klinkert

-27/4/2025- Depuis des mois, les élèves de 4ème bilingue du collège Molière de Colmar sont privés de cours d’allemand faute de professeur.

Je dénonce cette pénurie depuis longtemps, et malgré les grandes déclarations, la situation ne s’améliore pas sur le terrain.

Pour ne pas laisser les élèves en difficulté plus longtemps, j’ai proposé à l’Académie de leur assurer 2 heures de cours d’allemand moi-même dès cette semaine !

Le bilinguisme franco-allemand est une chance précieuse : nous avons le devoir de le développer !

Yann Thibaud

Manger bio ne présente que des avantages

- c'est meilleur pour la santé, puisque les aliments que l'on ingère sont exempts de résidus de produits chimiques toxiques,

- la saveur des aliments est également bien supérieure, pour les mêmes raisons : on retrouve le goût véritable et originel des aliments,

- en mangeant bio, on ne se rend coupable ni d'empoisonner la terre, les rivières et les nappes phréatiques, ni d'empoisonner les ouvriers agricoles, ni évidemment de s'empoisonner soi-même ; et l'on permet aussi à des agriculteurs bio de gagner leur vie,

- ce que l'on reproche le plus souvent au bio est d'être plus cher que le conventionnel.

Mais cela dépend grandement d'une part de la région où l'on habite (les fruits et légumes bio sont pratiquement deux fois plus chers à Paris que dans une région de production), d'autre part du système de distribution (cela revient nettement moins cher de se fournir directement auprès d'un producteur, que ce soit sur un marché, à la ferme ou par un système de paniers, que de s'approvisionner dans un magasin spécialisé).

Sans même parler de la possibilité de créer son propre potager bio ou bien de participer à un jardin partagé.

Ce qui fait qu'avec un peu d'astuce, le bio ne revient pas plus cher que le conventionnel, d'autant plus que l'on évite ainsi des problèmes et des frais de santé.

Au final, il n'y a donc aucune motivation rationnelle pour continuer à s'empoisonner en ingérant les produits de l'agriculture chimique, comme des trusts de l'agroalimentaire ; cette mauvaise habitude ne résultant que de la propagande intensive de la publicité, comme du fait que les différents éléments précités ne sont que fort rarement mis en évidence.

Aucune raison valable donc de ne pas passer au bio, ce qui permettrait de contribuer à la régénération planétaire, comme à sa propre guérison !

Reportage de France 3 Alsace sur le projet de piétonisation de la rue des Têtes à Colmar

(à regarder jusqu'à la fin) ↴

Vous pouvez donner votre avis sous

https://www.colmar.fr/concertation-pietonnisation-rue-tetes

Abbaye de Marbach

C'est le printemps... on troque

Le samedi 26 avril après midi, la MJC des 3 Châteaux, en partenariat avec l’association de l’Abbaye de Marbach, organise un troc aux graines et plantes. Plantes d’intérieur ou d’extérieur, potagères ou fleuries, annuelles ou pérennes, venez partager vos jeunes pousses et échanger des conseils autour d’un verre de l’amitié.

Dépôt des graines et plants de 15h à 16h – troc de 16h à 17h

Même si vous n’avez pas grand-chose à échanger, n’hésitez pas à monter sur les hauteurs de Marbach, il y a souvent des graines et plants supplémentaires ! L’après-midi sera également l’occasion de découvrir l’exposition du Parc naturel régional des ballons des Vosges consacrée aux oiseaux de nos paysages :

https://www.parc-ballons-vosges.fr/les-actualites/piafs-plumes-compagnie/

Jak Umbdenstock

Michel Spitz

Le musée Oberlin à Waldersbach

Une « Maison des Illustres » qui met en scène une personnalité qui synthétise l’ambiance spirituelle et temporelle du siècle des Lumières. Le pasteur Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826) a fait le choix de s’installer au fond d’une vallée vosgienne reculée, le Ban de la Roche et de mettre son savoir multiforme au service de ses paroissiens. De l’apprentissage de la lecture à l’histoire naturelle, de la musique à la création de caisses de secours, il s’engage pendant soixante ans dans un combat sans repos pour le progrès spirituel, sanitaire, éducatif et économique des hommes, femmes et enfants qui lui sont confiés.

Magnifique muséographie dans un écrin en extension du presbytère, signé Frédéric Jung architecte. (2004)

Phil

Mathieu Bedez

Au petit matin, les rayons dorés du soleil traversent les vitraux de la Collégiale Saint-Martin de la ville de Colmar, éclats de verre et d’histoire mêlés. Tandis qu’elle s’offre une seconde jeunesse, elle s’éveille dans un souffle de lumière.

Art urbain : mur d'expression libre rue Billing à Colmar

Jean Linnhoff

-7/4/2025- Quelques photos de la fresque panoramique que j'ai réalisée récemment au Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie de Colmar. Le but étant d'évoquer les différents milieux naturels que l'on retrouve en Alsace, sur un même panoramique : massif vosgien, forêt vosgienne, collines sous-vosgiennes, plaine d'Alsace et Ried. Le tout en intégrant une sélection de spécimens botaniques et insectes spécifiques à la région... autant vous dire que la conception était un vrai casse-tête...

Phil Umbdenstock

DNA Colmar : le grand remplacement ? (dans ma profession)

Dessin de Christian

Orchestre National de Mulhouse
1er avril 2025

Communiqué

La musique classique est un art sérieux. Face à la recrudescence des comportements joyeux au sein de l’ONM, la direction a demandé aux musiciens d’éviter de rire durant les concerts, afin de ne pas nuire à l’image de la musique classique.

Colmar, entre réalité et magie Ghibli

Mathieu Bedez

-29/3/2025- Saviez-vous que Miyazaki s’était inspiré de Colmar pour Le Château Ambulant en 2005 ? Aujourd’hui, certaines de mes photos de Colmar ont adopté le style Ghibli grâce à GPT-4o, transformant ces paysages familiers en scènes oniriques dignes d’un conte animé du célèbre réalisateur.

Mais derrière cette beauté se pose une question : est-il éthique de recréer un style aussi emblématique sans l’accord des artistes ? Le style Ghibli, devenu un patrimoine culturel mondial, inspire partout. Mais jusqu’où peut-on parler d’hommage, et à partir de quand parle-t-on d’appropriation ?

Ces questions ne sont pas nouvelles et n’ont pas attendu l’émergence de l’IA générative pour être posées. Cependant, alors que ces technologies sont désormais accessibles au plus grand nombre, elles sont plus que jamais d’actualité.

Guy Ritzenthaler

Yves Hemedinger

- 18/3/2025 - C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le départ d’une grande Dame et d’une fidèle amie.

Annette Frieh aura été présente à mes côtés à toutes les manifestations et réunions que j’organisais.

Son engagement indéfectible, son dévouement et sa générosité ont marqué tant de vies, et laissent derrière eux un héritage précieux que rien ne pourra effacer.

Au fil des années, Annette Frieh a incarné des valeurs de solidarité, d’entraide et d’humanité qui ont inspiré tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin. Son investissement sans faille dans de nombreuses associations a non seulement transformé des projets en réalités, mais surtout touché profondément le cœur de tant de personnes.

Aujourd’hui, nous perdons, je perds une âme précieuse, mais son esprit restera vivant à travers toutes les actions qu’elle a initiées et les souvenirs qu’elle a laissés. Que son exemple continue de nous guider et de nous rappeler la beauté de l’engagement pour les autres.

En ces moments de douleur, sache que mes pensées t’accompagnent chère Annette.

Je partage la peine de ton mari Pierre (ils étaient à la veille de fêter leurs 65 ans de mariage) et de toute la famille.

Ses obsèques seront célébrées samedi 22 mars, à 10 h, à l’église protestante d’Andolsheim.

Michel Spitz

Les oiseaux sont le murmure de nos paysages. Ils colorent le ciel et nos cœurs car « Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler. » (René Char).

Dans un minuscule jardin naturel et diversifié et en terrasse, situé en cœur d’îlot à la limite du centre historique, après avoir organisé pendant tout l’hiver un point de ravitaillement, de nombreuses espèces d’oiseaux y ont élu domicile et continuent de s'y ébattre ! Elles s’accommodent du voisinage de l’homme dans les villes pour peu que nous leur offrions un habitat adéquat ! Depuis quelques jours, on peut régulièrement y rencontrer : mésange charbonnière, mésange bleue, moineau domestique, chardonneret élégant, merle noir, pinson des arbres, grosbec casse-noyau, serin cini, tarin des aulnes, verdier d’Europe, rouge-gorge familier, accenteur mouchet, etc… photos©michel_spitz