Translate

Affichage des articles dont le libellé est POLITIQUE LOCALE. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est POLITIQUE LOCALE. Afficher tous les articles

26 juillet 2025

Joseph Rey nous a quittés il y a 35 ans

Florian Brunner

Maire de Colmar de 1947 à 1977, résistant, député, bâtisseur, artisan de la réconciliation franco-allemande.
Sous ses mandats, la population est passée de 46 000 à 62 000 habitants. Il a fait de l’insalubrité un combat, soutenu la création d’une zone industrielle, accompagné l’arrivée de Timken, la mise en place d’un port rhénan, et soutenu la préservation du centre historique. 4 000 emplois ont été créés. Colmar s’est transformée.
Trente années à la tête de Colmar. Des actes, des transformations, une vision. Logement, emploi, réconciliation, proximité.
Aujourd’hui encore, sa mémoire pourrait inspirer celles et ceux qui dirigent la ville. Gouverner, ce n’est pas gérer l’héritage, c’est bâtir pour ceux qui n’ont rien. Joseph Rey l’avait compris. Il n’était pas dans le calcul, il était dans l’engagement.
Colmar lui doit beaucoup. Non seulement ses toits préservés, ses logements construits, ses emplois créés, mais plus encore ce souffle invisible d’une ville qui croit en elle-même, qui ne renonce ni à sa mémoire, ni à sa dignité.
Une page est en ligne pour porter le projet d’une Fondation Joseph Rey : josephrey.fr

18 juillet 2025

Brigitte Klinkert

-14/7/2025- Depuis plusieurs semaines, nous demandons aux autorités allemandes un assouplissement –pour les habitants des régions frontalières – des contrôles renforcés mis en place entre l’Allemagne et la France, par le ministre de l’Intérieur allemand.
La liberté de circulation est un acquis majeur de la construction européenne il convient de maintenir des frontières ouvertes. Évidemment, des contrôles renforcés peuvent être mis en place temporairement pour des questions de sécurité et pour réguler les flux migratoires.
Nous demandons un assouplissement des contrôles : avec des contrôles plus ciblés, des facilitations pour les frontaliers (voies dédiées spécifiques, vignette sur le pare-brise) des patrouilles mixtes franco-allemandes.
Malgré les engagements pris – encore mercredi – à l’occasion de la séance plénière de l’Assemblée parlementaire franco-allemande, pour l’instant, nous ne voyons pas de changement.
À Kehl, aujourd’hui, une heure de bouchons avec aussi des contrôles des piétons et des cyclistes.
Demain, au Comité de coopération transfrontalière qui se réunit à Mayence, je ne manquerai pas de pointer cette situation et de demander que soient enfin prises en compte nos demandes !

14 juillet 2025

Yves Hemedinger
14/7/2025

Que ce soit très clair : je suis totalement opposé au projet du maire de Colmar (je souhaite sincèrement qu’il y renonce) visant à créer une aire de grand passage.
C’est un engagement politique que je réaffirmerai dans quelques mois, car j’ai d’autres solutions à vous proposer.
Elles figurent d’ailleurs dans les publications précédentes :
Stop projet aire des gens du voyage - Semm

• 2 millions d’euros
• Un site naturel précieux sacrifié
• Aucune obligation pour les gens du voyage d’utiliser cette aire

Voilà, en trois lignes, le résumé d’un projet d’aire de grand passage que l’on veut imposer sur notre territoire.
Nous ne sommes pas contre l’accueil. Nous sommes contre l’incohérence, contre le gâchis et contre une politique publique qui oublie le bon sens.
⇨ Ce projet, estimé à 2 millions d’euros, coûtera ensuite 90 000 € par an en fonctionnement.
⇨ Il serait implanté en pleine nature, dans le Neuland, un espace écologiquement remarquable, très apprécié des promeneurs, joggeurs, familles et riverains.
Pour quel résultat ? Aucun.
Car rien, absolument rien, n’oblige les gens du voyage à s’y installer, même si l’aire est prête, fonctionnelle et vide.
On veut construire un équipement lourd, dans un site sensible, sans aucune garantie d’utilisation, alors même que d’autres sites, moins coûteux et moins destructeurs, pourraient être envisagés.
Assez d’imposer des projets inefficaces, injustes et écologiquement absurdes.
Assez de dépenser des fortunes publiques sans contreparties ni résultats.
Ce combat n’est pas une polémique.
C’est une exigence de responsabilité vis à vis de nos concitoyens.

9 juillet 2025

Laurence Muller-Bronn
8/7/2025

Merci à Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, et aux services préfectoraux du Bas-Rhin pour l'intervention rigoureuse et rapide dans mon canton d'Erstein. Les propriétaires des 350 caravanes installées illicitement à Huttenheim et à Sermersheim ont été contraints de respecter la loi.
Yves Hemedinger
9/7/2025

Assez des élus qui baissent les bras dès qu’on frappe à leur porte !
« Je ne peux rien faire », « C’est pas moi », « Envoyez-moi un mail »…
Ces réponses, vous êtes nombreux à me dire les avoir entendues. Trop souvent.
Alors oui, un maire ne peut pas tout.
Mais il peut et doit tout faire pour essayer. C’est ça, la responsabilité d’un élu : ne pas fuir l’obstacle à la moindre contrainte.
Moi ? Quand la porte est fermée, je tente la fenêtre… et s’il le faut, je passe par la cheminée !

Et vous feriez quoi de plus ?
– J’ai eu l’occasion d’agir concrètement quand j’étais en charge de ces dossiers avant 2020.
Ce que je faisais ? J’y allais plusieurs fois par jour avec la police municipale, et parfois nationale, pour mettre la pression et verbaliser le stationnement illicite.
Au bout d’un moment, ils finissaient par partir, lassés par la persévérance.
Alors oui, ça ne marchait pas toujours.
Mais jamais il ne me serait venu à l’idée de répondre par l’impuissance.
Encore un exemple ?
J’ai fait mettre des rochers pour empêcher les intrusions au stade de la Mittelharth, où ils s’installaient régulièrement. Depuis ? Ils ne peuvent plus y accéder.
Etc.
Mais mon commentaire ne concernait pas que ce sujet et évoquait ce que de nombreux Colmariens ont comme réponses à leurs questions.

8 juillet 2025

Eric Straumann

Facebook Live du 7/7/2025

Cliquer sur l'image ↴
Yves Hemedinger

-8/7/2025- En route pour Strasbourg (en train) à l’invitation de BFMTV, pour débattre avec le député LFI du Bas-Rhin sur la proposition de Mathilde Panot : désarmer les polices municipales et retirer les caméras de surveillance des villes.

Vous imaginez bien ma position…
Quand j’étais élu à Colmar en charge de la sécurité, j’ai justement contribué à :
• renforcer l’équipement de la Police Municipale ;
• déployer un vaste réseau de vidéoprotection : j’ai en effet fait installer les premières caméras à Colmar.
Parce que je le crois profondément : la sécurité est la première des libertés. Et elle n’est pas négociable.

7 juillet 2025

Les élus alsaciens donnent de la voix… enfin !

Riche séquence politique pour l’Alsace depuis un mois. Rappelons cette suite d’évènements que nous vous détaillons par ailleurs dans les articles listés dans cette newsletter. Début juin, publication d’un sondage Ifop commandé par les associations alsaciennes MPA, CPA et ICA, et dans lequel 72% des Alsaciennes et Alsaciens déclarent voter pour le retour d’une région Alsace en cas de référendum sur le sujet.

L’économiste Jean-Philippe Atzenhoffer démontre à l’appui que, si la Collectivité européenne d’Alsace devenait également région, on économiserait 100 millions d’euros par an rien qu’en supprimant les doublons, sans porter atteinte aux services publics.

La première réaction de Franck Leroy, président du Grand Est, a été comme d’habitude méprisante et insultante pour la volonté du peuple alsacien. Il a balayé le résultat du sondage car, selon ses dires, personne n’évoque jamais le sujet devant lui lors de ses visites sur le terrain depuis deux ans et demi, et qu’il y a d’autres sujets bien plus importants. En bref, si ses affidés subventionnés ne lui en parlent pas, c’est que ça n’existe pas. Bonjour la démocratie…

Conscient que cet argument ne suffisait plus, Franck Leroy a publié fin juin son propre sondage où 83% des « grandestiens » se déclarent satisfaits de l’action de la région Grand Est. Apparemment, nous sommes le seul média à relever que ce sondage a été effectué en rémunérant les sondés, ce qui en relativise le résultat (euphémisme).

Et, pour une fois, nos élus alsaciens ont saisi la balle au bond. Les 3 anciens ministres alsaciens Olivier Becht, Patrick Hetzel et Brigitte Klinkert ont publié le 3 juillet une tribune intitulée « Il est temps de faire de l’Alsace une région à part entière » dans le journal Le Figaro, en demandant expressément au gouvernement de déposer un projet de loi en ce sens. On vous en conseille la lecture, ce texte est à la fois clair et complet. Juste avant, Frédéric Bierry et 12 parlementaires alsaciens centristes ont signé et envoyé fin juin au Président de la République une lettre exprimant la même demande.

So what ? diront les sceptiques, le gouvernement et le Parlement, empêtrés dans leurs impuissances respectives, vont-ils agir ? Même s’ils restent inertes, cette séquence aura produit deux résultats positifs. D’abord, prouver que la question alsacienne reste d’actualité, n’en déplaise à Franck Leroy et aux partisans du Grand Est. Ensuite et surtout, des élus alsaciens se sont mobilisés – enfin - pour interpeler à voix haute les Pouvoirs publics à Paris. Se faire entendre jusqu’à Paris, c’est la clé d’un futur succès.

Benoît Kuhn

Éditeur

PS : les députés de la majorité n’ayant pas signé la lettre de Frédéric Bierry : Françoise Buffet, Louise Morel, Vincent Thiébaut dans le Bas-Rhin, Didier Lemaire dans le Haut-Rhin. Gardons-les en mémoire pour les prochaines élections.

6 juillet 2025

Eric Straumann
6/7/2025

Les caméras ne gênent que ceux qui ont quelque chose à se reprocher

La gauche annonce vouloir supprimer les caméras de surveillance si elle prend le pouvoir dans les municipalités.
Depuis mon élection, nous avons doublé le nombre de caméras et renforcé les effectifs du Centre de Supervision Urbaine.
Ces dispositifs ont largement démontré leur efficacité : de nombreuses interpellations en flagrant délit, notamment après l’agression récente d’une personne âgée, ont été rendues possibles grâce à elles.
Si vous me renouvelez votre confiance en 2026, je poursuivrai et renforcerai cet engagement :
• Objectif : 400 caméras déployées dans tous les quartiers
• Caméras de dernière génération : vision nocturne, haute définition, zoom longue portée
• Renforcement des effectifs pour une surveillance en temps réel
Une caméra sans agent pour la surveiller ne sert à rien.
Un dispositif moderne pour protéger les citoyens.

5 juillet 2025

Loïc Jaegert-Huber


-5/7/2025- Depuis plusieurs mois, j’ai pris le temps d’écouter, d’échanger, de consulter. Je suis profondément attaché à Colmar, et convaincu que notre ville mérite une ambition renouvelée, une gestion rigoureuse, et un cap clair.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j’avais une forte envie d’y aller. J’y ai beaucoup réfléchi.
Mais une chose est évidente : cela ne s’improvise pas. Être Maire, c’est comprendre en profondeur les attentes de nos concitoyens, s’ancrer durablement sur le terrain, et bâtir un projet solide sur le long terme.
Je vais donc en décevoir certains (et sans doute en soulager d’autres), mais je ne serai pas candidat en 2026.
Cela ne m’a pas empêché de contribuer activement au débat public local. Depuis plusieurs mois, j’ai partagé des idées, porté des propositions et ouvert des pistes concrètes autour de nombreux sujets essentiels pour l’avenir de Colmar : économie & attractivité, transition écologique, urbanisme, culture, sport, éducation, initiatives citoyennes, commerce de proximité, sécurité, cadre de vie, solidarité, espaces publics, innovation, digital, …
J’espère que cette dynamique aura nourri une réflexion collective, chez les Colmariens comme au sein de la majorité actuelle. Non, tout n’est pas rose. Oui, il y a d’énormes marges de progrès, notamment en matière de vision à long terme et de leadership.
Les alternatives existent, et je suis convaincu que l’expérience et les compétences de certains talents d’ores et déjà engagés dans notre ville pourraient être précieuses dans les échéances à venir.
Une élection, cela se prépare, cela s’anticipe, cela se gagne sur le terrain, le terrain, et encore le terrain. Je passe donc mon tour cette fois-ci.
La vérité, c’est qu’une telle décision ne se prend pas seul. Il faut aussi savoir entendre ses proches, mesurer ses équilibres personnels et professionnels, et être lucide sur ce que demande un tel engagement. Être Maire, c’est un sacerdoce, un rôle qui ne se conjugue pas à moitié. C’est un engagement de chaque instant, un job à temps plein et bien au-delà, qui demande une présence constante sur le terrain, une disponibilité totale et une énergie de chaque instant au service des habitantes et habitants.
Je sais aujourd’hui que ce n’est pas le bon moment. Mais je ne regrette rien de cette démarche, qui m’a permis de poser des mots, de proposer des idées, et surtout d’ouvrir le dialogue (en bougeant un peu les lignes par la même occasion).
Merci pour vos innombrables messages, vos encouragements, vos conseils. Ce n’est que partie remise.
Et qui sait… rendez-vous en 2032 pour refaire le Point… Colmarien !

1 juillet 2025

Yves Hemedinger
1/7/2025

Vous avez des idées, des suggestions, des propositions pour le Colmar des prochaines années ?
Vous avez envie de vous engager ?
Venez partager un moment d’échanges
 
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30

Étang des Truites, route de Bâle à Colmar

• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire

• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.

30 juin 2025

Yves Hemedinger
30/6/2025

Canicule : agissons pour nos aînés

Je reçois de nombreux messages concernant ma proposition d’ouvrir la patinoire aux personnes âgées, souvent seules et fragilisées par la chaleur dans leurs logements.
L’idée (rappel) est de profiter de la fraîcheur qui règne dans ce bâtiment pour en faire bénéficier les personnes qui ont chaud chez elles.
C’est une proposition que j’ai soumise au maire il y a trois semaines, et je n’ai toujours aucun retour de sa part.
Ce silence est un manque de respect consternant non pas pour moi, je m’en fiche mais pour le sujet, qui est grave et concerne la santé et le bien-être de nos anciens.
J’ai aussi proposé de mieux communiquer sur la médiathèque, qui est climatisée et pourrait offrir un lieu de fraîcheur et de lien social.
Face à la canicule, il faut agir vite.
Je trouve que la mairie n’est pas assez réactive. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour protéger les plus vulnérables.

24 juin 2025

Yves Hemedinger
24/6/2025

Toujours parfaitement d’actualité, et les faits me donnent raison.
Ce sont des sujets qui méritent une véritable action politique, et qui sont incontestablement d’un tout autre niveau que l’annonce faite par notre députée, reconvertie en miss météo sur sa page Facebook.

Courte vidéo du 23 juin 2024 ↴

Yves Hemedinger
23/6/2024

Être le député du pouvoir d’achat et des entreprises

Il faut développer la valeur travail.
Pour cela, il faut que les salaires augmentent en réduisant la différence entre le brut et le net, mais il faut aussi réduire les charges qui pèsent sur les entreprises pour leur permettre d’augmenter les salaires.
Ainsi, nous réduirons l’assistanat en créant les conditions de la croissance. Je souhaite aussi que les retraites soient à nouveau indexées sur l’augmentation des prix pour garantir le pouvoir d’achat des retraités.

22 juin 2025

Nathalie Aubert
le 22/6/2025 à 16h12

Installation illégale en cours sur les terrains du SR Colmar : STOP AU LAXISME !

Une nouvelle occupation illégale de gens du voyage est en cours sur les terrains du SR Colmar. Des dizaines de caravanes s'installent sans autorisation au mépris du droit des riverains et des règles les plus élémentaires de la vie en société et du respect de la propriété.

Rappel : la dernière installation sauvage a coûté plus de 40.000 € aux contribuables colmariens.

Les plots en bétons et le grillage n'ont rien empêché !

L’autorité de l’État ne peut être bafouée une fois de plus.

Je demande :

• Le dépôt immédiat de plainte par le maire.
• La réaction sans délai du préfet du Haut-Rhin.
• L’intervention rapide des forces de l’ordre pour mettre fin à cette situation.
• Respect du droit, protection des biens, justice pour les Colmariens.

Il est temps de rétablir l’ordre républicain.


Yves Hemedinger
le 22/6/2025 à 17h24

Nos équipements municipaux ne sont ni des zones de non-droit, ni des terrains de camping sauvage toléré.

Si j’étais maire, je me rendrais immédiatement et personnellement sur place, accompagné de la police municipale, et je solliciterais sans délai l’appui de la police nationale.

Je prendrais les mesures suivantes sans attendre :

• Faire constater les faits officiellement. Mobiliser la police municipale, faire intervenir la police nationale, et faire appel à un huissier pour établir un constat clair et détaillé de l’occupation, des véhicules présents, et des éventuelles dégradations.

• Saisir le préfet sans délai, au titre du trouble grave à l’ordre public, en demandant une évacuation immédiate.


Eric Straumann
le 22/6/2025 à 18h32

Nouvelle occupation illégale des terrains du SRC par les gens du voyage.
Depuis plus de vingt ans, la communauté des gens du voyage revient régulièrement s’installer illégalement sur les terrains de football du SRC. Une fois encore, la Ville va déposer plainte et entamer toutes les procédures nécessaires pour obtenir l’évacuation.
Malgré les dizaines de milliers d’euros investis ces dernières années pour sécuriser les accès, les blocs de béton ne tiennent pas longtemps face à leur détermination.
Mon prédécesseur, Gilbert Meyer, avait proposé la création d’une aire de grand passage à l’est de Colmar, le long de l’autoroute. Ce projet, pourtant nécessaire et imposé par la loi, est décrié par les mêmes qui, aujourd’hui, s’indignent de ces occupations illégales.
Soyons clairs : sans aire de grand passage dans le nord du département, les maires de notre territoire n’ont aucune alternative concrète à proposer.
L’expulsion, elle, relève de la justice. Et son exécution, du préfet.
La communauté nous a fait savoir qu’elle quitterait le terrain dans huit jours. En espérant de leur part le respect des lieux et l’absence de toute dégradation.

21 juin 2025

Phil Umbdenstock

DNA Colmar : Yves Hemedinger a écrit au maire de Colmar pour lui suggérer d’ouvrir la patinoire aux seniors durant les pics de canicule…

19 juin 2025

Eric Straumann

« La surprise est l’épreuve du vrai courage. » Aristote

Un clin d’œil malicieux signé Phil dans la presse locale du jour.
Ma campagne ne débutera qu’en 2026. D’ici là, je reste pleinement engagé au service des Colmariennes et des Colmariens, avec le même enthousiasme et la même détermination.

18 juin 2025

Yves Hemedinger
18/6/2025

Proposition faite ce jour au Maire de Colmar

Monsieur le Maire
Les annonces météo évoquent une vague de chaleur attendue pour la fin de semaine. Il est probable que ce phénomène se reproduise au cours de l’été qui s’installe progressivement.
À l’instar de ce que j’avais proposé et mis en œuvre à l’époque, je me permets de vous suggérer de mettre en relation le centre communal d’action sociale (CCAS) et la patinoire afin de proposer un lieu d’accueil, voire des animations, à destination des personnes âgées.
Un double objectif : lutter contre la canicule et contre l’isolement en période de vacances.
Cette solution pourrait leur être proposée dans le cadre des appels téléphoniques de prévention prévus dans le plan canicule.
Il me semble important d’agir en ce sens, compte tenu de la vulnérabilité de ce public face aux fortes chaleurs. Ce serait par ailleurs une belle opération de solidarité, à partager avec les nombreuses associations susceptibles d’être mobilisées sur ce sujet et à cette occasion.
Veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués.

17 juin 2025

Nathalie Aubert

-17/6/2025- Quelle surprise ! Non pas dans l’annonce mais dans sa temporalité. Une déclaration qui dénote une certaine fébrilité. Notre édile stoppe ainsi toute velléité des membres de sa majorité à se lancer, les obligeant à se rallier à sa cause. Prendre le leadership dans l’espace médiatique lui semble sans doute maintenant nécessaire face à une opposition structurée qu’il n’a encore jamais connue auparavant et qui visiblement l’inquiète. Il annonçait il y a quelques semaines qu’il verrait bien une femme maire de Colmar... Nous travaillons activement en ce sens afin que son vœu soit exaucé !
Yves Hemedinger
17/6/2025

Mais quelle surprise !
C’est très rare qu’un sortant annonce sa candidature aussi tôt.
Manque de sérénité ?
Aveu de faiblesse ?
Un non-événement pour moi, tant c’était prévisible même s’il affirmait il y a quelques semaines qu’il « verrait bien une femme comme prochain maire ».
Il disait aussi que c’était beaucoup trop tôt… et là-dessus, il n’avait pas tort car les élections c’est dans 9 mois seulement !
Son accélération montre bien que les retours du terrain ne lui sont pas favorables. Il faut dire qu’il a été élu par défaut, dans un contexte très particulier.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
De sa candidature ? De son bilan ?

yves.hemedinger@me.com
Florian Brunner

-16/6/2025- En mars 2025, la stratégie du maire sortant de Colmar reposait sur un principe clair : différer l’annonce de sa candidature pour mieux neutraliser ses concurrents. Cette logique du retrait calculé, inspirée d’une « campagne éclair » de 2020, visait à empêcher la structuration d’une opposition crédible en entretenant l’incertitude jusqu’au dernier moment.
Trois mois plus tard, ce choix est abandonné. Le 16 juin, lors du conseil municipal, Éric Straumann officialise sa candidature. Ce revirement n’est pas anodin. Il signale une inflexion dans la lecture qu’il fait de la situation politique locale. Le maire ne contrôle plus le tempo. L’hypothèse d’une opposition éclatée ne suffit plus à garantir sa réélection. Il sent que l’avantage de l’initiative lui échappe.
Face à une recomposition des oppositions en cours, Straumann choisit de verrouiller l’espace en s’annonçant plus tôt que prévu. Ce faisant, il tente de reprendre l’ascendant, non par le projet, mais par la présence. Le geste est moins une relance qu’un repli stratégique.
La justification avancée – un mandat « relativement court », marqué par le Covid – relève d’un récit défensif. Or la durée du mandat n’a pas été écourtée : six années pleines se seront écoulées en 2026. Ce glissement narratif cherche à dépolitiser le bilan, à transformer l’usure en empêchement, et l’absence de vision en simple contrainte extérieure.
Mais un élément essentiel reste éludé dans cette déclaration : la condamnation d’Éric Straumann en 2024 pour détournement de fonds publics. Même assortie du sursis, elle marque une rupture de confiance. La question n’est pas seulement juridique, elle est éthique. Peut-on demander un second mandat sans même reconnaître l’ombre portée du premier ? Ce silence en dit long : ce n’est pas un projet que l’on reconduit, mais un système qui cherche à se survivre.