Translate

Affichage des articles dont le libellé est Airbnb. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Airbnb. Afficher tous les articles

1 juin 2025

France Bleu ICI
30/5/2025

"Ce n'est pas toujours compris par les propriétaires" : Colmar lutte contre la croissance des meublés touristiques


C'est un vrai problème dans les centres-villes des communes les plus touristiques d'Alsace : la croissance du nombre de meublés touristiques menace le marché de l'immobilier local. À Colmar, la mairie a mis en place une réglementation qui limite le nombre de logements concernés pas immeuble.

C'est une inquiétude pour de plus en plus de villes alsaciennes. L'augmentation ininterrompue du nombre de meubles touristiques. + 600 en une seule année à Strasbourg entre 2022 et 2023 et plus 150 l'année suivante. Cela a de lourdes conséquences pour les étudiants qui ne trouvent plus de studios par exemple. Une ville autre ville a décidé de réguler tout cela. C'est Colmar. Elle a mis en place depuis près de trois ans une réglementation pour limiter et encadrer la création de meublés touristiques. Car leur nombre explosait. Plus 30% de Airbnb chaque année entre 2016 et 2020, pour un total de 2 400 aujourd'hui.

"Comme à Strasbourg, ou à Ribeauvillé, cela augmentait. On s'est inspiré de la réglementation mise en place à Strasbourg. C'est grosso modo un meublé de tourisme par personne physique pour éviter la spéculation. Et un par immeuble. Donc aujourd'hui le phénomène est complètement régulé en centre-ville. Ils se développent en périphérie de ville, mais cela pose infiniment moins de problèmes" explique le maire Eric Straumann, le maire de Colmar.

"C'est 15% des logements d'un immeuble. On n'a pas de très très grands immeubles en centre ville, c'est un meublé par immeuble. Donc cela limite drastiquement aujourd'hui les possibilités d'en créer" poursuit-il. Mais cette politique n'est pas toujours comprise par les propriétaires.

Concurrence déloyale

"On a beaucoup d'investisseurs, notamment des Strasbourgeois qui viennent investir à Colmar, et on a des sociétés commerciales qui ont 80 meublés de tourisme en centre-ville. La réglementation n'a d'effets que pour l'avenir et ce sera au renouvellement que l'on pourra encore limiter drastiquement le recours à ces meublés. Ce n'est pas toujours très bien compris. J'ai eu récemment un recours devant le tribunal administratif de Strasbourg qui a débouté le requérant, donc notre réglementation est conforme à la législation et à la loi" estime Eric Straumann.

Une étape franchie dans la lutte contre ces meublés, qui représentent une très grande concurrence pour les hôtels. "Parfois, on a des immeubles complets transformés en meublés de tourisme, et qui contournent complètement la législation qui s'applique aux hôteliers. J'ai l'exemple d'un immeuble où il y a une dizaine de meublés qui appartiennent à la même famille. Et qui sont répartis. Le père, la mère, sont propriétaires de l'un ou l'autre. Et on se retrouve avec de mini hôtels qui ne répondent pas aux règles applicables aux hôteliers. Les hôteliers le savent, la réglementation est drastique pour les hôteliers, alors qu'elle n'existe pas pour les meublés de tourisme, qui peuvent exploiter en dehors de toute règle, si ce n'est celle de l'habitabilité. Avec un risque très important en matière d'incendie. Il y a deux ans j'ai eu un incendie rue du Canard à Colmar. Cela aurait pu être dramatique si les pompiers n'étaient pas intervenus très rapidement pour évacuer des gens à l'intérieur, qui étaient des résidents de meublés de tourisme" raconte le maire.

Evolutions de la législation ?

Alors bien sûr, les Airbnb et autres meublés touristiques permettent de faire venir des touristes à Colmar et d'engager des rénovations. "Il faut trouver un équilibre. Il y a des exceptions, car les meublés ont un avantage pour la réhabilitation d'immeubles anciens qui sinon seraient totalement abandonnés. Donc, on peut accorder des dérogations. Quand un appartement est inoccupé depuis plus de 15 ans ou que l'immeuble menace ruine. Ces travaux très chers et lourds ne sont rentables qu'avec les meublés de tourisme. Cela rapporte un plus dans les centres-villes historiques, mais cela doit rester l'exception" concède Eric Straumann.

Alors faut-il faire évoluer la législation au niveau national, et notamment la fiscalité, pour qu'il soit moins intéressant de louer en meublé touristique ?

"Moi, j'étais parlementaire dans une vie passée, j'avais fait un rapport, et j'avais proposé une fiscalité locale, car ce sont des charges pour les collectivités locales. Que l'on s'inspire de la législation très libérale des États-Unis, New York, la Californie où les collectivités encaissent 15 à 20% des recettes de la location, j'y suis très favorable" explique Eric Straumann.

https://www.francebleu.fr

26 mars 2025

Eric Straumann

-25/3/2025- Restrictions concernant les meublés de tourisme à Colmar : la réglementation votée par le conseil municipal en 2022 validée par la justice
À l'issue de la crise COVID, le conseil municipal a décidé d'endiguer le développement des meublés de tourisme, sujet sensible depuis 2016.
Depuis le 1er février 2022, il est prévu que « le nombre maximum de logements pouvant être affectés à un usage temporaire de meublé de tourisme est limité à 15 % maximum du nombre de logements de l’immeuble, avec un minimum de 1 logement ».
Le propriétaire d'un local d'habitation, situé dans un immeuble comportant deux logements, a formulé une demande qui a fait l'objet d'un refus, car l'autre logement bénéficiait déjà d'une autorisation de meublé touristique.
Ce propriétaire a saisi le tribunal administratif de Strasbourg qui a donné gain de cause, ce 10 mars 2025, à la ville de Colmar.

5 octobre 2019

Airbnb : à Ribeauvillé, le maire Jean-Louis Christ tape du poing sur la table

Déjà le 13 mai 2018 Colmarinfo écrivait : « La municipalité colmarienne ferait bien de s'inspirer de la politique moins orientée « tourisme de masse », initiée par le premier magistrat de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, qui ambitionne une ville « riche de ses habitants plutôt que de touristes ». Que dit-il ? « L'explosion des gîtes constitue une véritable menace pour le bien vivre et le lien social dans nos collectivités. » Et d'appeler promoteurs immobiliers, banques et propriétaires à prendre leur responsabilité.

Mais faire appel à la raison n'a pas suffi à calmer les spéculateurs sans foi ni loi qui ont dû bien se bidonner. Comme J-L Christ n'est pas du genre à abandonner sa ville aux mains de prédateurs à la voracité sans limite, il a décidé de durcir le ton et d'appliquer désormais des mesures coercitives telles que l'autorisation de changement d’usage pour les logements d’habitation, obligatoire si le meublé de tourisme change de propriétaire. Une nouvelle décision sera prise par la Ville qui pense aussi interdire de louer dans une copropriété.

5 juillet 2019

Airbnb

Un résident colmarien vient de vendre son appartement sur Le Bon Coin. L’acquéreur, un habitant d'Ammerschwihr, va le transformer en meublé de tourisme. Mais quelle ne fut pas la surprise de notre résident d'avoir parmi les potentiels acheteurs un Américain qui possède déjà trois gîtes à Colmar ! Au moment où de plus en plus de villes touristiques tentent de trouver des mesures pour lutter contre ce phénomène envahissant, la municipalité de Colmar préfère temporiser.

« Je suis plutôt favorable à la limitation du nombre de jours de location Airbnb ou autres mécanismes de limitation pour éviter la flambée des prix et le remplacement des habitants qui vivent et travaillent notamment au centre de Colmar par des citadins intermittents, de passage, qui changent la nature des logements, des commerces et des relations laissant des « lits froids ». Le cœur d’une ville bat au quotidien grâce à ses habitants. »
Yves Hemedinger - 4/1/2019

« Outre les atteintes à la tranquillité des habitants, les activités de ces plateformes ont des incidences négatives sur le secteur du logement et le niveau des loyers.
Le remplacement du résident en cœur de ville avec la destruction de la variété du commerce. Colmardisney au bout du processus ! »

Benoît Nicolas - 25/6/2019

« Quand vous avez de moins en moins d'habitants en centre-ville, que fleurissent gîtes et locations Airbnb, ce type de commerces (boucher, boulanger, coiffeurs...) connaît des difficultés, voire disparaît. »
Alexandre de Lapisse, directeur des études chez Procos - L'ALSACE 6/9/2018

« Il faut, par le logement, faire revenir les jeunes, les familles et les salariés de nos entreprises au centre-ville. Il faudrait éviter que Colmar devienne une ville Airbnb. »
Caroline Macé, directrice régionale du Groupe action logement - L'ALSACE 26/8/2018

« Quand j’ai lu les critères de sélection de l’Action cœur de ville, à savoir vacance de l’habitat, désertification commerciale, pertes d’emploi et chute de la démographie, j’ai tout de suite pensé à Colmar ! » Si le gouvernement a choisi d’aider la ville de Colmar, c’est qu’elle a « des problèmes de riches, avec trois millions de touristes par an qui ont contribué à vider le centre de ses habitants, au risque d’en faire une ville musée. Les boutiques à touristes éloignent les commerces de proximité. »
Laurent Touvet, préfet - L'ALSACE 26/8/2018

15 octobre 2018

Municipales 2020
Une publication de Benoît Nicolas, seul candidat déclaré à ce jour :

Colmar, une ville attractive ?

Indiscutable selon nos élus !

Le palmarès du Journal l'Express des 50 villes les plus attractives de France est paru (basé sur 24 critères objectifs : coût de l'immobilier, sécurité, circulation et transports publics, vie nocturne, bassin d'emploi, création d'entreprises, etc...).

Sans être exhaustif :

Dijon : 7ème
Strasbourg : 10ème
Besançon : 16ème
Annecy : 24ème
Chambéry : 35ème
Belfort : 40ème
Mulhouse : 44ème.

Et Colmar ?
Pas dans le classement !
Mais Colmar est la 1ère ville de FRANCE des clients Airbnb au palmarès 2018 des destinations de vacances les plus accueillantes.
Un choix, une politique !
Et les Colmariens ?
Qu'en pensent-ils ?
Un des premiers élus de la Ville, politique professionnel depuis 25 ans, nous avait déclaré cette citation de Talleyrand (personnage politique cynique et opportuniste de la Révolution) en indiquant ceci :
« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console. »
OK.
Monsieur le Maire et les élus de la Ville aiment les classements.
Parfait.
Pourquoi COLMAR n'est-elle pas dans le classement des 50 villes de FRANCE mais 1ère du classement airbnb ?

IL EST DONC TOUT À FAIT POSSIBLE DE FAIRE BIEN MIEUX À COLMAR

NOTRE ACTION ENTRE DONC dans le champ du possible.

SUPER.

Il y a donc un espoir de faire mieux, beaucoup mieux pour que COLMAR entre dans ce palmarès des 50 villes où il fait bon vivre et travailler !

Quelle chance, quelle opportunité !

AGIR POUR COLMAR

13 mai 2018

De plus en plus de meublés de tourisme en centre-ville

L'exemple de Ribeauvillé


La municipalité colmarienne ferait bien de s'inspirer de la politique moins orientée « tourisme de masse », initiée par le premier magistrat de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, qui ambitionne une ville « riche de ses habitants plutôt que de touristes ». Que dit-il ? « L'explosion des gîtes constitue une véritable menace pour le bien vivre et le lien social dans nos collectivités. » Et d'appeler promoteurs immobiliers, banques et propriétaires à prendre leur responsabilité (L'Alsace du 28 janvier 2018).

Pour nous écrire :
colmarinfo45@gmail.com