Eric Vial
18/7/2025
Deux jours fériés en moins pour les Français, et toujours la même rengaine.
Aujourd'hui, le calendrier comporte 11 jours fériés, bientôt plus que 9 ?
Sous l’Ancien Régime, à l’époque des rois, le calendrier comportait 50 jours fériés + 52 dimanches où il était totalement interdit de travailler, soit 102 jours chômés.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les siècles passés n’ont pas toujours connu des durées du travail démesurées.
C'est depuis la Révolution Française, puis la révolution industrielle, puis les régimes capitalistes qui se sont succédés, que la durée du travail annuel est devenue un enjeu de « productivité » et de « coût du travail ». La liste des jours fériés se réduisant au fil des années et de l’histoire.
La rengaine des politiciens ou des dirigeants a toujours été la même pour les supprimer : « il faut travailler davantage pour que le pays s’enrichisse ! ».
Les arguments antichrétiens, même s’ils ne sont jamais évoqués, sont évidemment un autre facteur qui pousse à la suppression de ces jours fériés. La France républicaine ayant toujours eu un complexe d’héritage de ses racines chrétiennes qu’elle dénie.
Concernant, le projet de suppression du lundi de Pâques : ce jour férié est déjà la compensation de huit jours fériés supprimés par Napoléon. Il s’agissait des octaves de Pâques qui venaient juste derrière les fêtes pascales. Ils permettaient aux familles de se voir durant un laps de temps assez long.
Concernant le 8 mai : c’est le président socialiste François Mitterrand, en 1981, qui l’ajoute définitivement au calendrier des jours fériés. Cette journée vise à commémorer la fin de la Seconde guerre mondiale, en 1945 ; la victoire sur l’obscurantisme.
Parions que dans 20 ans, d’autres politiciens viendront nous dire « qu’il faut travailler davantage pour gagner plus ».
Le travail doit passer avant les réunions de famille et le vivre-ensemble : une vieille rengaine de ceux qui veulent s’enrichir sur le dos de ceux qui produisent. Après tout, tant que ça marche...