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22 juillet 2025

Laurence Muller-Bronn
21/7/2025

Il y a 4 ans on entendait les annonces du président E. Macron sur le pass et l'obligation vaccinale pour les soignants et de nombreux autres professionnels.

C'était la mise en place d'une discrimination d'État, validée par une partie du corps médical, relayée par les médias. Discrimination qu'une grande partie de la population a cautionnée ou laissé faire dans l'indifférence.

J'ai une grande pensée pour tous les suspendus et assimilés, pour les personnes qui se sont fait vacciner en raison de ce chantage, pour les non-injectés qui même sans perdre leur travail ont été considérés comme des parias et discriminés, et pour les nombreuses personnes qui subissent des effets indésirables graves AAVIC TeamOn a eu not' dose pour ceux qui en sont morts et pour leur famille.

J'ai accueilli, rencontré, et accompagné des personnes désespérées au Sénat avec Sylviane Noel, en Alsace et ailleurs.

Je reposte ici un témoignage d'infirmière suspendue. Un témoignage parmi plein d'autres. Vous pourrez en trouver d'autres sur les livres, vidéos, sites suivants :
"Paroles de soignants suspendus" Elsa RUILLERE
"12 juillet" Kreatura édité par le Syndicat Liberté Santé • SLS
"On achève bien les soignants" Catherine Bouissou
Film "Suspendus... des soignants entre 2 mondes" Fabien Moine
Site internet "Les essentiels"
Et d'autres nombreux ouvrages....

20 juillet 2025

« Contre le cancer et pour le cancer »

Dr Narvin Yves Dupré
Médecin généraliste à Colmar

« Le 29 juin 2025 avaient lieu les foulées de la Ligue, organisées par la Ligue contre le cancer, réunissant entre 4 000 et 5 000 participants. À la tribune se sont exprimés le président de la Ligue, le docteur Patrick Strentz, Hugo Claudel, parrain des foulées, jeune patient victime d’un cancer actuellement en rémission et les politiques locaux, Eric Straumann, maire de Colmar, Brigitte Klinkert députée Renaissance et Yves Hemedinger [conseiller d’Alsace].

Tous ces politiques ont tenu des discours très consensuels contre le cancer. Le cancer c’est pas bien, c’est un terrible fléau, les bénévoles sont très sympathiques et les familles de victimes et les victimes du cancer sont très touchantes, etc. Comment faire autrement ? Cela faisait plaisir à voir.

Le 8 juillet, la loi Duplomb (sénateur LR de la Haute-Loire), qui prévoit notamment la réintroduction sous condition de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, dont plusieurs études récentes mettent en évidence des impacts sévères sur la biodiversité et suggèrent des effets sur le cerveau humain, interdit en France depuis 2018 mais autorisé en Europe, a été adoptée (par 316 voix contre 223) sans débat à l’Assemblée nationale avec les voix des députés du Rassemblement national, de LR et des macronistes. Parmi eux, Brigitte Klinkert.

Rappelons que tout ce que la France compte d’associations de défense de l’environnement, 22 sociétés savantes médicales, la Ligue contre le cancer, les administrateurs et les personnels de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le troisième syndicat agricole, la Fondation pour la recherche médicale, 20 mutuelles et groupes mutualistes représentant plusieurs millions d’assurés, le conseil scientifique du CNRS, la fédération des régies d’eau potable, des centaines de médecins et chercheurs, des organismes de recherche, l’Institut d’écologie et d’environnement du CNRS se sont mobilisés contre cette loi.

Le tout et son contraire

À peine 15 jours entre les deux évènements. Le tout et son contraire. Contre le cancer et pour le cancer. Je souhaite en mon nom, et en celui de tous les citoyens consternés et révoltés par l’hypocrisie des discours et le cynisme des comportements privilégiant les intérêts de quelques-uns au détriment du bien-être et de la santé du plus grand nombre, en amputant le devenir des générations à venir, que des explications soient demandées à Brigitte Klinkert et à tous ceux qui ont voté la loi. Pas d’ostracisme. »

https://c.dna.fr/sante/2025/07/18/des-elus-contre-le-cancer-et-pour-le-cancer?at_content=link&at_term=DnaColmar&at_campaign=Facebook&at_medium=Social&at_source=nonli


À Colmar, le dimanche 29 juin 2025

Mobilisation contre le projet de loi Duplomb autorisant l'utilisation de pesticides dangereux pour l'homme et la biodiversité, prônée par les géants de l’agro-industrie.
Dans une atmosphère conviviale, militants et sympathisants ont participé à un banquet paysan sous les arbres du Champ-de-Mars, face à la préfecture.
Photos Edouard Dabrowski



[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Florian Brunner

-19/7/2025- La pétition contre la loi Duplomb a franchi le seuil historique des 500 000 signatures. Cela ouvre potentiellement un débat à l’Assemblée nationale – mais rien n’est garanti.
Il revient à la conférence des présidents de décider : classer la pétition ou organiser un débat. Même dans ce dernier cas, la loi ne serait pas réexaminée sur le fond.
Ce seuil symbolique n’est pas une fin en soi. C’est un levier pour interpeller, obliger les institutions à répondre, et maintenir une pression démocratique sur un texte controversé, adopté dans la précipitation.
Le signal est clair : des centaines de milliers de citoyens refusent qu’un pesticide interdit redevienne la norme au nom d’un productivisme à courte vue.
La suite dépend désormais du courage politique de faire vivre ce débat.

18 juillet 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

L'édito de Thomas Bonnet : « Najat Vallaud-Belkacem : la "République des copains" ? »

Vidéo de 3 min 39 s ↴

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13 juillet 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Kuzmanovic Georges
13/7/2025

Sont élevés au rang d'officier de la Légion d'honneur :

• Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée et bras droit de Macron, soupçonné de corruption – mais au-dessus des lois, puisqu’il se permet de snober une convocation de l’Assemblée nationale comme on décline une invitation gênante. La République, c’est lui. La transparence, pour les autres.

• Bruno Le Maire, ministre de l’Économie pendant sept ans, copilote zélé du naufrage budgétaire avec une dette publique alourdie de plus de 1.200 milliards d’euros. Mais rassurez-vous, il n’est "ni responsable, ni coupable" – juste décoré. Aujourd’hui, il propose tout bonnement de ponctionner les économies des Français pour réparer les dégâts qu’il a contribué à causer. La récompense de l'incompétence élevée au rang de stratégie d'État.

Pendant ce temps, 17.000 patrons de PME ont mis la clef sous la porte, 20.000 agriculteurs ont été ruinés, et des centaines de milliers de Français ont rejoint les rangs du chômage ou de la précarité. Eux n’auront droit qu’à une chose : regarder, à la télévision, leurs bourreaux recevoir des médailles.
(Il y a d'autres perles de cet entre-soi nauséabond dans la liste des décorés.)
C'était un moment de la "République irréprochable".


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9 juillet 2025

Une fois de plus, victoire du lobby de l'agrochimie


« 83% des Français opposés au retour des néonicotinoïdes »

« Ce texte qui prétend répondre à la crise agricole ne fait que valider un modèle qui met les agriculteurs en danger », estime Sandra Regol, député Les Écologistes de la 1ère circonscription du Bas-Rhin. Issue d’une famille de paysans, elle a voté contre cette loi qui « enferme les exploitants dans la dépendance aux pesticides, sans répondre aux enjeux de revenus ou de lutte contre la concurrence déloyale » :

« Ces néonicotinoïdes ultra-toxiques provoquent des cancers, la maladie de Parkinson, des troubles de la fertilité… Les députés qui voteront ce texte aujourd’hui feront le choix de défendre les lobbies de l’agrochimie au détriment des Français, qui sont à 83% opposés au retour des néonicotinoïdes. »

Même décision pour le député La France insoumise de la 2e circonscription du Bas-Rhin Emmanuel Fernandes. Il évoque « un texte dicté sous la pression des lobbys agricoles les plus productivistes, incarnés par la FNSEA, au détriment d’une agriculture durable et de l’intérêt général ».

Découvrez si votre député a voté pour ou contre ce texte controversé sur l'agriculture :

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

L’effondrement

-9/7/2025- Vous aimez la France ? Savourez-la tant que vous pouvez, dans 20 ou 30 ans, y’en aura plus son effondrement est de plus en plus visible.


Il y a 30 ans, si la sécurité dans le pays n’était pas parfaite, elle autorisait tout de même beaucoup de ces fêtes et rassemblements populaires qui semblent maintenant si difficiles à envisager sans de méticuleuses préparations policières, ces dernières ne permettant d’ailleurs même plus d’éviter les « débordements », mot pudique d’usage maintenant habituel pour camoufler des razzias et des émeutes avec morts et blessés.

La victoire aux Championnat du monde de football de 1998 comporta bien quelques exactions en marge des rassemblements populaires, mais la comparaison avec la « folle soirée » de la dernière victoire du PSG en Ligue des Champions laisse pantois tant il apparaît maintenant que cette dernière fut remplie d’événements beaucoup plus graves que ceux que la presse a daigné relater (avec par exemple 21 cambriolages dont au moins un violent).

Ce qui se passe de façon maintenant routinière, quotidienne ou quasiment, pousse inexorablement le pays dans la même catégorie que les plus violents du Tiers-Monde où les mafias et les gangs agissent avec une impunité croissante. Les journalistes, calés sur un mode opératoire mélangeant le déni idéologique et une révérence complète au pouvoir qui ne supporte pas la réalité, finissent par produire de timides reportages sur un mode interrogatif et surpris des nouvelles tendances pourtant observées par tout le monde depuis des années : « sapristi, on observe une vague de cambriolages avec violence qui touche des personnalités, avec un phénomène en recrudescence ces derniers mois, mais diable, pour quelles raisons ? »


Et n’importe quelle liste de faits divers établie sur un mois glissant donne un excellent aperçu de la violence et de l’insécurité qui s’est installée partout en France, pendant que les dirigeants, chef de l’État en tête, persistent à n’y voir que des événements disjoints, aléatoires et sans aucune tendance de fond claire, voire un « brainwashing » pour le locataire de l’Élysée.

Ce qui est observable pour la sécurité l’est pour d’autres domaines : ainsi, si vous pouviez accepter les performances du système éducatif de la France d’il y a 40 ans, celui de 2025 n’offre plus qu’une image de ruines dont les fissures et les gravats ne sont que partiellement camouflés par les millions de gommettes colorées qui permettent d’évaluer les différents diplômes distribués par l’Éducation nationale.


Les performances de l’éducation française n’étaient guère brillantes sur les 20 dernières années (et les tests internationaux comme PISA le prouvent amplement) mais les dernières épreuves du bac et du brevet poussent tout à la caricature. Avec gourmandise, Idiocracy – qui aurait dû rester une fiction – est devenu un véritable manuel pour le ministère de l’Éducation qui n’hésite plus à abaisser chaque année les exigences envers les élèves au point que cette année, le phonétique suffit dans les copies de français du brevet.


Vous aimiez la France des années 90 où l’on pouvait prendre le TGV pour relier les grandes villes françaises en temps record ? Vous avez apprécié l’ouverture du ciel à la concurrence qui a permis un développement sans précédent des aéroports et des lignes intérieures, rendant tout l’Hexagone plus facile à visiter, augmentant vos opportunité d’emploi, de business ou de tourisme ?

Grâce au travail de sape des syndicats et leurs grèves ridicules, quelques décennies plus tard, les lignes, mal entretenues par une SNCF qui s’enfonce dans une dette abyssale et une gestion calamiteuse, ne permettent plus d’assurer que les trains partent et arrivent (encore moins à l’heure).

Il en va de même pour les lignes aériennes où les contrôleurs aériens, ultraprivilégiés, se permettent eux aussi des arrêts de travail pour des motifs obscènes : ces derniers estiment insupportable d’avoir à badger leurs présences sur leur lieu de travail, la décision de les faire badger ayant été prise suite à un incident en 2022 qui aurait pu tourner au drame : trois contrôleurs étaient présents en poste au lieu des six prévus et deux avions avaient failli entrer en collision. Autrement dit, les contrôleurs ne veulent pas qu’on leur impose leurs horaires de travail déjà pas trop violents (155 jours par an contre 220 en moyenne pour n’importe quelle autre profession) et qu’on s’assure qu’ils font bien leur travail.


Vous aimiez la France avec un certain niveau d’exigence et d’excellence ? Elle a déjà disparu.

La France offre maintenant la vision d’un pays sans sécurité, de plus en plus rempli d’analphabètes approximatifs, sans transports ou infrastructures fiables, dans lequel l’excellence est réservée à une toute petite partie de l’élite.

C’est donc sans surprise que le pays perd aussi sa première place de destination touristique en matière de recettes touristiques : loin des 126 milliards d’euros récoltés par l’Espagne, les 71 milliards dépensés par les touristes sur le sol français montrent tout l’écart (au moins 55 milliards, donc) entre ce que le pays pourrait être et ce qu’il est réellement devenu.

Or, la mesure de l’attractivité touristique de ce joyaux que fut la France est particulièrement pertinente pour évaluer la dérive dans laquelle le pays s’enfonce avec obstination et déni : le pays a d’immenses atouts que peu d’autres endroits au monde peuvent prétendre aligner, mais il apparaît que, sur les dernières décennies, absolument tout aura été fait pour saboter chacun d’entre eux, par action et par omission, par le vote et par l’abstention, par lâcheté, facilité et abandon.

En face de ce constat, on ne distingue pour le moment aucun parti, aucune personnalité politique capable de comprendre les enjeux et de proposer quelques pistes crédibles de solution.

Ce pays est foutu.


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[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Régis de Castelnau
8/7/2025

Rubrique : puanteur

J’ai connu ces deux hommes. J’ai travaillé avec eux.
Ils connaissaient particulièrement bien les conditions du bradage d’Alstom par Emmanuel Macron. Et savaient que cette opération de corruption géante était la pierre angulaire de l’arrivée de celui-ci au pouvoir.
Je ne sais rien des conditions de leur mort.
Mais ce que je sais, c’est que ce pays commence vraiment à puer.


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4 juillet 2025

Laurence Muller-Bronn
4/7/2025

[Tribune dans Valeurs actuelles : Le DPE, un suicide français !]
 
Avec Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or, nous appelons le gouvernement à revenir au DPE (diagnostic performance énergétique) initial et non contraignant.
Exclure du marché plusieurs millions de logements est une folie dans la crise actuelle. Cessons d'asphyxier le pays et de paralyser nos concitoyens !
Le DPE est opposable pour louer ou vendre un logement uniquement en France.
Dans tous les autres pays européens, notamment en Allemagne, il est seulement informatif.

Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est l'un des nombreux symbole de l'écolobureaucratie à la française. Photo © Pixabay

TRIBUNE. La France connaît une crise du logement sans précédent, qui paralyse des millions de nos concitoyens et asphyxie peu à peu notre vie économique et sociale. Parmi les facteurs de cette crise, le DPE dans sa version obligatoire et opposable à la vente comme à la location, est une erreur majeure. Une comparaison avec le DPE allemand confirme qu’il est urgent de revenir au dispositif initial.

Par Alain Houpert, Laurence Muller-Bronn
Publié le 4 juillet 2025 à 15h00

Conçu comme un outil informatif et incitatif, la réforme du DPE français en 2022 n’a fait l’objet « d’aucune étude d’impact préalable, alors qu’il a des conséquences majeures sur la situation patrimoniale des Français et sur le marché immobilier », nous rappelle la Cour des comptes dans un rapport paru le 3 juin dernier. Ce rapport dénonce un dispositif entaché de fraudes, de notes contradictoires d’un diagnostic à l’autre, d’algorithmes éloignés de la consommation réelle d’énergie, qui se révèle particulièrement inadapté aux 11 600 000 logements (!) dans le bâti ancien.
Ce classement peu fiable incarne pourtant la quête du Graal climatique pour les « Gueux du DPE », dirait Alexandre Jardin.
Affublés des notes F, G et bientôt E en 2028, seul un long et coûteux parcours de rénovation énergétique leur permettra d’accéder à la note magique ouvrant les portes du marché immobilier.
Le classement énergétique est un déclassement social
Nous pourrions rire de cet énième avatar de l’Absurdistan si la situation n’était pas aussi catastrophique. 58 % des Français ont des difficultés à accéder au logement, particulièrement la classe moyenne qui subit le blocage du parcours résidentiel et de l’accession à la propriété. Prisonniers de leurs logements, les acheteurs se heurtent à des refus de crédits selon le classement énergétique des biens et à une augmentation mécanique des prix, due au provisionnement des travaux obligatoires.
La pénurie d’offres locatives paralyse la mobilité indispensable aux parcours étudiants, aux carrières professionnelles et au développement des entreprises. Des salariés pourtant en CDI sont désormais hébergés dans des campings « résidentiels ». Va-t-on leur opposer un nouveau « DPE spécial Mobile-home » ?
Tout est possible, les passions tristes de l’écologie punitive ne connaissent pas de limites.

DPE français versus Energieausweis allemand

En Allemagne, le Energieausweis (Certificat de Performance Energétique) est comparable au DPE français ; la note énergétique d’un bien étant obligatoire pour la vente ou la location, mais uniquement dans un but informatif et de transparence des coûts, comme l’était le DPE avant 2022. L’Allemagne, qui connaît une crise du logement depuis plusieurs décennies, n’est pas tombée dans le panneau photovoltaïque ! Il aurait suffi de regarder au-delà de nos frontières pour comprendre, mais l’irrationnel l’a emporté encore une fois sur l’intérêt général et les droits fondamentaux que sont la propriété et l’accès à un logement.
« Il faut protéger l’environnement pour les générations futures ». On ne peut qu’être d’accord, mais sacrifier leur avenir en asphyxiant leurs projets de vie n’a rien à voir avec l’écologie.
Nous le savons, ce sont les aides publiques à la rénovation qui constituent le véritable levier de la transition énergétique. Les Français sont aujourd’hui convaincus de cette nécessité, comme en témoigne le succès de Ma Prime Rénov’.
Nous appelons donc le gouvernement à revenir, le plus rapidement possible, à la version initiale du DPE et à supprimer son caractère obligatoire et opposable. Ce qui a été décidé par décret peut également être supprimé par décret. Cessons cette folie !

#LaurenceMuller_Bronn est sénatrice Les Républicains du Bas-Rhin, #AlainHoupert, sénateur Les Républicains de la Côte-d’Or.

2 juillet 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Monique Plaza

-2/7/2025- Le refus du moratoire sur l’arrêt de construction de nouveaux parcs éoliens va engendrer une augmentation des factures d’électricité.
Le gouvernement français avait affiché des ambitions pour développer l’éolien, d’ici 2028 : entre 33,2 et 34,7 GW pour l’éolien terrestre et entre 5,2 et 6,2 GW pour l’éolien offshore. Il s’agissait de doubler, voire de tripler, la capacité éolienne.
Mais l’éolien offshore est critiqué : coût élevé, plus onéreux que des projets nucléaires comme Flamanville pour une production moindre ; impacts environnementaux (biodiversité marine, paysages) ; défis techniques (maintenance, intégration au réseau).
Quant à la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim, définitivement arrêtée en 2020 après 43 ans d’exploitation, elle serait rendue difficile en raison des opérations irréversibles qui ont été réalisées pour son démantèlement. Le maire de Fessenheim, Claude Brender, propose d’accueillir un petit réacteur modulaire (SMR) Nuward, une alternative plus moderne et réaliste que la réouverture.
EDF et l’Agence Internationale de l’Énergie soulignent que l’éolien et le nucléaire sont complémentaires. L’éolien, bien que renouvelable, souffre d’intermittence, nécessitant des sources pilotables (comme le nucléaire ou le gaz) pour stabiliser le réseau. Remplacer Fessenheim par des éoliennes offshore est techniquement faisable (environ 500 éoliennes de 6 MW ou 250 de 12 MW), mais cela implique des coûts élevés (estimés à 7 milliards d’euros pour 2 500 éoliennes terrestres de 2 MW) et des défis logistiques.
Le projet gouvernemental de triplement du nombre de parcs éoliens implique donc une gabegie financière face à des centrales nucléaires déjà amorties. Le nucléaire fournit environ 61% de l’électricité, l’éolien terrestre 8,4% et l’éolien offshore 0,1%. Les projections de l’ADEME pour l’éolien total en 2028 sont de 15 à 18%.
Nos factures d’électricité augmenteront donc pour financer de nouvelles éoliennes très coûteuses... construites en Chine ou en Allemagne. Alors même que la production d’électricité en France est excédentaire de 20%, ces 20% que l’on doit exporter.
Il n’est nul besoin d’énergies renouvelables, invendables sur le marché de l’électricité pour longtemps (prix négatifs).
Pourquoi la France et la Commission européenne sont-elles si soumises aux lobbys de l’éolien ? Notamment, car la moitié de notre dette abyssale est détenue par des fonds de pension comme BlackRock, qui eux-mêmes ont énormément investi dans l’éolien. Petit détail : les LR ont voté au Sénat contre le moratoire. Or le mari de Valérie Pécresse et Jean-François Copé, récemment appelé en renfort par les LR, sont très investis dans l’éolien dont le lobby est extrêmement influent. À la commune de Puyrolland, qui a un budget annuel de 300.000 € pour 180 habitants, Jean-Francois Coppé réclame 44 millions de dommages et intérêts pour refuser l’installation d’éoliennes géantes !


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30 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gilles Casanova
27/6/2025

En 55 ans une manifestation pour la liberté devient une manifestation pour le totalitarisme « woke » :
Le 28 juin 1969, à New York, un bar nommé le Stonewall Inn – lieu de rencontre pour des hommes cherchant des relations affectives ou sexuelles avec des personnes de leur sexe – est victime d’une énième intervention policière. Cette opération dégénère et conduit à des affrontements dans une rue de Greenwich Village, qui dureront plusieurs jours.
C’est pour commémorer cet événement qu’a été créée la « Gay Pride » : d’abord manifestation new-yorkaise, elle s’est ensuite étendue à de nombreux pays à travers le monde. Cette marche revendique le droit imprescriptible pour chaque adulte de choisir librement les personnes avec lesquelles il ou elle souhaite s’engager affectivement et/ou sexuellement. Il s’agit d’affirmer qu’il n’y a aucune raison de cacher ses choix personnels en matière de sentiments ou de sexualité : d’où le terme « Pride », c’est-à-dire la fierté d’assumer ses sentiments et de sa sexualité.
Au fil des décennies, cette manifestation s’est développée dans cette perspective, alors que, progressivement, les pays occidentaux dépénalisaient les relations entre personnes de même sexe – ce qui sera le cas en France de façon complète en 1983 – et que l’Organisation mondiale de la santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales.
La libéralisation des lois et règlements dans les pays occidentaux a conduit la manifestation à porter de nouvelles revendications : en France, ce fut d’abord le PACS, puis le mariage pour tous, deux revendications finalement obtenues.
Culturellement, alors que les premières marches – qui, en France, ne rassemblaient que quelques dizaines de participants – revendiquaient un « droit à la différence », l’essor de la mobilisation a fait émerger une nouvelle demande : le « droit à l’indifférence », c’est-à-dire la simple liberté d’aimer et de s’attacher sans être jugé.
Mais l’arrivée de la vague « woke » a changé la donne : on est passé de la « Gay Pride » à la « LGBT », puis à la « LGBTQIA++ Pride ».
L’initiative a alors changé de nature. D’une manifestation annuelle pour la liberté de vivre sa vie et son corps, on est passé à une marche en faveur de multiples causes…
Le T, pour « Trans », inclut désormais la revendication du droit pour les enfants à changer de sexe sans l’accord parental : il ne s’agit plus ici de la liberté des relations affectives et sexuelles entre adultes consentants, mais d’une tout autre question.
Le Q, pour « Queer », terme anglais signifiant « bizarre » ou « inadapté », désigne par extension ceux qui refusent les normes sociales. Défendre ce comportement, et en faire un modèle, soulève d’autres interrogations.
Les lettres I et A, pour « intersexe » et « asexuel », renvoient à des réalités encore différentes, qui ne justifient pas nécessairement d’être érigées en modèles. Pourtant, il existe une volonté de promouvoir ces identités dès le plus jeune âge, jusque dans les établissements scolaires.
Le « ++ » laisse imaginer toutes sortes de comportements et d’identités, souvent fantaisistes, qui visent à déconstruire le socle commun de nos sociétés et à promouvoir la « société liquide » chère à Georges Soros : une société d’individus isolés, sans règles communes, uniquement reliés par de grands groupes multinationaux se partageant leurs « parts de vie » sur une base capitalistique.
On a donc basculé dans une perspective radicalement différente : d’une démarche visant à parfaire la démocratie et la laïcité, en accordant aux adultes la liberté de leurs engagements affectifs et sexuels, on est passé à une volonté de dissoudre le commun au profit d’individus atomisés, au service de la finance et des milliardaires.
Pour que cela fonctionne, il faut se trouver un ennemi. À l’origine, l’ennemi était tout désigné : les lois interdisant les relations sexuelles entre hommes – il n’en existait pas pour les femmes – que les manifestations demandaient, à juste titre, d’abroger. Aujourd’hui, l’ennemi a changé : c’est celui qui s’oppose à la disparition des formes sociales classiques, et qu’on qualifie désormais « d’extrême droite ».
Ainsi, des interdictions de manifester visent désormais des acteurs refusant la pensée « woke ». Le thème de la manifestation de demain à Paris est ainsi « la lutte contre l’extrême droite », ou plutôt contre ce qui est qualifié ainsi : c’est-à-dire ceux qui s’opposent à la société « woke » et à la société liquide. Je pense en être un digne représentant…
Dans ce monde aux valeurs inversées, à la manière de 1984, ce qui était autrefois « l’organe central du parti communiste français » – quand celui-ci réalisait 26 % aux élections – est devenu l’organe central de la bien-pensance bobo, comme on le voit sur cette image : lutte contre le réchauffement climatique et contre l’extrême droite mêlés en une seule cause, comme dans la doxa des médias des milliardaires…
Naturellement, tout cela se fait sous le signe de « la gauche ».
Cela montre à quel point le paradigme droite/gauche n’a plus de sens dans nos sociétés. Le véritable enjeu politique est désormais la bataille entre ceux qui défendent les Nations, la liberté des peuples à se gouverner, et les mondialistes « wokes » partisans de la destruction des cadres classiques de l’Humanité, au profit d’une société liquide, encadrée par des multinationales financières et un système technologique totalitaire, dont Bruxelles et Davos sont les fers de lance.
Voilà où nous en sommes… Tous ceux qui vous parlent d’« Union de la gauche » ou d’« Union des droites » sont en réalité des passeurs, qui vous vendent en contrebande, sous l’étiquette de gauche ou de droite, l’orientation de Davos et de Bruxelles.


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29 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Denis COLLIN
18/6/2025

La haine des boomers…
ou comment se débarrasser des vieux

La haine des boomers est un passage obligé dans toutes sortes de milieux. Les charlatans (souvent jeunes ou friqués, ou les deux) qui veulent sauver le capital moribond ont trouvé le pelé et le galeux responsable de tous nos maux. C’est le boomer (« Ok, boomer ? »), celui qui appartient aux cohortes nombreuses nées entre 1941-42 et 1963-64, ce boomer qui bénéficie d’une grasse retraite qui serait la cause de la faiblesse des salaires nets et pomperait le pognon des « actifs » (principalement le pognon de tous les parasites qui font dans le management, le marketing, la com et autres plaies de notre monde).

Pour se débarrasser des boomers, on vient de voter une loi légalisant l’euthanasie : les vieux n’encombreront plus les hôpitaux et les cabinets médicaux, ils céderont la place de bonne grâce en avalant la pilule « mourir dans la dignité ». Dans Un bonheur insoutenable, une excellente dystopie, Ira Levin imagine une société où on pique les vieux à 64 ans, afin qu’ils ne connaissent pas les souffrances de la vieillesse…

Je vais commencer par rassurer tous les anxieux de nous voir six pieds sous terre – car, pour sauver la planète on évitera la crémation. Les boomers sont en train de mourir. Chose curieuse : en janvier 2025, il y a plus de morts qu’en janvier 2021, au plus fort du COVID. Comment se fait-ce ? Les classes nombreuses arrivent à l’instant fatal. C’est aussi bête que ça. Mais la nouvelle n’a pas fait beaucoup de bruit. Et le mouvement ne pourra que continuer. Les discours sur les retraites insoutenables sont de purs mensonges. C’est en ce moment que les retraites coûtent cher, mais à moyen terme, ce coût va baisser et même sérieusement.

Les boomers sont censés rouler sur l’or. Exemple : le montant minimal de retraite avoisinait les 749 € nets/mois en 2024 pour une carrière complète à temps plein au Smic… Je vous le disais, le boomer est un gros plein de fric. Passons aux plus riches : en 2025, la retraite moyenne en France s’établit autour de 1 661 euros bruts par mois (1 545 euros nets) avec des inégalités persistantes entre les genres et les régimes et les secteurs. Malgré les revalorisations, le pouvoir d’achat des retraités reste insuffisant pour faire face au coût de la vie. En gros la retraite de la Sécu, c’est un bon SMIC. Il y a les retraites complémentaires qui peuvent augmenter sérieusement cette maigre pitance. Mais l’idée de riches retraités est parfaitement fallacieuse.

On nous dit : « oui, mais les boomers ont du patrimoine, notamment immobilier, bien plus que les jeunes de moins de 25 ans. » La belle affaire ! Rassurez vous, à 25 ans les boomers n’avait pas non plus de patrimoine immobilier. En fait ce patrimoine tombe et tombera encore plus demain dans les mains des générations suivantes qui seront les plus riches que la France ait connues ! Loin de laisser une génération de pauvres derrière eux, les boomers laissent une génération de nantis.

Les boomers dit-on se sont gavés et laissent des dettes… Nouvelle erreur ! Dans leur grande masse, les boomers n’ont pas fait de longues études, ils sont souvent allés au boulot à l’âge de 14 ans. Les plus vieux des boomers avaient commencé leur vie aux tickets de rationnement, dans des logements insalubres. Ce qui ne les a pas empêchés d’avoir des enfants. En revanche les post-boomers, qui font peu d’enfants (c’est encombrant) et ont fait de longues études ont eu une vie bien meilleure et ont joui tôt de tous les gadgets de la société de consommation inventée… par les boomers.

Toutes ces arguties haineuses que l’on peut entendre sur France Cul ou lire dans le Figaro (la bêtise des salauds est bien partagée) n’ont pas d’autre but que raboter les salaires et préparer des ponctions sur les retraites (à la sauce grecque, version « troïka » des années 2010). Ponction sur les salaires : on diminuerait les cotisations de retraite qui sont du salaire différé et ponction sur les retraites pour accélérer le ruissellement de l’argent dans la poche des riches – 250 milliards d’aide annuelle aux entreprises, c’est-à-dire d’aide aux dividendes versés à ceux qui s’enrichissent en dormant.

Derrière cette opération d’intoxication sur les « boomers », il y a beaucoup plus grave. Non seulement il s’agit de pousser les jeunes à se débarrasser des vieux, mais encore de refuser la dette, c’est-à-dire le principe généalogique lui-même : les jeunes naissent avec une dette envers leurs parents. Les parents doivent éduquer leurs enfants avec amour et travailler pour subvenir à leurs besoins. En prenant soin des plus âgés, en les respectant et parfois même en les écoutant, les jeunes devenus adultes tentent de s’acquitter d’une dette, que leurs propres enfants contracteront à leur tour. La haine de la dette des jeunes envers les plus âgés, c’est rien d’autre que la haine de la vie. « No kid » qu’ils disent maintenant. Une fois de plus se vérifie que le mode de production capitaliste n’est que la pulsion de mort.

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26 juin 2025

Laurence Muller-Bronn
25/6/2025

[Sénat, séance questions d'actualité]

M. le ministre, avez vous déjà entendu parler du Diagnostic de Performance Énergétique ? Le fameux DPE ? Tout le monde en parle parce qu'il est devenu un facteur majeur de la crise du logement.
 
Je vous invite à écouter les 3 séquences : ma question, la réponse hors sujet du ministre et la solution envisageable en 3ème extrait.
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Yann Bizien

-25/6/2025- Les Français ont le droit d'avoir un exécutif qui fonctionne, le droit d'avoir un gouvernement cohérent et capable d'agir, le droit d'avoir une majorité absolue ayant la légitimité des urnes à l’Assemblée nationale, le droit d'avoir des institutions impartiales, le droit d'avoir une justice débarrassée de l'idéologie gauchiste, le droit d'aller et venir en sécurité, le droit d'avoir des frontières surveillées et inviolables, le droit d'avoir des forces de l'ordre respectées et le droit d'avoir un État bien géré avec un budget en équilibre.
Les Français ont des devoirs, qu'il faut rappeler, mais ils ont aussi des droits et des attendus politiques.
Le problème est qu'Emmanuel Macron nous prive à lui seul de tous ces droits.
David Lisnard, qui n'a pourtant pas la réputation d'être un dangereux extrêmiste, a raison d'appeler à la démission ce comédien en disgrâce, cet agitateur sans majorité, ce pervers narcissique déconnecté, cet européiste qui sabote notre souveraineté, cet immigrationniste convaincu, ce belliciste qui brûle notre argent dans la guerre et ce chef de l'État inutile et inefficace qui se moque bien de notre sécurité dans la France qu'il a ensauvagée en ignorant nos frontières, en maintenant tous les leviers d'assistanat, en laissant entrer des centaines de milliers de clandestins sur notre sol, clandestins dont nous ignorons tout de leur passé et de leurs intentions.
Emmanuel Macron a surendetté la France et l'a rendue ingouvernable. Il doit donc démissionner et, s'il ne le veut pas, ce qui est le cas, il faut le destituer en rappelant qu'il s'agit d'une procédure démocratique.
Le contexte international ne justifie en aucun cas le sacrifice de la France qui ne peut plus attendre.
Le gouvernement doit sortir de son impuissance et doit gouverner. Et l'Assemblée nationale doit pouvoir voter des bonnes lois, efficaces, non censurées.
Il n'y a aucune raison valable pour maintenir au pouvoir un président qui ne sert pas l'intérêt national depuis 2017.


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18 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

MoneyRadar
17/6/2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14min 39s) ↴

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant - découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

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14 juin 2025

Fabien Nierengarten

-14/6/2025- Ils me font bien rire (sans doute pour ne pas en pleurer), celles et ceux qui essaient de nous faire croire qu'il serait tellement facile de mettre fin à toutes les formes de violence qui gangrènent notre société. Qu'il suffirait de plus poursuivre, de plus réprimer, de plus punir, pour que subitement, l'ordre se substitue au désordre. Et que chacun de nous pourrait enfin vivre en totale sécurité si les policiers étaient plus nombreux et si les juges étaient moins laxistes. Il faut alors qu'ils m'expliquent comment, de cette façon, on aurait pu, par exemple, empêcher le meurtre de la surveillante du collège de Nogent-sur-Marne par un gamin "bien né" de 14 ans.
Il est vrai que nous entrons progressivement dans l'une de ces périodes où, sur ce sujet sensible, les déclarations de bonnes intentions vont abondamment fleurir sur les réseaux sociaux, où les incantations stériles des uns se mêleront aux propositions débiles des autres... et où, au final, les promesses n'engageront que ceux qui auront la coupable naïveté d'y croire. Mais arrêtons de nous voiler la face : même si aujourd'hui, elle s'avère souvent indispensable pour éradiquer la violence qui fait la une des faits divers, la répression ne constituera jamais la seule réponse à tous nos maux. Elle n'en sera toujours que l'aboutissement le plus extrême.
En fait, la solution pour demain et après-demain est entre les mains de chacun d'entre nous. Entre les mains de chaque gouvernant qui doit se montrer exemplaire dans l'exercice de ses fonctions, de chaque utilisateur des réseaux sociaux qui doit y modérer ses propos, de chaque parent qui doit montrer une voie raisonnable et raisonnée à ses enfants, de chaque adulte qui doit se souvenir qu'il est amené à servir de modèle aux jeunes générations... jusqu'au simple usager de la route qui doit s'y comporter en citoyen civilisé et non en créature primaire, voire primitive. Car oui, la violence trouve souvent son origine dans notre comportement quotidien. Parfois même à l'insu de notre plein gré.
Bref, apportons tout notre soutien aux forces de l'ordre et faisons de nouveau confiance à la justice pour traiter les cas qui mettent gravement en danger la sécurité dans nos villes et villages. Et pour le reste, prenons tous notre part de responsabilité dans cette lutte quasi existentielle que nous devons mener contre cet ensauvagement progressif de notre société. Il en va de notre avenir et de celui de vos enfants.

12 juin 2025

Laurence Muller-Bronn
11/6/2025

Retrouvez mon intervention au Sénat sur la loi "Emploi des séniors ".
 
Le Sénat a voté le projet de loi relatif à l’emploi des "personnes expérimentées", laissé en suspens depuis la réforme des retraites adoptée en 2023. Un retard d'autant plus regrettable que le problème a été largement identifié, et ce depuis plusieurs années.
 
J'ai rappelé dans mon intervention que le taux d’emploi des seniors est de 58,4% pour les 55-64 ans, avec une chute vertigineuse à 33% seulement pour les 60-64 ans. Une discrimination qui est une grave erreur, et que nos voisins européens n’ont pas commise, car ils ont su dépasser les préjugés, adapter les dispositifs de retraite progressive, développer les temps partiels, etc.
 
Enfin, j'y évoque la problématique des carrières féminines trop incomplètes, les femmes assurant les solidarités familiales.

Issu d’un accord des partenaires sociaux ce projet de loi, permettra de rattraper au moins une partie du retard français, mais il faudra aussi revoir les dispositifs de formation/reconversion : trop peu efficaces et coûteux (18 milliards en 2022 !).

10 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16
9/6/2025

Surprise : le gouvernement entend faire – enfin ! – des économies ! La surprise est de taille mais rassurez-vous : lorsqu’on épluche la méthode employée, on comprend l’ampleur de la fumisterie.

Tout commence avec le constat de fraudes plus ou moins massives dans l’usage de MaPrimRénov’, cette magnifique usine à gaz bureaucratique mise en place par le gouvernement pour notamment permettre aux particuliers d’améliorer l’isolation de leur logement et, prétendument, d’économiser sur leur facture énergétique.

Des fraudes dans ce truc ?! La surprise est modérée.


Après étude, il s’avère que plus d’un dossier sur dix déposé pour bénéficier des aides gouvernementales à la rénovation de son logement est frauduleux : ainsi, en 2024, l’agence en charge de cette prime a découvert 44 000 dossiers frauduleux, avec des usurpations d’identités ou des devis outrageusement gonflés, pour un montant total de fraudes de l’ordre de 230 millions d’euros.

Devant ce montant de fraude et, plus sûrement, devant le montant total de l’aide accordée tous les ans (MaPrimeRénov’ coûte 3,6 milliards d’euros aux finances publiques en 2025), il n’a donc pas fallu longtemps aux fines lames de l’actuel gouvernement pour décider qu’il serait bon de la suspendre : mercredi dernier, Lombard, l’actuel factotum en charge des ruines économiques françaises, a ainsi confirmé la suspension du dispositif, expliquant qu’il y avait à la fois « un encombrement en ce moment et un excès des fraudes » tout en rassurant bien sûr les Français que cette suspension (et cette économie sur les finances exsangues du pays) était parfaitement temporaire, car « une fois que cela sera réglé, la gabegie le processus pourra continuer » probablement d’ici à la fin de l’année.


Décidément, dans ce pays, quand il ne s’agit pas de faire quelque chose d’utile et de pratique, tout est réglé comme du papier à musique et c’est donc sans surprise que cette suspension a immédiatement déclenché (entre autres) la grogne de la Fédération Française du Bâtiment : quoi, faire des économies, ne plus ponctionner le contribuable pour distribuer son argent afin d’arroser des particuliers spécifiques ?! Vous n’y pensez pas, « c’est totalement insupportable et incompréhensible » comme l’a exprimé avec virulence Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment.

Et si l’on peut comprendre un des aspects de son courroux (le fait que le dispositif d’aide, mis en place il y a cinq ans, change de formule tous les six mois, illustrant parfaitement l’insécurité juridique permanente dans laquelle évolue le Français moyen), on reste tout de même interdit devant cette levée de boucliers destinée à empêcher la moindre remise à plat d’un système qui provoque pourtant 12% de fraudes.

On ne s’étonnera pas, en revanche, de voir que les grognements du Salleron ont été assortis de menaces même pas voilées d’actions physiques à base de gros camions qui bloqueraient la capitale si, d’aventure, le robinet à pognon des autres n’était pas durablement rouvert.

Bien sûr, l’absence de surprise continue encore un peu puisque, devant cette grogne et les menaces accompagnantes, le ministricule de l’Économie s’est tout de même fendu d’une remarque destinée aux grogneurs : « Il ne s’agit pas de faire une économie en cachette comme ça, en bloquant le système » permettant d’assurer tout le monde que cette suspension est bien temporaire, foulala, ne vous énervez pas, rangez vos gros camions, du calme.


Avec ces menaces et ces grognements, l’illustration est parfaite de la corruption des esprits qu’entraîne immanquablement l’intervention de l’État dans un marché au départ libre : de réglementations en lois, de distorsions de marché en obligations et contraintes de plus en plus lourdes et asymétriques, petit à petit le marché immobilier est devenu un marais puant de magouilles, de chausse-trappes et de mauvaises décisions, dont la fluidité se réduit tant que ce marché ressemble à présent à une mélasse très épaisse.

Pire : on fait même tout pour inciter les gens à tenter d’accéder à la propriété avec une décontraction quasiment criminelle et ce même lorsque le parcours devient de plus en plus risqué, l’endettement de plus en plus élevé et la probabilité de perdre du temps et de l’argent (beaucoup) devient de plus en plus forte.

Au passage, faut-il rappeler que la démographie française est en effet défavorable à l’immobilier sur le moyen terme, le nombre de biens sur le marché devant mécaniquement augmenter à mesure que la génération la plus nombreuse (celle des boomers) arrive en fin de vie ?

Cet intéressant (et très peu surprenant) ballet entre ceux qui ponctionnent et distribuent d’un côté, ceux qui touchent les subventions et qui en vivent de l’autre, et l’absolue disparition de toute mention du contribuable (celui qui paie tout ce monde pendant ce temps) se déroule dans une chorégraphie bien connue, alors qu’il serait en réalité beaucoup plus simple de supprimer le DPE, premier facteur d’aggravation de l’ensemble du secteur immobilier, et raison pour laquelle les travaux de rénovations sont devenus subitement si importants dans le parc immobilier français.

Mais halte là, petit inconscient ! Il est hors de question d’admettre s’être trompé, il est hors de question d’admettre que les opposants au DPE avaient raison !


Certes, ils avaient pourtant amplement prévu que cette nouvelle réglementation ne pourrait qu’entraîner une hausse stratosphérique des retraits de biens à la location et à la vente, sans générer de croissance en face, ce qui se traduirait par un accroissement des tensions sur le marché de l’immobilier, un renchérissement des biens (tant à la vente qu’à la location) et favoriserait l’émergence de faux DPE, de petits arrangements et de grosses magouilles à la performance gonflée.

Mais peu importe : tout se déroule exactement comme prévu, c’est-à-dire fort mal et le gouvernement, mené par des ânes bâtés à l’ego insurmontable, refusera simplement de reconnaître l’énorme erreur que furent ses décisions dans le domaine depuis des années, à commencer par le DPE jusqu’aux primes de rénovations et autres dispositifs complexes pour compenser les contraintes débiles que ce DPE crée de toute pièce.

Comme l’expliquait un précédent billeton continuera donc sur la même lancée : personne ne veut voir les problèmes tant l’application d’une solution signifie remettre en cause une niche, une subvention, un avantage, une tubulure législative ou fiscale chromée reliant l’une des poches de Nicolas de la classe moyenne qui paye à tous les autres qui en profitent.

Tout le monde sait que le pays est en faillite, mais personne n’est prêt à faire l’effort d’une remise à plat des systèmes délirants de la bureaucratie française maintenant poussée dans sa folie la plus totale.

Ce pays est foutu.


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7 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Valérie Boivin

-6/6/2025- Ce que le psychothérapeute ne dit pas, mais qui crève les yeux à qui connaît un peu la clinique de l’enfance et de l’adolescence, c’est que la plupart de ces jeunes n’ont pas été aimés (je ne veux absolument pas dire que j'excuse leur comportement). NI CONSTRUITS dans le respect DE LA LIMITE ET DE L'AUTORITÉ. Ils évoluent dans ce que l’on appelle en psychanalyse la toute-puissance infantile, un état psychique archaïque où le désir ne rencontre jamais de cadre, jamais de non, jamais de tiers.
Souvent, l’image du père est absente dès le début. Le père a pu fuir ses responsabilités, être évincé par une mère toute-puissante, ou encore être là sans l’être, sans jamais incarner une figure d’appui, de Loi, de limite. Parfois, c’est la mère elle-même qui laisse sa propre mère (la grand-mère) prendre le rôle parental, créant une confusion des places qui empêche toute structuration psychique claire.
Dans ces cas-là, l’enfant ne rencontre pas de barrière symbolique. Il n’y a pas d’interdit fondateur. Il n’y a pas de tiers pour lui dire : « ça suffit », ou « tu n’es pas tout ». Et dans ce vide, l’adolescent grandit sans foi ni loi, avec une colère sourde qu’il retourne contre la société toute entière.
À l’adolescence, cette carence devient explosive. L’enfant entre dans la tempête œdipienne sans carte ni boussole. Il ne sait pas où sont les limites, ni même qu’elles existent. Alors il agit, il teste, il brûle, il casse. Il met en scène la toute-puissance qu’on n’a jamais su contrer symboliquement.
Le Dr Berger, qui travaille avec ces adolescents, parle d’enfants incapables de jouer, incapables de « faire semblant ». Ils n’ont pas de jeu symbolique, seulement des actes : voler, détruire, frapper. Ce ne sont pas des actes politiques, ce sont des jeux réels de ceux qui n’ont jamais appris à penser, ni à transformer leur agressivité en parole.
Et ce n’est pas seulement un déficit culturel ou social : c’est un effondrement psychique.
Ces adolescents sont incapables de rêver, de se projeter, de symboliser. Ils ne reconnaissent pas les émotions sur les visages, ne savent pas lire l’autre. L’empathie est absente car l’Autre ne leur a jamais été présenté comme un sujet – juste comme un obstacle ou un ennemi.
Leurs journées sont vides. Ils s’ennuient. Et dans cet ennui, l’acte vient combler le vide : casser, brûler, transgresser. Non pas pour revendiquer, mais pour exister.
Et c’est là le drame : faute de pensée, vient la violence. Faute de cadre, vient l’explosion. Faute d’amour, vient la haine.
Ce n’est pas une question de morale, ni même uniquement de politique : c’est une catastrophe éducative, affective, transgénérationnelle. On a voulu tout déconstruire, et l’on découvre aujourd’hui ce que devient une partie de la jeunesse sans construction.


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4 juin 2025

Surprise ! L’Écologie de destruction punitive recule un peu !

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

-4/6/2025- Dans la France macroniste chaque jour plus près de la faillite, il n’y a pas tous les jours l’occasion de se réjouir. Cependant, le mois de Mai s’est achevé sur une vraie bonne nouvelle : l’écologie de destruction punitive a quelque peu reculé.


Et pour s’en assurer, rien de tel qu’aller consulter les tondeliers politiques, ces remuants mammifères qui pleurnichent et s’agitent très fort dès qu’ils n’ont pas exactement ce qu’ils exigent à chaque fois qu’on leur adresse la parole : la fin de ce mois de mai fut pour leur principal représentant, Marine Tondelier, l’occasion d’exprimer sa consternation sur la direction prise par le pays, apparemment à tel point soudaine qu’elle ne l’avait pas du tout anticipée, d’où le déversement émotionnel sur les réseaux sociaux en un (beaucoup trop) long tweet lacrymogène :


Finie l’eau, finis les arbres, finies la biodiversité et les terres cultivables, on va droit au casse-pipe à base d’effondrement écologique et climatique, avec des enfants qui meurent (« pensez aux enfants, pour l’amoOoour de Dieu ») et la nature qui disparaît en ne nous promettant qu’un avenir misérable et pénible, le tout dans une écriture de pasionaria en lycée technique, la Gaïatollah de l’écologie en veste verte n’a pas lésiné sur les moyens pour bien faire comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se jouer en France sur ces derniers jours : cette fois-ci, c’est sûr, on va tous mourir, mais encore plus vite !


Pourtant, lorsqu’on épluche ce qui vient réellement de se passer, la seule conclusion à laquelle l’honnête homme du XXIe siècle peut arriver, c’est que la météorite sur laquelle s’égosille la Tondelier mériterait amplement de s’abattre sur elle et ses khmers verts déchaînés qui n’en peuvent plus d’essayer de ruiner la vie des autres, à l’instar de ce petit cancre frisé de Slama, pignousant lui aussi sur la disparition progressive de l’écologie punitive qu’il juge pourtant nécessaire, entre deux Ubereats au quinoa éco-responsable.

Rien de tel que réclamer la coercition et la punition sur les autres pour être bien certain d’obtenir ce qu’on veut : démocratique et populaire, la schlague, y’a que ça de vrai.

En attendant, les gens normaux (ceux pas épris du besoin de contraindre ou punir leurs semblables) se réjouiront d’apprendre que les ZFE sont remis en cause par un récent vote parlementaire ; comme le Sénat et le Conseil constitutionnel doivent passer ensuite, il est assez probable que cette victoire d’étape ne soit pas confirmée, mais il reste néanmoins particulièrement goûtu de voir les gesticulations des idéologues verts devant la débâcle.

En effet, les enragés qui prétendaient, sans rire et tant qu’elles semblaient votées, que ces ZFE ne concernaient qu’un petit nombre de voitures polluantes, s’empressent maintenant d’expliquer que leur suppression entraînera la remise sur les routes de 3 millions de véhicules « parmi les plus polluants ».

De « peu nombreux » à 3 millions, la posture change selon ce qu’on veut faire passer comme idée, ou, plus prosaïquement, reconnaissons ici que les écolos mentent, comme ils l’ont fait jusqu’à présent sur toutes les technologies, toutes les lois, toutes les contraintes qu’ils poussent de leurs voeux.

Ces mêmes écolos oublient d’ailleurs de préciser (mensonge par omission, un de plus) que la Cour des comptes européenne avait, en son temps, jugé ces ZFE inefficaces pour lutter contre la pollution, et en toute incohérence, que la baisse de la pollution qu’elles visent pourrait en réalité aggraver le réchauffement climatique.

On s’y perd ? C’est normal, c’est de l’écologie de combat qui nécessite de ne surtout pas réfléchir.


À ceci, on devra ajouter l’actuelle loi « Duplomb » qui réautorise l’usage « pour une durée de trois ans » de l’acétamipride en France, à l’instar de la Commission européenne qui a, elle aussi, accordé son utilisation jusqu’en 2033, tant qu’aucun substitut valable n’est trouvé : en effet, pendant que les écolos hurlent de rage, les agriculteurs français doivent faire face à la concurrence des autres pays (européens et autres) qui n’ont pas ce boulet franco-français et voient donc leurs cultures vivrières détruites par les parasites.

Si l’on y ajoute, outre les dérogations récemment votées pour calmer un peu l’impact catastrophique de la loi « Zéro Artificialisation Nette », la reprise du chantier de l’A69 entre Toulouse et Castres à partir de mi-juin, on comprend l’apoplexie des défenseurs de la sclérose écologique généralisée qui fustigeait le développement de cette autoroute.

Bref, il apparaît enfin que recule un tantinet l’écologie punitive de combat, qui vise à transformer la France en enfer normatif total pour que la petite population de bobos conscientisés puisse s’y épanouir en toute hypocrisie. Loin des considérations de la classe jacassante et de ses pokebowls de quinoa écoconscients délivrés par un OQTF en Deliveroo, le petit peuple, qui se bat âprement pour survivre au milieu de ce qui se transforme en maquis de lois stérilisantes, vient enfin de marquer quelques points.

Petit-à-petit, il semble se faire jour dans les esprits brumeux des législateurs que la France n’est pas majoritairement acquise aux lubies écologistes.

S’il apparaît absolument évident qu’une majorité de Français souhaite vivre dans un environnement propre, bénéficier de nourriture saine et d’un air pur, il est tout aussi évident que jamais le pays n’a été en aussi bonne forme écologique qu’actuellement. Les délires normatifs actuels ne font qu’écrabouiller les bonnes volontés, dilapident les énergies dans des complications inutiles, n’apportent aucune solution et, pire, en interdisent de parfaitement valables sur des motifs de plus en plus fumeux tout en stigmatisant notamment ceux qui font effectivement tourner la machine et permettent aux écolo-protestataires permanents de vivre dans l’opulence.


Maintenant, il est aussi parfaitement clair que ce n’est qu’un répit.

Par exemple, la presse se bouscule pour nous expliquer que ce refus des ZFE va coûter cher à la France, leur arrêt revenant à faire une croix sur plus de 9 milliards d’euros de fonds européens. C’est bien évidemment de l’esbrouffe : l’Allemagne a, elle aussi, commencé à rétropédaler sur ces ZFE et personne ne moufte à Bruxelles. Et pour cause : la situation est suffisamment pénible en France pour que personne ne veuille déclencher une crise majeure dans la zone euro, surtout pour des motifs aussi débiles.

Confusément, tout le monde comprend que les idées sous-jacentes de ces lubies vertes sont parfaitement idiotes et provoquent déjà des effets économiques négatifs considérables.

Mais il faudra du temps pour que la confusion fasse réellement place à la pleine conscience de l’enfer dans lequel veulent nous emmener les Ökoschutzstaffel et autre Ökoleftwaffe de combat. Il faut comprendre que chacune de ces victoires va être contestée, pourrie et minée par le travail de sape de la Verte Gauche qui n’en peut plus d’avoir à supporter le terroir qui pue, le peuple crasseux et ses voitures diesel.

Si la France millénaire veut survivre, il va lui falloir se débarrasser de cette engeance politique, expression maladive d’une sclérose sur un passé fantasmé et une volonté d’imposer un futur ruiné plus que décroissant, miséreux plus que sobre et dépourvu autant que possible d’individus autonomes.

Le combat s’annonce rude.


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