Translate

12 juin 2025

Yves Hemedinger
12/6/2025

À la Préfecture avec Lucien Muller pour le Comité local pour l’emploi à Colmar

On le sait bien : l’un des freins majeurs à l’accès à l’emploi, c’est le problème de mobilité.
Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes renoncent à passer leur permis de conduire. Certes, le coût peut être un obstacle même si de nombreux dispositifs d’aide existent, mais cette tendance s’explique aussi par un discours ambiant de plus en plus stigmatisant à l’égard de la voiture.
Ce frein à la mobilité risque donc de s’aggraver, avec des conséquences préoccupantes sur l’insertion professionnelle.
Attention aux discours et aux politiques bobos car cela a des conséquences !

Thikent

« On n’est pas des anges »

L’exposition de l’été qui va vous donner des ailes ! Une série de peintographies sur papier d’art à découvrir du 21 juin au 31 août à l’atelier Thikent à Colmar. Vernissage le vendredi 20 juin à partir de 18h. 

Thikent
14 rue Chauffour
68000 Colmar



Laurence Muller-Bronn
11/6/2025

Retrouvez mon intervention au Sénat sur la loi "Emploi des séniors ".
 
Le Sénat a voté le projet de loi relatif à l’emploi des "personnes expérimentées", laissé en suspens depuis la réforme des retraites adoptée en 2023. Un retard d'autant plus regrettable que le problème a été largement identifié, et ce depuis plusieurs années.
 
J'ai rappelé dans mon intervention que le taux d’emploi des seniors est de 58,4% pour les 55-64 ans, avec une chute vertigineuse à 33% seulement pour les 60-64 ans. Une discrimination qui est une grave erreur, et que nos voisins européens n’ont pas commise, car ils ont su dépasser les préjugés, adapter les dispositifs de retraite progressive, développer les temps partiels, etc.
 
Enfin, j'y évoque la problématique des carrières féminines trop incomplètes, les femmes assurant les solidarités familiales.

Issu d’un accord des partenaires sociaux ce projet de loi, permettra de rattraper au moins une partie du retard français, mais il faudra aussi revoir les dispositifs de formation/reconversion : trop peu efficaces et coûteux (18 milliards en 2022 !).

Un REPAIR-CAFE à Colmar
 
FLAMES (fraternité, liens d’amitié, mutualisation, entraide, solidarité) a ouvert le seul et unique lieu de ce genre à Colmar.
Tout un chacun peut y venir pour faire réparer un objet ou un appareil défectueux, gratuitement, par un groupe de techniciens bénévoles : appareils électroménagers, jouets, lampes, radios, vélos…
Durant le temps de la remise en état, d’autres bénévoles proposent sans bourse délier, thé, café, pâtisseries.
Le prochain RV est fixé au jeudi 19 Juin, de 14h à 17h, salle Lili BURGER , dans la cour du 6 rue de la Grenouillère, au centre-ville de Colmar.
Une cagnotte permet de recueillir les dons que chacune/chacun peut effectuer, en contrepartie et selon ses possibilités.

11 juin 2025

Abbaye de Marbach

Orchestre de Chambre d'Alsace
La Follia / Marc Kennel

Dimanche 29 juin 2025 à 17h


Avec la participation d'Ariane Wohlhuter, soprano

• Concerto BWV 1056 pour piano, J.S. Bach
• Motet de Vivaldi
• Suite Holberg de Grieg
• Danses roumaines de Bartok
• Les chemins de l'amour de Poulenc

Accueil à partir de 16h15


Présentation de l'orchestre de chambre
LA FOLLIA

Cliquer sur l'image ↴
Yves Hemedinger
11/6/2025

Voilà la réalité concernant deux sujets qui seront à l’ordre du jour de la visite ministérielle de ce jeudi, et qui sont dans les cartons depuis longtemps.
Et bien sûr, rien de plus normal qu’un maire inaugure ce que l’équipe précédente a lancé.
Mais ce qui est encore plus élégant, c’est de le faire comme si tout venait de soi, sans jamais citer les prédécesseurs.
Et sans les inviter…!
L’art de cueillir les lauriers… sans avoir planté la graine.


10 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16
9/6/2025

Surprise : le gouvernement entend faire – enfin ! – des économies ! La surprise est de taille mais rassurez-vous : lorsqu’on épluche la méthode employée, on comprend l’ampleur de la fumisterie.

Tout commence avec le constat de fraudes plus ou moins massives dans l’usage de MaPrimRénov’, cette magnifique usine à gaz bureaucratique mise en place par le gouvernement pour notamment permettre aux particuliers d’améliorer l’isolation de leur logement et, prétendument, d’économiser sur leur facture énergétique.

Des fraudes dans ce truc ?! La surprise est modérée.


Après étude, il s’avère que plus d’un dossier sur dix déposé pour bénéficier des aides gouvernementales à la rénovation de son logement est frauduleux : ainsi, en 2024, l’agence en charge de cette prime a découvert 44 000 dossiers frauduleux, avec des usurpations d’identités ou des devis outrageusement gonflés, pour un montant total de fraudes de l’ordre de 230 millions d’euros.

Devant ce montant de fraude et, plus sûrement, devant le montant total de l’aide accordée tous les ans (MaPrimeRénov’ coûte 3,6 milliards d’euros aux finances publiques en 2025), il n’a donc pas fallu longtemps aux fines lames de l’actuel gouvernement pour décider qu’il serait bon de la suspendre : mercredi dernier, Lombard, l’actuel factotum en charge des ruines économiques françaises, a ainsi confirmé la suspension du dispositif, expliquant qu’il y avait à la fois « un encombrement en ce moment et un excès des fraudes » tout en rassurant bien sûr les Français que cette suspension (et cette économie sur les finances exsangues du pays) était parfaitement temporaire, car « une fois que cela sera réglé, la gabegie le processus pourra continuer » probablement d’ici à la fin de l’année.


Décidément, dans ce pays, quand il ne s’agit pas de faire quelque chose d’utile et de pratique, tout est réglé comme du papier à musique et c’est donc sans surprise que cette suspension a immédiatement déclenché (entre autres) la grogne de la Fédération Française du Bâtiment : quoi, faire des économies, ne plus ponctionner le contribuable pour distribuer son argent afin d’arroser des particuliers spécifiques ?! Vous n’y pensez pas, « c’est totalement insupportable et incompréhensible » comme l’a exprimé avec virulence Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment.

Et si l’on peut comprendre un des aspects de son courroux (le fait que le dispositif d’aide, mis en place il y a cinq ans, change de formule tous les six mois, illustrant parfaitement l’insécurité juridique permanente dans laquelle évolue le Français moyen), on reste tout de même interdit devant cette levée de boucliers destinée à empêcher la moindre remise à plat d’un système qui provoque pourtant 12% de fraudes.

On ne s’étonnera pas, en revanche, de voir que les grognements du Salleron ont été assortis de menaces même pas voilées d’actions physiques à base de gros camions qui bloqueraient la capitale si, d’aventure, le robinet à pognon des autres n’était pas durablement rouvert.

Bien sûr, l’absence de surprise continue encore un peu puisque, devant cette grogne et les menaces accompagnantes, le ministricule de l’Économie s’est tout de même fendu d’une remarque destinée aux grogneurs : « Il ne s’agit pas de faire une économie en cachette comme ça, en bloquant le système » permettant d’assurer tout le monde que cette suspension est bien temporaire, foulala, ne vous énervez pas, rangez vos gros camions, du calme.


Avec ces menaces et ces grognements, l’illustration est parfaite de la corruption des esprits qu’entraîne immanquablement l’intervention de l’État dans un marché au départ libre : de réglementations en lois, de distorsions de marché en obligations et contraintes de plus en plus lourdes et asymétriques, petit à petit le marché immobilier est devenu un marais puant de magouilles, de chausse-trappes et de mauvaises décisions, dont la fluidité se réduit tant que ce marché ressemble à présent à une mélasse très épaisse.

Pire : on fait même tout pour inciter les gens à tenter d’accéder à la propriété avec une décontraction quasiment criminelle et ce même lorsque le parcours devient de plus en plus risqué, l’endettement de plus en plus élevé et la probabilité de perdre du temps et de l’argent (beaucoup) devient de plus en plus forte.

Au passage, faut-il rappeler que la démographie française est en effet défavorable à l’immobilier sur le moyen terme, le nombre de biens sur le marché devant mécaniquement augmenter à mesure que la génération la plus nombreuse (celle des boomers) arrive en fin de vie ?

Cet intéressant (et très peu surprenant) ballet entre ceux qui ponctionnent et distribuent d’un côté, ceux qui touchent les subventions et qui en vivent de l’autre, et l’absolue disparition de toute mention du contribuable (celui qui paie tout ce monde pendant ce temps) se déroule dans une chorégraphie bien connue, alors qu’il serait en réalité beaucoup plus simple de supprimer le DPE, premier facteur d’aggravation de l’ensemble du secteur immobilier, et raison pour laquelle les travaux de rénovations sont devenus subitement si importants dans le parc immobilier français.

Mais halte là, petit inconscient ! Il est hors de question d’admettre s’être trompé, il est hors de question d’admettre que les opposants au DPE avaient raison !


Certes, ils avaient pourtant amplement prévu que cette nouvelle réglementation ne pourrait qu’entraîner une hausse stratosphérique des retraits de biens à la location et à la vente, sans générer de croissance en face, ce qui se traduirait par un accroissement des tensions sur le marché de l’immobilier, un renchérissement des biens (tant à la vente qu’à la location) et favoriserait l’émergence de faux DPE, de petits arrangements et de grosses magouilles à la performance gonflée.

Mais peu importe : tout se déroule exactement comme prévu, c’est-à-dire fort mal et le gouvernement, mené par des ânes bâtés à l’ego insurmontable, refusera simplement de reconnaître l’énorme erreur que furent ses décisions dans le domaine depuis des années, à commencer par le DPE jusqu’aux primes de rénovations et autres dispositifs complexes pour compenser les contraintes débiles que ce DPE crée de toute pièce.

Comme l’expliquait un précédent billeton continuera donc sur la même lancée : personne ne veut voir les problèmes tant l’application d’une solution signifie remettre en cause une niche, une subvention, un avantage, une tubulure législative ou fiscale chromée reliant l’une des poches de Nicolas de la classe moyenne qui paye à tous les autres qui en profitent.

Tout le monde sait que le pays est en faillite, mais personne n’est prêt à faire l’effort d’une remise à plat des systèmes délirants de la bureaucratie française maintenant poussée dans sa folie la plus totale.

Ce pays est foutu.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

9 juin 2025

Nathalie Aubert
7/6/2025

C’est avec une grande fierté, mais aussi avec un profond sens des responsabilités que je vous annonce ma candidature comme tête de liste aux élections municipales de Colmar.
Unis pour Colmar, avec mon équipe, nous avons un projet rassembleur qui remettra le Colmarien au centre de nos préoccupations.
Commerces, tourisme, sécurité, citoyenneté, environnement, sport et bien-être, nos aînés, ou encore le bien-être animal et bien d’autres thématiques, sont les dossiers que nous travaillons et sur lesquels nous ferons bientôt des propositions concrètes.
L’union des droites est devenue une réalité.
J’invite les Colmariens qui souhaitent nous rejoindre dans cette belle aventure, à nous contacter par mail à : circo1rn@gmail.com
Ensemble nous pourrons changer les choses, Colmar mérite une alternance, vous le méritez !

Guy Ritzenthaler

La girouette de la gare de Colmar

Eric Vial

-7/6/2025- Une nouvelle étoile sous la neutralité de l’actualité dans la France de juin 1942.
C’était hier. Tout avait l’air normal. Pas d’émotion. Pas de de condamnation.
La presse relatait les déclarations du gouvernement Laval sur « l’œuvre gigantesque qui s’accomplit en Europe », évoquait une bagarre fomentée devant un magasin d’alimentation et rappelait l’obligation de porter une étoile.
Se conformer à la règle, sans jamais collectivement s’indigner. Sommes-nous encore comme cela aujourd’hui ?