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19 juillet 2022

Benoît Legrand

Clap d’entracte pour les manifs de Colmar

Les manifestations du samedi contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale ont un an. Beaucoup d’eau à coulé sous les ponts, entre le moment où il fallait présenter un test PCR négatif pour se livrer à des activités, et ce moment où les députés parlent de supprimer le pass en tant que mesure sanitaire.
Cette année a été intense et trois revendications nous paraissent importantes :
Nous voulons que le pass sanitaire ne puisse plus être un outil de contrôle du peuple par le gouvernement. Nous suivons avec intérêt les évolutions des débats sur le pass depuis qu’Emmanuel Macron a perdu sa majorité parlementaire. Peut-être allons-nous assister à sa disparition !
Nous voulons que le peuple puisse avoir un moyen d’action direct sur les lois et les gouvernants. Avec un référendum d’initiative citoyenne législatif, abrogatif et révocatoire. En un an de manifestation, nous n’avons jamais été écouté par une autorité politique censée nous représenter.
Nous voulons un droit au travail pour les personnels suspendus. En effet, s’ils sont inaptes au travail pour cause de non vaccination, ils auraient dû être déclarés inaptes et reclassés ou licenciés (avec indemnités). Mais ils auraient dû avoir droit à tous les dispositifs de lutte contre le chômage et la précarisation, comme tous les travailleurs.
Nous maintenons nos "terrasses de la liberté" tous les vendredis à 19h sur la place Rapp (tout le monde peut venir), mais ne reprendrons les manifestations du samedi qu’à la rentrée. À partir de septembre, nous reviendrons plus frais que jamais pour poursuivre la résistance, sur ces revendications comme sur d’autres. Nous appelons d'ores et déjà tous les citoyens, associations, collectifs et syndicats à s’organiser et à nous rejoindre du moment qu’ils partagent nos revendications et veuillent ajouter les leurs aux nôtres.

13 mars 2022

Benoît Legrand

Collectes pour l'Ukraine

Ne serait-il pas préférable d'avoir un organisme centralisateur (d'État peut-être) temporaire auquel on pourrait donner de l'argent et qui ferait les achats en Pologne pour les Ukrainiens ?

Je vois 3 avantages par rapport à ce qui se fait actuellement :
 
- Le coût de la vie est moins cher en Pologne qu'en France, donc avec la même somme investie, il y aurait plus de vivres et de matériel fournis.

- La centralisation permettrait d'ajuster les achats aux besoins prioritaires. Alors qu'actuellement, tout se fait de manière désordonnée, sans concertation.

- Comme la Pologne est plus proche de l'Ukraine que la France, on économiserait le coût du transport (1500 km pour acheminer les vivres et le matériel).

21 février 2022

Benoît Legrand

J'entends beaucoup de personnes dire que nous sommes en dictature, que nous ne sommes plus en démocratie et que nous voulons revenir comme au temps d'avant. Mais, je vous pose la question : avons-nous déjà été en démocratie ? Quand avez-vous ressenti le sentiment d'être en démocratie pour la dernière fois ? Michel Rocard disait que vous avez beau ne pas vous occuper de la politique, la politique s'occupera de vous. Vous avez pu ressentir le fait d'être en démocratie il y a quelques années, car vous ne vous intéressiez pas à la politique et elle ne s'intéressait pas à vous. Mais le réveil a dû être douloureux pour certains, quand le gouvernement a décidé de s'attaquer à leur liberté avec ce pass sanitaire et que la politique s'est enfin occupée de vous. Alors la question est : qu'est-ce que la démocratie et comment savons-nous que nous y sommes ? Beaucoup me répondront que « demos » ça veut dire peuple en grec, et « kratos » c'est le pouvoir. Et donc : la démocratie c'est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Mais une fois qu'on a dit ça, on n'a pas dit grand-chose. C'est pour ça que je souhaite revenir à des temps un peu plus anciens pour expliquer les fondements de notre république. Lors de la révolution française, quand l'ancien régime est tombé, la souveraineté ne pouvait plus être exercée par le souverain. Il a donc fallu trouver un souverain de substitution pour maintenir le pays dans son état et pour que chaque région ne devienne pas autonome. C'est à ce moment-là qu'il y a eu des grands débats sur les formes de la démocratie et de transfert de la souveraineté, et qui valent encore aujourd'hui. D'un côté, nous avions les partisans de la souveraineté nationale. La souveraineté du roi est transférée à la nation. Les membres de l'assemblée nationale avaient un mandat représentatif, et faisaient tout au nom de ceux qui les avaient élus sans que ceux-ci puissent les contrôler. De l'autre côté, nous avions les partisans de la souveraineté populaire. La souveraineté du roi était transférée au peuple. Les membres de l'assemblée nationale avaient un mandat impératif, ils étaient là pour porter strictement les propositions qui leur avaient été faites et devaient rendre des comptes à leurs électeurs. Comme à l'époque la France se faisait envahir par des puissances étrangères et les messages se faisaient par coursiers à cheval, on peut comprendre qu'il y ait eu une préférence pour le mandat représentatif. 230 ans plus tard, c'est plus compliqué. Le mandat impératif est toujours interdit par la constitution et les députés n'ont de compte à rendre à personne de leurs actions. À personne si ce n'est au président de la république pour les députés LREM qui se sont fait élire grâce à son nom. 230 ans après la grande révolution, Emmanuel Macron a reconstitué le pouvoir du monarque en étant le seul à prendre les décisions du pays. Espérons pour lui qu'il respecte les gestes barrières afin qu'il n'éternue pas dans le sac. Et espérons pour nous que nous arriverons à poursuivre l'idéal d'émancipation de la grande révolution pour que nous soyons enfin en démocratie.

25 novembre 2019

Qualité de l'air à Colmar

Benoît LEGRAND

Alors que vient de se terminer la semaine européenne de réduction des déchets, un texte très instructif sur l'incinérateur de déchets de Colmar est paru dans Rue 89 :

(https://www.rue89strasbourg.com/usines-incineration-masquer…).

Nous y apprenons, pour résumer rapidement, que :
1/ Des substances polluantes sont émises de temps en temps par la combustion de déchets non autorisés ;
2/ Le contrôle de ces émissions polluantes est réalisé par l'entreprise responsable elle-même, avec des outils imprécis ;
3/ Les résultats faussés de ces contrôles permettent d'éviter de devoir investir dans la mise aux normes des installations.

C'est inquiétant pour la qualité de l'air à Colmar, ça l'est aussi concernant l'orientation prise par la société depuis quelques décennies. La logique de consommation effrénée produit énormément de déchets sans que de bonnes solutions pour les traiter aient été trouvées.

D'autres événements ont marqué l'actualité récemment, la manifestation pour le déstockage des déchets à Stocamine, organisée par un collectif très large de personnes concernées, ainsi que l'intention du maire de Wintzenheim de dépolluer du lindane des sols de la commune. Afin d'éviter la pollution de la nappe phréatique.

Les déchets les moins polluants sont ceux qu'on ne produit pas !

[Illustration : Frank Ramspott]

4 août 2019

Benoît LEGRAND

Comment gagner les élections municipales ?

Le temps avance, la trêve estivale arrive à son apogée et les élections approchent à grands pas. Autour de moi, j'entends toujours les habituels combats de coqs, à savoir qui aura la plus grosse pour l'emporter. Et ça y va des alliances, des trahisons, des promesses rompues et autres forfaitures. Ne vous y trompez pas, si vous voyez des candidats faire la tournée des événements mondains pour serrer des paluches, fuyez... Car si vous pensez que, parce qu'il vous a touché la main, une relation forte et accessible s'est installée, c'est que vous êtes naïfs. Des paluches, ils en serrent des milliers. Ce qu'ils font avant les élections pour vous charmer, ils ne le feront pas après. Ils risquent fort de ne même plus se souvenir de vous, car c'est humainement impossible.

Alors je pose la question, comment gagner les élections municipales ? Je vais en décevoir certains qui attendaient d'avoir une réponse toute faite pour s'asseoir sur le siège du premier magistrat. En effet, il n'y a pas de recette magique hors de la veulerie pour manipuler les masses et accaparer le pouvoir. Je suis et je resterai du coté du citoyen, et c'est de leur point de vue que je me positionne en posant cette question. Je pourrais la redéfinir comme suit : comment faire pour que la municipalité ne soit pas une fois de plus volée aux Colmariens ? Que ceux-ci n'aient pas leur mot à dire quant à l'orientation générale de la politique de la ville ?

Les esprits critiques avisés me diront que c'est toujours bien de vouloir que le peuple soit souverain, que c'est un vœu pieu que tout le monde puisse participer à la discussion et construire le monde de demain, mais que l'argumentum ad populum est un sophisme et que c'est totalement démagogique de dire ça. Et ils auraient raison, car imaginons que n'importe quel Colmarien veuille que son plan pour la ville soit appliqué ; l'équipe municipale devrait alors écouter chaque personne et réussir à faire une synthèse du tout ; au vu des moyens humains disponibles, c'est impossible.
Comment faire pour ménager la chèvre et le choux, l'exigence démocratique et l'efficacité décisionnelle ?

L'avis de tous doit pouvoir être pris en compte. Mais tous les avis ne sont pas toujours pertinents, pis encore, il est possible que plusieurs avis soient contradictoires. Enfin, certains avis peuvent être pertinents mais superfétatoires. Ce sont tous ces cas de figure qui parasitent la synthétisation, et tous ne peuvent pas être traités sans énormément de personnes. Si l'équipe municipale n'a pas assez de personnes à mettre à disposition, il y aurait pourtant au moins autant de personnes ayant un avis que d'avis.
La solution serait donc que les personnes qui ont un avis puissent le partager, le confronter et le développer avec celui des autres. Que de cette somme d'avis émerge un avis synthétique et accepté par tous ceux l'ayant élaboré (avis pouvant contenir des clauses conditionnelles). Alors, ces avis auront le poids de ceux qui les partagent, et seront comparés entre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Alors cet avis unique sera l'avis suivi par tous, et donc l'avis de tous. Il pourra donc s'appliquer à tous. Tout ceci est très théorique, car c'est factuellement la chose la plus compliquée à faire quand on est aux responsabilités : réussir à produire la synthèse de l'avis de tous, et convaincre tout le monde que c'est le meilleur avis à avoir.

Pour que cette périlleuse entreprise se fasse, il faut une structure, mais il n'est pas obligatoire qu'elle soit rigide. Il faut bien distinguer deux cas, le "haut" de la structure et le "bas" de la structure. Pour le "bas", chaque citoyen peut décider d'aller voir un autre citoyen pour partager leurs avis, et rien que ça, en soit, produit une structure. Mais ça peut être de n'importe quelle forme et adapté à n'importe quel groupe social. Pour le "haut" en revanche, c'est la partie fédérative commune, celle qui permet de regrouper tous les avis. Il faut donc que tout le monde soit d'accord sur le fonctionnement de la synthétisation. En période électorale, où les réflexions et avis sont les plus prolifiques, le "haut" de ce type de structure aurait toutes les chances de s'adapter à la forme de l'élection pour prendre le pouvoir et l'utiliser pour faire appliquer les synthèses. Ce serait donc l'émergence d'une liste citoyenne.

Alors, certains diront : la liste citoyenne, encore un vœu pieu, car rien n'est jamais vraiment purement citoyen. Nous ne partons pas de rien et Colmar a une histoire. Dans les groupes sociaux qui pourraient participer à une liste citoyenne, je distingue trois classes : les groupes organisés à vocation politique, les groupes organisés et les citoyens. On ne va pas se mentir, le Colmarien ou la Colmarienne lambda aura moins de chance de monter son propre groupe social pour y produire un avis politique que dans des groupes qui auront déjà l'expérience du vécu comme des associations ou des collectifs. De la même manière, les groupes organisés qui n'ont pas de vocation politique auront plus de mal à produire un avis politique que les groupes organisés dont c'est la vocation.
C'est malheureux à dire, mais pour ces raisons, les listes citoyennes sont souvent initiées par les partis politiques locaux. Non pas parce qu'ils sont "tous pourris" et qu'ils ne veulent pas laisser le pouvoir au peuple, mais parce qu'ils ont l'expérience du débat et de la campagne, les réseaux, et que ce sont souvent les seules qui se lancent à chaque élection. Après tout, les membres des partis politiques sont aussi des citoyens avec un avis, et ils le peaufinent régulièrement.

L'interrogation à se poser en participant à une liste citoyenne est celle de savoir si cette liste est là pour propulser un parti dans la campagne en lui donnant une légitimité populaire, ou si elle est là comme son nom l'indique pour faire vivre la citoyenneté de ceux qui veulent s'impliquer.
S'il n'existe pas de détecteur à entourloupe politique, quelques signes peuvent alerter :

Un seul parti est représenté ? Vous êtes tombés dans le comité de campagne de ce parti !

Plusieurs partis sont représentés ? Vous avez la garantie qu'il y aura des dialogues à l'intérieur de cette liste citoyenne, puisque aucun parti n'acceptera de jouer les supplétifs pour les autres partis. Il faut néanmoins rester vigilant, que ce ne soit pas uniquement la parole de ceux qui peuvent faire vaciller l'équilibre interne de la liste qui soit pris en compte.

Le point le plus critique et le plus emblématique de l'édition d'une liste citoyenne restera quand même la désignation et l'ordonnancement des candidats et candidates. Mais comme je l'ai dit plus haut, ce n'est qu'une adaptation d'une structure organisée dans la forme des élections municipales. Certes il n'y aura pas de place pour tout le monde, certes des ego vont être heurtés. Mais si tout le monde considère que la structure initiale doit continuer à perdurer après qu'elle ait remporté les élections, alors les places et l'ordre sur la liste n'aura plus vraiment d'importance.

11 juillet 2019

Benoît Legrand

Gilets Jaunes, Nomades et cathédrale

Dans une lettre ouverte datée du 3 juillet adressée à son bouc-émissaire Gilet Jaune, notre bon maire s'enorgueillit d'avoir fait "appliquer la loi quant à une utilisation non autorisée du terrain communal". Il félicite cette personne, ainsi que ses camarades, d'avoir remis en état le terrain, après l'avoir menacée de lui faire payer plus de 5 000 € pour le faire remettre en état par une entreprise privée. Le contribuable colmarien n'ayant pas à supporter cette dépense qui ne relève pas de son fait.

Nous pourrions nous arrêter sur la méthode autoritaire de Sa Seigneurie, alliant remerciement et intimidation. Méthode de la carotte et du bâton, bien connue des commerçants de Colmar. Mais l'actualité fournit assez d'exemples pour montrer l'incohérence du personnage.

Ce n'est pas aux contribuables colmariens de payer à hauteur de 5 600 € pour nettoyer les ravages qu'un incendie a provoqués sur le camp des Gilets Jaunes. Pourtant, la Ville de Colmar a financé à hauteur de 10 000 € les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Que je sache, cet argent provient bien des poches du contribuable...

En ce mercredi 10 juillet, j'ai vu que le stade de la Mittelharth était occupé par des Nomades s'étant installés avec leurs caravanes. Coïncidence cocasse, c'est exactement la même parcelle sur le plan local d'urbanisme que l'ancien lieu occupé par les Gilets Jaunes (https://www.colmar.fr/plu). Cette fameuse parcelle qui ne peut être occupée à des fins de camping, de caravaning ainsi que par des habitations légères de loisirs.
Pourtant, je n'ai pas encore vu de lettre ouverte de la part de notre Justicier leur intimant de partir.

Voilà le visage de notre premier magistrat : dépensier avec l'argent des Colmariens suivant Ses valeurs, mais aussi fort avec les faibles et faible avec les forts.

18 juin 2019

Benoît LEGRAND

Faire de la politique autrement

Suite à la renonciation de Benoît Nicolas, je lis les réactions qui sont partagées entre colère et déception. Mais personne ne fait la critique systémique de ce qui s'est passé, parce que tout le monde voit et vit au premier degré. Alors je me propose de faire un peu de réflexion théorique et d'apporter ma contribution comme une interprétation possible.

Pour rappeler, Benoît Nicolas s'est engagé il y a un an sur le chemin de croix qu'est une campagne municipale. Deux ans avant l'échéance sur Colmar, ce qui peut paraître tôt, mais qui peut paraître long aussi quand on vient de loin. Il commençait de zéro car sans parti et sans expérience. Son credo était de faire de la politique autrement, des gens y ont cru et se sont ralliés à lui, et il a commencé à faire une campagne traditionnelle avec l'inauguration d'un local et la recherche de fonds.

Faire de la politique autrement, ce message est porteur. Car au niveau de la ville de Colmar, nous avons tous en tête la manière dont le maire actuel gère la municipalité, de manière très verticale et autoritaire. Ses décisions étant souvent incontestables, ce que Gilbert Meyer veut, Gilbert Meyer obtient. C'est là qu'on arrive à la structuration politique qui permet ces dérives.

Dans tout collectif, la façon dont se prennent les décisions du groupe sont représentatives de la façon de penser des membres de ce collectif. Si chacun délègue sa voix à la même personne, alors nous avons un chef, et tout le monde le suit et c'est la verticalité. Si chacun exprime sa voix équitablement, alors la décision est prise avec du temps et c'est l'horizontalité. La verticalité est plus réactive et concurrentielle. L'horizontalité est plus inclusive et coopérative. C'est donc ce degré de verticalité (et accessoirement d'horizontalité puisque ces deux angles sont "complémentaires") qu'il faut étudier pour avoir un aperçu de la valeur d'une structure. Sachant que dans une structure verticale, l'élite aura toujours tendance à un moment ou à un autre à s'autonomiser des membres dont il tire la légitimité. Le pouvoir corrompt et l'hybris prend toujours le dessus.

N'oublions pas qu'en 1993, Gilbert Meyer était ce porteur de renouveau face à Edmond Gerrer pour la députation. Alors qu'il avait été son suppléant peu de temps avant. Pour éviter que ce genre de scénario se reproduise encore et encore, il ne faut pas donner les pleins pouvoirs de manière inconditionnelle à une personne. Sinon, à un moment, elle imposera elle aussi ses décisions comme si elles étaient immuables. Dans le système actuel où les élections consacrent une personne pour une durée déterminée, c'est compliqué de lutter contre les dérives autoritaires, mais rien que d'en prendre conscience permet de réfléchir à la situation.

Je fais donc un appel à ceux qui veulent vraiment changer les choses. Ceux qui ne veulent plus que le destin de la société soit pris entre quelques-uns. Ne donnez plus votre avis, faites de la politique. Ne déléguez plus votre voix à un représentant, faites de la politique. N'attendez plus sagement que les choses se passent, faites de la politique. Votre opinion est aussi importante que celle de tout autre.

Alors, quand vous vous engagerez à voter ou à militer pour un ou une candidate. Ne regardez pas uniquement qui il est, cela reste trop superficiel. Regardez quel est son programme et demandez-vous comment il a été construit. Car si vous voulez faire de la politique autrement, c'est à quoi vous devez vous responsabiliser.