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23 septembre 2025

Fabien Nierengarten

-23/9/2025- Si je devais conduire une liste lors des élections municipales de mars 2026, j'exigerais de la part de chacun de mes colistiers de prendre un engagement essentiel : celui de faire participer des citoyens volontaires à l'exercice de son mandat, en échangeant régulièrement avec eux sur les dossiers dont il a la charge, et en les associant aux réunions auxquelles il est convié. Je suis convaincu qu'un tel "parrainage" permettrait de sensibiliser un maximum d'électeurs aux nombreux enjeux (et difficultés) de la gestion des affaires publiques, et de combattre ainsi certains préjugés sur le rôle d'un élu local.
En effet, ma rencontre de samedi dernier avec une centaine de ces citoyens, m'a conforté dans une double (et très ancienne) conviction :
- Primo, nos concitoyens ne comprennent presque rien à la (trop) complexe répartition des compétences entre nos (trop) nombreux acteurs publics.
- Secundo, ces mêmes citoyens sont en revanche très demandeurs de transparence et de pédagogie sur le cheminement d'une décision politique, entre l'apparition d'un besoin sur le terrain et sa concrétisation effective dans les actes. Et plus particulièrement sur les obstacles juridiques, financiers et administratifs qu'il faut franchir entre ces deux étapes.
Prenons l'exemple d'une commune d'environ 800 habitants. Si chacun de ses 15 conseillers municipaux parrainait un citoyen par an, et ce, pendant les 6 années de son mandat, cela ferait près d'une centaine d'électeurs associés à la gestion de la commune. Sans droit de vote ni pouvoir de décision, bien évidemment. Mais avec, au final, une plus fine connaissance des dossiers et des projets. Et surtout, une prise de conscience accrue du véritable parcours du combattant qui sépare une idée de sa mise en œuvre concrète. Avec toujours cette question cruciale en toile de fond : dans la jungle des intérêts de CHACUN, où se situe exactement l'intérêt de TOUS ?
Je pense qu'il est absolument indispensable et très urgent de sensibiliser le citoyen à la réalité et à la difficulté de la gestion publique, ne serait-ce que pour lui faire comprendre à quoi servent ses impôts. Pour cela, rien de tel que de le mettre dans la situation du décideur local, et de le faire ainsi participer aux arbitrages (souvent très douloureux) qu'un élu doit réaliser pour tendre vers ce qui doit être son seul objectif : l'intérêt général. Le tout, face à des besoins en hausse flagrante...et avec des moyens en baisse constante. Bon courage à tous les futurs candidats !

14 juin 2025

Fabien Nierengarten

-14/6/2025- Ils me font bien rire (sans doute pour ne pas en pleurer), celles et ceux qui essaient de nous faire croire qu'il serait tellement facile de mettre fin à toutes les formes de violence qui gangrènent notre société. Qu'il suffirait de plus poursuivre, de plus réprimer, de plus punir, pour que subitement, l'ordre se substitue au désordre. Et que chacun de nous pourrait enfin vivre en totale sécurité si les policiers étaient plus nombreux et si les juges étaient moins laxistes. Il faut alors qu'ils m'expliquent comment, de cette façon, on aurait pu, par exemple, empêcher le meurtre de la surveillante du collège de Nogent-sur-Marne par un gamin "bien né" de 14 ans.
Il est vrai que nous entrons progressivement dans l'une de ces périodes où, sur ce sujet sensible, les déclarations de bonnes intentions vont abondamment fleurir sur les réseaux sociaux, où les incantations stériles des uns se mêleront aux propositions débiles des autres... et où, au final, les promesses n'engageront que ceux qui auront la coupable naïveté d'y croire. Mais arrêtons de nous voiler la face : même si aujourd'hui, elle s'avère souvent indispensable pour éradiquer la violence qui fait la une des faits divers, la répression ne constituera jamais la seule réponse à tous nos maux. Elle n'en sera toujours que l'aboutissement le plus extrême.
En fait, la solution pour demain et après-demain est entre les mains de chacun d'entre nous. Entre les mains de chaque gouvernant qui doit se montrer exemplaire dans l'exercice de ses fonctions, de chaque utilisateur des réseaux sociaux qui doit y modérer ses propos, de chaque parent qui doit montrer une voie raisonnable et raisonnée à ses enfants, de chaque adulte qui doit se souvenir qu'il est amené à servir de modèle aux jeunes générations... jusqu'au simple usager de la route qui doit s'y comporter en citoyen civilisé et non en créature primaire, voire primitive. Car oui, la violence trouve souvent son origine dans notre comportement quotidien. Parfois même à l'insu de notre plein gré.
Bref, apportons tout notre soutien aux forces de l'ordre et faisons de nouveau confiance à la justice pour traiter les cas qui mettent gravement en danger la sécurité dans nos villes et villages. Et pour le reste, prenons tous notre part de responsabilité dans cette lutte quasi existentielle que nous devons mener contre cet ensauvagement progressif de notre société. Il en va de notre avenir et de celui de vos enfants.

1 janvier 2025

Fabien Nierengarten

"En dépit de tout, je garde la conviction que l'amour, la paix, la douceur, la bonté sont la force qui est au-dessus de tout pouvoir."

De nombreux évènements nationaux et mondiaux peuvent nous faire douter de ces mots écrits par Albert Schweitzer. C'est pourquoi je propose que pour marquer le 150ème anniversaire de la naissance de notre grand humaniste alsacien, chacun contribue à la hauteur de ses responsabilités et de ses moyens, à ce que son rêve devienne (enfin) réalité en 2025.
Chères amies et chers amis, je vous souhaite à toutes et à tous, une année engagée, mais aussi et surtout, paisible et sereine. Nous en avons tous grand besoin, je crois.

15 novembre 2024

Fabien Nierengarten

15/11/2024 – Il l'a fait !!! Champion du monde !!! Après avoir remporté en 2023 la finale régionale, puis la finale nationale du concours Jeunes Talents Escoffier, mon neveu Alexandre (à gauche) s'est adjugé le titre mondial aujourd'hui à Paris !
Associé en salle à son ami Axel Wanner, il a convaincu le jury présidé par le chef ** Michel Roth et composé d'une vingtaine de cuisiniers de renommée mondiale, en réalisant les deux plats imposés, à savoir un filet de bœuf en croûte sauce Choron pour 8 personnes, accompagné d'une garniture de champignons de Paris, de pommes de terre Belle de Fontenay fondantes et de betteraves rouges crapaudines pochées au vin et épices, suivi d'un chou farci végétal, également pour 8 personnes. Les concurrents du duo alsacien étaient notamment originaires d'Angleterre, de Suisse, du Japon, d'Indonésie, de Singapour, du Canada et de Tunisie.
Voilà donc jusqu'où peuvent mener le talent, mais aussi et surtout, le travail, la détermination et la rigueur. Un exemple à suivre pour tous les jeunes. Extrêmement fier de lui, je suis !

13 juin 2024

Fabien Nierengarten

Nous sommes en 2024 après Jésus-Christ et rien ne semble avoir changé au pays de Pathétix et d'Hystérix !! Autrefois, ce spectacle nous faisait rigoler. Aujourd'hui, on serait presque tenté d'en pleurer.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]

7 décembre 2023

EMBÛCHES DE NOËL

Fabien Nierengarten

J'sais pas vous, mais moi, j’ai comme une impression bizarre : plus les années passent, et plus Noël perd sa douceur acidulée aux essences de mandarine, pour prendre le goût un peu amer d’une écorce d’orange dans laquelle on croque. Est-ce la faute des anniversaires qui s’égrènent comme un compte à rebours qui fout les boules ? Ou celle du silence des absents qui couvre parfois les rires des enfants ? Qu'importe.
 
Alors, pour avoir le smile autour du sapin, je vous propose un petit jeu. Un parcours ludique à travers les préparatifs et tous ces moments que l’on apprécie plus ou moins. En mode "Koh-Lanta au pays de Noël". Vous me suivez ?

Mission 1 : Accéder au monde enchanté

Faire ses courses à quelques jours de Noël, c’est un peu comme s’attaquer à Winterfell, le château de "Game of Thrones" : c’est long, épuisant et dangereux. Heureusement que dans les longs cortèges de voitures qui mènent à nos villes transformées en forteresses imprenables, on peut admirer de beaux paysages, aussi merveilleusement enneigés... que ceux des Antilles à la même époque. Une fois arrivé au centre-ville, il ne reste plus qu’à trouver un endroit pour se garer. Et se faire très vite enguirlander par des automobilistes dans un langage qui traduit leur esprit de paix et de fraternité : "tu crois au Père Noël, abruti ?" ou encore "si tu te mets là, je te fous mon moufle dans la tronche !". Atmosphère, atmosphère…

Mission 2 : Affronter des hordes sauvages

Sur place, il faut alors traverser un lieu hautement stratégique, celui de l'inévitable "marché de Noël" qu'on trouve désormais dans tous les patelins, et qui concentre des foules de toutes les couleurs et de toutes les langues. Une vraie cour des miracles qui grouille de personnages meuglant et beuglant, mugissant et rugissant. Certains d'entre eux sortent tout droit de la série "Vikings" avec leurs casques clignotants qui les font paraître si brillants. D'autres viennent de quitter leur appartement loués chez Herbie Henbee. Les voilà partis pour déguster cette potion tragique qu'on sert souvent en guise de vin chaud.
 
Mission 3 : Survivre en terre hostile

Après le centre-ville, un petit passage en zone commerciale s'impose. Le samedi après-midi, ça vaut son pesant de bredalas. Effervescence assurée. Effluves d'essence aussi. Y a pas à dire, on prend vraiment son pied en roulant au pas ! Quand enfin on pousse les portes d'une grande surface, c'est pour entrer sur l'air de "vive le vent" diffusé en rythme et en volume boîte de nuit. À quand le Père Noël au milieu des Village People ? C'est sûr, avant de partir, il faudra bien le couvrir.
 
Mission 4 : Se nourrir de produits locaux
 
Après ce voyage en terre incongrue, l'estomac se mettra sans doute à crier famine. Pour poursuivre l'aventure, on ira alors dîner dans l'un de ces restaurants qui attirent les touristes comme des pigeons. Là où l'on réussit à faire rimer "authentique" avec "exotique", et où l'on propose des plats traditionnels cuisinés façon Hon'séou par Hon'séki. Mais on peut aussi se restaurer devant cette jolie petite cabane du marché de Noël, là où ces mêmes plats seront consommés en mode mange-debout... puis tombe-par terre au moment de payer. On appelle ça sans doute "avoir l'embarras de choir".
 
Mission 5 : Décrocher le totem d'immunité

Un privilège spécial sera accordé à celui ou à celle qui aura réalisé un fait retentissant durant ces jours qui précèdent Noël. En vrac, voici quelques exploits qui susciteront l'admiration de tous : penser aux piles pour le jouet électronique du petit dernier, faire enfin sourire le grand premier, choisir un cadeau utile pour la belle-mère, décorer le sapin en famille et dans la bonne humeur, faire ses derniers achats alimentaires sans avoir des envies de meurtre, ne pas faire tomber le soufflé, supporter le beau-père quand il parle politique, etc...

Mission 6 : Profiter du réveillon

Sans doute la plus agréable et la plus belle mission de toutes. Pas forcément la plus simple, compte tenu de toutes les embûches de Noël. Mais on y croit. Et surtout, je nous le souhaite. Car par les temps qui courent, les moments de bonheur ne se ramassent pas à la pelle.
 
"Chroniques du monde d'avant" - 25 novembre 2018

26 janvier 2022

Cette société est en train de crever de sa propre inhumanité

Fabien Nierengarten

Raphaël G. prend tranquillement son petit déjeuner. C'est mercredi et tout le monde dort encore chez lui. Dans une heure, ce jeune cadre prendra la direction de son bureau parisien, via ce train de banlieue qu'il a déjà emprunté dans le sens inverse, très tardivement hier soir. Il se souvient avec fierté, de cette conversation qu'il a eue en rentrant avec son gamin de 10 ans, au sujet de la "fraternité" qui foutait le camp et de la "solidarité" dont il se dit le fervent défenseur. Comme lui, son fils deviendra, sans aucun doute, un citoyen modèle.
Chloé B. en est à son troisième café. Le réveil a été difficile. Sa sortie resto avec les copines s'est terminée la veille, bien plus tard que prévu. Elle appréhende déjà le retour au boulot, et surtout ce long trajet dans les couloirs du métro, puis dans ces ruelles sombres et désertiques, où régnaient encore il y a quelques heures, une douce effervescence. Elle rêve d'un Paris débarrassé de cette misère qui se voit jusque dans la rue et de cette insécurité qui la poursuit presque jusqu'à chez elle, dans son paisible appartement du 3ème arrondissement.
Raphaël et Chloé vont reprendre ce matin, le petit train-train de leur petite vie. En ne se souvenant plus qu'hier soir, sur leur parcours vers le confort ou le réconfort, ils ont enjambé le corps d'un homme qui était en train de perdre la sienne. Et qui a finalement été découvert par un SDF, mort de froid, plus de 9 heures après avoir malencontreusement chuté sur le trottoir de cette rue pourtant si animée en soirée. Preuve que, même lorsqu'on est un photographe mondialement reconnu, comme l'était René Robert, on ne peut pas grand chose contre l'indécence de l'indifférence.
Cette société dont nous sommes tous, trop souvent, des acteurs pressés et obsédés par nos petits besoins du quotidien, est en train de crever de sa propre inhumanité. Cela commence par des éclats de rire sur les réseaux sociaux face au nombre de morts provoqués par une épidémie, puis ça se poursuit par des menaces de mort lancées anonymement contre ceux que nous n'aimons pas, et ça s'arrêtera... là où l'Histoire nous mènera. Celle dont on dit qu'elle ne se répète jamais, mais qui a pourtant, une fâcheuse tendance à bégayer dès que les rapports sociaux se tendent. Nous en sommes sans doute, tous responsables. En attendant d'en être coupables ? Le proche avenir nous le dira.

23 janvier 2022

Fabien Nierengarten

Florence me manque. J'ai la nostalgie de son atmosphère si particulière, de ses ruelles où se côtoient pour le plaisir de tous les sens, le beau et le bon, le merveilleux et le mystérieux. Je pense notamment au Palazzo Vecchio, planté majestueusement sur la Piazza della Signora, avec sa cour intérieure où trône la délicate sculpture en bronze "l'enfant et le dauphin" (1476), et sa salle des Cinq-Cents (1496) dont les fresques monumentales racontent la gloire des Médicis.
L'espace qui m'a le plus impressionné est la Salle des cartes géographiques qui doit son nom à ses cartes du 16ème siècle, peintes à l'huile sur 53 portes d'armoires par le frère dominicain Ignazio Danti. Elles permettent de se faire une idée des connaissances géographiques de l'époque, plus ou moins précises selon les régions du monde. (...)





14 janvier 2022

Otto Dix au musée Unterlinden

Fabien Nierengarten

Il y a 80 ans, des œuvres d’Otto Dix et celles de dizaines d’autres artistes, étaient exposées à l’Institut archéologique de Munich. Non pas pour les mettre en valeur, mais pour permettre au public de les comparer aux dessins d’enfants et aux tableaux réalisés par des personnes handicapées mentales, qui étaient présentés juste à côté. L’objectif des autorités nazies était alors de stigmatiser les prétendues "dérives" de l’art moderne.
Cette mise en scène particulièrement glauque s’est cependant retournée contre ses instigateurs : juste avant que Goebbels ne mette brutalement fin à cette exposition, plus de deux millions de visiteurs s’étaient précipités pour la voir. Ils étaient trois fois moins nombreux pour celle organisée en même temps, avec des artistes dits "officiels", dans la clinquante "Maison de l’Art allemand".
C’était l’époque où le talent d’Otto Dix était assimilé à de "l’art dégénéré", par opposition à "l’art héroïque" encouragé par les dirigeants nazis. Il est vrai que dans les œuvres de Dix sur la guerre, point de corps athlétiques dignes de gladiateurs romains, mais des soldats mutilés et des cadavres déchiquetés. Dans ses tableaux, point de bâtiments ou de réalisations prestigieuses, mais une nature ravagée et ensanglantée par les atrocités guerrières. (...)

10 décembre 2021

Fabien Nierengarten

L'histoire se déroule hier après-midi, dans une commune du bord du Rhin. La réunion vient de se terminer, les participants échangent encore quelques mots, et là, mon voisin découvre un téléphone visiblement oublié sur une chaise. Il se renseigne auprès des derniers présents, jusqu'à ce qu'une petite voix s'élève timidement du fond de la salle : "Ah oui, je sais à qui il appartient. Elle vient de partir. Elle est sans doute encore sur le parking. Je l'appelle." Elle saisit son smartphone, compose un numéro...et fait effectivement sonner le pauvre téléphone abandonné. Morale de l'histoire : "Qui fait sonner un portable dans le vide, n'est jamais loin de faire un bide". Ou comme dirait le philosophe : "allô quoi !"

2 décembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand j'étais gamin, j'attendais toujours le 1er décembre avec beaucoup d'impatience. C'était le jour où je pouvais (enfin) ouvrir la première fenêtre du calendrier de l'Avent que nos parents avaient déniché, le week-end d'avant, au supermarché du coin. Contrairement à ma sœur qui respectait les traditions, j'avoue aujourd'hui qu'il m'arrivait alors de subtiliser le gros chocolat du 24, et de le remplacer par de la pâte à modeler, soigneusement emballée dans le papier alu d'origine pour donner le change. Faute avouée est à moitié pardonnée. D'ailleurs, je crois qu'il y a prescription au bout de 30 ans (et un peu plus).
Dans l'intervalle, le calendrier de l'Avent semble être devenu la star du dernier mois de l'année. Et surtout, le gisement d'un vrai business pour des centaines de marques. Ayant flairé le bon filon, voilà même que les grands noms du luxe s'en mêlent avec volupté, et proposent 24 petites fenêtres à ouvrir sur des échantillons de leur production. A condition évidemment qu'on puisse, par exemple, débourser la coquette somme de 410 € pour offrir le calendrier Dior. Il paraît que chez Vuitton, on s'active encore pour réussir à caser des valises et des sacs à main dans ces minuscules fenêtres. Bon courage !

24 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Tiens, il paraît qu'un prof de droit de l'Université de Bretagne fait actuellement l'objet d'une procédure disciplinaire parce qu'il aurait qualifié ses étudiants de "chouette auditoriat de quasi-débiles (...) qui ne savent même pas comprendre le sens d’un texte simple". Oh, les pauvres petits ! Pour ma part, je me sens assez solidaire de ce "lanceur d'alerte" qui ne fait que souligner une évidence : certains quasi-illettrés du secondaire ont finalement réussi à se faufiler jusqu'aux études supérieures.
Ah bon, vous nous trouvez trop violents, trop durs, trop intolérants à l'égard de ces jeunes qui seront peut-être nos futurs juges, avocats, notaires, conseillers fiscaux ou chefs d'entreprise, et qui ignorent la portée d'un mot bien choisi et d'une phrase bien construite ??? Allez, admettons. Mais alors, n'oubliez pas dans votre grande bienveillance, que les étudiants déficients d'aujourd'hui, seront peut-être les patrons et les gouvernants que vous traiterez d'incompétents demain...

23 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand la science vient au secours de l'art... On a appris hier que des algorithmes avaient permis de redonner vie à trois œuvres de Gustav Klimt, détruites lors d'un incendie en 1945, et dont il ne restait que des esquisses, ainsi que quelques photos en noir et blanc. Cet exploit technologique a été réalisé par le département "Arts" de Google, en collaboration avec le musée du Belvédère de Vienne.
En 1894, le ministère de l’Éducation autrichien commande à Klimt, trois panneaux monumentaux symbolisant la Médecine, la Philosophie et le Droit, afin de décorer le plafond de la grande salle des fêtes de l’Université de Vienne. Mais lorsqu’il livre ses tableaux, le peintre a évolué et a pris la tête d'un mouvement d’avant-garde. Loin de glorifier la victoire de la science, de la sagesse et de la justice sur les ténèbres de l’ignorance, les immenses panneaux reproduisent une vision toute personnelle et tourmentée de ces facultés. Ils sont donc rendus à l'artiste. On lui demande même de rembourser les avances qui lui ont été versées.
Les œuvres sont alors acquises par des mécènes autrichiens, mais saisies par l'occupant nazi lors de l'Anschluss en 1938. Entreposées au château d’Immendorf, elles disparaissent lors de l'incendie volontairement provoqué par les SS, le 8 mai 1945, peu avant l’arrivée de l’Armée rouge. Leur reconstitution est donc une belle revanche de l'avenir sur le passé. Un peu d'optimisme dans ce monde au bord de la crise de nerf.

18 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Scoop de ce matin : on apprend qu'il est désormais possible de désigner par "iel", la personne qui ne se sent ni "il", ni "elle". En clair, la langue française est sur le point d'accepter l'usage d'un pronom personnel neutre, comme c'est d'ailleurs déjà le cas en anglais ("it") ou en allemand ("das").
Au-delà de la question du bien-fondé de cette innovation linguistique (qui risque juste de compliquer encore davantage la compréhension de ce que certain(e)s veulent dire), il est marrant de constater que Petit Robert a pris de l'avance sur LaRousse. Faut-il en déduire que les hommes sont plus ouverts que les femmes sur la question du 3ème sexe ? Le débat est ouvert...

23 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Coup de cœur matinal pour les "Grands bureaux des Aciéries de Longwy". Les escaliers d'honneur de ce bâtiment de style Art déco (1928), siège d'un site emblématique de l'histoire économique de notre pays, sont parés de vitraux que l'on doit à Louis Majorelle et qui racontent la pénibilité du travail dans une usine sidérurgique. Le patrimoine industriel est l'un des trésors cachés de notre passé. Ne l'oublions pas.
Pensées reconnaissantes pour Jean Misiano et Patrick Pflieger qui ont su me "contaminer" de leur passion pour le patrimoine du bassin potassique, et plus particulièrement leur cher Carreau Rodolphe. Pensées respectueuses aussi pour Francois Tacquard qui s'est investi sans compter pour valoriser le site textile de Wesserling. Pensées nostalgiques, enfin, pour deux de mes oncles qui nous racontaient souvent, avec une pointe d'émotion, les petites histoires des Mines de Potasse d'Alsace.










22 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Les Français en ont rêvé, BFM le fait ! Le combat des bouledogues, le duel des forts en gueule aura bien lieu demain soir. La puissance 1000 de la politique spectacle et le niveau 0 du débat constructif seront atteints. Ou presque. Un match de boxe qui va plaire à ceux qui rêvent du chaos, qu'il soit d'extrême-gauche ou d'extrême-droite, mais qui va écœurer ceux qui espèrent encore un sursaut de dignité durant cette campagne des Présidentielles 2022 qui commence décidément par de bien mauvaises extrémités.
Alors que nous avons plus que jamais besoin de nous rassembler autour des valeurs qui nous ressemblent, certains médias nationaux semblent décidés à mettre en avant ce qui nous divise. Parce que ça anime un plateau TV et agite le microcosme politique. Mais à force d'encourager ceux qui veulent abattre les fondations sur lesquelles ce pays se construit patiemment depuis 75 ans, ils jouent aux apprentis sorciers avec nos opinions. Et surtout, ils nous dévient des vrais enjeux fondamentaux des prochaines années, qu'ils soient environnementaux, économiques ou sociaux.
La prochaine étape de cette lente descente vers la médiocrité absolue de la "politique showbiz" façon Hanouna, sera peut-être un débat qui opposera bientôt Jean-Marie Bigard à Sandrine Rousseau, celle qui (hélas pour nous et pour nos enfants) parvient à faire rimer écologie avec hystérie. Comme quoi, le pire reste toujours possible. Ou pas. Allez, on va bien finir par se réveiller et mettre fin à ce cauchemar...

17 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Quitte à me faire incendier par les "intégristes", je trouve ça pas mal du tout. D'abord parce que c'est audacieux et que ça ne laisse pas indifférent, donc objectif atteint. Ensuite, parce que ça représente une véritable prouesse technique réalisée (sans le moindre argent public) par les 150 ouvriers, mais aussi par les concepteurs de cette "toile" monumentale. Enfin, parce que c'est toujours plus sympa qu'un vieux tableau représentant un pichet d'eau et un poisson mort posé dans une assiette.

22 juillet 2021

Fabien Nierengarten

Même un peu dur de la feuille, Michel Saulenareff reste fidèle à ses racines. Pour son unique concert en France, pas besoin de passe sanitaire. Car au final, on ira tous au paradis...

23 juin 2021

Fabien Nierengarten

Qui a dit qu'il n'était pas possible de réduire le « mille-feuille administratif » ?