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16 septembre 2025

Gérald d'Orbe
16/9/2025

Deux "T" à "piètre", c'est un de trop, non ?
 
Votre diatribe haineuse n'a rien d'un éditorial, ma p'tite dame, elle n'est rien d'autre que le récit d'un perroquet amoureux de son Jean-Luc machin.
Je ne vais pas tarder à cesser mon abonnement à ce canard dans lequel, comme disait Coluche, « y'a un truc vrai : la date… » !

15 septembre 2025

Laurence Muller-Bronn
14/9/2025

Il y a quelques semaines, je rencontrais avec des médecins Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, spécialiste des toxines animales au CNRS depuis 1989. Il se trouve au centre d’une controverse. Récemment démis de ses fonctions éditoriales dans plusieurs revues scientifiques, dont Coronaviruses, Infectious disorders-drug targets et Frontiers in Pharmacology, il est également ciblé par la cellule d’intégrité scientifique (MIS) du CNRS suite à un signalement anonyme.

Selon J-M Sabatier, le signalement émanerait d’un assistant-professeur qui l’accuse de désinformation scientifique concernant les "vaccins" ARN messager.
Sabatier conteste ces accusations, rappelant qu’il a publié une cinquantaine d’articles scientifiques sur la Covid-19 dans des revues à comité de lecture depuis mars. Il soutient que le SARS-CoV-2 résulte de recherches en «gain de fonction» et n’est pas d’origine naturelle. Il cite notamment la présence d’un site furine atypique, dont la séquence aurait été brevetée par Moderna en 2017. Il évoque le programme «Defuse», financé par les États-Unis à hauteur de 14,2 millions de dollars.

Sur le mécanisme d’action du virus

Dès mars 2020, il a décrit comment le virus dérègle le système rénine-angiotensine, un système hormonal et enzymatique contrôlant le fonctionnement cellulaire. Cette hypothèse l’a amené à préconiser très tôt la supplémentation en vitamine D comme protection.

Sur les "vaccins" à ARN messager

Le scientifique dénonce ces "vaccins" comme étant «de la pure folie», affirmant qu’ils déclenchent des réponses physiologiques délétères. Il critique particulièrement :
• le manque de contrôle sur la production d’antigènes
• la bio distribution incontrôlée dans l’organisme
• la production de protéines inconnues due aux modifications des ARN
• les effets des nanoparticules lipidiques.

Extension aux animaux et végétaux

Jean-Marc Sabatier alerte sur le développement de "vaccins" à ARN messager pour les animaux d’élevage, domestiques et les plantes, craignant une contamination par l’alimentation. Il évoque notamment la "vaccination" de plus de 62 millions de canards en France, dont la moitié avec des "vaccins" ARNm auto-amplifiants.

Face aux pressions institutionnelles, Sabatier maintient ses positions, qu’il présente comme relevant de la liberté d’expression scientifique. Il s’interroge sur l’existence d’un «Observatoire national de la désinformation en santé» dirigé par des personnes soupçonnées de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
Ses travaux sont compilés dans plusieurs ouvrages, notamment «Covid-19, le naufrage de la science» (Éditions Marco Pietteur).


14 septembre 2025

Jak Umbdenstock

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Yann Bizien

-14/9/2025- Je reviens un instant sur la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon par Emmanuel Macron.
Le résultat des législatives issues de sa dissolution devait conduire à un quasi gouvernement de "co-habitation" avec un président défait et déchu sur les deux derniers grands scrutins de la nation.
Or nous avons aujourd'hui un parfait alignement politique et idéologique entre le palais de l'Élysée et l'hôtel de Matignon. Entre les deux centres de gravité du pouvoir exécutif, les états-majors, la vision, les méthodes et les objectifs sont les mêmes.
Une preuve ? Lors de sa prise de pouvoir, Sébastien Lecornu a déclaré qu'il voulait de la stabilité, mais aussi "une rupture, pas seulement sur la forme et sur la méthode, mais aussi sur le fond".
"Stabilité et rupture", les deux mots sont pourtant antinomiques. Ils nous renvoient à l'obsession du "en même temps" du chef de l'État. Il ne faut donc certainement pas voir cette rupture comme une distance entre l'Élysée et Matignon.
Bien au contraire.
En récompensant la fidélité d'un ministre, plutôt que de tenir compte du résultat des urnes, Emmanuel Macron a confisqué le pouvoir et repris en main toute la politique de l'exécutif dans un entre-soi inadmissible.
La nomination de Lecornu suinte le mépris de la volonté du peuple. Ce pouvoir autoritaire et exclusif n'est plus démocratique et bicéphale. Il est arrangé entre amis et certainement monocéphale. Politiquement, et sur le plan idéologique, Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu ne font plus qu'un. Ce sont les mêmes.
Le Premier ministre est la "voix de son maître". S'il lui ordonne de cajoler le parti socialiste, il le fera.
Emmanuel Macron est un pervers narcissique qui a besoin de contrôler et de conserver son emprise. À l'international, ses homologues voient bien que la France est ingouvernable. Certains leaders bien élus se moquent même de lui. Et cela lui est insupportable. La nomination de Lecornu à Matignon lui permet donc de reprendre le contrôle sur l'action de l'exécutif.
Il ne faut pas le voir autrement.
Enfin, quand Lecornu prétend ne pas avoir d'ambitions pour la présidence de la République, rappelons-nous de cette citation de Georges Pompidou : "L'envie de l'Élysée naît à la seconde ou l'on gravit le perron de Matignon".
Dans une République démocratique qui considère, dans sa constitution, que le souverain c'est le peuple, le pouvoir est donc ici emprunté, détourné et confisqué. Grâce aux petites combines du régime des partis, ceux qui perdent les scrutins, et qui n'ont plus les faveurs de l'opinion, sont aux responsabilités.
Et ils entendent bien y rester.
C'est grave. Dans le combat politique, le machiavélisme n'a pas de limite, pourvu qu'il soit efficace.


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11 septembre 2025

Bernard Rodenstein

Haro sur les assistés !

-10/9/2025- Les bénéficiaires des aides sociales se trouvent, encore et toujours, dans la ligne de mire des apprentis sorciers de la politique conservatrice.
Opposés à ceux qui « se lèvent tôt », tous les matins, pour aller travailler, ils passent pour être la cause des malheurs de la France entière. On jette pêle-mêle dans le même sac, les chômeurs, les migrants, les asociaux..
Leur couper leurs allocations diverses et variées permettrait de résorber le déficit budgétaire ! Rien que cela !
En martelant ce discours éculé, les droites et l’extrême droite s’assurent un succès d’estime auprès d’une large part de l’opinion publique biberonnée aux valeurs traditionnelles qui, hélas, sont très fortement piétinées par la classe dirigeante, en premier lieu.
Ceux qui, dans notre société, s’enrichissent le plus et le plus rapidement, sont ceux qui font fructifier leur capital en dormant ! C’est la triste réalité.
Quant à ceux qui triment sur nos chantiers et dans nos usines, il y a de gros risques qu’ils terminent leurs laborieuses existences en étant pauvres comme Job.
À voir comment l’argent public a été donné aux grandes entreprises qui font de merveilleux bénéfices au profit de leurs actionnaires, on est en droit de dire que les assistés, dans notre pays, ne sont pas ceux que l’on croit.
La solidarité avec les plus fragiles est tout, sauf de l’assistanat. C’est une ardente obligation morale de la part de ceux qui ont plus de chance que d’autres. Ça rend humains les uns et les autres.

7 septembre 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Monique Plaza

Surprime d'assurance

-5/9/2025- La tonte s’accélère ! Le gouvernement envisage d’imposer une surprime d’assurance de 5 % à tous les Français pour couvrir les dégâts liés aux émeutes.
Ce fonds de réassurance garanti par l’État pour indemniser les dégâts liés aux émeutes est estimé à 775 millions d’euros par an.
 
• Ce mécanisme s’inspire du régime des catastrophes naturelles et rendrait obligatoire la couverture du risque émeutes dans les contrats d’assurance. Le financement reposerait sur une surprime de 5 % appliquée aux contrats « dommages aux biens » (auto, habitation, etc.), avec un rendement attendu de 860 millions d’euros, dont environ 300 millions seraient reversés au fonds par les assureurs. En contrepartie, les assureurs devraient réintégrer la garantie émeutes dans leurs contrats, même dans les zones où certains (comme Allianz ou Groupama aux Antilles) l’avaient supprimée.

• Le projet a connu une avancée significative cet été et pourrait être intégré au projet de loi de finances (PLF) pour 2026, selon Les Échos. Cela signifie que les contribuables supporteraient indirectement ce coût via l’augmentation de leurs primes d’assurance. Deux options sont à l’étude pour activer cette garantie : soit une reconnaissance officielle des émeutes par l’État au cas par cas, soit une définition juridique stricte des émeutes et mouvements populaires, avec un risque de contentieux dans ce dernier cas.

• Le Figaro note que cette surprime s’ajoute à d’autres hausses prévues en 2025, notamment pour la surprime Cat Nat (catastrophes naturelles), qui passerait de 12 % à 20 % pour l’assurance habitation et de 6 % à 9 % pour l’assurance auto, en raison de l’augmentation des sinistres climatiques.

Ce projet suscite des réactions outrées
 
• Marine Le Pen à qualifié cette mesure de « scandale absolu » en dénonçant une provocation envers les assurés.
 
Deux réactions sur X :
 
• « Donc nous payons pour les agressions, pour les attentats, pour tous les accidents divers...
Juste pour rappel, depuis 2015, nous avons tous payé à hauteur de 400 millions d'euros pour les attentats du 13 novembre, alors que le FGTI (Fond de Garantie des victimes du Terrorisme et d'autres Infractions), n'aurait indemnisé les victimes qu'à hauteur de moins de 230 millions d'euros.
Donc désormais nous allons payer pour les dégâts de ces pauvres jeunes hommes désœuvrés quand ils vont détruire et brûler de nombreuses installations collectives ou personnelles.
Les émeutiers ne seraient donc pas solvables, ni leurs parents ? »

• « Toujours le même schéma : émeutes, impunité, et au bout du compte… c’est le citoyen honnête qui paie la facture. 775 M€/an, ponctionnés par une surtaxe sur nos assurances, pour couvrir l’incurie d’un État incapable de rétablir l’ordre. Jusqu’à quand ce racket organisé sur les mêmes ? »


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31 août 2025

Eric Vial

N’ayez pas peur !
 
-31/8/2025- Malgré les discours politiques, « La France n'est pas au bord de la faillite », comme on voudrait nous le faire croire.
C’est ce qu’indique Éric Heyer, le directeur du département analyse et prévision de l'OFCE dans un article du Midi Libre, dans des propos recueillis par Manuel Cudel.
L’économiste réputé explique : « La situation n'est pas bonne, les finances publiques sont incroyablement déséquilibrées, on a des déficits de crise alors qu'on n'est pas en période de crise. Mais on n'est pas au bord de la faillite, le FMI n'est pas aux portes de la France. On arrive d'ailleurs à trouver très facilement de l'argent. Quand on va sur les marchés financiers pour emprunter 20 Md€, on reçoit 60 Md€ de propositions ».
Éric Heyer reconnaît tout de même « qu’on on a un taux d'emprunt de 3,5%, alors que le taux normal est de 3%. La situation est délicate, mais ce n'est pas cela le surendettement ! ».
Dans son interview, le spécialiste des crises économiques critique fermement les déclarations du Premier ministre : « Quand vous entendez régulièrement votre Premier ministre dire : c’est la catastrophe, la faillite, quelle est votre réaction en tant que chef d'entreprise ? Vous reportez vos projets, vous investissez moins. Les Français se disent que le modèle social est mort, qu'ils n'auront pas de retraite, qu'on va encore réduire l'assurance chômage, donc ils épargnent ».
Éric Heyer rappelle également dans son interview qu’il faut arrêter les mauvaises comparaisons avec la Grèce ou l’Italie : « La Grèce de Tsipras, c’était 37% de taux d’intérêts ». Pour lui, « c’est s'amuser à se faire peur ». Il poursuit : « Je ne dis pas que le problème n'existe pas. Je dis que le Premier ministre l'exagère. Il y a une dérive qu'il va falloir arrêter, on a une poussée de fièvre, il faut se soigner, mais on n'est pas en danger de mort (…) L'Italie est endettée au-delà de nous. La Grèce aussi. Notre dette publique est de 3 300 Md€. On est trop endetté. Mais ne raisonner qu'en dette brute, c'est fermer un œil. L'important, c'est la nature de la dette. Si on s'endette pour payer du fonctionnement, ce n'est pas bien. Mais a-t-on investi ? Selon l'Insee, il y a plus d'actifs que de passifs dans les administrations publiques. Quand François Bayrou dit qu'on va laisser 3 000 milliards d’€ de dette aux générations futures, oui, mais on va leur laisser aussi 3 700 milliards d'actifs. Il y a des actifs financiers : stocks d'or, participations dans le privé (Orange, EDF...), des entreprises publiques. Et il y a les actifs non financiers : le patrimoine historique (tour Eiffel, Joconde, Élysée, etc.) n'est pas pris en compte, mais il y a de l'immobilier, des routes... Bayrou dit que chaque Français est endetté à hauteur de 54 000 € quand il naît. Il hérite de la dette, mais aussi de 24 000 € d'actifs financiers et de 41 000 € d'actifs non financiers, Chaque Français naît avec 10 782 € en positif ».
N’oubliez pas. Le meilleur moyen de contrôler des masses, c’est la peur. Gardez votre esprit critique et votre esprit positif. C’est le meilleur moyen de garder sa liberté et son indépendance.

29 août 2025

Kelly Scott
28/8/2025

Opposer les uns aux autres, essayer de faire porter le poids de LEUR dette abyssale sur NOS épaules !
Quel mépris, quel toupet, quelle indécence !
François Bayrou, si tu savais ce que tous ces gens que tu rêves de diviser comme le fait ton président : boomers, jeunes, vieux, très vieux, très jeunes pensent de toi !
Vivement le dégagisme, ne plus te voir et ne plus t’entendre, un soulagement pour le peuple.
Le jour où tu auras travaillé autant que certains de ces « boomers » que tu incrimines, tu pourras éventuellement la ramener, parasite !
Ce type ose déplorer : « Le confort des boomers » ?! Lui ? qui profite du système depuis des décennies, qui se goinfre sur le dos des Français depuis toujours, qui a un train de vie et des privilèges à vie et qui nous coûtent une blinde. Lui ! Ce blaireau inconsistant et inutile …
Un cauchemar ces gens-là, je peux vraiment plus les sacquer ! Vivement 2027.


22 août 2025

Eric Vial

-22/8/2025- Et voilà on y est ! Comme en 1933 avec les nazis. Et moi, je n’aime pas les nazis !
Alors qu’ils avaient effectué une réservation de longue date, un groupe de 150 ados israéliens se sont vus refuser l’entrée à un parc de loisirs, dans les Pyrénées-Orientales. Le gérant avance "des convictions personnelles", il a été placé en garde à vue.
Des touristes israéliens ont été pris en chasse et blessés dans le Center Parcs de Kempervennen aux Pays-Bas après des appels à la haine lancés sur les réseaux sociaux.
Le boycott antisémite du 1ᵉʳ avril 1933 fut organisé par les nazis en Allemagne quelques semaines après l'accession d'Adolf Hitler au poste de chancelier, le 30 janvier 1933.
Évidemment, il y a là aujourd’hui, une grave responsabilité de la part de certains responsables politiques dans leurs discours (notamment à gauche mais pas seulement) du retour de l’antisémitisme dans nos rues et de la chasse aux juifs ; de ceux qui justifient, les anonymes, cet antisémitisme ; et de ceux qui propagent toute cette haine sur les réseaux.
Quand les nazis sont dans la place, les résistants aussi.
Vous savez tous comment va se terminer cette histoire…
Vive la France ! Vive la République !

Florian Brunner

-21/8/2025- L’accord-cadre commercial conclu le 27 juillet entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, officialisé le 21 août, révèle une asymétrie flagrante dès son premier article : l’Union européenne supprime purement et simplement tous ses droits de douane sur les produits manufacturés américains et ouvre largement son marché agricole (soja, porc, bison, produits laitiers, fruits, noix, aliments transformés). Bruxelles abat sa dernière ligne de défense tarifaire et promet en outre un accès préférentiel aux produits de la mer US.
Pendant ce temps, Washington conserve ses propres barrières : les droits de douane sur les exportations européennes sont simplement plafonnés à 15 %, y compris pour l’automobile (ramenée de 27,5 % à 15 % seulement quand Bruxelles aura légiféré). Et l’échec sur le vin – qui restera taxé à 15 % malgré les demandes de la France et de l’Italie – illustre crûment l’impuissance de l’UE à défendre ses filières emblématiques.
À cela s’ajoutent des concessions massives : 750 milliards de dollars d’achats énergétiques garantis aux États-Unis d’ici 2028, 40 milliards de puces d’IA américaines pour les centres de calcul européens, et 600 milliards d’investissements européens redirigés vers l’économie américaine. L’UE accepte aussi d’assouplir ses propres instruments de souveraineté – le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM), la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité (CSDDD), ainsi que le règlement européen sur la déforestation importée (EUDR) – pour ménager Washington.
En pratique, cet accord organise un véritable siphonnage économique : l’Union européenne importe l’énergie, les semi-conducteurs, l’agriculture et l’armement américains, tout en finançant la réindustrialisation des États-Unis par ses propres capitaux. L’Europe s’installe ainsi dans une dépendance consentie, confondant équilibre et renoncement.

18 août 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16
18/8/2025

Ce n’est pas parce que la France va mal que nos dirigeants devraient être anxieux.

Bien sûr, ils ont (pour certains fort confusément) compris que la situation est catastrophique, et certains se doutent que les jours de la République sont comptés mais ce n’est pas une raison pour se laisser abattre : il reste manifestement quelques mois, quelques années peut-être, pour en profiter largement.

C’est donc sans surprise qu’on a observé, cette semaine, une avalanche de nouvelles toutes aussi croustillantes les unes que les autres, montrant que la caste dirigeante a décidé d’ouvertement piller le pays sans plus aucune considération pour l’éventuel qu’en dira-t-on.


Pour certains, ce pillage n’est pas directement lié à la conjoncture, mais constitue plus une question d’habitude : entraînés dès le plus jeune âge à gaspiller, faire n’importe quoi sans jamais devoir rendre des comptes pour les erreurs commises, certains usent et abusent des institutions françaises dans une décontraction complète et ce n’est qu’à la faveur de leurs débordements les plus grossiers, impossibles à camoufler, qu’on apprend leurs frasques.

Le cas de Patrick Mignola peut servir d’exemple en la matière : le ministricule en charge des relations avec le Parlement (eh oui, ce bidule existe !) enchaîne les fêtes particulièrement bruyantes au sein de l’hôtel de Clermont dans lequel siège le ministère dont il a la charge. Bruyantes à tel point que les voisins, excédés, s’en sont ouverts à la police pour tapage nocturne, et que cette information a fini par trouver une place dans les colonnes du Canard enchaîné.

Pour le fils Mignola, bon sang ne saurait mentir : il avait amplement démontré ses capacités de branleur coûteux en plantant la société de son père, ce dernier faisant dans la faïence (celle dont on fait les carrelages que son entreprise vendait avec succès jusque dans les années 2000). De la faïence, le fils est passé à la faillite avec rapidité.

Une telle réussite méritait amplement un maroquin, n’est-ce pas ?

Quand ce n’est pas un ministère, c’est un comité, une commission ou un institut que nos élites pillent et sabotent.

Avec l’Institut National de l’Audiovisuel, le peuple français avait déjà connu le bénéfice fort douteux du passage d’Agnès Saal qui y avait détourné pour 40.000 euros de fonds public (et fut condamnée pour cela) sous forme de frais de taxi. Rassurez-vous, malgré cette probité problématique, l’énarque avait été recasée sans grand dommage pour sa carrière.

Pour l’INA, son remplacement ne se traduit pas vraiment par du mieux : à la morale discutable d’Agnès Saal succède celle, encore plus souple, de Laurent Vallet qui vient tout simplement de se faire serrer pour un achat de cocaïne, et tant qu’à faire, à un mineur. L’affaire, qui s’était déroulée en juillet, n’avait guère inquiété l’institution et son ministère de tutelle (celui de la Culture) qui n’a agi qu’une fois l’information largement relayée, plusieurs semaines plus tard, en août, par ces réseaux sociaux dont nos élites voudraient bien se débarrasser – avec ces affaires, on comprend pourquoi.


Encore une fois, rassurez-vous : une fois rapidement mis à pied, Laurent Vallet sera prestement remplacé par Agnès Chauveau, dont le calibre permet déjà de garantir que l’Institut est dans des mains d’une intégrité équivalente, puisque cette dernière avait été, on s’en rappelle, virée de Sciences Po pour plagiat.

Décidément, la constance avec laquelle, lorsqu’on gratte un peu les différentes affaires qui émaillent nos institutions, on voit dégringoler les foutriquets par grappes entières, ne cesse d’envoyer un message clair : il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, et la cooptation des parasites entre eux finit par donner un tableau d’ensemble particulièrement frappant.

Tous les postes à responsabilité sont maintenant occupés par des irresponsables, dont la caractéristique essentielle se résume à former une caste capable seulement de se tenir fermement les coudes, de former une coterie dont l’intérêt ne s’aligne absolument plus avec celui du peuple dont ils ont récupéré la charge par ruse, par tromperie ou par abus de faiblesse.

Ce n’est même plus une dérive qui ne toucherait que les sous-fifres et les hauts fonctionnaires recasés ici ou là, puisque cette semaine a aussi démontré que le quatrième personnage de la République (par rang protocolaire), à savoir la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, agissait avec la même morgue vis-à-vis des deniers publics que les autres tâcherons précédemment cités.

Il apparaît en effet que, selon un article du Canard enchaîné (qui semble en veine d’enquiquiner la Macronie actuellement), cette dernière aurait demandé à la garde motorisée des CRS en charge de sa protection – et de celle de sa résidence au Vésinet – de nourrir ses poules.

Bien évidemment, l’affaire éventée, la Présidente s’est rapidement fendue d’un communiqué : les poules ont démenti. Circulez (sans brigade de motards), il n’y a rien à discuter. Et même si l’on démontre ainsi que ces poules sont mieux protégées que les églises, l’arbre en mémoire d’Ilan Halimi et la flamme du soldat inconnu, Braun-Pivet en a profité pour – c’est pratique – annuler la garde de son domicile, histoire de montrer à quel point elle était rigoureuse dans l’utilisation des fonds publics.


L’Occupant Intérieur a pris ses positions. Il a construit ses lignes de défense, par la propagande non-stop, l’infiltration des médias et des université, la corruption de la justice et des institutions. Il ne refusera aucun sacrifice du Peuple, ne reculera devant aucune vilénie, devant aucune abjection si cela peut lui apporter quelques bénéfices immédiats, quelque consolidation de son pouvoir.

Cette caste est maintenant composée pour moitié de saprophytes et pour moitié de coprophages acharnés et tous semblent se repasser les postes dans une sorte de farandole répugnante où c’est à celui qui pillera le plus fort, parasitera le plus profondément et se moquera du bien public le plus visiblement possible.

Oui, la caste se porte bien, et elle vous emmerde.


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8 août 2025

Laurence Muller-Bronn
7/8/2025

Je connaissais Corinne Lalo, grand reporter et journaliste d'investigation, fidèle amie de Michèle Rivasi. Elle est venue me présenter son dernier livre "Fausses pandémies, vrais mensonges".
Elle a travaillé pour des médias comme TF1 (35 ans), TV5 Monde ou France 3, spécialisée dans les thématiques de santé et environnementales, elle est aussi journaliste indépendante depuis des décennies. Elle a couvert de nombreux scandales sanitaires (Tchernobyl, sang contaminé, Mediator, le Levothyrox, les perturbateurs endocriniens.)
Dans cet ouvrage d’enquête en 10 leçons, Corinne Lalo décrypte les mensonges autour de la pandémie du Covid-19, passé, présent et futur.
Chaque chapitre décrypte un mensonge majeur autour du Covid‑19, suivi d’une leçon pour ne pas répéter ces erreurs :
1. On nous a fait croire à une pandémie surprise, alors qu’elle aurait été préparée.
2. On nous a fait croire à une hécatombe en Chine, alors que…
3. On nous a fait croire à un virus naturel, alors que…
4. On nous a fait croire à une urgence internationale, alors que…
5. On nous a fait croire à une pandémie mortelle, alors que…
6. On nous a fait croire qu’il n’y avait pas de traitements, alors que…
7. On nous a fait croire qu’il fallait des confinements et des pass sanitaires, alors que…
8. On nous a fait croire que les vaccins étaient la seule solution, alors que…
9. On nous a fait croire que les vaccins étaient sûrs et efficaces, alors que…
10. On nous a fait croire que les pouvoirs publics et privés agissaient dans notre intérêt, alors que…
Elle critique aussi :
- les confinements, le pass sanitaire, les tests PCR, et les campagnes vaccinales jugés disproportionnés ou dangereux ;
- l’absence d’exploration des traitements alternatifs et de la mémoire immunitaire naturelle. Les conflits d’intérêts au sein de l’OMS et des agences sanitaires influencées ;
- la minimisation des effets secondaires des vaccins.

4 août 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gérard Boyadjian
29/7/2025

On a beau se dire, un peu pour se rassurer, que l'histoire ne se répête qu'une fois.
Mais le génocide (juif) durant la seconde guerre mondiale était bien précédé d'un autre génocide (celui des Arméniens) lors de la première guerre mondiale.
Et en ce qui concerne l'épuration ethnique des Gazaouis aujourd'hui, elle avait aussi un précédent avec l'épuration ethnique des Arméniens du Haut Karabagh, il y a à peine 3 ans, et ce dans la plus grande indifférence internationale.
Depuis petit, on nous ressasse le génocide juif hier et le malheur des Gazaouis aujourd'hui, mais seuls les Arméniens ont vécu les deux tragédies. Le génocide et l'épuration ethnique.
Et pourtant, est-ce que ce peuple prend en otage le monde avec son récit de martyr qui repose sur une souffrance qu'on impose jusqu'à l'indécence ? Non !
Comme dit ma grand mère : "On a la gorge qui brûle, le cœur qui se serre et la poitrine entière qui se déchire... Mais en silence."
Alors on n'a peut-être pas de grande armée, pas de vrai lobby, pas de pétrole, pas de gaz ni aucune richesse sous le tapis.
Mais où qu'on aille, on est aimé et embrassé pour cette dignité.
Et ce trésor-là est le chef d'œuvre d'un héritage qui n'a pas de prix.


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22 juillet 2025

Laurence Muller-Bronn
21/7/2025

Il y a 4 ans on entendait les annonces du président E. Macron sur le pass et l'obligation vaccinale pour les soignants et de nombreux autres professionnels.

C'était la mise en place d'une discrimination d'État, validée par une partie du corps médical, relayée par les médias. Discrimination qu'une grande partie de la population a cautionnée ou laissé faire dans l'indifférence.

J'ai une grande pensée pour tous les suspendus et assimilés, pour les personnes qui se sont fait vacciner en raison de ce chantage, pour les non-injectés qui même sans perdre leur travail ont été considérés comme des parias et discriminés, et pour les nombreuses personnes qui subissent des effets indésirables graves AAVIC TeamOn a eu not' dose pour ceux qui en sont morts et pour leur famille.

J'ai accueilli, rencontré, et accompagné des personnes désespérées au Sénat avec Sylviane Noel, en Alsace et ailleurs.

Je reposte ici un témoignage d'infirmière suspendue. Un témoignage parmi plein d'autres. Vous pourrez en trouver d'autres sur les livres, vidéos, sites suivants :
"Paroles de soignants suspendus" Elsa RUILLERE
"12 juillet" Kreatura édité par le Syndicat Liberté Santé • SLS
"On achève bien les soignants" Catherine Bouissou
Film "Suspendus... des soignants entre 2 mondes" Fabien Moine
Site internet "Les essentiels"
Et d'autres nombreux ouvrages....

20 juillet 2025

« Contre le cancer et pour le cancer »

Dr Narvin Yves Dupré
Médecin généraliste à Colmar

« Le 29 juin 2025 avaient lieu les foulées de la Ligue, organisées par la Ligue contre le cancer, réunissant entre 4 000 et 5 000 participants. À la tribune se sont exprimés le président de la Ligue, le docteur Patrick Strentz, Hugo Claudel, parrain des foulées, jeune patient victime d’un cancer actuellement en rémission et les politiques locaux, Eric Straumann, maire de Colmar, Brigitte Klinkert députée Renaissance et Yves Hemedinger [conseiller d’Alsace].

Tous ces politiques ont tenu des discours très consensuels contre le cancer. Le cancer c’est pas bien, c’est un terrible fléau, les bénévoles sont très sympathiques et les familles de victimes et les victimes du cancer sont très touchantes, etc. Comment faire autrement ? Cela faisait plaisir à voir.

Le 8 juillet, la loi Duplomb (sénateur LR de la Haute-Loire), qui prévoit notamment la réintroduction sous condition de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, dont plusieurs études récentes mettent en évidence des impacts sévères sur la biodiversité et suggèrent des effets sur le cerveau humain, interdit en France depuis 2018 mais autorisé en Europe, a été adoptée (par 316 voix contre 223) sans débat à l’Assemblée nationale avec les voix des députés du Rassemblement national, de LR et des macronistes. Parmi eux, Brigitte Klinkert.

Rappelons que tout ce que la France compte d’associations de défense de l’environnement, 22 sociétés savantes médicales, la Ligue contre le cancer, les administrateurs et les personnels de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le troisième syndicat agricole, la Fondation pour la recherche médicale, 20 mutuelles et groupes mutualistes représentant plusieurs millions d’assurés, le conseil scientifique du CNRS, la fédération des régies d’eau potable, des centaines de médecins et chercheurs, des organismes de recherche, l’Institut d’écologie et d’environnement du CNRS se sont mobilisés contre cette loi.

Le tout et son contraire

À peine 15 jours entre les deux évènements. Le tout et son contraire. Contre le cancer et pour le cancer. Je souhaite en mon nom, et en celui de tous les citoyens consternés et révoltés par l’hypocrisie des discours et le cynisme des comportements privilégiant les intérêts de quelques-uns au détriment du bien-être et de la santé du plus grand nombre, en amputant le devenir des générations à venir, que des explications soient demandées à Brigitte Klinkert et à tous ceux qui ont voté la loi. Pas d’ostracisme. »

https://c.dna.fr/sante/2025/07/18/des-elus-contre-le-cancer-et-pour-le-cancer?at_content=link&at_term=DnaColmar&at_campaign=Facebook&at_medium=Social&at_source=nonli


À Colmar, le dimanche 29 juin 2025

Mobilisation contre le projet de loi Duplomb autorisant l'utilisation de pesticides dangereux pour l'homme et la biodiversité, prônée par les géants de l’agro-industrie.
Dans une atmosphère conviviale, militants et sympathisants ont participé à un banquet paysan sous les arbres du Champ-de-Mars, face à la préfecture.
Photos Edouard Dabrowski



[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Florian Brunner

-19/7/2025- La pétition contre la loi Duplomb a franchi le seuil historique des 500 000 signatures. Cela ouvre potentiellement un débat à l’Assemblée nationale – mais rien n’est garanti.
Il revient à la conférence des présidents de décider : classer la pétition ou organiser un débat. Même dans ce dernier cas, la loi ne serait pas réexaminée sur le fond.
Ce seuil symbolique n’est pas une fin en soi. C’est un levier pour interpeller, obliger les institutions à répondre, et maintenir une pression démocratique sur un texte controversé, adopté dans la précipitation.
Le signal est clair : des centaines de milliers de citoyens refusent qu’un pesticide interdit redevienne la norme au nom d’un productivisme à courte vue.
La suite dépend désormais du courage politique de faire vivre ce débat.

18 juillet 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

L'édito de Thomas Bonnet : « Najat Vallaud-Belkacem : la "République des copains" ? »

Vidéo de 3 min 39 s ↴

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]