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8 octobre 2025

Nathalie Aubert
8/10/2025

J’ai lu avec stupéfaction les propos de Madame Klinkert affirmant être "prête à y retourner" en cas d’élections législatives anticipées.
Madame Klinkert, vos concitoyens ne sont pas amnésiques.
Vous avez fait le choix, en 2020, de rejoindre le parti présidentiel Renaissance pour servir un pouvoir dont les politiques ont plongé la France dans le désordre, la défiance et le chaos !
En 2022, vous avez été réélue sous l’étiquette macroniste. Résultat : un mandat sans cap, sans défense réelle des intérêts de notre territoire, pire, une trahison des électeurs !
Aujourd’hui, venir prétendre "repartir" comme si de rien n’était relève d’une forme d’aveuglement politique. La réalité, c’est que les Français n’en peuvent plus de ces responsables qui, après avoir accompagné l’échec, prétendent incarner l’alternative. Par votre engagement politique vous êtes comptable de cette débâcle !
La page est tournée, Madame Klinkert. Ce que notre pays attend désormais, c’est un véritable changement, pas un recyclage et un retour en arrière.
Assumez, il est temps de partir maintenant !



Yves Hemedinger
8/10/2025

Je n’ai jamais cru en Emmanuel Macron. Je l’ai toujours combattu, et j’ai hâte qu’il cesse de faire du mal à la France.
Mais entendre aujourd’hui Édouard Philippe et Gabriel Attal lâcher opportunément Emmanuel Macron – celui à qui ils doivent politiquement tout, m’écœure profondément.
Parions que nous observerons le même phénomène localement.
Il y a des moments, dans la vie politique, qui révèlent les tempéraments et les convictions profondes.
La période actuelle en est un parfait exemple : certains, dans la tourmente, choisissent de se désolidariser de celui à qui ils doivent leur ascension, espérant ainsi sauver leur avenir personnel.
C’est une posture classique, mais profondément cynique. En réalité, c’est une manière de « tuer le père » – un geste symbolique qui en dit long sur leur conception du pouvoir et de la loyauté.
Pour ma part, j’ai toujours refusé cette logique.
En 2020, lors des élections municipales, j’aurais pu me présenter contre Gilbert Meyer, dont j’étais le bras droit depuis de nombreuses années. Les circonstances me l’auraient permis, certains même m’y encourageaient.
Mais je ne l’ai pas fait. Non par faiblesse, mais par conviction.
Parce que je devais beaucoup à l’homme, au maire, au mentor.
Parce que la loyauté, la reconnaissance et le respect ne sont pas des valeurs accessoires : elles définissent la manière dont on conçoit l’engagement public.
Contrairement à ceux qui estiment que la fin justifie les moyens, je crois que la manière compte autant que le résultat.
En politique, comme dans la vie, la fiabilité, la cohérence et la fidélité à ses principes sont les véritables marques de solidité.
Je ne cherche ni à me démarquer pour exister, ni à trahir pour progresser.
Je préfère construire dans la durée, avec sérénité, constance et sens des responsabilités.
C’est cela, à mes yeux, la véritable valeur ajoutée en politique : être un repère stable dans un monde où beaucoup changent de cap au gré des vents.

Nous aurons le même phénomène ici, à Colmar, où notre députée fera tout pour faire oublier son indéfectible soutien à Macron. Il en ira de même pour notre maire, sans oublier son soutien total à Bruno Le Maire, qu’il avait fait venir à Colmar (voir photo) pour le présenter, comme un « futur président de la République ».



5 octobre 2025

Nathalie Aubert
5/10/2025

Une équipe en mouvement pour Colmar !
Cette semaine, notre équipe s’est retrouvée pour faire le bilan de notre soirée du 19 septembre – un véritable succès qui confirme l’intérêt grandissant des Colmariens pour notre démarche d’union et de renouveau.
Nous avons également analysé les résultats de nos consultations en ligne : des idées fortes, des propositions concrètes et une vision partagée pour bâtir l’avenir de notre ville.
Nous avons lancé la création de commissions de travail, véritables laboratoires d’idées où chacun pourra apporter son expertise et son regard pour enrichir notre projet commun.
Et quelle fierté d’accueillir de nouveaux membres venus d’horizons variés ! Leur énergie, leurs parcours et leur engagement renforcent encore la richesse de notre équipe et la force de notre rassemblement.
L’aventure continue, portée par une même ambition : Pour Colmar

1 octobre 2025

Municipales 2026 : Nathalie Aubert

À six mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026, la campagne électorale colmarienne prend forme avec cinq candidats déjà officiellement déclarés.

Ancienne militaire, aujourd'hui coach sportive et conseillère régionale Grand Est, Nathalie Aubert représente le Rassemblement national après avoir été candidate aux élections législatives de 2022 et 2024 sur la deuxième circonscription du Haut-Rhin. Habitante de Colmar depuis 20 ans, elle justifie son engagement : "À l'issue de l'armée, j'ai décidé de poursuivre mon engagement au service de mes concitoyens, non plus par les armes mais plutôt par les urnes." Son objectif : "remettre les Colmariens au centre des préoccupations". La sécurité constitue l'axe prioritaire de son programme. "Le taux de criminalité à Colmar a augmenté entre 2022 et 2024 de 52,9% à 57,6%, ce qui correspond à peu près entre 9 et 10 infractions par jour." En outre, son programme intègre l'amélioration du cadre de vie, le tourisme, les transports, le sport ou encore l'environnement avec des propositions comme la mise en place d'îlots de fraîcheur pour l'été ou le développement du verdissement de Colmar. Une thématique lui tient particulièrement à coeur : le bien-être animal. Bénévole à la SPA de Colmar, elle projette la création d'un dispensaire pour animaux, destiné notamment aux personnes à faibles revenus "qui n'ont pas les moyens d'aller chez le vétérinaire". Sa candidature se caractérise par trois maîtres-mots : le courage politique, l'écoute et l'esprit d'équipe.

Écouter le podcast ↴

28 septembre 2025

Phil

Colmar municipales 2026 : un vert ça va, trois verts… (DNA Colmar)

4 septembre 2025

Yves Hemedinger
3/9/2025

Dernier post sur le sujet
 
Chaque jour, je lis et j’entends beaucoup d’agitation à Colmar et ailleurs au sujet des prochaines élections municipales, qui auront lieu dans seulement sept mois.
Sur le terrain, je perçois aussi vos attentes : beaucoup reprochent, à juste titre, aux responsables politiques de penser davantage à leur carrière qu’à l’intérêt général.
Dans un pays où la situation évolue chaque jour, certains d’entre vous comptent chaque euro à partir du 15 du mois et vivent presque au jour le jour. Je croise notamment de nombreuses personnes âgées qui se sont senties honteusement stigmatisées par les propos du Premier ministre, alors qu’elles ont travaillé toute leur vie et méritent de pouvoir la terminer dans la dignité.
Dans une conjoncture internationale toujours plus incertaine, vous me partagez vos inquiétudes.
À cette agitation prématurée (selon moi, mais chacun fait comme il veut), j’oppose le calme et la détermination de celui qui aime sa ville et sa population.
Beaucoup d’entre vous m’encouragent à être candidat, et je vous en remercie sincèrement : cela me touche et m’encourage énormément.
Etre candidat n’est pas une décision que l’on prend pour flatter son ego. C’est un engagement sérieux, qui exige un projet solide et une équipe prête, représentative de la population que l’on souhaite défendre. Des femmes et des hommes décidés à servir la ville de manière pragmatique, respectueuse et humble.
À sept mois de l’échéance, il est encore beaucoup trop tôt pour en parler.

3 août 2025

Yves HEMEDINGER
3/8/2025

Clarification nécessaire

Vous êtes nombreux à m’exprimer votre incompréhension face à l’investiture accordée par Les Républicains (à Paris) au maire sortant pour les prochaines élections municipales.
Et je vous comprends.
Tout le monde sait que le maire de Colmar a, ces dernières années, affiché un soutien constant à la Macronie, en cautionnant ouvertement des politiques souvent contraires aux valeurs de notre famille politique.
On se souvient aussi qu’il a pris ses distances avec Les Républicains, allant jusqu’à soutenir activement la députée macroniste Brigitte Klinkert lors des législatives de 2022. Résultat : ma défaite, avec seulement 100 voix d’écart… grâce à son appui. Ce comportement avait d’ailleurs provoqué des réactions très hostiles de la part des responsables LR à l’époque (voir les articles de presse).
À ceux qui me demandent pourquoi je ne suis pas investi : je ne suis tout simplement pas encore candidat déclaré. Mon nom n’a donc logiquement pas été soumis à la commission d’investiture.
Ce qui me surprend en revanche, c’est que le très macroniste Éric Straumann accepte sans sourciller une investiture LR. Une position incohérente, révélatrice d’un opportunisme politique… peu ragoûtant mais récurrent chez lui.
Si je n’ai pas encore annoncé ma décision, c’est parce que chaque jour, à votre contact, je vois bien que vos priorités ne sont pas les élections dans 8 mois, mais vos préoccupations du quotidien.
Les élections municipales n’auront lieu que dans 7 mois, nous aurons largement le temps d’en parler car
d’ici là, bien des choses peuvent encore évoluer localement, nationalement, et internationalement.
Contrairement à d’autres, je ne suis pas en quête d’un mandat pour le principe ou par calcul personnel. Je ne serai candidat que si c’est pour porter un vrai projet, avec une équipe solide, au service de Colmar et des Colmariens.
L’intérêt général, et rien d’autre.
Je laisse la politique politicienne à ceux qui ne sont intéressés que par leur seul nombril et qui ne se sentent bien que dans le paraître et la superficialité.
NB : Une chose est certaine, je n’ai jamais été et je ne serai jamais Macroniste.

7 juillet 2025

Loïc Jaegert-Huber
7/7/2025

Message à tous les grincheux et les rageux

Il y a ceux qui critiquent ceux qui s’engagent.
Ceux qui critiquent ceux qui ne s’engagent pas.
Et ceux qui, eux, ne s’engagent jamais, mais ont un avis sur tout, tout le temps.
Ma non-candidature aux municipales a été mûrement réfléchie. Elle ne m’enlève ni mes convictions, ni mon engagement.
Je n’ai pas à produire de certificat colmarien-militant :
• J’ai été Maire Junior.
• J’ai siégé au Conseil National de la Jeunesse pour le Haut-Rhin.
• J’ai été élu départemental, suppléant de Brigitte Klinkert.
Et j’ai activement participé à toutes les campagnes colmariennes depuis 2008. J'ai notamment co-fondé le collectif Bougeons les lignes/Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous.
Et ces derniers mois, plutôt que de râler dans le vide, j’ai proposé, via une bonne dizaine de posts thématiques, sur l’économie locale, l’écologie, le commerce, la culture, la solidarité, la sécurité, les jeunes, la ville de demain, … (https://www.colmarinfo.com/search/label/Jaegert-Huber%20Lo%C3%AFc).
Alors oui, comme dirait Stéphane Hessel :
« Indignez-vous… mais aussi étonnez-vous, engagez-vous, remuez, interpellez, montez au front, essayez, plantez-vous ! »
Mais surtout, et là c’est moi qui le dis :
arrêtez de faire chier le monde !
Et si vraiment vous tenez à râler, au moins, faites-le bien.
Merci. Bisous.

6 juillet 2025

Eric Straumann
6/7/2025

Les caméras ne gênent que ceux qui ont quelque chose à se reprocher

La gauche annonce vouloir supprimer les caméras de surveillance si elle prend le pouvoir dans les municipalités.
Depuis mon élection, nous avons doublé le nombre de caméras et renforcé les effectifs du Centre de Supervision Urbaine.
Ces dispositifs ont largement démontré leur efficacité : de nombreuses interpellations en flagrant délit, notamment après l’agression récente d’une personne âgée, ont été rendues possibles grâce à elles.
Si vous me renouvelez votre confiance en 2026, je poursuivrai et renforcerai cet engagement :
• Objectif : 400 caméras déployées dans tous les quartiers
• Caméras de dernière génération : vision nocturne, haute définition, zoom longue portée
• Renforcement des effectifs pour une surveillance en temps réel
Une caméra sans agent pour la surveiller ne sert à rien.
Un dispositif moderne pour protéger les citoyens.

5 juillet 2025

Loïc Jaegert-Huber


-5/7/2025- Depuis plusieurs mois, j’ai pris le temps d’écouter, d’échanger, de consulter. Je suis profondément attaché à Colmar, et convaincu que notre ville mérite une ambition renouvelée, une gestion rigoureuse, et un cap clair.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j’avais une forte envie d’y aller. J’y ai beaucoup réfléchi.
Mais une chose est évidente : cela ne s’improvise pas. Être Maire, c’est comprendre en profondeur les attentes de nos concitoyens, s’ancrer durablement sur le terrain, et bâtir un projet solide sur le long terme.
Je vais donc en décevoir certains (et sans doute en soulager d’autres), mais je ne serai pas candidat en 2026.
Cela ne m’a pas empêché de contribuer activement au débat public local. Depuis plusieurs mois, j’ai partagé des idées, porté des propositions et ouvert des pistes concrètes autour de nombreux sujets essentiels pour l’avenir de Colmar : économie & attractivité, transition écologique, urbanisme, culture, sport, éducation, initiatives citoyennes, commerce de proximité, sécurité, cadre de vie, solidarité, espaces publics, innovation, digital, …
J’espère que cette dynamique aura nourri une réflexion collective, chez les Colmariens comme au sein de la majorité actuelle. Non, tout n’est pas rose. Oui, il y a d’énormes marges de progrès, notamment en matière de vision à long terme et de leadership.
Les alternatives existent, et je suis convaincu que l’expérience et les compétences de certains talents d’ores et déjà engagés dans notre ville pourraient être précieuses dans les échéances à venir.
Une élection, cela se prépare, cela s’anticipe, cela se gagne sur le terrain, le terrain, et encore le terrain. Je passe donc mon tour cette fois-ci.
La vérité, c’est qu’une telle décision ne se prend pas seul. Il faut aussi savoir entendre ses proches, mesurer ses équilibres personnels et professionnels, et être lucide sur ce que demande un tel engagement. Être Maire, c’est un sacerdoce, un rôle qui ne se conjugue pas à moitié. C’est un engagement de chaque instant, un job à temps plein et bien au-delà, qui demande une présence constante sur le terrain, une disponibilité totale et une énergie de chaque instant au service des habitantes et habitants.
Je sais aujourd’hui que ce n’est pas le bon moment. Mais je ne regrette rien de cette démarche, qui m’a permis de poser des mots, de proposer des idées, et surtout d’ouvrir le dialogue (en bougeant un peu les lignes par la même occasion).
Merci pour vos innombrables messages, vos encouragements, vos conseils. Ce n’est que partie remise.
Et qui sait… rendez-vous en 2032 pour refaire le Point… Colmarien !

2 juillet 2025

Nathalie Aubert
2/7/2025

Vous souhaitez concrétiser votre engagement au profit de notre ville ? Rejoignez notre équipe !

1 juillet 2025

Yves Hemedinger
1/7/2025

Vous avez des idées, des suggestions, des propositions pour le Colmar des prochaines années ?
Vous avez envie de vous engager ?
Venez partager un moment d’échanges
 
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30

Étang des Truites, route de Bâle à Colmar

• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire

• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.

24 juin 2025

Yves Hemedinger
24/6/2025

Toujours parfaitement d’actualité, et les faits me donnent raison.
Ce sont des sujets qui méritent une véritable action politique, et qui sont incontestablement d’un tout autre niveau que l’annonce faite par notre députée, reconvertie en miss météo sur sa page Facebook.

Courte vidéo du 23 juin 2024 ↴

Yves Hemedinger
23/6/2024

Être le député du pouvoir d’achat et des entreprises

Il faut développer la valeur travail.
Pour cela, il faut que les salaires augmentent en réduisant la différence entre le brut et le net, mais il faut aussi réduire les charges qui pèsent sur les entreprises pour leur permettre d’augmenter les salaires.
Ainsi, nous réduirons l’assistanat en créant les conditions de la croissance. Je souhaite aussi que les retraites soient à nouveau indexées sur l’augmentation des prix pour garantir le pouvoir d’achat des retraités.

22 juin 2025

Loïc Jaegert-Huber
22/6/2025

Colmar ouverte sur le monde : une diplomatie locale au service des Colmariens

Colmar a toujours eu un lien particulier avec l’ailleurs. Par sa position au cœur de l’Europe, par sa tradition humaniste, par ses jumelages historiques. Mais ce lien, aujourd’hui, est devenu flou, symbolique, voire folklorique. Il est temps de redonner un sens concret, vivant et utile à nos relations internationales. Pas pour faire joli sur une carte mais pour offrir des opportunités réelles aux Colmariens, jeunes, actifs, retraités, artisans, chercheurs ou entrepreneurs.

1. Réactiver les jumelages, vraiment

Colmar est jumelée avec Princeton (États-Unis), Lucca (Italie), Schongau (Allemagne), Győr (Hongrie), Vale of White Horse (Angleterre), Eisenstadt (Autriche) et Sint-Niklaas (Belgique). Mais qui le sait encore ? Qui en bénéficie aujourd’hui ?

Nous proposerons un plan d’action en 3 volets :

- un “budget participatif des jumelages”, accessible aux écoles, clubs, associations, comités de quartier ;

- un forum annuel des Villes Jumelées pour faire émerger des projets concrets (échanges culturels, sportifs, circuits courts, innovations durables…) ;

- la création d’un “Conseil des Jumelages vivants”, piloté par des citoyens, des lycéens, des associations et des retraités bilingues, pour sortir du protocolaire.

2. Faire de Colmar une ville d’échanges européens pour la jeunesse

Notre jeunesse a soif de mobilité, d’ouverture et d’avenir. À nous d’ouvrir les portes.

Nous lancerons :

- un programme de bourses “Colmar Mobilité +” pour aider les lycéens et apprentis à partir en stage ou en immersion dans nos villes jumelées ou au sein d’écoles partenaires ;

- un pacte Erasmus local, signé avec les établissements colmariens (Bartholdi, Blaise Pascal, Camille Sée, le lycée pro du Pflixbourg, IUT, ...) pour accueillir régulièrement des jeunes européens à Colmar ;

- des twinnings de classes dès le collège, avec l’appui du délégué académique aux relations internationales et à la coopération, pour permettre à chaque jeune Colmarien de dialoguer avec des homologues européens.

3. Attirer à Colmar les événements internationaux qui comptent

Colmar peut accueillir bien plus qu’elle ne le fait. Pas besoin d’être capitale pour accueillir du monde.

Nous porterons :

- la candidature de Colmar à des congrès internationaux à taille humaine, autour de thèmes où nous avons des atouts : viticulture durable, tourisme responsable, patrimoine, ... ;

- la création d’un festival annuel européen “Villes moyennes, Grandes Idées”, qui mettra en lumière des solutions locales aux défis globaux (mobilité douce, alimentation locale, climat, inclusion numérique…) ;

- un lobbying actif auprès du réseau Eurotowns et de l’Association des Maires Francophones, pour repositionner Colmar sur la carte des villes influentes sans être capitales.

4. Une Maison des Relations Européennes à Colmar

Installée dans un bâtiment public existant (type ancienne école ou espace culturel sous-utilisé), cette Maison deviendrait :

- un centre de ressources pour la mobilité, les projets transfrontaliers et les coopérations européennes ;

- un lieu d’animation continue (conférences, ciné-débats, cafés linguistiques, clubs de lecture en VO…) ;

- un point de rencontre pour les associations franco-allemandes, italiennes, hongroises, ... et les jeunes souhaitant s’engager.

5. Soutenir les diasporas colmariennes

À Colmar, on compte des communautés venues d’Italie, du Portugal, d’Allemagne, du Maghreb, d’Asie, d’Afrique de l’Ouest, ... Trop souvent cantonnées au champ social, alors qu’elles sont des ponts culturels et économiques.

Nous créerons un fonds de microprojets de coopération citoyenne, pour soutenir des initiatives portées par des binationaux ou associations locales en lien avec leurs pays d’origine (écoles, agriculture, écologie, solidarité, artisanat…).

6. Construire un vrai partenariat transfrontalier avec Freiburg et Bâle

À 50 km de Colmar, la coopération réelle reste timide. Nous proposerons :

- un pacte d’alliances entre villes secondaires du Rhin supérieur, pour partager des projets en matière d’eau, de santé, de mobilité verte, de transition numérique... ;

- des passes transfrontaliers culture + mobilité, pour faciliter les trajets étudiants, les jobs d’été ou les stages pro de part et d’autre du Rhin ;

- un “bivouac économique” annuel Colmar x Freiburg x Bâle, pour connecter PME, artisans et incubateurs...

7. Parler d’Europe autrement

Pas avec des drapeaux obligatoires mais avec de vrais récits, du concret, des rencontres.
Nous lancerons un cycle “L’Europe en vrai” dans les écoles, les cinémas, les cafés, les quartiers. Avec des jeunes qui témoignent, des anciens qui racontent, des entrepreneurs qui innovent, des artistes qui croisent les cultures. Parce qu’on n’a jamais autant eu besoin d’Europe… et jamais été aussi loin d’elle dans les esprits.

Colmar doit se reconnecter au monde, mais pas pour faire du cosmétique. Pour créer du sens, des opportunités et du lien. Pas une ville vitrine pour délégations, mais une ville passerelle, ancrée et ouverte, généreuse et stratège, européenne et profondément colmarienne.

[échange à Princeton en août 2009]



19 juin 2025

Yves Hemedinger
19/6/2025

Sur ce sujet aussi, il y a ceux qui parlent, s’offusquent, font semblant, et ceux qui agissent !
Évidemment, cette solution arrive bien trop tard.
Elle est même très opportuniste.
Mais si je partage cet article, c’est pour exprimer mon regret : ceux qui parlaient alors n’ont pas choisi d’agir quand il en était encore temps.
Suivez mon regard.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, concernant les promesses sur la sortie du Grand Est, mais aussi la ligne ferroviaire Colmar - Fribourg, etc., etc.

17 juin 2025

Nathalie Aubert

-17/6/2025- Quelle surprise ! Non pas dans l’annonce mais dans sa temporalité. Une déclaration qui dénote une certaine fébrilité. Notre édile stoppe ainsi toute velléité des membres de sa majorité à se lancer, les obligeant à se rallier à sa cause. Prendre le leadership dans l’espace médiatique lui semble sans doute maintenant nécessaire face à une opposition structurée qu’il n’a encore jamais connue auparavant et qui visiblement l’inquiète. Il annonçait il y a quelques semaines qu’il verrait bien une femme maire de Colmar... Nous travaillons activement en ce sens afin que son vœu soit exaucé !
Yves Hemedinger
17/6/2025

Mais quelle surprise !
C’est très rare qu’un sortant annonce sa candidature aussi tôt.
Manque de sérénité ?
Aveu de faiblesse ?
Un non-événement pour moi, tant c’était prévisible même s’il affirmait il y a quelques semaines qu’il « verrait bien une femme comme prochain maire ».
Il disait aussi que c’était beaucoup trop tôt… et là-dessus, il n’avait pas tort car les élections c’est dans 9 mois seulement !
Son accélération montre bien que les retours du terrain ne lui sont pas favorables. Il faut dire qu’il a été élu par défaut, dans un contexte très particulier.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
De sa candidature ? De son bilan ?

yves.hemedinger@me.com
Florian Brunner

-16/6/2025- En mars 2025, la stratégie du maire sortant de Colmar reposait sur un principe clair : différer l’annonce de sa candidature pour mieux neutraliser ses concurrents. Cette logique du retrait calculé, inspirée d’une « campagne éclair » de 2020, visait à empêcher la structuration d’une opposition crédible en entretenant l’incertitude jusqu’au dernier moment.
Trois mois plus tard, ce choix est abandonné. Le 16 juin, lors du conseil municipal, Éric Straumann officialise sa candidature. Ce revirement n’est pas anodin. Il signale une inflexion dans la lecture qu’il fait de la situation politique locale. Le maire ne contrôle plus le tempo. L’hypothèse d’une opposition éclatée ne suffit plus à garantir sa réélection. Il sent que l’avantage de l’initiative lui échappe.
Face à une recomposition des oppositions en cours, Straumann choisit de verrouiller l’espace en s’annonçant plus tôt que prévu. Ce faisant, il tente de reprendre l’ascendant, non par le projet, mais par la présence. Le geste est moins une relance qu’un repli stratégique.
La justification avancée – un mandat « relativement court », marqué par le Covid – relève d’un récit défensif. Or la durée du mandat n’a pas été écourtée : six années pleines se seront écoulées en 2026. Ce glissement narratif cherche à dépolitiser le bilan, à transformer l’usure en empêchement, et l’absence de vision en simple contrainte extérieure.
Mais un élément essentiel reste éludé dans cette déclaration : la condamnation d’Éric Straumann en 2024 pour détournement de fonds publics. Même assortie du sursis, elle marque une rupture de confiance. La question n’est pas seulement juridique, elle est éthique. Peut-on demander un second mandat sans même reconnaître l’ombre portée du premier ? Ce silence en dit long : ce n’est pas un projet que l’on reconduit, mais un système qui cherche à se survivre.

14 juin 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar : une économie de proximité vibrante et résiliente

Le commerce de proximité et l’artisanat sont le poumon de notre ville. Ils incarnent notre identité alsacienne, génèrent de la convivialité, créent des emplois locaux et structurent nos quartiers. L’enjeu est donc clair : soutenir, renouveler et valoriser ce tissu vital, face à la concurrence des zones commerciales périphériques, du e-commerce et des incertitudes économiques.

1. Redynamiser le centre-ville historique

Le marché couvert, daté de 1865 et restauré en 2010, symbolise cette tradition : une vingtaine de stands d’artisans et producteurs y animent chaque jour le cœur de Colmar.

Nous proposons :

- la création d’un “bureau du commerce”, au cœur du centre-ville, inspiré du modèle du "town center management" : un guichet unique pour les commerçants, un lieu de coordination, d’écoute et d’appui à l’initiative locale ;

- l’organisation de boutiques éphémères (pop-up stores) dans les locaux vacants, pour tester de nouvelles offres, attirer les jeunes entrepreneurs et redynamiser l’image de certaines rues.

Mais nous devons aussi ramener les Colmariens au centre-ville. C’est pourquoi nous testerons un dispositif de circulation modulée, autorisant l’accès aux riverains et à tous les habitants de Colmar Agglomération jusqu’à midi et après 18h, par exemple pour récupérer une commande, faire ses courses, retirer une pizza... Une signalétique claire et un accès simplifié renforceront l’attractivité.

2. Faciliter la création et la reprise

Les dispositifs portés par la Ville, la CCI et la CMA (Chambre des Métiers) sont utiles, mais trop peu connus ou trop complexes.

Nous proposons :

- de lancer un concours d’émergence de projets artisanaux, avec une prise en charge du loyer la première année, un appui en communication, un accompagnement numérique et un mentorat commercial ;

- d'encadrer les loyers commerciaux dans les zones sensibles et accompagner les bailleurs volontaires dans la mise à disposition de leurs biens ;

- de développer la bourse aux locaux vacants et créer une cellule “reprise & coworking” pour soutenir ceux qui veulent se relancer à Colmar.

3. Valoriser nos marchés comme espaces de vie intergénérationnels

Nos marchés (Place des Dominicains, Saint-Joseph, Cathédrale, Europe…) sont des lieux d’ancrage et de lien. Mais ils doivent retrouver du souffle.

Nous proposons :

- d’améliorer les conditions logistiques des commerçants non-sédentaires (stationnement, branchements, accessibilité, ...) ;

- d’animer régulièrement le marché du centre-ville, en lien avec les associations locales, les maisons de quartier, les artistes de rue, les écoles ou les clubs seniors ;

- de renforcer les (mini-)marchés dans tous les quartiers, et pas uniquement dans l’hyper-centre.

4. Soutenir l’artisanat et les métiers d’excellence

Les échoppes du centre ancien ou certains ateliers du quartier Ouest méritent une attention renforcée.

Nous soutiendrons :

- la requalification énergétique et esthétique des locaux artisanaux, avec des aides ANRU ou "Action Cœur de Ville" ;

- l’organisation d’une Semaine de l’Artisanat et du Savoir-Faire dans les écoles, les commerces, les ateliers ;

- la création d’un “atelier-lab” à la frontière entre artisanat et innovation (ex : impression 3D, objets en matériaux biosourcés, artisanat d’art, ...).

5. Digitaliser les commerces de proximité

La digitalisation ne doit pas être un fardeau, mais un levier.

Nous proposerons :

- un “pack numérique solidaire” pour les petits commerces : site vitrine, prise de rendez-vous en ligne, système de click & collect, référencement local ;

- la création d’un pôle “Commerce & Numérique” au sein de la Maison des Projets, qui interviendra pendant les périodes creuses (janvier/février) avec des sessions de formation express.

6. Créer un label “Colmar Artisans”

Ce label reconnaîtra les artisans colmariens, leur ancrage local, leur engagement environnemental et leur transmission de savoir-faire.

Il leur offrira :

- une meilleure visibilité dans les réseaux touristiques, les événements de la ville et les guides patrimoniaux ;

- un accès privilégié à certains marchés, foires ou projets éducatifs ;

- une carte “Colmar Artisan partenaire”, valorisée dans les supports de l’Office de Tourisme et auprès des hébergeurs.

7. Marier tourisme et commerce local

Nous développerons des coupons de réduction touristiques en partenariat avec les hébergeurs colmariens. Chaque nuitée donnera accès à des offres spéciales dans les commerces partenaires (produits d’appel, menus-découverte, artisanat local, …).

Nous soutiendrons :

- les kits “Saveurs de Colmar”, distribués à l’Office de Tourisme, aux hôtels et gîtes (vins, confitures, chocolats, savon, etc.) ;

- des parcours marchands thématiques (ex : “Route des Vins”, “les 5 artisans à ne pas manquer”, “je fabrique mon souvenir local”, ...), en lien avec les commerçants volontaires.

8. Une gouvernance partagée et durable

La Ville ne fera pas cela seule. Nous mettrons en place :

- un Comité Commerce & Artisanat, réunissant chaque trimestre commerçants, artisans, chambres consulaires, élus et habitants ;

- une charte écoresponsable du commerce colmarien, encourageant les initiatives vertes, le recyclage, la lutte contre le gaspillage, les circuits courts. Ce label ouvrira droit à des aides ciblées et une promotion renforcée.

Colmar dispose d’un tissu commercial unique, fait de marchés, de boutiques indépendantes, de producteurs locaux et d’artisans fiers de leur savoir-faire. À nous de l’accompagner vers un modèle plus vivant, plus solidaire, plus durable, sans renier nos racines.

Ce que je propose, ce n’est pas une politique du commerce vitrine. C’est une politique du commerce de lien. Celui qui fait battre le cœur d’une ville, à taille humaine, tournée vers l’avenir.