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20 juin 2024

Il n’y a rien à comprendre

[Législatives 2024]

Eric Vial

C’est bien les analyses, les commentaires, les cris d’orfraie, les pour, les contres, les rassemblements, les divisions, les trahisons et tout le tralala, la diabolisation des uns ou des autres, les pressions, les manipulations, les dénonciations, les insultes, les leçons de morale comme si les citoyens étaient des idiots finis ou des ploucs.
Et puis parfois, lorsque la coupe est pleine de tout ce raffut et de tous ces abus qui durent, de toutes ces agressions, lorsque l’électeur se sent à l’abandon de la société dans laquelle il vit, honteux de ce qui se passe, de ces élites qui n’en sont pas, du manque d’exemplarité ; lorsqu’on ne lui parle plus que pour le menacer, l’intimider ou le faire payer. Qu’il n’a plus de patience, qu’il ne croit plus en rien et surtout pas aux discours, qu’il a le sentiment que tout cela est une mauvaise commedia dell'arte. Bref, qu’il n’est plus respecté… Il faut juste comprendre alors, rien de politique, c’est pourtant simple, qu’il n’a plus qu’une envie : renverser...

[POLITIQUE]
Pour en savoir plus : liberteresistance.fr

4 juin 2024

100 ans ! Le droit local alsacien-mosellan fête son centenaire

Eric Vial

3/6/2024 - Le droit local irrigue la vie de sa population sans qu’elle ne s’en rende compte : justice, sécurité sociale, association, travail, chasse, écologie, cultes, jours fériés, protection des mineurs et des indigents, responsabilités des communes… C’est le droit territorial différencié le plus important de France.
Ce droit local est beaucoup plus avantageux, plus humaniste, plus amiable que le droit général. Il compile le meilleur du droit allemand, prussien, français et du droit alsacien lorsque la région était autonome.
Ce sont les soubresauts de l’histoire qui ont conduit à maintenir et développer ces droits. Jusqu’en 1870, l’Alsace-Moselle est française ; de 1870 à 1918, allemande ; de 1918 à 1940, de nouveau française ; de 1940 à 1945, de nouveau allemande ; depuis 1945, française. Et c’est sans compter sur ce qui s’est passé avant 1870 et qui a donné par exemple le Concordat sous Napoléon…
C’est Robert Schuman en 1924, député français, né au Luxembourg et de langue maternelle luxembourgeoise, qui sera plus tard un des pères fondateurs de l’Europe, qui œuvra pour la naissance officielle du droit local alsacien-mosellan dans le droit français. Son objectif était d’intégrer le mieux possible dans la République, les populations de l’Est afin qu’elles ne réclament pas une autonomie ou une indépendance.
Le droit local est aujourd’hui protégé par la Constitution.
Heureux anniversaire au droit local alsacien-mosellan : un exemple pour l’Europe.

11 février 2024

Eric Vial

Le magazine Diapason, spécialiste de la musique classique et lyrique est très inquiet - après l’enquête du Figaro qui arrive à la même conclusion - sur l’avenir des institutions musicales de Strasbourg.
Que n’avons-nous pas entendu localement avec Philippe Olivier lorsque nous avions alerté de la situation et des préoccupations légitimes des musiciens, il y a deux mois.
On nous avait reproché localement d’être des « partisans », de « faire de la politique », de « lancer une polémique inutile », « de ne pas avoir verifié ».
Je n’avais absolument pas apprécié ces accusations qui visaient à nous décrédibiliser, alors que nous avions fait notre travail : informer, être le médiateur de l’inquiétude des professionnels.
Cette enquête nous avait demandé beaucoup de temps, de recoupements des informations et des témoignages.
Ravi et enchanté, pour nous deux, d’avoir eu raison avant tout le monde.
Petite satisfaction toute personnelle, contre les fats, les peureux, et les courtisans. Ils sont tellement nombreux.
Et je le redis pour tout le monde. Donner une information, ce n’est pas exprimer un avis politique ; c’est d’en faire la rétention quand on a cette information qui l’est.

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28 janvier 2024

Jubilatoire !

Eric Vial

Le dernier ouvrage du philosophe Ghislain Benhessa, « Le référendum impossible, comment faire taire le peuple » est absolument jubilatoire. C’est l’histoire d’un hold-up : celui de la souveraineté du peuple français et de la démocratie directe.
L’enseignant de l’Université de Strasbourg décrit un à un les mécanismes qui ont conduit au vol de cette souveraineté et au schisme qui en résulte entre le peuple et ses élites.
Le désintérêt pour la chose publique est désormais tellement profond que « 60% des Français disent comprendre, sans les cautionner, les comportements violents à l’égard des députés et de leurs collaborateurs » ; « 40% des Européens estiment que voter ne sert à rien ».
Si les faits n’étaient pas si graves, l’ouvrage serait drôle, « voter bien ou ne pas voter ». Il est parsemé d’anecdotes historiques et de renoncements intellectuels qui ne visent qu’à la création et la préservation d’une caste de privilégiés : les élus.
Le constat est forcément amer pour notre République. De la Première Constitution des Révolutionnaires qui s’appuyait sur la philosophie des Lumières à aujourd’hui, où en sommes nous ?
De l’Abbé Sieyès qui proclamait que les représentants du peuple ne devaient « jamais être nuisibles à ses commettants » aux multiples passages en force par le 49.3, où en sommes-nous ?
De la volonté des constituants de la Vème République qui considéraient « qu’en période de tumulte, le dernier mot doit revenir au peuple dont la souveraineté rend la consultation obligatoire » à la « trahison du Traité de Lisbonne » alors que les Français avaient dit « non » à l’Europe par référendum en 2005, où en sommes-nous ?
Bref, le peuple considéré comme ignorant pour lui-même des affaires qui le concernent, est cadenassé, bâillonné, méprisé. Il n’a plus son mot à dire. « Le mal se loge dans le gouffre qui sépare le peuple de la décision prise par ses représentants. »
De l’Europe au Conseil Constitutionnel, à l’Assemblée Nationale en passant par l’Élysée, Ghislain Benhessa arpente comme un fin limier tous les lieux du détricotage de « la souveraineté par le peuple et pour le peuple ».
Le docteur en droit ne donne pas les solutions pour se sortir de ce marasme démocratique, mais il met très clairement des mots sur des maux, pointant les incapacités des différents présidents de la République après de Gaulle, à « prendre leur responsabilité » lorsque la souveraineté populaire s’exprime.
Benhessa conclut cette démonstration éloquente par : « qu’on ne s’y trompe pas, le placement sous tutelle du référendum va de pair avec la mise à mort du destinataire de la question : le peuple ».
« Le Référendum impossible » aux éditions de l’Artilleur est à lire absolument.

23 janvier 2024

Eric Vial

C’est sans doute hors de ma seule portée…

Mais je condamne fermement la hausse de 44% en deux ans du prix de l’électricité qui va grossir les caisses des grands capitalistes et fragiliser drastiquement les bourses (dommage pour « le réarmement démographique ») de la classe moyenne.

Je condamne les arguments pitoyables qui sont utilisées pour justifier ces hausses qui vont représenter à minima 20€/mois pour les familles : la Russie, le RN, le bouclier tarifaire…

Ne prenons pas les citoyens pour des andouilles. Nous étions tous là ! La fermeture de la centrale de Fessenheim, les annonces de démantèlement de notre parc nucléaire, les sanctions internationales qui ont fragilisé notre économie, les directives européennes censées réguler les règles sur l’énergie, et l’inflation galopante (dont on nous promet tous les mois la fin)…

L’électricité, comme l’eau ou l’air sont des biens communs. Elles appartiennent aux Hommes. Personne ne devrait pouvoir en tirer profit.

L’appât du gain a perverti le système. Les privatisations des entreprises qui fournissent de l’énergie conduisent nécessairement à des augmentations qui ne pourront jamais être jugulées.

Les citoyens doivent reprendre ce qui leur appartient. Les prochaines élections européennes seront le terrain adéquat pour mettre ce sujet sur la table.
Il sera temps de sanctionner les politiques qui appauvrissent, et qui endettent comme jamais dans l’histoire de notre Pays, les Français et les Européens.

Des mauvais choix ont été faits, aux responsables de payer ! Pour les Français, c’est déjà le court-circuit.

6 janvier 2024

L’Orchestre philharmonique de Strasbourg ne passera pas une bonne année 2024

Eric Vial

L’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’un des plus prestigieux et des plus anciens orchestres de France va subir une diminution de ses moyens. C’est ce qu’annonce le site d’actualité musicale Résonances Lyriques.

L’OPS est actif depuis 1855.

Selon des salariés « il manquerait en cumulé un million d’euros ». La ville de Strasbourg qui administre l’orchestre a informé les représentants des salariés « des efforts » qu’elle allait demander pour conjurer la crise.

« Il s’agit d’un plan social qui cache son nom » ajoute un syndicaliste : 2,5% de subventions en moins, départs en retraite non renouvelés pour une durée indéterminée (1 seul poste vacant mis en concours), concerts non doublés, pas de défraiements pour les personnels extérieurs, baisse des comptes de services musique de chambre et action culturelle, non remplacement des arrêts maladie, une partie de la tournée 2024 amputée…

La Fédération des Arts, du Spectacle, de l’Audiovisuel et de la Presse FO vient de réclamer des explications à la Ministre de la Culture car l’OPS est labellisé orchestre national depuis 1994. D’autant que cette annonce intervient en totale contradiction avec le plan ambitieux de Rima Abdul Malak « mieux produire, mieux diffuser » qui propose des crédits supplémentaires afin de mieux irriguer la culture sur tous les territoires.

De son côté, Résonances Lyriques sous la signature de Philippe Olivier, historien de la musique et musicologue de réputation mondiale, pointe la responsabilité de la mairie de Strasbourg concernant la situation de l’orchestre philharmonique de Strasbourg : « La municipalité EELV-NUPES de la capitale alsacienne a décidé de lui rogner les ailes d’une manière lente et pernicieuse. Elle trouve l’OPS trop représentatif de la culture bourgeoise ». Le site internet consacré à la musique classique poursuit : « il se chuchote aussi que le dossier serait parvenu à la présidence de la République où quelques virtuoses français de premier ordre ont leurs entrées ».

Selon les organisations syndicales des musiciens, « plus généralement, ce sont tous les orchestres nationaux en France qui sont affectés par une baisse de leurs moyens ».

Contactés, des élus de l’opposition strasbourgeoise craignent désormais que tout le système culturel lié à la musique classique « s’effondre en cascade » puisque « tout est relié : orchestre, musique de chambre, opéra, pratique amateur ».

D’autres regrettent « qu’après les Musées, la mairie de Strasbourg s’attaque à l’un des piliers de la Culture en France ».

L’Orchestre Philharmonique de Strasbourg dispose effectivement d’un rayonnement international très important. Richard Strauss ou Gustav Mahler ont été à son pupitre.

1 juillet 2023

Alea jacta est

Eric Vial

Je découvre les images des émeutes et des agressions à Strasbourg (et ailleurs). Je suis horrifié. Je condamne fermement. Et pourtant, j’ai toujours eu une âme d’adolescent politisé.
Quand j’imaginais la révolution, dans mon âme pure et sans doute naïve de gosse, j’imaginais un jour un soulèvement populaire pour un monde meilleur, plus équitable, plus respectueux de la nature ; pour l’abolition des privilèges ; la liberté et le progrès de la Société. Je rêvais d’une prise de conscience collective, d’une jeunesse éduquée et intelligente, de l’élévation d’une classe (dont je me reconnais) .
Mais à aucun moment, je n’avais imaginé que ceux qui porteraient la révolte, sous prétexte de lutter contre l’injustice, pilleraient des Apple Store, des boutiques Lacoste, Zara ; incendieraient des écoles, des mairies ou des médiathèques ; dégraderaient un mémorial de déportés ; brûleraient des voitures de salariés ; détruiraient ce que la solidarité des citoyens a donné par leurs impôts ou les cotisations liés au travail ; attaqueraient des pompiers ou des forces de l’ordre en se marrant de leurs méfaits.
Non, à aucun moment, je ne l’avais imaginé. Mais je dois me faire vieux, « je ne dois pas avoir la ref’ ».
Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio disait : « Les cons gagnent toujours, question de surnombre ». Je pensais que c’était de l’humour.
Ceux qui sont responsables du maintien de la cohésion nationale ont-ils failli ? Ils semblent découvrir dans leurs déclarations l’ampleur de la fracture entre les classes sociales et de l’inculture dramatique d’une partie de la jeunesse : sans conviction ni valeur. Soit ces responsables politiques mentent (ce qui aurait pour effet de propager encore davantage de colère), soit effectivement ils sont complètement déconnectés de la vie réelle et du quotidien des Français.
Je ne crois pas qu’il faille en vouloir aux parents, je suis assez d’accord avec la philosophie de Jean-Jacques Rousseau dont la vie a été marquée par l’errance : les enfants appartiennent à tous, à la collectivité.
Par peur de ce qu’on pourrait penser de nous, par individualisme aussi, nous avons laissé faire sans réprimander, sans jamais nous interférer. Nous sommes, je crois, tous responsables de ces gosses de notre république. Encore faut-il qu’eux et nous en ayons conscience.
Notre incapacité à faire drastiquement appliquer les principes de la laïcité à la française dans les entreprises publiques est bien la preuve de la déliquescence de nos valeurs cardinales face à la loi. À force de reculer sur nos socles communs, ceux qui fondent une Nation, on finit par tomber.
Pour autant, toutes ces jacqueries qui se multiplient et se suivent ne sont pas des hasards : les Gilets jaunes, les manifestations dures et longues contre la réforme des retraites, et maintenant les émeutes dans les banlieues. C’est aussi un terreau pour l’avenir de la France.
Les confinements liés au Covid-19, l’inflation galopante notamment sur les produits alimentaires, sont aussi des vecteurs de paupérisation des populations des quartiers sensibles. Depuis les émeutes de 2005 la situation s’est largement dégradée.
De la même manière elle s’est dégradée dans les zones rurales. Les villages et les territoires isolés n’ont pas bénéficié de toute l’attention et de tous les dispositifs et infrastructures attribués aux quartiers. Pire, les services publics sont partis, laissant un énorme désarroi dans la population. L’inégalité républicaine et la disparité entre les territoires s’est accrue.
Et je ne parle même pas de l’accès à la santé… Comme l’écrit Alexandre Devecchio dans son livre « Les Enfants du Siècle », la problématique pour résoudre la fracture sociale est double.
Ce n’est pas faute que les associations, les collectivités territoriales, l’éducation nationale, et même les pouvoirs publics n’aient prévenu… Tout le monde savait « qu’il suffirait d’une étincelle ».
Sans jouer les Cassandre, chacun sait désormais comment tout cela va politiquement se terminer…
Advienne que pourra.

20 mai 2023

Eric Vial

Moral en berne

Si on plonge une grenouille dans l'eau froide et qu'on porte très progressivement cette eau à ébullition, alors la grenouille s'engourdit ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée.
D’abord on nous avait dit « des casques et des gilets pare-balles uniquement pour se défendre de l’agression ».
Ensuite, on a fourni des armes en expliquant que les blindés seraient une ligne rouge.
Les blindés sont arrivés mais « jamais au grand jamais, de chars ».
Les chars ont été donnés.
« Nous n’irons pas plus loin, les missiles seront une ligne rouge à ne pas franchir ».
Nous avons donné des missiles et même des missiles en uranium appauvri.
« Mais promis juré craché c’est fini, pas d’avions de chasse ! »
Depuis hier, nous savons que nous allons fournir des avions…
Jusqu’à quand tout cela s’arrêtera ? Et après quoi, des hommes ?
Dois-je déjà ressortir mon uniforme d’officier de réserve et commencer à embrasser ma famille devant l’escalade ?
Oserais-je dire, dans le silence actuel des populations qui sont figées par la peur d’être considérées comme traîtres pour un mot de trop, que le contexte actuel me terrorise également, que tout cela me mine, que je n’arrive pas à faire semblant ?
Que dès qu’un sujet sérieux est abordé la grande matrice des réseaux sociaux le place dans les oubliettes des commentaires ; comme si nous devions tous obligatoirement être heureux sans devoir nous poser aucune question sur un avenir angoissant – Big Brother veille sur nous ?
Oui, je suis malheureux de ce qui se passe dans le monde, profondément.
Non décidément, je n’y arrive pas : je n’aime pas la guerre et ses morts.
Oui, je considère que les grands hommes de notre histoire sont ceux qui ont trouvé la paix ; ce ne sont pas des belligérants.
Ce que je veux ?
Que cela s’arrête pour sortir de la casserole avant d’être définitivement… ébouillanté.
Après avoir été le dormeur du val, j’irai me prendre au petit-déjeuner une vieille prune cul sec, un petit trou sur le côté, pour tenter de cicatriser mon cœur qui saigne.
Parfois c’est comme ça… Je me lève le matin et je hais notre monde.


4 mai 2023

« Cela devient presque normal de passer deux jours au trou pour avoir manifesté »

Eric Vial

Arrestations durant les manifestations contre la réforme des retraites : 80 % des dossiers classés sans suite par le procureur, et les 20 % restant « ressortent libre en comparution immédiate ».
La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) vient de publier un rapport alertant sur les conditions de détentions des personnes placées en garde à vue en France dans le cadre de la contestation contre la réforme des retraites. La CGLPL s’inquiète de voir que des principes fondamentaux du droit français et européen ne sont pas respectés.
Elle constate dans l’immense majorité des cas des « arrestations arbitraires », des « interpellations violentes », des « procès-verbaux incomplets voire défectueux ». Pire la contrôleuse relate des incarcérations dans « des cellules indignes » et « des fouilles en sous-vêtements »…
Dans ce rapport de 30 pages, les officiers de police judiciaire interrogés par la contrôleuse reconnaissent ne pas connaître les raisons des interpellations des manifestants mais se disent « solidaires » de leurs confrères. Certains policiers expliquent « qu’ils avaient l’ordre d’interpeller des personnes présentes dans une zone », sans plus.
Dans Libération, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté raconte : « Pour la large majorité des personnes que nous avons vues, il n’y avait aucune preuve (…) Ce sont des sortes d’arrestations préventives, arbitraires ». Elle considère que si la Police « arrête les gens le samedi, elle est «tranquille» jusqu’au lundi ». Elle ajoute : « nous avons échangé avec des gardés à vue qui se plaignaient d’avoir été malmenés pendant leur interpellation. Je veux bien entendre que des policiers soient fatigués, qu’ils n’en peuvent plus de se faire insulter pendant des heures. Mais c’est contre-productif de brutaliser les gens, sans compter le fait que c’est illégal ».
La CGLPL constatant que le Droit des personnes n’est pas respecté a donné quinze jours au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin pour répondre et mettre fin aux « dérives » caractérisées et liberticides.

D'autres publications sur les violences policières ici :
https://www.liberteresistance.fr/search/label/%5Bviolence%5D

20 avril 2023

Le Président du « en même temps » veut que l’Alsace reste dans le Grand Est

Eric Vial

Dans une interview accordée au journal L’Alsace, le président Emmanuel Macron a répondu à la question concernant l’avenir de la collectivité européenne d’Alsace qui souhaite quitter la région Grand Est : « Je suis attaché à ce que l’on ne crée pas de nouvelles divisions ». Il conclue son intervention par « Il ne faut pas de débats qui divise sur ce sujet ».
Le président de la république explique que le président du Grand Est, Franck Leroy (Horizons), « est un ami » ; que la région « apporte beaucoup » aux Alsaciens.
C’est évidemment une claque pour les députés alsaciens de la majorité qui s’étaient vantés d’avoir déposé un projet de loi pour réclamer une séparation de l’Alsace du Grand Est, mais aussi pour les élus Les Républicains de la Collectivité européenne d’Alsace qui se montrent, ces derniers temps, particulièrement conciliants et peu bavards envers l’exécutif concernant les sujets d’actualité : un conciliabule pour régler le dossier de l’avenir des institutions alsaciennes à l’amiable ?
Il faut dire que les messages envoyés par l’Élysée sont totalement contradictoires d’une intervention à une autre. Ils semblent adaptés à l’auditoire qui les écoute. Plus personne n’y comprends rien.
On est tout de même assez loin du discours de Jean Castex à l’inauguration de la CEA qui déclarait en 2021 : « Je n'ai jamais été convaincu par la création d'immenses régions », laissant entrevoir une nouvelle réforme territoriale.
À ce petit jeu de promesses non tenues, voire de « mensonges » selon un élu, le président risque de précipiter le vote des Alsaciens au Rassemblement national qui sur ce sujet a un dogme constant : « votez pour nous et vous sortirez du Grand Est ».
La « consultation citoyenne » organisée par la Communauté européenne d'Alsace (CEA) en février 2022 avait donné un résultat sans équivoque : 92,4 % des Alsaciens ont plébiscité une sortie de la région Grand Est.

7 avril 2023

Eric Vial

Vendredi Saint. La journée la plus triste de l’année.
Je crois que mon esprit révolutionnaire puise sa source dans cette injustice : l‘Innocent est condamné à mort pour avoir contesté l’ordre établi et résisté à l’envahisseur.
Plus de 2000 ans plus tard, je me sens comme lui, du côté des petits et des divergents ; je crois en un monde meilleur, je continue à m’indigner.
Ce sacrifice est celui qui donne l’Espoir en l’Être humain. Quel formidable don d’énergie de vie.

DALI / CHRIST SAINT JEAN DE LA CROIX / HUILE SUR TOILE / 1951

28 mars 2023

Un révolutionnaire calme ?

Eric Vial

Je suis un vrai militant. J’ai 52 ans. Le désir d’un monde plus juste et plus équitable coule dans mes veines. J’ai été de toutes les manifestations, de toutes les causes, de toutes les colères.
À 14 ans j’ai bloqué mon collège. Plus tard, avec les copains alsaciens on a investi des ponts et des routes ; avec les camarades on a participé à des blocages ou des actions de solidarité. J’ai fait des manifs autorisées ou pas. Je ne compte plus mes participations, elles sont innombrables.
Mais JAMAIS durant toutes ces années je n’ai reçu un coup de la part des forces de l’ordre ; je n’ai rien cassé non plus, ni dégradé (pour être sincère cela ne m’est pas venu à l’esprit).
Je n’ai jamais été arrêté. Je n’ai pas provoqué ni insulté.
J’ai toujours respecté les consignes de sécurité, surtout je n’ai jamais mis en danger ceux qui m’accompagnaient dans mes luttes.
Quand on nous disait : « c’est bon on vous a vu vous pouvez rentrer maintenant », on appliquait.
Oserais-je dire que toutes ces luttes se sont déroulées dans une relative bonne ambiance (et parfois de franches rigolades) malgré un contexte parfois tendu, que la plupart du temps nous recevons des paroles de solidarité des forces de l’ordre qui comprennent nos actions ?
Et pourtant, je peux l’assurer, sans violence nous avons beaucoup obtenu pour le progrès humain : nos victoires sont inombrables.
La pression sociale pour l’emporter ne se gagne pas avec des poings, elle se gagne avec la tête ! Un peuple qui réfléchit est invincible.
La violence c’est le chaos. Derrière il n’y a rien. Cela vaut pour tous les protagonistes.


14 mars 2023

Eric Vial

Chère Cécile Kohler, chère camarade,
 
cela fait 10 mois que tu es emprisonnée dans les geôles iraniennes.
Le motif de ton arrestation avec ton compagnon n’est toujours pas officiellement connu. On nous parle « d'espionnage » et « d’atteinte à la sûreté du pays » mais cela nous paraît tellement stupide…
Tu es prof agrégée de lettres modernes au lycée Les Pierres Vives à Carrières-sur-Seine, syndicaliste en charge des relations internationales à Force Ouvrière ; tu revenais de sept jours de congés en Iran. C’était ton premier voyage en Perse. Tu as été arrêtée à l’aéroport.
Nous avons peu de nouvelles. Apparemment tu as été à l’isolement pendant plusieurs mois. Tu as perdu tes lentilles de vue. Ta maman vient d’envoyer ta paire de lunettes. Elle ne sait pas si tu la recevras.
Nous savons simplement que tu es injustement privée de ta liberté, qu’aucun avocat indépendant ne peut te défendre et que tes droits fondamentaux ne sont pas respectés. Même les visites consulaires sont refusées.
Nous sommes évidemment tous inquiets. À Soultz (Haut-Rhin) dont tu es originaire, mais plus globalement dans toute l’Alsace et dans toute la France. Nous exigeons ta libération et celle de ton compagnon immédiatement et sans condition. Vous n’avez pas à être des otages d’État !
Comme toi j’aime l’Iran, berceau de la civilisation. J’aime son peuple jeune, cultivé, épris de liberté. J’aime la beauté de ses paysages et la bonté de ses habitants.
Mais je hais ce qu’est devenu ce pays dans les mains de ces arriérés islamistes intégristes qui sont dans l’incapacité d’aimer leurs femmes et leurs filles. Ils sont la lie des nations.
Chère Cécile, je te souhaite tout le bonheur du monde. Nous sommes tous avec toi. Ne crains rien : personne ne t’oublie. Nous sommes tous solidaires de ta souffrance et de l’injustice dont tu es la victime.
Tu es notre héroïne.
Je place ici ton portrait ainsi qu’une photo que j’ai prise de l’Hôtel de Ville de Soultz (Haut-Rhin) où je viens de me rendre. La ville affiche son soutien depuis les premiers instants de ta captivité.
Il existe également sur la toile un site de soutien pour t’envoyer des messages.
À très bientôt. - 13/3/2023



3 février 2023

Vous aussi avez ce sentiment que nous sommes tous sur un fil qui va craquer ?

Eric Vial

Bien sûr, qui suis-je pour donner des conseils ? Mais tout de même, en adoptant des positions inflexibles concernant les personnels soignants suspendus, en voulant notoirement les « em-mer-der » comme l’a dit le président de la République ; en refusant toute négociation avec les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites ; en étant belliqueux et obséquieux dans le conflit ukrainien ; en stigmatisant les Gilets jaunes et les classes sociales défavorisées ; en rejetant tout débat contradictoire avec l’opposition ; en imposant ses idées et en dictant ses éléments de langage à des éditorialistes parisiens comme un roi à sa cour ; en ayant une réflexion manichéenne dans son approche politico-économique ; en traitant tous ceux qui ne sont pas d’accord de « complotistes » afin de fermer la porte à toute discussion ; en faisant de la solidarité nationale la variable d’ajustement d’une économie libérale particulièrement injuste pour les plus fragiles et les plus précaires ; en n’étant absolument pas rassurant concernant la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie... le gouvernement donne le sentiment d’une grande et étonnante radicalité qui sied mal à la culture française, comme s’il ne voulait pas s’encombrer d’être au service de tous les Français.
J’ai beau chercher, cela faisait très longtemps qu’on n'avait vu autant de mépris pour le corps social. Quand viendra le retour de la négociation si chère à nos anciens présidents de droite comme de gauche ?
Surtout, le gouvernement donne l’impression d’être tellement radical que les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche passent pour des enfants sages. Ils n’ont plus besoin de rien dire : les excès viennent du pouvoir. Pourtant faire reculer les extrêmes n’était-il pas l’objectif cardinal de ces centristes qui n’en sont apparemment pas ?
Le gouvernement et les partis de gouvernement feraient bien de recouvrer le chemin de la conciliation, de la nuance et de l’écoute.
C’est l’avenir des Français qui se dessine actuellement. Et il vaut mieux ne pas jouer avec.

2 février 2023

C’est la chandeleur, la fête des chandelles

Eric Vial

Toutes les chandelles de la maison doivent normalement être allumées.
Cette fête est la dernière du cycle de la Nativité. Elle intervient exactement 40 jours après Noël. Traditionnellement c’est le jour où la crèche est rangée.
Selon la légende, si l’on mange des crêpes à la chandeleur c’est à cause du Pape Gélase 1er qui a institué officiellement cette fête dans le calendrier chrétien comme « la présentation du Christ au Temple ». Celui-ci distribuait des crêpes aux pèlerins qui venaient à Rome.
Plus sûrement, la chandeleur est une fête païenne que l’Église a récupérée pour lui donner un caractère religieux. Les Romains fêtaient les Lupercales en l'honneur du dieu Lupercus. En offrande, les familles faisaient des petites galettes de blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. Toutes les bougies du foyer devaient être allumées.
Tout le mois de février (qui tire son nom du verbe latin februare « purifier » ) était associé à Lupercus dieu des troupeaux mais surtout de la fécondité. Cela devait être l’occasion de rapprocher les couples dans les maisonnées après la rudesse de l’hiver et avant le travail éreintant dans les champs du printemps. Chrétiens comme Romains suscitaient des vocations à faire l’amour le plus souvent possible durant ce mois. La Saint Valentin n’est pas là par hasard. Bref, c’était l’occasion de faire des bébés !
Par association et pour respecter les traditions concernant la chandeleur, il est donc fortement conseillé de faire ses crêpes à deux, en enlaçant madame par la taille par exemple pendant qu’elle a les mains dans la farine...



25 janvier 2023

La crise de la cinquantaine ?

Eric Vial

D’abord, pendant le confinement on m’a imposé de rédiger des auto-autorisations de sorties pour aller acheter deux poireaux et trois carottes.
Ensuite, on m’a expliqué que si on me privait de liberté c’était pour mon bien.
Après on m’a prévenu que si je ne me vaccinais pas pour protéger les autres j’allais être «em-merd-é», puis on a découvert que finalement on pouvait quand même transmettre le virus. Mais bon, on n’a rien changé.
À nouvel-an, on m’explique que la crise climatique était imprévisible.
Concernant la retraite on m’oblige à reconnaître qu’il faut travailler plus longtemps tout en sachant que plus d’un travailleur de 60 ans sur deux n’a plus d’activité.
Je découvre que moins je consomme d’énergies, plus mes factures sont lourdes.
Maintenant on me dit qu’il faut donner des armes à l’Ukraine pour faire la paix.
Mes chers amis FB, je crois avoir vrillé. Je ne comprends plus les contradictions de ce monde qui m’entoure, ni la société qui me ceint. Je veux fuir cette bêtise et cette chienlit, mais est-ce possible ?

22 janvier 2023

Le RER d‘Alsace « n’est pas un fiasco » selon le ministre des transports, Clément Beaune

Eric Vial

Je commence à comprendre les problèmes de déconnexion des politiciens avec les Français : ils sont totalement hors-sol et prennent leurs désirs pour la réalité.
Au moment où j’écris ces mots, ma fille n’a plus de train pour se rendre à l’école le matin. Son lycée mène actuellement une enquête auprès des parents pour « trouver des solutions alternatives ».
Des rames sont constamment supprimées sans aucune information préalable, laissant dans le désarroi des enfants, étudiants, travailleurs et des chômeurs sur les quais des gares dans un froid de canard.
Ceux qui circulent sont en retard, parfois d’une demi-heure pour faire dix kilomètres.
Des lignes sont supprimées. Des gares sont fermées. Les gens sont révoltés et écœurés. « Mais où passent nos impôts ? »
Pire, les patrons qui financent la moitié des abonnements sont excédés par les retards fortuits de leurs employés. Clairement cela fragilise davantage leurs entreprises dans un contexte déjà difficile. Mettez-vous à la place d’une vendeuse qui doit ouvrir son magasin à 10h et qui attend à vingt kilomètres de là son train qui ne viendra jamais…
Certains employeurs n’hésitent pas à dire qu’ils font de la discrimination à l’embauche lorsqu’ils apprennent que le transport privilégié par les demandeurs d’emploi est le train…
Enfin, chacun peut constater le retour des bouchons à Strasbourg. La mairie a fait de la chasse à la voiture une priorité en finançant des modes de transports alternatifs (vélo ou transports en commun).
Pourtant, mettre son vélo dans le train est devenu quasiment impossible : c’est la guerre ! Les voyageurs s’insultent.
Bref, rien ne fonctionne correctement. La situation est même pire que ce qui existait avant le RER alsacien. « Ce n’est pas un fiasco », c’est vrai, c’est une gabegie, une honte de traiter ainsi les citoyens. Inacceptable.
Des responsabilités politiques devront clairement être pointées.


21 janvier 2023

Pointer les responsabilités

Eric Vial

Comme dans n’importe quelle entreprise ou réalisation collective, il est temps de « dresser un bilan et des perspectives ».

En 7 ans, où est-ce que cela va mieux en France : services publics, logement, transports, pauvreté, énergie, démocratie, moral, économie, politique internationale, Santé, Défense, Sécurité, agriculture, écologie, social, vieillesse, Éducation, impôts, enfance, recherche, paix, travail, inflation, pouvoir d’achat, développement durable, moralisation de la vie politique, influence de la France à l’étranger… ?

Les élus et les représentants de la Nation ont-ils bien fait leur travail de préservation et de sécurisation des intérêts collectifs ?

Partant de vos constats, sans être dans une posture, imaginez maintenant les perspectives d’amélioration et les modifications à apporter pour atteindre vos projets de développement : avoir une vision positive pour l’avenir des citoyens.

C’est cela faire de la politique !

15 novembre 2022

Eric Vial

SNCF, plus rien ne va ?

Je suis un amoureux du train. Et sans exagérer, je dois me trouver dans la liste des plus grands voyageurs de France. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour mes voyages personnels, j’emprunte le train : cela me berce.
Quand j’étais petit, ma grand-mère espagnole qui n’avait pas un sou, me payait un ticket de quai, et nous allions regarder ensemble les trains passer à la gare de Vienne. Ils sortaient d’un long tunnel et c’était magique.
Mais il faut bien le dire, depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années, plus rien ne va à la SNCF. Nous assistons à un sabordage de l’une des plus belles entreprises de France ?
Prendre le TGV est devenu un luxe, les tarifs sont devenus excessifs. Les abonnements proposés ne donnent pas satisfaction et ne répondent souvent pas aux préoccupations des usagers. Pire, les trains sont désormais régulièrement en retard mettant chaque jour des milliers de travailleurs ou d’écoliers en difficulté. Pour certains patrons « prendre le train pour venir travailler est un frein à l’embauche ».
Il vaut mieux ne pas aborder ici les problèmes des correspondances qui ne sont pas assurées ou les remboursements des G30 qui sont devenus un casse-tête pour saint-cyriens. Plus personne ne réclame des excuses ou des explications : elles ne viendront pas, ou très rarement.
Dans le même temps, la politique de certains contrôleurs s’est rigidifiée. Plutôt que de faire de la prévention, ils collent bien souvent des contraventions avec un ton vindicatif sans entendre la bonne foi des utilisateurs. Le plus cocasse c’est qu’ils n’hésitent pas à verbaliser dans des trains qui ont parfois une heure de retard. Quel manque de tact.
Quant au système de réservation des TGV c’est un pur scandale. Je viens de faire 6 heures debout dans un train entre Montpellier et Strasbourg. On m’a proposé un billet sans place affectée – billet qui nécessite de payer tout de même une réservation pour une place – en m’expliquant qu’il y a « toujours un endroit où s’asseoir ». Sauf que là, non. Le bar, les banquettes, toutes les places étaient prises. Bien sûr le billet est « plein tarif ».
Je ne parle même pas de la dégradation de l’ambiance dans les trains, entre les actes d’incivilité et l’insécurité grandissante ; les rames qui sont bondées, celles qui sont détériorées ou en panne, celles où les prises (que vous payez en option dans certains trains) ne fonctionnent pas, celles où il est impossible de mettre son vélo malgré l’affichage, celles où les voyageurs ne peuvent pas déposer leurs bagages ou leurs poussettes, celles qui s’arrêtent pendant 4 heures au milieu de nulle part, celles où les toilettes sont inutilisables... Je pourrais continuer longtemps les exemples, nous avons chacun nos mauvaises expériences.
Parfois, des dirigeants de la SNCF nous expliquent que toute cette chienlit est due « à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence souhaitée par l’Europe », « qu’il faut comprendre que désormais TER, SNCF, Ouigo, sont des marques différentes ». Je rétorque que les usagers se moquent complètement de ces considérations. Ils veulent simplement que le service public soit rendu dans de bonnes conditions : il ne l’est souvent plus !
Des responsables politiques qui subventionnent les liaisons ferroviaires et qui aident à leur développement pour des raisons aussi bien écologiques que pratiques ont compris le malaise. Certaines régions ont stoppé leur financement pour contraindre la SNCF à agir. Pour l’instant les résultats de cette pression économique sont assez faibles.
Je n’ai pas, d’habitude, l’âme du contestataire contre le train. Je suis même plutôt un défenseur des mouvements sociaux à la SNCF qui visent à améliorer la situation. Mais là, la coupe est pleine.
Pour avoir marché dans les coins les plus reculés de France, je sais que la mobilité et son accessibilité sont des enjeux majeurs pour les citoyens. Ces questions sont fondamentales pour l’avenir de notre pays. Il y a véritablement un intérêt à s’en saisir avant que le chemin de fer français ne disparaisse dans les oubliettes de notre histoire.
Je souhaite un vif et prompt rétablissement à la SNCF, nous avons besoin d’elle.


20 octobre 2022

Eric Vial

Les peuples doivent savoir ce qu’il s’est passé avec le Covid et les vaccins

Ça va se savoir ? Après l’audition la semaine dernière de la directrice adjointe de Pfizer qui a révélé que son entreprise « n’a pas évalué l’efficacité de son vaccin sur la transmission virale », la commission Covid du Parlement Européen organise à Strasbourg une conférence exceptionnelle avec le Pr Perronne qui a géré en France les plus hautes instances de la santé publique.
Dans un amphithéâtre bondé de députés et d’influenceurs européens triés sur le volet, les intervenants parlent de « fraudes scientifiques ».
Pour eux, les pouvoirs publics avaient assuré que « le vaccin permettait de ne pas transmettre la maladie ».
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant, relève dans la presse Morgane Bomsel, immunologiste et chercheuse au CNRS. Ce sont des expériences compliquées à monter. »
En tout cas, les démonstrations du Pr Christian Perronne sont assez étonnantes. Il révèle notamment des incongruités, des incohérences, et des coïncidences troublantes, notamment sur les conflits d’intérêts qui ne peuvent pas laisser indifférent dans la gestion de l’épidémie. Il pousse aux questionnements.
« Du jour au lendemain je suis devenu un charlatan, pourquoi pas ! (…) Facebook a supprimé mon compte pour appel à la haine et à la violence. Moi, appeler à la violence, c’est fort ! C’est pas grave, je ne leur en veux pas. Le plus choquant dans ce qui s’est passé c’est l’exemption de responsabilité. Les laboratoires peuvent empocher des milliards d’euros sans aucune responsabilité : inacceptable. »
Le débat reste donc ouvert. La démocratie c’est le débat. Et le lieu du débat c’est bien le Parlement non ?