Translate

29 septembre 2018

Fermeture du Parking de la Montagne Verte :
aucune solution n'est proposée aux riverains




Benoît NICOLAS monte au créneau

Fermeture du Parking de la Montagne Verte.
Du 1er octobre 2018 au 29 novembre 2019.
14 mois !
Le plus grand parking gratuit de Colmar disparaît.
Paix à son âme.
Il n'apparaît déjà plus dans la liste des parkings gratuits sur le site de la Ville de COLMAR.
Par contre, dans la liste, les 1433 places du Parc Expo....!
Aucune mesure de compensation, au moins provisoire, n'a été prévue.
On aurait pu solliciter les Colmariens pour des propositions.
On aurait pu imaginer :
- une diminution du coût des stationnements.
- une baisse des tarifs exorbitants des autres parkings dont le dernier né (BLEYLE-GARE) qui, vu son coût, est tout le temps vide.
- la remise en gratuité de certains espaces publics vides (rue de la Gare, le pont de la gare, etc...
- la création d'un parking à l'extérieur avec des bus spéciaux.
- etc...
Rien.
Le mépris.
La ville considère que ce ne sont pas les Colmariens qui y stationnent !
AHURISSANT.
La colère gronde et ils feignent de ne rien entendre.
Ras le bol :
- de cette politique autoritaire du mépris,
- de cette politique des grands travaux,
- du renchérissement constant et impressionnant en quelques mois du coût de l'espace public.
600 € / an
50 € / mois
COLMAR CHAMPIONNE DE FRANCE.
AUCUNE VILLE DE FRANCE N'A OSÉ PRATIQUER UN TEL TARIF.
Et les contraventions pleuvent même pour un dépassement d'une minute ou pour une vielle dame de 92 ans déposée par sa fille en bas de sa résidence et verbalisée sur le champ !
Il suffit de lire le blog de COLMAR INFO pour le constater au-delà de tous les témoignages que j'ai reçus des Colmariens depuis quelques mois.
MAIS IL FAUT FAIRE RENTRER L'ARGENT DANS LES CAISSES.
Rien de tel pour faire fuir les résidents au bénéfice des gîtes et des touristes.
Rien de tel pour empêcher les commerces de recruter les travailleurs venant à Colmar.
Rien de tel pour envoyer les consommateurs dans les zones commerciales gratuites et hyper-accessibles à proximité immédiate.
Une politique fiscale par le renchérissement des coûts de l'espace public et par les prunes.
Un beau projet.
Le délire.
L'espace public, c'est l'espace que le plus grand nombre doit pouvoir se partager.
C'est le lieu de la concorde civile.
C'est le lieu du partage.
C'est le lieu de l'égalité.
Le domaine public, son principe, puisque nous payons des impôts en fonction notamment de notre richesse respective, c'est LA GRATUITE !
Les Colmariens que nous sommes savent toutes les difficultés que nous avons à trouver une place pour se stationner.
Le dernier rempart de la gratuité de l'espace public vient de tomber.
Les commerces, en concurrence directe avec d'immenses surfaces commerciales, hyper accessibles, peuvent se frotter les mains.
Alors oui, le futur projet, sera un beau projet.
Ce sera vert, il y aura des arbres.
C'est la ville verte que je défendrai dans mon futur projet.
Mais à quel prix ?
Avec quel mépris !
REJOIGNEZ-NOUS, SOUTENEZ-NOUS.
À PARTAGER - AGIR POUR COLMAR



Pour nous écrire :
colmarinfo68@gmail.com

26 septembre 2018

Bravo, la voirie !

Rue Kulhmann se trouve, oh miracle ! une place libre pour se garer. Bien matérialisée par le marquage au sol, vous pensez pouvoir vous y mettre en toute confiance. Erreur funeste !
Regardez ce qui risque de vous arriver. Admirez au passage le chanfrein réalisé en dépit du bon sens, vu la hauteur du trottoir à cet endroit.







Des artistes, on vous dit. La rue de l'Ours fait partie des rues régulièrement défoncées pour cause de travaux. Un vrai patchwork. Tout récemment, un énième trou avait été rebouché par du sable qui ne demandait qu'à s'envoler, un piège à vélos et trottinettes, et exerçant une forte attraction sur nos amis à quatre pattes.
Le trou a fini par recevoir un revêtement définitif. Gag ! Au lieu d'un asphalte rouge comme celui de la rue, c'est du beau noir qui a été mis à la place ! Comment expliquer cette boulette ? À moins qu'il ne s'agisse d'art minimaliste, un clin d’œil à l'adjointe à la culture qui habite la même rue...





Des bottes pour rentrer chez soi ?

30 millions pour le quartier Ouest, c'est bien, mais faut-il pour autant délaisser les autres quartiers, St Léon, Ladhof ? Des habitants du quartier du Ladhof devront-ils chausser des bottes pour rentrer chez eux, par temps de pluie ?





Gilbert Meyer répond :

Rue Kuhlmann : un chanfrein en enrobés existe le long de la bordure pour accéder plus facilement aux places de stationnement délimitées à cheval sur le trottoir. Un tel chanfrein n’est pas réalisable à hauteur d’un siphon de rue…

Rue de l’Ours : il s’agit d’une réfection provisoire en enrobés noirs, suite à une réparation liée à une fuite sur un branchement d’eau. Les concessionnaires regroupent en général plusieurs chantiers en enrobés rouges, car la fabrication de ce type d’enrobés ne se fait pas pour de petites quantités. La « rustine » réalisée sera donc reprise prochainement en enrobés rouges.

Rue du Ladhof : l’entretien des trottoirs est à la charge du Conseil Départemental, la rue du Ladhof faisant partie des voies relevant de son champ d’intervention.



Vivien Garnier répond :

Concernant la rue Kulhmann : la législation rappelle que la hauteur du trottoir maximale est de 4 cm s’il y a un chanfrein. Or ici, nous en sommes loin. De plus, il existe des grilles avaloirs chanfreinées qui pourraient largement se substituer aux actuelles (chez Pont-à-Mousson, en référence C250 il me semble…). Arrêtez Monsieur le Maire d’être toujours de mauvaise foi ! Cette manie de toujours vouloir avoir le dernier mot amuse peut-être votre fan-club mais lasse profondément la population.

Concernant la rue de l’Ours : je n’ai rien à redire, vous avez ici raison. Une rustine provisoire est toujours mieux que rien… attention à ne pas transformer les rustines provisoires en rustines pérennes comme c’est le cas dans de nombreuses rues… Ceci dit, c’est au centre-ville, au nom de notre brave industrie touristique, je ne doute pas que cela se refera rapidement. Les autres rues attendront, encore.

Concernant la rue du Ladhof : vos services voient le problème. Il serait intelligent que la collectivité colmarienne alerte la collectivité départementale de ce type de problème. Si j’osais, je supposerais qu’une fois de plus, vos mésententes avec les trois derniers présidents du département sont sources de mauvais dialogue. Il suffit de voir les polémiques sur la route de Strasbourg à l’époque et de ce serpent de mer qu’est le carrefour de la Semm…


21 septembre 2018

GILBERT MEYER ET LE SOCIAL


➦ Une contributrice nous envoie ce témoignage :

« Montant imposable égal à zéro ?

La Ville de Colmar vous fait un abattement de 30% sur les tarifs de restauration scolaire. »

Super alors ! Ça tombe bien. Notre foyer est composé d'une personne active et d'une personne en situation de handicap (cancer). Avec la baisse de salaire due à ce handicap, nous ne payons pas d'impôts.

Donc, nous pourrions avoir droit à cet abattement de 30% ?

Oui, mais non !

Car notre fiche d'impôt ne mentionne pas LA phrase que le Gilbert Meyer, maire de Colmar, veut, LA phrase magique, que le centre des impôts n'écrit pas, même si on ne paie pas d'impôts.

La phrase, c'est "vous n'êtes pas imposable à l'impôt sur le revenu".

Alors tu fais des photocopies de tes feuilles d'impôts, tu copies et recopies tes feuilles de salaires, mais rien.

Y a pas la phrase ? Y a pas l'abattement.

On passe donc de 92 € pour une cantine et une garderie, à 113 €.

Pour un foyer qui ne paie pas d'impôts parce que les fins de mois ne sont pas simples, ces 21 € vont peser.

Et c'est d'autant plus humiliant et vexant qu'on a bien compris que ce n'était qu'une mascarade de plus de la part du maire qui se veut tellement proche de ses concitoyens.

Un mensonge de plus.
[17/9/2018 22:36]


➦ Réponse de M. Gilbert Meyer :

Madame, Monsieur,

Je réponds à l’intervention concernant l’abattement de 30 % consenti par la Ville de Colmar sur les tarifs de restauration scolaire.

L’observation retranscrite est « à côté de la plaque » : le fait d’avoir 0 € à payer, ne signifie pas que l’on est non imposable ! Avec le jeu des abattements et des dégrèvements, un avis d’imposition peut en effet aboutir à un impôt 0.

C’est toute la différence entre les termes « non imposé » et « non imposable ». Or c’est bien ce dernier qualificatif figurant sur l’avis d’imposition qui aboutit à l’égibilité du parent d’élève à l’engagement de la municipalité relatif à la restauration scolaire.

J’observe que pour l’année scolaire 2017 / 2018, 1 125 enfants ont bénéficié de la réduction de 30 %, pour un montant de 224 044 €.



➦ Réponse de M. Joël Jerome :

Colmar, le 21 septembre 2018

Monsieur le Maire,

Dans les engagements pris par la municipalité pour le mandat 2014-2020, la mention numéro 12 prévoit un allègement pour les familles aux revenus bas.

"Cet engagement de la municipalité mis en œuvre par délibération du 23 juin 2008 porte sur une réduction de 30 % sur le coût de la restauration scolaire pour les familles colmariennes dont les enfants sont scolarisés en écoles maternelles et élémentaires soit dans le secteur public soit dans le secteur privé.

A partir de la rentrée 2016-2017, cette mesure concerne les familles colmariennes exonérées d’impôt sur le revenu pour l’année N-1 (la mention « non imposable à l’impôt sur le revenu » doit figurer sur l’avis d’imposition)."

J'ai été interpellé dans le cadre scolaire sur ce point, et je viens de prendre connaissance sur le site de Colmar Infos, de la non acceptation par Préalis de l'allègement mis en place et applicable au motif suivant: " la mention non imposable à l'impôt sur le revenu n'apparait plus. C'est à mon sens une application stricte mais qui mérite une explication.

Depuis la réforme de l'imposition et la mise en place du prélèvement à la source, apparait un taux d'imposition. Sauf pour les ménages dont l'imposition est égale à zéro.

De ce fait, la mention non imposable à l'impôt sur le revenu n'est plus affichée ni écrite.

Or, avoir une imposition égale à zéro est bien une non imposition sur le revenu.

Aujourd'hui, de nombreux foyers se voient pénalisés. L'objectif de cet allègement était, il me semble, que chaque enfant puisse manger.

Conscient mais certain que vous saurez apporter une réponse qui ira dans le sens des familles, il suffit de faire supprimer la mention en cause et de la remplacer par une mention actualisée, je vous prie de croire Monsieur le Maire, en l'assurance de mes salutations distinguées et choisies.

Joël JEROME (Conseiller des quartiers en tant que personne qualifiée)

14 septembre 2018

13 septembre 2018

Une drôle de façon de souhaiter la bienvenue à un nouvel arrivant
[L'ALSACE du 12 septembre 2018]


Trop chère installation à Colmar


En s’installant rue des Bains à Colmar, Jean-Pierre Trézeux a découvert qu’il devait s’acquitter d’une facture de 1 000 € pour dévier la circulation le temps de son déménagement. Récit des mésaventures d’un Normand à Colmar.


Le 31 mai dernier, Jean-Pierre Trézeux, 74 ans, a emménagé à Colmar. Un retour que ce Normand attendait de longue date, lui qui avait beaucoup aimé son passage dans la cité de Bartholdi dans les années 70.

Les cartons étaient prêts, le transporteur réservé et la demande d’autorisation d’occupation du domaine public envoyée à la Ville de Colmar. Tout devait se passer pour le mieux lorsqu’un grain de sable s’est glissé dans les rouages.

Très coûteuse déviation

Le 15 mai, la société Desormeaux reçoit une réponse négative du service de gestion du domaine public de Colmar. « Compte tenu de la configuration de la rue des Bains, celle-ci ne peut être barrée en raison des voies de bus. Malheureusement notre service n’est pas équipé pour la mise en place de la signalisation verticale spécifique ; cette opération doit être sous-traitée par un mandataire de votre choix » , écrit le fonctionnaire.
En clair, le camion ne peut pas se garer simplement dans la rue, une déviation doit être mise en place le temps du déménagement. Trois noms de société suivent, pour aider à la recherche d’un prestataire.

« Signalisation lourde » selon la mairie

Et lorsque le premier devis tombe, l’affaire tourne réellement au vinaigre pour Jean-Pierre Trézeaux : « La société me demandait 1 000 euros pour poser trois panneaux et quatre plots. Je ne m’y attendais pas du tout. Être traité comme cela quand on s’installe à Colmar, je trouve cela malheureux » , juge l’homme qui a tout tenté pour éviter ce qu’il considère comme du racket.
Il remuera ciel et terre, remontera jusqu’au premier adjoint pour tenter de comprendre et écrira même un courrier à Jean-Paul Sissler, adjoint à la voirie, le 14 juin, qui enverra une réponse… mitigée : « La neutralisation du domaine public, pour quelque demande que ce soit­ […] est supportée par le demandeur, tant financièrement qu’au niveau de la responsabilité. La particularité de la configuration de la rue des Bains impose, lors de son blocage, la mise en place d’un dispositif de déviation remontant jusqu’à la rue Golbéry. Ce n’est donc pas que 3 cônes à mettre en place tel que vous le mentionnez mais bien une signalisation lourde qui est nécessaire ». « Trois panneaux et quatre plots, vous appelez cela une signalisation lourde ? » s’étrangle Jean-Pierre Trézeux, encore abasourdi.

De 49 à… 1 000 euros

La désillusion est d’autant plus forte que le formulaire de demande d’autorisation de stationnement pour un déménagement stipule des tarifs de location de panneaux par la Ville bien inférieurs : 49 euros à 79 euros pour les panneaux de stationnement et de 49 à 79 euros pour les « autres panneaux de signalisation (rue barrée, interdiction de tourner à droite ou à gauche, etc.) ».
Une liste à la Prévert qui laisse croire à Jean-Pierre Trézeux que la Ville dispose des panneaux nécessaires à son déménagement à savoir : un panneau déviation, une interdiction de tourner à gauche (sauf bus), un sens interdit (sauf bus) et quatre plots.

260 euros les 40 minutes

Renseignements pris, la Ville ne dispose pas de panneau déviation à louer. Impossible pour Jean-Pierre Trézeux de le savoir à l’avance cependant. « Nous allons modifier cela dans le formulaire » , assurait Francis Remond, responsable du service Gestion du domaine public, contacté par nos soins.
Reste que la mésaventure de ce Normand à Colmar aurait pu lui arriver ailleurs dans le secteur, les municipalités fournissant très rarement un service de location de panneaux.
Jean-Pierre Trézeux a réussi à faire baisser la facture en demandant un devis à la seconde entreprise sur la liste des prestataires proposés par la Ville.
« J’ai réussi à passer à 260 euros, c’est toujours mieux que 1 000 euros. Mais le jour du déménagement, j’ai observé comment l’entreprise a procédé : elle a mis les trois panneaux et les quatre plots à 8 h, ça lui a pris 15 à 20 minutes. Et elle est revenue vers 12 h 30 pour les enlever, toujours en 15-20 minutes ».
À 260 euros les 40 minutes, Jean-Pierre Trézeux aura, a minima, appris que la location de panneaux de signalisation est une entreprise très rentable…

Marie-Lise PERRIN

https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2018/09/12/trop-chere-installation-a-colmar

8 septembre 2018

Benoît Nicolas chez Ricoh





Pour nous écrire : 
colmarinfo68@gmail.com