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26 juillet 2019

Isabelle Kieffer

Musée UNTERLINDEN (suite)

Suite à la mise au point de la Société Schongauer [voir notre publication du 21 juillet 2019], on peut se demander où est l’intérêt que notre musée Unterlinden soit géré par elle. Sauf respect et pérennité d’une tradition historique peut-être dépassée ? Sauf respect pour tout travail mené par des bénévoles.

Si ce particularisme semble coûteux pour les visiteurs, il protège peut-être de hordes au comportement insupportable, de celles prenant des selfies à tour de perches devant un retable qu’elles ne regardent même pas ?

S’agit donc de réfléchir.

J’ai adhéré pendant quelques années, je ne recevais aucune information, aucune proposition pour des activités quelconques, aucune convocation à une réunion des membres ; quand je n’ai pas renouvelé mon adhésion, je n’ai été ni interrogée sur mes raisons ni relancée.

Cette vénérable et honorable société peut-elle envisager d’être plus ouverte ? Peut-elle se faire mieux connaître, utiliser à bon escient les réseaux sociaux pour mieux informer des événements organisés ? Ces événements sont-ils un succès ? Attirent-ils un nouveau public ?

Le musée peut-il proposer des réductions plus conséquentes, une entrée libre un jour par mois, faire un effort vers les jeunes, les familles en cherchant à fidéliser ceux qui habitent Colmar et environs...

On peut se poser aussi la question du dynamisme : on sait bien qu’une exposition temporaire, avec des œuvres extérieures au fonds, coûte très cher à monter, à assurer. Mais c’est un moyen pour faire venir des visiteurs qui ont fait le tour de ce qui est exposé à l’année ou ne trouvent pas assez intéressantes les expositions temporaires proposées de temps à autre alors qu’il y a de sérieux rivaux à proximité. Est-ce envisageable ou bien y a-t-il aussi un étranglement financier ?

Faudrait tout de même sortir du doux ronronnement qui participe aussi de la désaffection.

S’agit donc d’avoir de l’imagination.