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29 février 2020

DNA Colmar : Municipales 2020, blues trottoir pour pistes cyclables...


Dessin de Phil - DNA

Bernard Friedrich

Colmariens, ne vous laissez pas impressionner par le programme de Meyer/Hemedinger bidouillé en dernière minute. Le Grand Modeste, adepte de la méthode Coué était, avant l'entrée en lice de Straumann, tellement persuadé de gagner au premier tour que non seulement il avait programmé une campagne courte et écarté toute idée de débat public, mais avait totalement oublié que dans une campagne électorale on parle aussi de programmes pour l'avenir (...).
Le programme de ce tandem n'est qu'une pâle copie des propositions des listes concurrentes, une réponse trop tardive à des demandes faites depuis longtemps par les Colmariens !
(...)

COLMAR a refusé de signer un contrat avec le Département parce que, contrairement au droit applicable, la Ville veut imposer au Département de faire les travaux sur la route départementale (ce qui est normal) mais aussi sur les trottoirs (ce qui n'est pas normal !). Pour donner un exemple, la position actuelle de la Ville, c'est comme si vous exigiez de votre voisin qu'il vienne faire la peinture dans votre salon ! Résultat, des bordures et trottoirs défoncés, l'absence d'aménagements pour les usagers ! Les Colmariens sont pris en otage face à ce positionnement illégal de la Ville.
Benoît Nicolas



Réponse de Gilbert Meyer :

« Il est facile de s’engager sur des travaux en les faisant payer par les contribuables colmariens, alors même que ces travaux relèvent entièrement du ressort du Département du Haut-Rhin ! »



Stéphanie Villemin fut la première à réagir. Quant à Eric Straumann, il reste droit dans ses bottes, selon lui il n'existerait aucune jusrisprudence en la matière, seul serait condamnable l'affichage sauvage en dehors des panneaux électoraux.


Bernard Friedrich

Quel argument ridicule que ce « je me représente pour achever ce que j'ai commencé ». Indigne d'un homme qui se veut chef, gestionnaire hors pair ; tout homme en position de responsabilité sait qu'il n'est pas éternel, et que donc il doit impérativement œuvrer de manière qu'en cas d'indisponibilité voire de « disparition » les projets lancés soient menés à terme par des personnes bien au courant des affaires en cours. Ne pas l'avoir prévu, préparé, organisé dans le détail est une FAUTE impardonnable. Je profite de l'occasion pour déplorer cette triste habitude de dévoiler lors de chaque inauguration une plaque commémorative avec le nom des « autorités » présentes : plaques qui n'ont d’intérêt que de flatter certains et souvent font tache dans le paysage.

28 février 2020

LOO

On a assisté mercredi dernier à un débat quelque peu affligeant.

Il reflète globalement l’endormissement intellectuel du monde politique français des 40 dernières années.

Qui sont les élus d’aujourd’hui mais surtout qu’attend-on de ceux de demain ?

Malgré le chômage et les crises, les 40 dernières années ont été fastes économiquement. Suite à la décentralisation, les élus ont bénéficié d’une manne importante pour leur ville, la taxe professionnelle permettant de réaménager les places de mairie, construire les salles des fêtes, dans toutes les mairies on connaît l’histoire.

Globalement, il a fallu gérer les richesses, boulot plutôt facile qui laissait par ailleurs toute latitude pour consacrer le reste de son énergie à s’assurer une rente en multipliant les mandats, faire de (plus ou moins) bons mots dans les bistrots ou sur les plateaux de télévision pour décrédibiliser ses adversaires ou détracteurs et conserver sa place.

Il semble que nous ayons perdu en route les élus visionnaires, pour qui la vie publique est un devoir et une charge, voire un sacrifice, qui sont là non souvent par choix mais parce qu’ils ont fait le constat que, dans une situation critique, il fallait, qu’on le souhaite ou non, prendre des responsabilités pour que le monde soit meilleur.

C’est ceux-là que nous n’avons pas vus autour de la table pendant le débat de mercredi soir, soit qu’ils ne correspondaient pas au profil (et c’était clairement le cas des forts en gueule) soit que nous n’ayons pas entendu ce qu’ils avaient à nous dire.

Cela pose question.

Devant les défis qui se posent à nous, l’action et l’engagement démocratiques doivent-ils être assumés par les seuls acteurs de la vie civile, voire par ceux de la désobéissance civile ?

Si c’est le cas, à quoi serviront les élus de demain ? Qu’attend-on d’eux ? Quels sont les enjeux ? De quoi l’homme a-t-il besoin ?

Les enjeux existent.

Ils sont mondiaux, connus et simples à décrire : le réchauffement climatique, les risques pour la survie du végétal, du monde animal et de l’homme.

Les réponses sont de deux ordres possibles.

La lutte et le déchirement entre les hommes et que le meilleur gagne mais on ne gagne pas seul et surtout pas quand le monde est détruit … quand on se retrouve seul c’est qu’on a perdu.

Un travail collectif et acharné pour le maintien de la vie dans les meilleures conditions possibles.

Il n’existe qu’un choix pour survivre, qu’il soit spontané, choisi ou imposé, c’est le second.

C’est cette tâche qui attend les élus de demain.

Ils en baveront sans doute bien plus que ceux d’hier car pour l’accomplir, il ne sera plus possible de faire plaisir à tout le monde. Loin de là !

Il faudra du courage.

Un grand travail d’apprentissage et de pédagogie les attend.

A toutes les échelles, les actions publiques doivent être menées sur deux volets conjointement.

La lutte contre le réchauffement climatique et la préservation/reconstruction d’un environnement naturel adapté qui permette la survie des espèces, y compris l’homme.

Prendre toutes les mesures utiles pour diminuer l’usage de la voiture, des camions et des avions.

Promotion de l’usage du vélo par l’apprentissage à l’école, la construction de pistes cyclables sécures et saines y compris pour des enfants de 8 ans non accompagnés.

Limitation de l’usage de l’auto de façon autoritaire - on est en lutte pour la survie - diminution des possibilités de stationnement ou de circulation, diminution de sa valeur concurrentielle (offre de transport alternatif, prix des carburants) initiation ou réapprentissage de l’utilisation des autres modes de déplacement (journées sans voiture, journée du vélo, bus gratuits, etc.)

Limitation des kilomètres de livraison inutiles par la reconstitution d’une production locale permettant de couvrir le plus possible de besoins (nourriture, habillement, etc.)

Limitation de la promotion internationale du tourisme qui encourage les flux par avion.

Prendre toutes les mesures pour limiter les déperditions de chaleur des logements et des locaux d’entreprises (isolation des logements et locaux existants, performance des constructions neuves, etc.)

Lutter contre le réchauffement par l'aménagement d’espaces publics (plantation d’arbres, reperméabilisation des sols, limitation de l’étalement, etc.) ; faire revenir la nature en ville.

Parallèlement il faudra reconstituer un environnement viable.

La plaine d’Alsace comporte aujourd’hui très peu de forêts, son fonctionnement est comparable à celui d’une steppe, après la steppe vient le désert inexorablement.

À Colmar en particulier, le microclimat auparavant envié pour le peu de précipitations par an a un effet accélérateur du changement. Ainsi, Colmar sera sans conteste à la pointe … de la sécheresse.

De plus la Vallée d’Alsace s’est massivement spécialisée dans la culture céréalière et viticole. Tous les ingrédients sont rassemblés pour la découverture, la pollution et l’appauvrissement des sols. C’est le constat que l’on peut faire aujourd’hui.

La plaine d’Alsace ne peut plus être considérée comme une terre riche, elle doit être regardée comme une terre extrêmement appauvrie.

Pour maintenir une agriculture à terme, il faut donc reconstituer un espace forestier et agricole/forestier. Les arbres ne poussent pas en 5 ans, il faut s’y prendre maintenant pour espérer échapper au pire dans 40 ans. Des expérimentations sont à faire en se basant à la fois sur les milieux actuels mais aussi sur des espèces méditerranéennes et tous les niveaux intermédiaires entre elles afin de donner la meilleure chance possible au maintien d’une flore la plus résistante possible aux changements climatiques, à la sécheresse, aux inondations et aux tempêtes.

Lutter contre les catastrophes sanitaires dans les forêts par la diversification des espèces comme des origines de plants, l’extension des emprises forestières, la régulation de la pression du gibier sur la flore par la réintégration de prédateurs autres que l’homme, la réouverture des espaces agricoles à la faune afin que la pression ne se fasse pas que sur les plants forestiers.

Reconstituer les sols affaiblis par l’agriculture intensive par la réintégration d’arbres qui permettraient pendant les sécheresses, d’assurer une protection des plants contre le soleil, de limiter l’évapotranspiration et les arrosages, de nourrir le sol de matières phosphatées et carbonées, de reconstituer un réseau biologique propice à la réinstallation de la faune et à sa survie par des échanges génétiques entre territoires et de participer à un meilleur bilan carbone.

Assurer la reconstitution sous ce couvert, d’une polyculture et d’un maraîchage pouvant répondre à l’intégralité des besoins du territoire.

Reconstituer des prairies.

Sensibiliser et initier les enfants au soin à apporter à l’environnement qui leur sera laissé.

Nourrir les vocations, encourager la filière et les formations agricoles allant dans le sens du respect de l’environnement, favoriser l’expérimentation, montrer par l’exemple, travailler avec les ingénieurs de l’INRA et les élèves des lycées et grandes écoles, monter des partenariats entre maraîchers et élèves pour des tests grandeurs nature dans les exploitations existantes.

Analyser et négocier les mesures de la politique agricole commune.

Combattre sur le terrain législatif comme judiciaire les lobbys agricoles et alimentaires et les réticences nationales et européennes.

En bref sécuriser l’alimentation des populations.

L’apprentissage de la solidarité, du vivre-ensemble nécessaires à ne pas aboutir à des ruptures définitives dans la société.

Le deuxième volet est celui qui doit permettre d’affronter ensemble les épreuves qui nous attendent et non les uns contre les autres à l’échelle locale comme internationale.

Aussi est-il nécessaire de mettre l’accent sur l’apprentissage de la vie sociale.

Il s’agit parfois de mesures simples à prendre comme supprimer des mains des enfants les objets hypnotiques qui servent aujourd’hui aux parents à se décharger de la tâche de canaliser l’énergie de leurs petits. Il est aujourd’hui démontré que l’interférence des écrans affecte de façon profonde le développement de l’empathie pourtant indispensable à la vie en société.

La Ville pour sa part peut commencer à éviter d’encourager par des subventions l’achat de tablettes pour les enfants.

La deuxième mesure à prendre d’urgence serait de rompre avec les habitudes de communautarisme ou de ségrégations qu’elles soient religieuses, sexuelles ou sociales. Il faut multiplier les rencontres et les expériences des enfants dans le cadre scolaire et périscolaires et lutter contre les endoctrinements.

Cela suppose d’occuper le terrain de l’enfance et de ne pas le laisser aux groupements prosélytes tel que cela est observé aujourd’hui dans certains quartiers.

Il faut préserver la place de l’enfant dans la ville qui est globalement hostile à son épanouissement aujourd’hui.

L’amélioration de l’espace public pour les enfants et les seniors répondra aux besoins de tous.

De nombreuses personnes sont isolées du fait de leurs capacités physiques, sociale ou de non accès à la langue ou même à la connaissance du droit de disposer de soi.

Il faut savoir détecter ces personnes, les amener à pouvoir participer à des activités, valoriser ou développer leurs savoir-faire. Pour cela il faut intensifier la vie sociale et culturelle. Les lieux sont là. L’accent est à mettre sur l’animation.

Enfin, l’implication directe de la collectivité dans l’organisation des festivités permettra d’éviter les phénomènes d’entre-soi et d’exclusion qui prévalent dans les fêtes associatives aujourd’hui.

Enfin, le partage des savoirs constitue de la production de richesse. Il faut l’encourager chaque fois que possible.

Voilà, chers candidats, les questions dont il faut se préoccuper dès maintenant et pour les prochaines 40 années et pour lesquelles il est nécessaire de nous préciser vos intentions claires en matière d’orientations, d’objectifs à atteindre, d’actions et moyens à mettre en œuvre.

Toute autre considération sur l’aspect désuet de la fontaine de la Mairie, ou sur un éventuel jouet gonflable géant sur le plan d’eau n’est que temps perdu et ne nous intéressera éventuellement que lorsque tout le reste aura été garanti.

À Colmar où les arbres fruitiers sont en fleurs depuis la mi-février cette année,

Amicalement,

LOO
Eric Straumann et ses colistiers

1. Eric Straumann , 55 ans, député ; 2. Odile Uhlrich-Mallet , 53 ans, adjointe à Colmar ; 3. Pascal Sala , 54 ans, maraîcher ; 4. Sybille Berthet , 53 ans, responsable en ingénierie ; 5. Rémy Angst , 64 ans, retraité de la fonction publique ; 6. Isabelle Fuhrmann , 62 ans, gestionnaire de collège ; 7. Michel Spitz, 62 ans, architecte ; 8. Nathalie Prunier , 55 ans, retraitée de l’Education Nationale ; 9. Eric Loesch , 50 ans, principal de collège ; 10. Fabienne Houbre , 50 ans, commerçante ; 11. Alain Ramdani , 61 ans, directeur d’une société de logements sociaux ; 12. Nadia Hoog , 49 ans, cadre dans l’industrie ; 13. Olivier Zinck , 58 ans, professeur d’économie et gestion ; 14. Catherine Hutschka , 46 ans, présidente de la société des transports urbains ; 15. Barbaros Mutlu , 42 ans, cadre territorial ; 16. Michèle Sengelen-Chiodetti , 65 ans, médiatrice judiciaire ; 17. Christian Meistermann , 63 ans, représentant de l’association des paralysés de France ; 18. Claudine Mathis , 51 ans, directrice d’une entreprise de distribution d’énergie ; 19. Ossama Tikradi , 35 ans, contractuel au rectorat ; 20. Manurêva Pelletier , 37 ans, chef d’entreprise ; 21. Olivier Scherberich , 59 ans, expert en œuvre d’art ; 22. Emmanuella Rossi , 57 ans, retraitée aide-soignante ; 23. Laurent Denzer-Figue , 31 ans, conseiller municipal ; 24. Patricia Keller , 62 ans, fleuriste ; 25. Xavier Dessaigne , 48 ans, chef d’entreprise ; 26. Nathalie Lacassagne , responsable de boutique ; 27. Benoît Nicolas , 43 ans, avocat ; 28. Geneviève Ebel , 56 ans, agricultrice ; 29. Philippe Leuzy , 48 ans, agent commercial ; 30. Léna Duman , 24 ans, étudiante ; 31. Pascal Weill , 58 ans, commerçant ; 32. Frédérique Schwob , 46 ans, attachée administrative ; 33. Yavuz Yildiz , 36 ans, animateur ; 34. Stéphanie Allançon , 45 ans, chef d’entreprise ; 35. Eddy Vingatamarin , 44 ans, entrepreneur ; 36. Amandine Baliry , 36 ans, aide-soignante ; 37. Jean-Marc Bernaud , 55 ans, chargé d’études ; 38. Déborah Sellge , 24 ans, juriste ; 39. Kevin Martin , 29 ans, vendeur ; 40. Monique Fritsch , 64 ans, rédactrice territoriale ; 41. Bertrand Sonet , agent sportif ; 42. Wilhelmine Robert , 39 ans, employée de bureau ; 43. Gilles Tursin , 63 ans, directeur commercial ; 44. Léa Groneke , 35 ans, chef d’équipe ; 45. Franck Berger , 43 ans, directeur des services ; 46. Marie-Michèle Masson , 69 ans, professeur des écoles retraitée ; 47. Fabien Nierengarten , 57 ans, cadre territorial ; 48. Aldina Hrustanovic , 24 ans, employée de banque ; 49. Jean-Luc Deckert , 67 ans, agent municipal retraité. Suppléants : 50. Julie Hussmann , 22 ans, étudiante ; 51. Hervé Danjean, 64 ans, principal de collège retraité.


Les colistiers de Stéphanie Villemin
(Un nouvel horizon)

cliquer ici ↴



Les colistiers de Tristan Denéchaud
(Colmar pour tous)

cliquer ici ↴

27 février 2020

L’IRE 

Les comptes d’apothicaires font-ils la bonne gestion d’une Ville ?

Que cela soit pour entretenir sa cote de popularité ou simplement se faire réélire, l’argument inlassablement ressorti par Gilbert MEYER est le maintien des taux d’imposition.

Peu importe que cela ne reflète pas la réalité de la fiscalité réellement versée. Les bases étant indexées sur l‘inflation, les recettes liées à la fiscalité augmentent de toutes façons sans qu’il soit besoin de modifier les taux.

Cet argumentaire passe également sous silence le fait que les Colmariens « passent à la caisse » par d’autres biais (augmentation exponentielles des redevances de stationnement, augmentation des frais d’écolage, des tarifs d’entrée dans les musées, etc.)

En effet, la subtilité a été de varier les recettes de la Ville. Ce qui est vrai pour la recherche de subventions s’applique également aux tarifs municipaux généralement augmentés, pour leur part, à des taux supérieurs à celui de l’inflation.

Et c’est là que la question de la bonne gestion se pose. Car cette recette, appliquée à toutes les sauces, peut être hautement improductive en matière de politique publique.

Payer plus pour garer sa voiture ? Pourquoi pas. Ne faisons rien pour encourager les voitures au contraire. On pourrait même considérer que c’est une bonne mesure si parallèlement les investissements de la Ville consacrés à la voiture n’avaient pas explosé.

Chercher un meilleur équilibre entre entrées payantes et entrées gratuites au musée ou dans les salles de spectacle pose bien plus de questions.

Et pourtant, la chasse aux entrées gratuites de tous les lieux culturels semble être devenue la nouvelle obsession de Gilbert MEYER.

En effet, un important travail a été engagé différents directeurs.rices de musées ou de salles de spectacles en direction des élèves (pas tous favorisés loin s’en faut) de la ville ou de l’agglomération. Ce faisant, certaines structures ont obtenu de très bons scores en termes de fréquentation traduite par un grand nombre d’entrées gratuites.

C’est ce que Gilbert MEYER remet systématiquement en question.

Pourtant, quel est le prix réel de ces entrées gratuites ?

Prenons l’exemple d’un Musée.

Le plaisir, l’acculturation, l’ouverture d’esprit, la découverte procurée par une visite au Musée peut être estimée … au tarif plein : celui payé volontairement par une personne qui s’est déplacée tout exprès pour voir les toiles ou œuvres exposées. Personne ne perd : la personne a dépensé 13 € et gagné tout autant en plaisir soit 13 €.

Que coûte une entrée d’enfant ou d’étudiant supplémentaire au musée ? Le personnel est là : Les conservateurs.trices, les guides, les gardiens.ennes, le personnel de ménage. Tout le monde est sur place.

Et surtout, les œuvres sont là ! Elles ne s’usent certainement pas plus d’être regardées par plus de monde.

Certes, on consomme certainement plus de salive de guides, de papier et d’eau dans les toilettes (strictement la même quantité, toutefois, pour ces derniers items que ce qui aurait été consommé à l’école si les élèves avaient été en classe).

Et que produit-on ? Des sorties, des interrogations, des découvertes, une ouverture des esprits, de l’ennui parfois mais même un élève très capable de s’ennuyer ne pourra s’empêcher, malgré lui, d’avoir été intéressé à telle ou telle œuvre, ou fonctionnement du bâtiment ou de la Ville ou de n’importe quel autre quoi, du fait d’être sorti, pour un instant, de son chemin et de son univers personnel et habituel. D’autres, de surcroît, auront appris mille choses en une après-midi.

Qu’aura-t-on produit de tout ça ? Et bien … au moins un équivalent de 13 € par entrée gratuite.

Qu’a donc un Maire dans les mains quand il laisse la gratuité aux élèves dans ses Musées ? Une planche à billets, une planche à billets qui ne fonctionne jamais si bien que lorsqu’il y a gratuité et facilité d’accès.

Et entre nous, que ces billets soient produits pour les enfants colmariens ou non peu importe ! Vous faites souvent payer souvent le papier et l’eau des toilettes à vos invités, vous ?

Les spectacles coûtent plus cher, certes, il faut multiplier les séances, ouvrir les salles, etc. mais le principe est le même.

Et à quoi sert une salle de spectacles, financée en investissement certes, lorsque les restrictions budgétaires de fonctionnement empêchent de s’en servir ?

Le palmarès des Villes les mieux gérées ne me semble pas prendre en compte ces calculs d’apothicaires qui, pour générer des recettes et rétablir de fumeux « équilibres » entre entrées payantes et gratuites, menacent de faire perdre collectivement tout le bénéfice des entrées gratuites.

Et non, avec ce type de calculs et sans évaluation de leurs impacts, on ne peut pas dire que la Ville de Colmar est bien gérée !


26 février 2020

L’IRE

Est-ce de la bonne gestion que de savoir capter des subventions ?

Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.

Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.

Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.

En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.

Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.

Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?

Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.

Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.

Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.

Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?

Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !



Eric Straumann à Azur FM

Il dévoile les grandes lignes de son programme tout en apportant quelques précisions et en ouvrant des pistes de réflexion.
Parmi les sujets abordés, le surtourisme durant certaines périodes, notamment à Noël : il faut que le centre-ville reste accessible aux Colmariens. ES suggère d'étaler le tourisme vers d'autres endroits de la ville mais également à l'extérieur, par exemple jusqu'à Neuf-Brisach, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Et de modifier le mode de promotion de ce tourisme pour attirer un public différent.
Concernant le stationnement, ES offrirait la gratuité aux personnels de santé. Les résidents du centre-ville verraient le coût du macaron passer de 600 euros à 180 (comme à Strasbourg) pour le stationnement en extérieur. « Le centre-ville appartient à ses habitants, avant les touristes », ajoute-t-il.
Le circuit de la navette électrique se prolongerait au-delà de la gare jusqu'à l'Hôpital Pasteur, permettant du même coup aux habitants du quartier Europe de rejoindre rapidement, gratuitement et de manière écologique le centre-ville.
La piétonnisation progressive du centre-ville est envisagée.
La végétalisation des abords de la Collégiale est prévue, de même que la transformation de la place de la Mairie en un jardin. ES souhaite planter 10.000 arbres pendant le mandat (plus de 4 arbres par jour, dimanches et jours fériés compris), ce qui semble plus réaliste que les 30.000 arbres que voudrait planter la candidate LREM.
Enfin, ES entend éviter l'exclusion de la cantine scolaire, encourager l'auto-partage, développer les commerces et améliorer le ramassage des déchets y compris le dimanche.

Débat

"France 3 Alsace organise le mercredi 26 février un débat lié aux municipales à Colmar (Haut-Rhin). Un débat diffusé à 21h05 à la télévision, ou à retrouver en direct dans cet article. Les candidates et candidats sur notre plateau partageront leurs positions sur les principaux enjeux de leur ville."




Colmar, siège de la C.E.A.

Après avoir été un des artisans les plus convaincus de la victoire du non lors du référendum collectivité unique... Je crains que la parole de Gilbert Meyer ne soit ni la plus cohérente dans le temps, ni la plus prise au sérieux par les autres élus sur ce dossier...
Tommy



L’IRE

La gestion d’une ville s’évalue-t-elle selon les mêmes critères qu’une entreprise ?

C’est sans doute l’idée poursuivie depuis longtemps par Gilbert MEYER, Maire de la Ville de Colmar qui fanfaronne inlassablement sur « l’argent laissé dans la poche du contribuable colmarien ».

Par « contribuable » il faudrait presque entendre le mot « actionnaire » et sans doute pourrait-on le croire élu à un conseil de direction et non pas à la tête d’une collectivité publique.

Oublier que l’argent ne peut être le seul mode d’évaluation d’une politique publique, c’est passer à côté de ses vraies missions de Maire.

Rendre compte, comme cela est fait régulièrement, de la seule santé financière de la ville, c’est oublier de s’inquiéter de celle de ses habitants !

Un bon exemple en est justement le projet de Maison de Santé dont le besoin pour une partie importante des habitants est criant mais qui a toujours été refusé par le Maire compte tenu des coûts induits.

Meyer plagiaire

Bernard Friedrich

Comme prévu, le club Meyer récupère les idées des autres ! Vulgaire plagiat. Mais peut-être les électeurs qui avaient sur d'autres pages déjà vu ces projets sous d'autres plumes, auront-ils enfin la sagesse de confier leur réalisation à celles ou ceux qui les ont conçus laissant au plagiaire la triste réalité de son dédain envers nous, tout au long de ses mandats passés. Parjure, copieur, vantard, la liste de ses qualités s'allonge jour après jour.

« (...) Une campagne électorale a ceci de magique qu’elle rend possible, en un claquement de doigts, ce qui était inenvisageable ou proscrit lors du précédent mandat. Prenez l’exemple du stationnement. Gilbert Meyer a toujours renvoyé à leurs chères études tous ceux qui critiquaient sa politique en la matière. Jusqu’au jour où son concurrent Eric Straumann a promis de rendre le stationnement gratuit pour les professionnels de santé. Du coup, le maire sortant de Colmar a proposé la même chose. (...) »


24 février 2020

"Eric Straumann a insisté sur la tonalité « sereine » qu'il veut donner à sa campagne : « Ne dites pas du mal des autres candidats. Éventuellement du bien. » Le député veut éviter tout « dérapage », principal risque selon lui dans une campagne qu'il juge « bien partie ». Le candidat promet à son équipe « une aventure humaine extraordinaire »."

Le Kangourou qui aspire à occuper le fauteuil de maire ferait bien d'en prendre de la graine. De nombreux témoignages l'accusent d'agressions verbales, sur le terrain, également en messagerie privée, sans compter les attaques en règle d'un certain candidat qui visiblement lui fait peur.


Bernard Friedrich

Allez-vous donner votre voix à l'homme du reniement ? Je parle d'homme et non d'équipe car en l’occurrence l'équipe n'est là que pour entourer le chef de cet amour dont il a tant besoin. Homme du reniement direz-vous : comment qualifier autrement quelqu'un qui ne respecte pas ses engagements, renie ses convictions politiques allant jusqu'à faire alliance avec le RN, revient pour garnir son panier à voix sur sa condamnation à mort d'un adjoint dissident et rebelle et pousse le revirement jusqu'à en faire son successeur potentiel, oublie la passion qu'il portait à sa ville pour « suivre bêtement » les modes en cours, revient sur des mesures auxquelles hier encore il était si fortement attaché comme celles relatives au stationnement, oublie tout de ce qu'il envisageait avant qu'une concurrence imprévue vienne compromettre ses chances d'un plébiscite espéré ? Vous comprendrez facilement que la seule chose qui compte pour lui c'est une nouvelle élection et non votre avenir dont, vu son âge il ne fera d'ailleurs pas partie ! Alors oui au changement, y compris et surtout celui de personnes qui ont fait leur temps !

Si Gilbert Meyer a proposé aux différents candidats de « cosigner une charte de "bonne conduite" visant à concentrer l'affichage sur les seuls panneaux électoraux », c'est pour éviter d'avoir à envoyer ses partisans à la chasse aux affiches comme celle-ci, le caricaturant en uniforme de despote sud-américain avec, en guise de médailles, des panneaux de stationnement et de parking, une spécialité meyerienne !



Gérald d'Orbe

Vu dans la PQR (DNA du jour). C'est pas de moi mais ça ressemble furieusement à ce que j'ai plusieurs fois exprimé su FB. Plusieurs fois, si bien que les "petites mains" de Chwouldi ont plusieurs fois supprimé ma réponse sur sa page… j'avoue que j'exprimais les mêmes questions sur la notion de "chantiers que j'ai engagés", au point de suggérer un mandat à vie !



23 février 2020

Bernard Friedrich

Des visionnaires, ceux qui veulent ENFIN faire bouger Colmar ? Il aura mis plus de 20 ans avant de réaliser qu'au centre de nos préoccupation il y a les conditions de notre vie quotidienne, d'où ce programme novateur à ses yeux... mais reprenant quasiment toutes les propositions des autres équipes. J'écris « il » au singulier car il est bien connu que ce n'est que de lui que rayonne la vision de notre lendemain. La passion a disparu pour ne laisser place qu'au constat, à l'aveu que, plus de 20 ans durant, la fameuse équipe expérimentée est passée à côté de la plaque en négligeant l’essentiel dans la cité de Bartholdi, à savoir : les Colmariens ! Cela suffit ; ne renouvelons pas l'expérience de ces personnes uniquement préoccupées de notoriété, de chiffres et de classement, pour confier notre destinée à de plus jeunes, plus lucides, plus dans le coup de nos aspirations. Revoir à la baisse le racket du stationnement après avoir expliqué que les tarifs en vigueur n'étaient que justice et n'avoir même pas eu la politesse de répondre aux nombreuses plaintes, verdir partout où cela est possible pour être dans l'air du temps, faire semblant de rajeunir une équipe « aux ordres » tout en avouant implicitement dans une lettre qu'avec son caractère on ne peut pas changer etc. etc. tout cela n'est guère encourageant. Laissons à de moins expérimentés (peut-être) à l'origine des bonnes idées plagiées par les sortants le soin de les mettre en place et d'en garantir (grâce à leur jeunesse !) la pérennité. (...)

22 février 2020

Stationnement résident

Edouard Dabrowski

Il [Gilbert Meyer] nous a déjà fait le coup avec le macaron à 600 euros : moins de 2 euros par jour ! Une broutille, vu comme ça, effectivement. Sauf que sur l'année, cela fait quand même 600 euros !
Aujourd'hui, il remet ça : moins de 1 euro par jour ! Qui dit mieux ? Notons au passage que ce qui était impossible hier devient possible aujourd'hui. C'est magique, rien de tel que l'approche des municipales pour que le miracle se produise. Évidemment, il lui a fallu trouver une explication pour justifier ce soudain revirement, explication qui ne convainc que lui-même, comme celle justifiant le non-respect de la parole donnée, de ne plus se représenter après 2014. Voilà plus de deux ans que colmarinfo.com bombarde le maire et ses adjoint(e)s de demandes répétées d'un tarif moins exorbitant, avec toujours la même réponse : « vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 euros, vous pouvez aussi payer à l'horodateur ». Sympa, pour les habitants qui n'ont pas de garage. Mais aujourd'hui, tout arrive, notre cher maire est à l'écoute de ses concitoyens, désormais il est converti à la démocratie participative !

Moins de 1 euro, c'est quoi ? 0,99 ? 0,82 ? 0,49 ? Moins ?

Stéphanie Villemin, candidate LREM propose de diviser le coût du macaron par deux, soit 300 euros au lieu de 600. Ce qui représente 0,82 euros par jour. C'est encore trop et nous le lui avons fait savoir. Le tarif de la très grande majorité des villes (voir graphique) se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, Chartres et Amiens pratiquant la gratuité.

Près de chez nous, Strasbourg est à 180 euros, Mulhouse à 70.

Nous attendons avec impatience les propositions des autres candidats.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, les professionnels de santé que GM classe dans les nantis et qu'il n'a jamais daigné recevoir à la mairie, se voient octroyer la gratuité du macaron. Vive les élections !
Gilbert Meyer prétend défendre la culture et le patrimoine...

Le cinéma Colisée vendu au profit d’un vaste projet immobilier
L'ALSACE/DNA du 21/2/2020


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https://www.lalsace.fr/edition-colmar-guebwiller/2020/02/21/video-le-cinema-colisee-vendu-au-profit-d-un-vaste-projet-immobilier


Photo L'ALSACE/Vanessa MEYER

21 février 2020

Concerts au Grillen

Aujourd'hui, cela fait 6 ans que nous accueillions Boulevard des Airs BDA et Claudio Capéo au Grillen à la Ville de Colmar. Ce concert réunissait - seulement - quelque 200 personnes, et quelle fierté pour nous de voir le chemin parcouru par ces artistes depuis et que de beaux moment partagés !

Cela nous rappelle aussi cette époque - certes difficile mais bien plus heureuse - où nous étions en mesure de vous proposer d'autres artistes qui ont aussi depuis effectué un parcours remarquable : Shaka Ponk, Bigflo et Oli, GiedRé, Brigitte, Mass Hysteria, TAGADA JONES (Officiel), Ultra Vomit, @nekfeu et S-Crew, Seth Gueko, Kaaris, MADBALL, Hatebreed, The Dillinger Escape Plan, Miossec, Davodka, Last Train, Jahneration, BROUSSAÏ, Little BIG, Leprous, KLONE, THE ARRS, Panda Dub, Rover, Eths et tant d'autres qui sont passés au Grillen avec LIVE !

Aujourd'hui - faute de politique lisible de la part de la Ville de Colmar mais aussi de moyens - cela n'est plus possible.

Aujourd'hui c'est toute une partie de la population dont les attentes ne sont plus prises en compte au Grillen et plus largement à Colmar.

Aujourd'hui c'est toute une partie de la création qui ne peut plus rencontrer le public et qui est pénalisé.

Aujourd'hui c'est une trentaine de concerts et entre 6000 à 8000 spectateurs de moins chaque année au Grillen.

Les élections municipales approchent.
Quels sont les projets des différents candidats pour les Musiques Actuelles et le Grillen à Colmar ?

Nous connaissons celui de Gilbert Meyer : il a réduit les subventions de l'association LIVE! - déjà bien maigres - de 18 000 € à 6 500 €, de 2015 à 2018, et n'a jamais donné suite à notre dernière demande de 2019, nous laissant ainsi avec des difficultés financières.

Quel avenir pour cette association qui à tant œuvré pour la collectivité ?

Parce qu'il en va de la diversité de l'offre culturelle et du bien-vivre à Colmar c'est un sujet qui est bien loin d'être anodin et qui nous concerne tous !

L'équipe de LIVE !

Tristan Denéchaud

Et si nous recréions la « Fête de la Choucroute » ? Pour en faire une fête à la fois conviviale et moderne 

👉 rappelant nos traditions mais tournée vers toutes les cultures ;
👉 mettant en valeur nos artisans, viticulteurs et agriculteurs ;
👉 rassemblant toutes les générations.

Ci-dessous, en septembre 1949, lors de la 1ère Fête de la Choucroute, place Rapp, sous un énorme chapiteau, mais aussi l’affiche de la Journées de la Choucroute 1954 et le chapiteau en 1968.

#ColmarPourTous #FaitesColmar #FêteColmar #ToiAussiProposeTaMesureChocPourColmar 😉

Et merci à Gilbert Gasche et Roland Forny pour ces souvenirs d’époque !



L’IRE

De l'imbécilité des chiffres ou de celle des journalistes ?

Le magazine le Point a mis à l’honneur la Ville de Colmar en la personne de son Maire Gilbert MEYER reprenant à son compte le palmarès de la fondation iFrap qui placerait Colmar en première place des villes les mieux gérées.

Si l’on en croit la nouvelle religion concernant la maîtrise des frais de fonctionnement au profit de l’autofinancement de l’investissement, alors oui, Colmar est bien gérée.

Si l’on regarde quels services ont été retreints ou sacrifiés pour atteindre ce résultat et la finalité des investissements, alors rien n’est moins sûr.

Quel est le bilan de Gilbert Meyer pour ce dernier mandat ? 1 500 nouvelles places de stationnement dans des parcs en ouvrage (de 13 000 à plus de 25 000 € la place) dans une ville qui n’en avait assurément pas besoin car déjà fortement pourvue.

D’une part le rapport fonctionnement/investissement est faussé : ces investissements auront un impact ultérieur non négligeable en fonctionnement tant en termes de remboursement d’emprunts que d’entretien et de surveillance.

D’autre part, leur opportunité pose question. En effet, nous laisserons à charge - y compris financière - des générations futures des ouvrages dont la destination est de faciliter l’utilisation de la voiture. Quel choix à l’heure où l’on sait que les carburants seront toujours plus rares ou plus chers ! Quel message à nos jeunes qui nous rappellent tous les jours à notre responsabilité face au désastre annoncé en matière de pollution et de réchauffement climatique !

(...) Que penser d’une Ville qui n’assume plus ses missions de service public ? Qui recourt, par le biais des services civils, au financement de l’Etat pour des postes d’animation dans les centres sociaux à défaut de les financer dans son budget. (...) Que penser d’un Maire qui accorde plus de soin au gardiennage des voitures qu’à l’éducation, aux valeurs de partage et à la réussite des enfants ? (...)

Alors Mesdames et Messieurs les journalistes du Point, penchez-vous plus sur ce que peuvent dire les chiffres, et mesurez un peu l’impact d’une analyse tronquée à la veille d’une élection.

20 février 2020

La soupe à la grenouille


Dessin de Gil


À la Ville de Colmar, on ne pouvait pas tomber plus bas. Plus bas dans l'absence de démocratie et de dialogue, plus bas dans le traitement des services et des fonctionnaires. À la Ville de Colmar toutes les luttes semblaient déjà avoir été perdues… sans avoir été menées d'ailleurs.

À la Ville de Colmar, de mémoire d'agent, il n'y a jamais eu de grève de protestation collective de combat commun pour le respect de la dignité.

Et pourtant, il y en aurait eu des raisons, des causes qui se sont accumulées au fil des années… comme l'eau chauffe doucement la grenouille dans sa marmite.

Non, la comparaison est mauvaise car la grenouille a ici bien conscience de son état d'inconfort. Mais elle sait, parmi le millier de grenouilles rassemblées dans la marmite, que la première qui ose bouger sera brûlée vive. C'est ici la règle à Colmar.

Comment imposer aux agents une baisse de salaires en étant quasiment certain de ne déclencher aucun mouvement social ? C'est la recette secrète de Sa Majesté Gilbert Premier. Car ici ce ne sont pas les sorcières qui font la soupe à la grenouille mais le Roi. Un roi fou dont tous constatent les symptômes de la « fin de règne », mais un roi dont la fin de règne n'en finit justement pas de ne pas arriver.

Et cependant, les grenouilles se meurent, elles, de n'oser bouger, sachant que leur seul salut serait soit la mort du roi soit un saut dans le vide, le plus loin possible de la marmite. À Colmar, tu te tais ou tu te tires.

Alors, comme te tirer n'est pas toujours possible ou souhaité ou peut même paraître injuste à ceux à qui on a appris que les élus changent et les fonctionnaires restent, la grenouille continue à bouillir dans la marmite et sa révolte aussi. Car la révolte, si elle n'est pas collectivement exprimée existe dans le cœur des grenouilles et le roi y est haï.

Le roi est haï de la grenouille mais non de ses sujets qui élisent le roi comme un seul homme au premier tour des élections. Comme un seul homme ? Ah non, comme autant d'individus puisque le roi a également une recette pour être élu de ses sujets.

D'ailleurs, la recette de la cuisson de la grenouille et celle de la potion d'amour des sujets sont étroitement liées. Laissez-moi vous les expliquer.


Recette de la soupe à la grenouille

Prenez un ensemble d'agents municipaux et pesez-les : ils pèsent trop. Quels que soient leur nombre et leur rémunération il pèsent trop et il va falloir les faire réduire, en nombre et en coûts...

On prend donc des mesures. Une chance, le royaume de Gilbert Premier est en Alsace. Et en Alsace, on aime l'ordre, les choses qui fonctionnent, les réunions qui démarrent à l'heure, les trains qui arrivent de même, on déteste les mouvements sociaux et les grèves désorganisatrices et tout le monde est dans le rang.

Le Roi prend des mesures, vive le Roi : en Alsace, on applique sans discussion, on dégraisse, on rend efficace, il ne peut y avoir de pitié pour les graviers dans les rouages. Les faibles, les malades sont montrés du doigt et c'est bien juste qu'ils soient sanctionnés financièrement. Et c'est à peine si on tiquera sur la molestation des femmes enceintes.

Alors hop-là, par décret royal, on institue des règles d'attribution du régime indemnitaire (partie variable des salaires) basées pour moitié sur la présence et pour moitié sur la notation des agents.

La règle est claire : les méritants sont récompensés, les mauvais châtiés, rien à redire ! (d'ailleurs, si tu as quelque chose à dire c'est que tu dois être dans la deuxième catégorie alors la ramène pas trop).

Dans les faits, une journée d'arrêt maladie peut facilement coûter beaucoup plus cher à la grenouille que ce qu'elle aurait gagné en travaillant. Alors à la Ville de Colmar il n'y a pas d'absent (sauf congés maternité et longue durée où t'as plus rien à perdre). La grenouille a une grippe ou la fièvre, elle les partage volontiers avec ses collègues, une gastro elle prend un RTT, une tumeur à enlever 15 jours de congés annuels. À la Ville de Colmar, on garde toujours des congés de côté au cas où, et les RTT servent à tenir debout.

Vous êtes enceinte ? Tant pis pour vous : on vous fera payer votre absence désorganisatrice. Désorganisatrice pourquoi ? Parce que vous n'êtes pas remplacée ! Pas remplacée pourquoi ? Parce que pourquoi payer un salaire alors que le vôtre est pris en charge par la sécu pendant votre absence et que c'est toujours ça de gagné pour le contribuable. Les collègues sont toujours solidaires pour compenser la surcharge liée à une absence pour congé maternité.

À la fois, comme on aime pas trop le désordre non plus à la Ville de Colmar, et qu'il ne faut pas trop perturber le service rendu au contribuable justement, le mot d'ordre est donné par le Roi d'éviter d'embaucher des bougresses en âge de procréer. Quoi ! Il a dit ça le Roi ? Il l'a écrit ? Vous avez des preuves ?

Non bien sûr, on fait traîner ou on retoque les embauches des filles, on demande une meilleure mixité (comprendre plus de garçons) dans les embauches, on fait des allusions répétées sur le sujet à chaque arrivage de grenouilles.

Des preuves, vous n'en aurez aucune, Sa Majesté connaît son droit. Sa Majesté est d'ailleurs avocat au barreau, je rappelle qu'elle a produit une thèse (écrite avec la contribution des grenouilles ?) et qu'elle a obtenu les félicitations du jury pour sa grande maîtrise du droit public.

Grande maîtrise du droit public qui ne lasse d'ailleurs pas d'étonner les grenouilles qui appliquent tous les jours et sur ordre les règles du droit colmarien très différent, sous bien des aspects, du droit public et même du régime local d'Alsace Moselle.

Mais pourquoi des agents sérieux et zélés me direz-vous en sont-ils à appliquer de telles règles ? Le bon fonctionnaire n'a-t-il pas le devoir de rappeler, le cas échéant, le bon droit au Roi ? Les fonctionnaires de Colmar sont-ils moins soucieux qu'ailleurs du respect des lois ? Allons, Allons, que diable : nous sommes en Alsace et en Alsace on est respectueux du droit.


Alors, comment le Roi obtient-il silence et obéissance ?

C'est la suite de la recette de la Soupe à la Grenouille.

La deuxième partie du régime indemnitaire est adossée à la notation, un pourcentage est défini en fonction de la note (…ou de la valeur attribuée à l'agent, la notation étant amenée à disparaître).

Le Roi a défini lui-même les règles de la façon suivante :

Règle 1 : Une grenouille qui arrive est notée à 14, sa note ne peut augmenter que de 1 point tous les 2 ans. Cette première mesure permet d'étaler la progression de salaire car il faut donc 10 ans d'ancienneté à la grenouille pour toucher la totalité de cette partie du régime indemnitaire.

Règle 2 : Rien ne doit accélérer l'évolution des salaires : ni les réussites aux concours, ni toute autre forme d'avancement. Quand une grenouille bénéficie d'une progression professionnelle, la note est utilisée comme variable d'ajustement et peut facilement être baissée de 6 points pour que le salaire reste inchangé (retard qui nécessitera 12 ans de rattrapage, sans compter le coup au moral).

À la Ville, quand on avance, on recule (comment veux-tu, comment veux-tu, que…).

Cela explique naturellement la démotivation des grenouilles, mais pourquoi ne protestent-elles pas ?

C'est là toute la subtilité ou l'absence de subtilité de la Règle 3. Voyez plutôt !

Règle 3 : règle dite de la toute puissance aléatoire ou plus simplement appelée « si tu m'emmerdes je baisse ta note » (et tu auras compris ton salaire).

C'est le Roi qui fixe la note des grenouilles, et il applique régulièrement de généreuses décotes pour des motifs liés aux règles 2 et 3.

Le Roi est mécontent du ramassage de feuilles dans la rue de tel corbeau qui se sera confié à lui par le biais d'une lettre anonyme, du peu de zèle de telle grenouille à donner spontanément un passe-droit à tel de ses amis, de ses électeurs, de ses distributeurs de tracts électoraux, d'un membre de l'Association des Amis de Sa Majesté, d'un potentiel investisseur ou aura constaté (ou cru constater) lui-même le manque d'efficacité d'un service ou d'un agent, il exigera des noms, mettra au pilori et baissera notes et salaires.

C'est là, la toute puissance du Roi sur la grenouille qui voyant régulièrement les foudres s'abattre de façon aléatoire sur les autres grenouilles autour d'elle, n'ose plus bouger, n'ose plus rappeler les règles, n'ose plus défendre ses droits et ceux de ses camarades grenouilles.

Sur le terrain de l’irrationnel, aucun combat n'est possible.

Alors, la grenouille hait le Roi en silence, en silence peut-être pas tout-à-fait mais au garde-à-vous. Et elle continue à bouillir dans la marmite en se disant que la situation générale ne pourrait être pire … et pourtant si : le Roi vient d'augmenter le feu sous la marmite :

On annonce une baisse générale du régime indemnitaire.

Alors, pourquoi le Roi prend-il le risque de transformer la soupe à la grenouille en soupe à la grimace générale ?

N'avait-il pas donné de grands signes de générosité préélectorale en augmentant en 2014 et 2015 la valeur des tickets restaurant des grenouilles ? Mesure à haute valeur marketing (c'est comme un chèque cadeau) mais relativement bon marché car elle est payée pour moitié par la grenouille elle-même et le Roi – enfin par la Ville Royale - ne paye pas de charges sociales dessus. En plus cela fait plaisir aux restaurateurs qui sont à chouchouter en période d'élections : que du bonus !

On a compris que le risque de grève n'est pas bien grand à Colmar. En Alsace, les actions de solidarité et mouvements collectifs sont faibles, tant pis pour les grenouilles, et les mouvements individuels au sein de la Ville Royale risqués : le premier qui l'ouvre sera brûlé vif pour l'exemple, le Roi a ses corbeaux rabatteurs (il y a des grenouilles à l'Association des Amis de Sa Majesté) : il aura des noms, ou tapera sur qui il veut comme bon lui semble : cela fera toujours un exemple.

Le Roi est aveugle, certain de son bon droit, certain d'avoir raison (ses sujets ne l'ont-ils pas proclamé Roi au premier tour dans un grand élan d'amour ?), certain d'être le Guide suprême, meilleur Gestionnaire, meilleur Avocat, grand Architecte de la Ville Royale voire de toutes les Villes de France. Voyez mon classement, voyez mon palmarès, les articles dans les journaux, Vive Colmar, Vive le Roi, Vive Moi !


Recette de la Potion d'Amour des Sujets du Roi (ou comment gagner les élections)

La recette du Roi pour gagner les élections se compose de trois parties : la modération fiscale (regardez ce que je laisse dans la poche du contribuable), le service individuel rendu et le cadeau personnalisé.

La recette de la modération fiscale s'appuie avant tout sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement : c'est la recette de la soupe à la grenouille ! (déjà vue plus haut).

Peu importe que les services publics deviennent insuffisants ou ne répondent pas aux besoins des jeunes ménages par exemple (ils ne votent pas tous pour le Roi) ou au détriment de la vie sociale !

« Comment ça au détriment de la vie sociale », s'insurge le Roi, « Vous n'y êtes pas du tout, au contraire, je favorise la vie sociale, voyez plutôt : je suis accueilli à bras ouverts dans toutes les fêtes associatives ».

Ah ça oui : c'est le volet 2 de la recette pour gagner les élections : promettre et donner des subventions aux associations de toutes sortes, communautés de toutes religions, pour financer les fêtes, les travaux d'aménagement, fermer les yeux sur les petites activités annexes, le prosélytisme, le droit des femmes, etc. et être présent à toutes les fêtes, serrer les mains avec chacun le temps d'une photo et d'un petit échange personnel, recevoir bien fort et distinctement les hommages des Présidents d'association pour les aides données. C'est le Conseil Royal qui vote les subventions (si on recherche les responsabilités, elles seront bien partagées) mais c'est le Roi qui récolte les voix qui assurent ses indemnités dans ses différentes fonctions. Quoi, le contribuable paye pour des promesses faites à des communautés pendant les élections, vous êtes sûr ? On a appelé à voter Sa Majesté pendant les cultes, vous êtes sûr ?

Le volet 3 c'est la touche finale, comme chacun des sujets n'est pas obligatoirement croyant ou investi dans une association particulière, l'idée est de toucher tous les ménages par des dons individuels.

Quoi, on nous ferait le coup des distributions en liquide pendant la campagne, des méthodes dignes des anciens dirigeants d'Afrique ?

Non, tu rigoles, tu te rends compte des risques de scandale, et du coût pour Bibi !

Non, l'idée géniale est de promettre des dons individuels (participations à l'achat d'un vélo, d'une tablette numérique, de poules pondeuses, etc.) après l'élection (exigence d'une garantie de résultat avant versement) et à la charge du contribuable.

Des dépenses qui auraient été considérées comme illégales et entachées de corruption dans les frais de campagne et qui auraient créé un scandale sans précédent en France, acquièrent une apparence d’honnêteté une fois intégrées au budget de la Ville Royale (voté par le Conseil Royal en plus : en cas de contestation, les responsabilités seront à nouveau bien partagées).

En tout cas, les juges de la Cour Régionale des Comptes royaux n'ont visiblement rien trouvé à redire, les sujets non plus, ils sont trop occupés à s'équiper en vélo. On peut s'étonner tout de même que ces derniers ne se trouvent pas traités avec un peu de condescendance : si tu votes pour moi, je te donnerai des bonbons… payés de ta poche ! Malin !

Bon, la recette de la Potion d'Amour des Sujets du Roi c'est bien mais cela n'explique toujours pas pourquoi une baisse des salaires maintenant.

La Ville de Colmar est-elle dans une situation catastrophique à l'instar de la Grèce pour envisager de baisser le salaire de ses fonctionnaires ?

Pas du tout, à la Ville de Colmar on a même gardé un triple AAA. Comment ça un triple A, cela n'existe pas pour les Villes Royales ! Ah, si on peut l'acheter à un organisme de notation (au prix du salaire annuel de 2 à 3 grenouilles) mais après tu peux emprunter moins cher et c'est tout bénef pour la Ville.

Mais alors, si la situation financière de la Ville va bien, pourquoi une baisse des salaires ?

C'est en raison du contexte et de ces sales socialistes du gouvernement central qui arrêtent de partager l'argent de tous avec la Ville du Roi. Les grenouilles doivent comprendre que c'est l'état de Guerre - La guerre contre Daesch ? - Mais non : la guerre contre ce gouvernement qui arrête de partager les deniers dont il ne dispose plus avec le Royaume de Colmar !

Mais si la Ville devient pauvre, de grandes mesures doivent être prises non ? Augmenter les impôts, baisser les investissements dans les parkings qui coûtent cher, arrêter les cadeaux individuels aux sujets de sa Majesté… ?

« Vous rigolez, non ! » fait le Roi. « Vous n'allez pas me foutre en l'air la recette des élections, non ? Faites chauffer sous la Marmite des grenouilles, qu'elles rendent tout ce qu'elle peuvent et Vive le Roi ! »

Le Saumon chantant


[Ce texte a été écrit en 2015. Depuis c'est devenu pire.]

18 février 2020

Stéphanie Villemin

« Un lien direct et sincère avec le président de la République : un vrai atout pour Colmar ! »




17 février 2020

Tristan Denéchaud

👉 Développer le sport pour TOUS sera notre priorité. Nous voulons offrir des équipements accessibles à tous et soutenir le sport pour l’ensemble des Colmariens indépendamment de leur âge et de leur condition physique. S’épanouir et développer les notions de partage, de bien-être et de performance, tels sont les enjeux portés par notre équipe pour Colmar :

✅ Davantage d’installations sportives accessibles au PUBLIC en heures creuses (terrains de foot, de basket, d’athlétisme, …) et davantage d’ouvertures nocturnes pour les piscines, la patinoire, …

✅ La création de parcours sportifs de proximité dans les quartiers (parcours de santé urbains)

✅ Une meilleure promotion des handi-sports, avec mise en relation plus directe entre les usagers et les associations

✅ La gratuité de Colmar Plage et une réduction de 50% pour les adhésions aux clubs associatifs, pour les possesseurs de notre future carte « Colmar tout-en-un » loisirs | sport | culture

✅ La création d’une licence sportive « sociale » pour les enfants de 4 à 16 ans, parmi une liste de sports éligibles

✅ Plus de transparence dans l’attribution des subventions aux associations et un accompagnement plus efficace de la Ville, en lien avec les fédérations

✅ La création d’un passeport « sports & loisirs », permettant d’aller à la rencontre de toutes les associations sportives durant un mois « portes-ouvertes »

✅ Le retour de la Fête du Sport, promotion animée de tous les sports pratiqués à Colmar, en proposant des initiations incitatives et gratuites

✅ Une refonte de la Soirée des Champions, pour en faire un véritable événement annuel dans le paysage colmarien, valorisant mieux les sportifs

Bernard Friedrich

« Le changement dans la continuité » : le nouveau slogan de campagne du ticket sortant. C'est-à-dire la « pérennité » d'un style de gouvernance honni par la majorité des Colmariens, agrémenté de quelques bricolages pour se mettre au vert (dommage qu'il ne le fasse pas réellement !) ou en copié-collé des bonnes mesures des concurrents qui ont le courage d'afficher leur programme sans garder en réserve la mesure démagogique de dernière minute. Qui pourrait se laisser abuser par cette notoriété et ces classements sans grande valeur ? Qui pourrait se laisser prendre au piège de ce renouvellement de façade où ne disparaissent que les partisans du traître... qui lui, refait allégeance ? Qui pourrait accorder sa confiance à un candidat parjure, assassin d'un rival jugé trop petit pour le costume avant de le « ramasser » à la dernière minute pour remplir les urnes en sa faveur ? Qui peut envisager que ceux qui, pour changer, s'apprêtaient à voter Hemedinger pourraient demain renier leur choix et comme des toutous suivre leur tête de liste éphémère dans sa trahison ? C'est vraiment accorder peu de considération aux électeurs que de les croire si versatiles. Tombé de son piédestal au socle d'argile, le soit-disant commandeur ne peut plus pavaner mais doit, pour gagner, s'allier à tout et n'importe quoi, même à ceux qui le trahissent !

13 février 2020

Aides à la restauration scolaire

Tristan DENÉCHAUD

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les parents ayant des enfants scolarisés en primaire, collège ou lycée peuvent bénéficier d’une aide financière de la commune, du département ou de la région afin de payer les factures de cantine. À Colmar, un fonds de solidarité spécifique existe déjà pour les écoles, le fonds social local (FSL), géré par le centre communal d'action sociale (CCAS) de Colmar, en lien avec Préalis (association pour la restauration et le périscolaire). D’autres aides spécifiques existent également pour les collèges et les lycées. N’hésitez jamais à vous adresser directement au secrétariat ou à l’assistante sociale de l’établissement de votre enfant.

+ d’infos ici :




Évolution des impôts locaux 2014-2018 à Colmar : + 29%

cliquer ici ↴
https://www.capital.fr/votre-argent/impots-locaux-de-combien-ont-ils-augmente-dans-votre-ville-durant-la-derniere-mandature-1362121




Stéphanie Villemin

Alors que la tempête Ciara commence à diminuer en intensité, je souhaite rendre hommage aux sapeurs-pompiers qui sont mobilisés depuis hier soir. Ce lundi matin 200 pompiers du SDIS 68 sont sur le terrain à notre service.

Ce sont les mêmes que certains agressent ou caillassent. Je souhaite recréer un lien fort entre les pompiers et les citoyens à commencer par la caserne de Colmar et nos écoles afin que que cette profession retrouve le respect que nous lui devons.

https://www.youtube.com/watch?v=VKPCBQm4cng&feature=youtu.be




12 février 2020

Bernard Friedrich

À la limite de l'oxymore : « le changement dans la continuité » ! Mr Hemedinger décidément n'en loupe pas une. Il nous prend vraiment pour des c... ! Certes il « semblerait » que le duo au pouvoir depuis bien trop longtemps ait enfin pris conscience de l'aspiration profonde d'une majorité de Colmariens à un changement... d'équipe ! Mais n'a visiblement pas compris de quoi il en retourne : nous ne voulons plus de ce personnage « droit dans ses bottes » qui, lui, affirme « ce n'est pas à mon âge que je vais changer ! » Or c'est justement ce que nous voulons : une gouvernance plus juste et humaine, une vraie démocratie dans laquelle même les opposants peuvent avoir droit à la parole et aux responsabilités et pas seulement de bons classements et de bons chiffres ! Alors que ces tristes sires qui, en 25 ans, n'ont pas changé d'un iota, cessent de piquer à leurs détracteurs les idées qui sous-tendent leur action.

Tristan Denéchaud

Parce qu’il y a végétaliser et végétaliser.

S’oxygéner, procurer bien-être et fraîcheur, préserver la biodiversité et la qualité de l’air, être une source d’alimentation locale… Les actions de végétalisation sont autant de petits poumons verts pour nos quartiers, bénéfiques pour l’environnement, la qualité de vie, la santé des habitants et l’attractivité de la cité.

✅ Nous préserverons les espaces naturels, agricoles ou forestiers existants et limiterons l'imperméabilisation des sols par le recours à des matériaux plus respectueux de l'environnement.


✅ Nous recréerons des espaces verts, dans des endroits adaptés (pas des dalles de parking !) et en associant les habitants.

✅ Nous éradiquerons les produits phytosanitaires, avec des méthodes plus respectueuses de l’environnement (fauchage tardif, taille douce des arbres, récupération de l’eau de pluie, …).

✅ Nous impliquerons les citoyens en leur donnant l’autorisation de verdir les espaces publics, en mettant également en place de nouveaux jardins partagés, favorisant les circuits courts.

✅ Nous soutiendrons des expérimentations de cultures agricoles en milieu urbain (ferme urbaine, murs végétaux, productions maraîchères et ruches sur certains toits...).

✅ Nous mobiliserons les jeunes en installant dans les écoles des potagers pédagogiques et espaces d’observation de la biodiversité.

✅ Nous inciterons les aménageurs et promoteurs à prévoir un quota important d’espaces verts dans tout projet immobilier d’habitation ou de commerce. La mesure sera appliquée par instauration d’un cahier des charges dédié.

👉 Nous sommes convaincus qu’il est dès maintenant nécessaire d'adapter l’urbanisme aux conséquences du réchauffement climatique. Vraies pistes cyclables, liaisons douces, réaménagement des trottoirs, … D’autres mesures suivront prochainement pour faire enfin de Colmar un modèle écologique !

Dominique Renger

[Tristan Denéchaud]


Photo L'ALSACE - Vanessa MEYER


Elle s’appelle Dominique Renger et c’est une femme en or. Elle est actuellement déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité et sera colistière de "Colmar pour tous". Énergie, conviction, patience sont ses maîtres-mots.

« Lutter pour les droits des femmes, c’est bien pour tout le monde, pas seulement pour les femmes, pour les hommes aussi, pour la société, pour l’équilibre social. Lutter pour les droits des femmes, c’est lutter pour les droits de TOUS. »

👉 Retrouvez ici son "Portrait L’Alsace - DNA" de la semaine :
https://www.lalsace.fr/edition-colmar-guebwiller/2020/02/10/dominique-renger-veut-liberer-tout-le-monde

[Municipales]

Le spectacle de Guignol(s) ne connaît donc aucune trêve...
Mais où est Yves Hemedinger sur l'affiche ? Certains répondront : "en dessous, à genoux".
Mais au fait, Yves Hemedinger n'avait-il pas été taxé « d’impréparation » et de « précipitation » par son soi-disant mentor Gilbert Meyer ? « L’habit risque d’être trop grand pour lui » disait-il, pour qui « une frénésie intempestive » risquait d’être « sanctionnée par l’opinion »…
Bravo les gars ! Continuez ainsi !
Tomi



11 février 2020

Le maire et les agents municipaux

Tristan Denéchaud

On l'oublie parfois un peu, mais le maire, outre ses fonctions politiques et de représentant de l'État, est aussi, en tant qu'exécutif municipal, le "patron" des agents municipaux.
Or, n'a-t-on pas coutume de dire que "le poisson pourrit par la tête" ?
En l'occurrence, à la mairie de Colmar, la tête est bien malade, et cela ne s'arrange pas. Il n'y a pas un jour sans que je n'entende parler de la chape de plomb qui pèse aujourd'hui sur les agents, avec une démotivation et un mal-être ressenti par de plus en plus d'entre eux.

J'ai dans mon équipe plusieurs agents territoriaux et des spécialistes des collectivités territoriales et du management public. Et je suis moi-même cadre territorial dans une commune. Or, lorsque nous analysons la gestion des ressources humaines menée à Colmar, nous avons l'impression, comme dans presque tous les autres domaines, que rien n'a changé depuis les années 1990. Le management est resté cantonné à de la gestion, essentiellement sous l'angle financier, l'aspect humain étant relégué au second plan. Le maire décide, et les agents exécutent; point final.

La Ville et l'Agglomération en tant qu'employeurs doivent changer de "logiciel". Le dialogue avec les représentants doit être rétabli et se faire dans la confiance. Une administration est une organisation hiérarchisée, certes, mais chacun-e doit pouvoir s'exprimer et faire remonter les problèmes qu'il/elle rencontre sans craindre d'être pénalisée pour cela. Lorsqu'une anomalie est signalée, ce n'est pas le messager qui doit en être tenu responsable.

Si vous nous faites confiance les 15 et 22 mars, nous mettrons fin à cette gestion devenue caricaturale, pour passer à un management public du XXIe siècle. Une organisation dans laquelle chacun a toujours un rôle bien défini selon l'organigramme, mais participe à une vraie co-construction entre les élus, les cadres et tous les agents, au service de la collectivité et de l'intérêt général. Il s'agit de redonner du sens aux missions de chacun, tout simplement. Les agents municipaux ne sont pas qu'une charge financière. Ils sont avant tout une richesse humaine et un vivier de compétences qui ne demandent qu'à être mieux reconnues. Se vanter de comprimer toujours plus ces moyens, c'est clairement faire l'aveu que l'on fait chaque jour régresser le service public à Colmar.

Quant à la prime d'assiduité telle qu'elle est conçue aujourd'hui, elle sera supprimée pour la remplacer par un CIA (complément indemnitaire annuel) complet et plus équitable, dans l'esprit du RIFSEEP (nouveau régime indemnitaire des agents publics) qui prend en compte l'expérience, l'implication générale, le savoir-être, etc. et ne doit pas être "à la tête du client", en fonction du niveau de docilité. C'est un chantier important que j'ai piloté avec succès dans le cadre de mes missions professionnelles, et que je suis à même d'impulser à Colmar, main dans la main avec la Direction générale des Services et la Direction des Ressources humaines.


Bernard Friedrich

Aujourd'hui RELÂCHE ; laissons le temps au plus vieux des candidats de récupérer après la fatigue accumulée lors de l'inauguration du Starbucks colmarien. Cf vues diffusées sur FB.

SAS Future prison rue d'Agen à Colmar

Jeudi 13 février prochain, les élus de Colmar Agglomération devront à nouveau voter pour la cession de la friche de la rue d’Agen afin de la vendre (ou non) au Ministère de la Justice.
Suite au vote d’octobre dernier, plusieurs élus nous ont dit avoir été pris au dépourvu, avoir voté sans savoir…
Alors, pour ne pas reproduire cette situation la semaine prochaine, voici toutes les informations émanant des services pénitentiaires et de l’APIJ (Agence Pour l’Immobilier de la Justice) qui nous ont été transmises lors d’une réunion en mairie le 24 janvier dernier.
La structure accueillera 90 détenus permanents (qui bénéficieront d’autorisations de sortie, comme ceux de l’actuelle prison de la rue des Augustins), 20 en semi-liberté et 10 détenus en quartier maison d’arrêt (période de leur jugement aux différents tribunaux locaux dont les assises).
Seront concernées des personnes condamnées à des délits d’un an maximum qui auront obligatoirement fait un séjour préalable en maison d’arrêt. Il y aura un contrat moral entre l’administration pénitentiaire et ces détenus, ceux-ci étant choisis pour leur bon comportement et surtout leur capacité à se réinsérer facilement dans la société.
La SAS sera entourée d’espaces verts, distante d’au moins 25 mètres des habitations et comportera un rez-de-chaussée, deux étages et des mansardes (en tout 5000 m2). Ses ouvrants seront tournés au maximum vers l’intérieur de la structure.
Le personnel sera constitué de 65 personnes : surveillants, personnels administratifs, de réinsertion et de direction. Bien sûr pas 65 en même temps, puisqu’il y aura une alternance entre différentes équipes travaillant de journée, de nuit, le week-end…Chaque conseiller encadrera 30 détenus.
Alors pourquoi les riverains de ce bel outil de réinsertion seraient toujours opposés à cette structure ? Des jamais contents ? Des craintifs ?

Non, tout simplement, nous voulons mieux pour notre quartier !
Nous voulons des habitations raisonnées (et pas des logements sociaux à outrance), des maisons, des enfants, des espaces verts, des entreprises artisanales, pourquoi pas un magasin de proximité type petit magasin bio…
Nous pensons que la proximité du SPIP et de Pôle Emploi est un leurre : de toute façon peu de détenus sortiront de la structure alors que différents intervenants extérieurs y viendront pour préparer de manière active leur sortie et leur réinsertion.
Nous souhaitons également que ce terrain ne reste pas une friche pendant encore 15 ans : à Colmar Agglomération de trouver un terrain adéquat pour les gens du voyage qui l’occupent de temps en temps faute d’avoir de vrais terrains qui leur soient dévolus.
Bien sûr que Colmar a besoin de maintenir son pôle judiciaire et de le renforcer par l’installation de la SAS. Mais, la proximité du centre ville (il suffit de voir le stationnement dans la rue d’Agen au mois de décembre) n’est pas une condition pour ces structures : l’essentiel c’est qu’elles soient en agglomération (cf. plan pénitentiaire du ministère de la Justice présenté au conseil des ministres le 12 septembre 2018).
De ce fait, que la SAS soit en zone industrielle (ou dans la périphérie urbaine) ne changerait pas grand-chose à partir du moment où le site serait desservi par une ligne de transports en commun.
Nous pensons que le risque zéro n’existe pas (actuellement le taux de récidive avoisinerait les 61 % ; 34 % en cas de travaux d’intérêt généraux), même s’il n’y aurait apparemment aucun problème actuellement rue des Augustins. La différence, c’est que notre quartier est plus résidentiel que le centre ville (avec certes des immeubles, mais aussi des maisons avec jardins), que nos enfants y circulent et s’y forment (CFA), que beaucoup de nos anciens y vivent sereinement et craignent des agressions dans la rue voire chez eux !
Alors, chers élus de Colmar Agglomération, vous qui voterez le 13 février prochain, vous avez les cartes en mains pour dessiner l’avenir du quartier Nord de Colmar (même si vous n’êtes pas Colmarien) : nous avons confiance en votre clairvoyance et votre engagement pour l’agglomération !

Cordialement.