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29 novembre 2020

 Jordan Stéphane Vélo Taxi

Bonjour à tous ! Un peu de lecture en ce dimanche.

Pour ceux qui me suivent et me soutiennent depuis le début, vous le savez, le lancement de mon activité n'a pas été facile. Je me suis heurté à l'ancienne municipalité qui ne souhaitait pas voir dans sa ville de vélo-taxi.

J'ai décidé de lancer tout de même mon activité et de me battre pour pouvoir exercer et proposer ce service que j'estime utile et important pour les Colmariens. J'ai obtenu beaucoup de soutien de votre part et je ne vous en remercierai jamais assez.

Je suis fier et heureux aujourd'hui de vous annoncer que les arrêtés municipaux qui interdisaient l'activité de vélo-taxi dans le centre-ville et d'autres subtilités futiles ont été abrogés !

Le nouvel arrêté comporte des points importants qui me paraissent évidents donc ça va être à moi de m'adapter aux voies cyclables en sens inverse et de trouver de nouveaux itinéraires.

Je remercie M. Eric Straumann, maire de Colmar, M. Frédéric Hilbert en charge de la mobilité douce et urbaine et des déplacements à vélo et M. Christian Meistermann en charge de la voirie, de l'espace public, du développement durable, des espaces verts et des milieux naturels.

Je vous dis donc à très bientôt, en vélo taxi-bien sûr !




28 novembre 2020

Jean Rochefort et la culture

Colombe Barsacq




- Pourquoi la plupart des hommes politiques se désintéressent de la culture ?

Jean Rochefort : Mais comment pourraient-ils s’intéresser à la culture ? La seule chose qui les intéresse c’est le pouvoir. Avant, ils allaient voir des spectacles, des expositions, ils lisaient des livres, ils écoutaient les artistes… Mais aujourd’hui, c’est fini. Ils sont concentrés sur une seule chose : comment conquérir le pouvoir et comment le conserver. À tout prix. On est loin de la culture, très loin.

- Comment les convaincre de l’importance de la culture ?

Je ne vois pas de solution ! A part que nous, les citoyens, fassions les bons choix au moment des élections. Coluche avait obtenu 24% d’intentions de vote au premier tour quand il a annoncé qu’il allait se présenter à l’élection présidentielle. Alors qu’il avait fait ça pour rire. Pourquoi un tel succès ? Parce que les gens avaient confiance en lui, en sa sincérité, son engagement pour les plus démunis… C’était un homme du peuple, qui aimait les autres. Aujourd’hui, on a perdu tout ça. Les valeurs du vivre-ensemble. Et la culture est le seul ciment qui permette de renouer avec ces valeurs du vivre ensemble [...]

- La culture fait-elle peur aux hommes politiques ?

Je pense surtout qu’ils s’en foutent ! On ne les voit jamais au théâtre, à l’opéra, au concert… car ils sont toujours débordés. On a l’impression que, pour eux, la culture est une contrainte. Alors que ça devrait être un moment de bonheur.
Mais plutôt que miser sur la culture, ils préfèrent acheter des armes, mettre des flics à chaque coin de rue, des portiques devant les écoles… Mais ce n’est pas une solution pour lutter contre l’intolérance, la bêtise… Ce n’est pas la solution pour résoudre le problème en profondeur et développer le vivre ensemble.

- Mais les attentats ont vidé les salles !

Ce n’est pas toujours vrai. Depuis plusieurs mois, il se passe des choses folles. Exemple « Fleur de cactus » avec Catherine Frot. Des autocars entiers affluent chaque soir car cette pièce réunit des acteurs prodigieux et que les gens rient, partagent… Dans la salle, l’ambiance est inimaginable.
On ne peut lutter contre la peur qu’avec la culture. Car la culture c’est avant-tout une rencontre. Après la guerre, il y avait une effervescence incroyable. On jouait des spectacles avec des bouts de ficelle. Mais on s’en fichait. L’essentiel c’était de partager. Après la violence, le bonheur d’être ensemble.
Quelle est la solution aujourd’hui?
Au fond, rien n’a changé. La culture, c’est toujours la seule solution pour créer de la cohésion. Une culture pour tous ! On en a besoin. Malheureusement, une partie de la population s’est éloignée de la culture.

- Pourquoi cette défiance vis-à-vis de la culture ?

Parce que la culture leur a fait peur. Et ça, c’est de notre faute à tous : les politiques mais aussi les hommes et femmes de culture. Un jour, j’ai joué au Théâtre d’Aubervilliers, un théâtre de banlieue subventionné. Avant d’aller dans ma loge, j’avais pris l’habitude d’acheter une cuisse de poulet dans une boucherie située juste en face. Un jour, la vendeuse me demande ce que je fais tous les soirs à Aubervilliers. Quand je lui ai répondu que je jouais au théâtre, elle a seulement dit : « Ah bon » comme si je venais d’une autre planète. L’idée toute simple de traverser la rue pour découvrir ce théâtre ne l’avait jamais effleurée. Car elle avait peur de ne pas se sentir à sa place. Des exemples comme celui-ci, j’en ai malheureusement plein. Si la concierge de mon immeuble se rend à une exposition, il y a dix mémères du 7ème arrondissement de Paris qui la toisent en se demandant ce qu’elle fait là. Tout cela confirme que la démocratisation de la culture est un véritable échec.

- Quelle est la raison de cet échec ?

Le problème c’est que pour démocratiser la culture, il faut des artistes modestes. Alors que certains utilisent la culture pour se mettre en valeur au lieu d’avoir une seule ambition : partager avec le plus grand nombre. Voilà pourquoi on a complètement foiré la démocratisation de la culture ! Les subventions devaient permettre de démocratiser la culture. Mais en réalité, la culture reste réservée à une élite. [...] Beaucoup de gens de classes sociales dites « inférieures » ont été exclus par le système et se sont détachés de la culture en se disant : « Ça ce n’est pas pour nous ! ». Et ils ont préféré rester devant leur poste de télévision.

- Vous accusez la télévision ?

J’appartiens à la génération d’après-guerre. Quand on a vu arriver la télévision, on pensait que la vie ne serait plus jamais comme avant. Car on imaginait que cet engin allait abolir les classes sociales, qu’on serait tous égaux, ouverts au monde… Car on aurait tous accès à la culture. Evidemment, on a été extrêmement déçus. Car la télévision produit souvent de l’anti-culture.
[...]
Oui il faut que la culture redevienne une priorité, oui il faut augmenter le budget de la culture. Mais je pense qu’il faut d’abord décider où va cet argent. Aujourd’hui, pour obtenir des subventions, il faut « un bon Libé » comme on dit dans le milieu. C’est un système pervers car cela veut dire que l’essentiel de l’argent public est réservé toujours aux mêmes. Une petite élite. Alors que de nombreux acteurs de la culture font un travail formidable mais souvent ils n’ont pas les moyens de survivre.
Un petit spectacle de danse, même monté par des amateurs, sur une petite scène de province, peut faire rêver. Et il doit être soutenu. C’est dans cette perspective qu’il faut défendre la culture. Une culture populaire au bon sens du terme, c’est-à-dire proche des gens.

Extraits de l'interview de Jean Rochefort par Nadège Michaudet le 6 Février 2016.
Photo : Jeanloup Sieff (1975)

27 novembre 2020

Association Espoir


Les membres de l’association Espoir se mobilisent pour une SOLIDARITE EN CIRCUIT COURT et en appellent à la générosité du public à l’occasion de leur campagne annuelle d’appel aux dons.

Cette année 2020, démontre s’il en était encore besoin, les limites et les conséquences de la mondialisation : une pandémie qui touche tous les continents, toutes les populations, toutes les catégories sociales, un système économique paralysé, la dépendance des états les uns par rapport aux autres. Cette période de crise paroxystique est également l’occasion de voir éclore de belles solidarités, de redécouvrir son voisin, son environnement, d’entrevoir différemment son rapport au monde.

En milieu d’année, face à une crise sanitaire inédite, nous avions exceptionnellement lancé un appel à la générosité et, grâce à la mobilisation de tous, l’association aura pu en amortir l’impact économique. La reprise des activités après le déconfinement et la préparation de nos ventes annuelles de fin d’année qui représentent une rentrée financière importante laissaient entrevoir un léger espoir, mais avec les nouvelles mesures gouvernementales de confinement et d’arrêt de la quasi-totalité de nos activités commerciales, dont nous ne connaissons pas encore la durée, la situation financière de l’association va inexorablement s’aggraver. Comme au printemps, l’objectif de l’association est de palier aux besoins les plus urgents, le gîte, le couvert et la protection des personnes que nous accueillons. Nous ne laisserons personne sur le bord du chemin.

Localement, comme ailleurs en France, la pauvreté augmente d’année en année. Cette tendance générale va se confirmer dans les prochains temps. Et si les conséquences de la crise liée à l’épidémie de Coronavirus sont déjà visibles dans de nombreux secteurs économiques, c’est sur le long terme qu’il faudra être vigilant et faire face. Se pose notamment la question du nombre de personnes sans solution d’hébergement ou de logement, mais également la déstructuration et l’augmentation des problématiques psychiques et psychiatriques liés à l’angoisse ou à la disparition des emplois, même précaires.

Il nous faut anticiper dès à présent la vague de pauvreté à venir.

Ensemble, prenons soin les uns des autres, ici et ailleurs. C’est dès aujourd’hui qu’il nous faut imaginer la solidarité de demain.

Renée Umbdenstock, présidente


Rouverture des commerces

[Eric Straumann]

Pour soutenir les commerces du centre-ville dès leur réouverture, la Ville de Colmar s’associe à la Banque Populaire, qui offre 20 000 euros de gratuité de parking. La Ville double ce dispositif et porte ainsi la gratuité à 40 000 euros. Pas moins de 10 000 tickets de 4 euros chacun (correspondant à 2h00 de gratuité) seront donc édités et valables dans les parking Rapp, Mairie et Montagne verte. Ces tickets seront remis aux Vitrines de Colmar qui se chargeront de les distribuer aux commerçants affiliés qui remettront à leur tour ces tickets à leurs clients.


Ganache, rue des Marchands à Colmar

25 novembre 2020

Fabien Nierengarten

À nos héros obscurs

"Le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros. Des héros obscurs, plus grands parfois que les héros illustres".
Victor Hugo se retournerait sans doute dans sa tombe et s'évaderait même du Panthéon, en apprenant que les "champs de bataille" ainsi évoqués dans les Misérables, sont encore aujourd'hui, jonchés de millions de victimes. Tant de femmes et tant d'hommes qui sont un jour tombés par terre, le nez dans le caniveau, sans que ce ne soit la faute à Voltaire ou à Rousseau.
"Engagez-vous, qu'ils disaient !"
Flanqué de Jean Valjean, de Cosette, de Gavroche, et même de Javert et des Thénardier, il partirait sans plus attendre à la recherche de ces "héros obscurs", ces guerriers de l'ombre déterminés à combattre les fléaux qui rendent si infâme et si honteuse, notre société qui aime pourtant se la jouer si épanouie et si heureuse.
Sans doute, croiserait-il alors la route de ces bonnes âmes qui pratiquent beaucoup, passionnément, et parfois même à la folie, le bénévolat, "ce bel art de la gratuité du cœur, du geste et du temps". Toutes celles et tous ceux qui, fidèles à la pensée d'Albert Schweitzer, se mobilisent pour soulager la souffrance des autres, parce qu'eux-mêmes ont peut-être eu la chance d'en être épargnés.
"Travailler, c'est trop dur, mais..."
Cependant, notre grand écrivain ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Celui qui estimait dans son poème "Mélancholia" qu'un "vrai travail, sain, fécond et généreux, rendait le peuple libre et l'homme heureux", s'engagerait probablement, avec beaucoup de vigueur, non pas contre l'oisiveté, dont on dit qu'elle serait la mère de tous les vices, mais contre le chômage, qui lui est assurément le père de nombreux sévices.
Des sévices causés, en premier lieu évidemment, à la vie matérielle de ceux qui les subissent, ainsi que de tous leurs proches qu'ils embarquent bien malgré eux dans leur galère, et avec qui ils doivent ramer au quotidien pour satisfaire les besoins les plus primaires. Mais il y a aussi ces sévices encore plus graves et encore plus profonds, car portés à ce que l'être humain a sans doute de plus précieux, à savoir sa dignité et sa liberté, comme l'abbé Pierre le répétait jusqu'à son dernier souffle de révolte.
Car avoir un travail, ce n'est pas seulement disposer d'un revenu plus ou moins sûr, c'est aussi disposer d'un atout essentiel pour son épanouissement et pour son équilibre personnel, ainsi que d'une garantie de considération et de statut social.
Avoir un travail, ça permet de gagner sa vie, mais c'est aussi apprendre, évoluer, rencontrer, partager, et au final, réussir. Oui, avoir un travail, c'est disposer d'un bien irremplaçable à bien des égards, car il permet à un homme ou à une femme de rester debout. Ou de se relever, après être tombé à genoux.
"We need you !"
Coluche aimait à dire ceci : "je suis la manivelle des pauvres, je leur remonte le moral". On n'en est heureusement plus à vouloir combattre la pauvreté juste en étant rigolo. Aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est avant tout avoir un boulot. Si possible, rémunéré à la hauteur du mérite de chacun, afin que la vieille expression "pauvre comme Job" ne puisse plus jamais laisser croire qu'on parle d'un travail mal payé.
Plus que jamais, après la terrible crise qui sévit actuellement, nous aurons donc besoin de tous les "héros obscurs". Pas seulement de ceux qui s'évertuent à agir en "réparation" du désœuvrement, mais aussi et surtout, de ceux qui acceptent de s'engager en "prévention" de ce mal dont notre société ne sait pas se débarrasser. Sans doute parce qu'elle contribue elle-même à sa production.
Oui, plus que jamais, nous aurons à nouveau besoin de la mobilisation de l'ensemble des acteurs de l'emploi, à commencer évidemment par ces chefs d'entreprise courageux et audacieux qui oseront faire confiance avant de songer à la performance. Certainement parce qu'ils savent qu'en donnant un travail, on n'offre rien, on sème.
Plus que jamais, nous devrons aussi pouvoir compter sur la bonne volonté, l'adaptabilité, la combativité et la ténacité de chaque demandeur d'emploi. Car c'est connu, on ne fait jamais le bien de quelqu'un contre son propre gré. Alors, mesdames, messieurs, chers amis, n'ayez pas peur ! Au contraire, cherchez, prospectez, osez, candidatez, persévérez, foncez ! Il y a tant à gagner au bout de ce parcours du combattant.
Et avant tout, méditez cette citation d'un célèbre écrivain du 19ème siècle : "la racine du travail est parfois amère, mais la saveur de ses fruits est toujours exquise". Mince, comment s'appelait-il déjà ? Ah oui, j'ai trouvé : Victor Hugo. Comme par hasard.

23 novembre 2020

Solidarité

Philippe Leuzy

Bonjour à tous,
L’année qui s’écoule est difficile pour tous, pour les particuliers comme pour les professionnels.
En ces temps compliqués, la solidarité est un atout primordial pour qu’il y ait le moins de casse possible.
Devant la détresse croissante des entreprises face à un avenir incertain, j’ai décidé de proposer à tous les professionnels qui en ressentent le besoin de les accompagner dans la recherche de solutions pour passer ce cap difficile ou tout simplement d’échanger pour qu’ils se sentent moins seuls.
Pour ce faire, il suffit de me contacter et je mettrai mon expérience et mes connaissances du monde de l’entreprise à votre service afin que nous trouvions ensemble des solutions à vos problématiques ou bien je serai tout simplement à votre écoute et cela en toute confidentialité.
Il est entendu que cette démarche n’entre pas dans le cadre mon activité et est totalement bénévole.
J’ai conscience que ce que je propose n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de détresse mais c’est ensemble que nous passerons cette crise et c’est à vos côtés que je souhaite la passer.
Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à me contacter.
Philippe

22 novembre 2020

[Reporterre]

L’accès restreint à la nature pendant le confinement est néfaste pour la santé et injuste

Lors du premier confinement, l’interdiction d’accéder aux espaces naturels a été vivement contesté. Avec le reconfinement, les mêmes restrictions s’imposent, sans considération des bénéfices pour la santé des promenades dans la nature.

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Les peuples ne sont plus rien

Jean-Pierre Parlange

Les peuples ne sont plus rien, les multinationales enfoncent leurs griffes d’acier dans nos démocraties et imposent leur pouvoir financier avec une brutalité incroyable. Que ce soit avec les banques ou les labos pharmaceutiques, tout se fait dans notre dos, et sans notre consentement bien sûr. Avec l’aide des hommes politiques en place et des médias, tout se passe dans la confusion la plus totale et avec une facilité déconcertante. Présentées de manière déformante, anxiogène ou exagérée, les décisions les plus folles passent sans problème. Toute forme d’opposition ou de réaction intelligente et logique est immédiatement ridiculisée ou détruite par le biais d’infos et de constats anxiogènes ou pour finir, s’il le faut, par la force, mais toujours, soi-disant pour le bien du plus grand nombre. Il n’y a plus de libertés nulle part, hypocritement, les interdits et les contraintes sont d’ailleurs le plus souvent présentés comme des maux nécessaires ou pire encore, comme des bienfaits pour la société. On est en train d’imposer l’enfer sur terre, une inhumanité triomphante, et kafkaïenne, cela simplement pour fabriquer encore plus de marge, plus de pognon. Un monde sans horizon, sans espoir, sans culture, un monde de culpabilisation généralisée ou la population est rendue abusivement responsable de tous les mots pour le plus grand bénéfice du capital qui peut ainsi continuer la destruction systématique de notre monde !

Méli-mélo


⬦ [Confinement]
En somme on emmerde 100% de la population, on met le pays en ruine, on rend les mômes et les personnes âgées et isolées malades de cette psychose, tout ça pour peut-être épargner quelques nonagénaires ?
Vous êtes tous devenus fous !
Créer la psychose, menacer, réprimer, et, cerise sur le gâteau, faire que la population culpabilise, c'est la voie habituelle pour l'instauration d'une dictature !
Gérald d'Orbe - 20/11/2020


⬦ [éclairage public] Effectivement, il existe des solutions intermédiaires et il semble essentiel de penser d'abord à la préservation de la biodiversité plutôt qu'aux économies ou aux aspects "utiles".
B.L. - 15/11/2020 11:55


⬦ [éclairage public] Pardon, mais il y a 15 ans on encourageait à augmenter l'éclairage public pour enrayer l'insécurité et tout le monde était d'accord et maintenant on nous encourage à diminuer l'éclairage public pour faire des économies... va comprendre Charles !
D.B. - 15/11/2020 11:02


⬦ [éclairage public] Nous étions à Copenhague il y a 3 ans : pas d’éclairage dans les rues adjacentes, uniquement sur les grandes avenues. C’était en mars donc nuit très tôt, 0 problème. Par contre, sur les façades des maisons ou entrées d’immeubles, il y a toujours un point d’éclairage qui fonctionne par détecteur. Nous allons souvent en Auvergne dans un village qui pratique l'extinction des lumières dès 22 heures, c’est très appréciable, mais il est vrai, plus facile à gérer que dans une grande ville.
B.M. - 14/11/2020 13:39


⬦ Par cette morosité automnale et confinatoire il y a (heureusement) mon journal ("Les Dernières Nouvelles d'Alsace") pour me réjouir. C'est ainsi que dans un article consacré au musée d'Unterlinden de Colmar j'apprends que le musée propose (virtuellement) des images "richement légendées comme pour "La Chasse mystique" de Martin Schongauer datant du début du... XXVe siècle". Il est vrai que Schongauer était un artiste nettement en avance sur son temps.
I.U. - 14/11/2020 2:16


⬦ [Covid] Le nombre de décès reste très faible, il n'est qu'à regarder les faire-part de décès de la PQR : ce matin [13 novembre], édition de Colmar, deux centenaires, 3 octogénaires et un non précisé. Et on détruit un pays pour prétendre éviter ça ? Mais ce pays devient totalement fou, mordel de berde !
GDO - 13/11/2020 18:11

Extinction de l'éclairage public

Danièle Arnold, conseillère municipale du groupe majoritaire de Wintzenheim réagit à l’article sur l’extinction de l’éclairage public paru dimanche 15 novembre dans les Dernières Nouvelles d'Alsace :

« En effet, la nuit nous plonge dans l’obscurité et certes, il fait noir… Au cours du XIXe siècle, le gaz puis la fée électricité vinrent ainsi remédier à cette incontournable plongée dans l’obscurité due à un non moins incontournable phénomène astronomique qui se répète en alternance toutes les 24 heures. Nous nous sommes donc habitués à compenser cette plongée dans le noir au point que nous ne puissions plus nous en passer.

Or, la nuit est aussi nécessaire que le jour non seulement pour la biodiversité, le monde végétal mais aussi pour l’équilibre de l’homme déjà bien perturbé par l’anthropocène !

Proposer une solution alternative à l’extinction des lumières publiques ne semble donc pas vertueux quand on a le souci de préserver l’environnement. Cette décision est donc courageuse, responsable et ambitieuse. Envisager, enfin, une alimentation électrique par leds est toujours plus coûteuse et non écologique puisque ni le processus de fabrication de ces lampes (galium et indium), ni leur recyclage, et encore moins leur lumière très blanche propageant des ondes bleues fort néfastes ne sauraient satisfaire quiconque défendant la cause environnementale. Pour conclure et pour toutes les raisons précitées, il est apparu nécessaire et raisonnable de prendre la décision de l’extinction et non de toute autre solution alternative, comme il avait été d’ailleurs proposé aux habitants lors du sondage effectué. »

21 novembre 2020

3ème semaine de dons

qui continuent d'affluer au Café des Marchands (9, rue des Marchands à Colmar) servant d'entrepôt avant la redistribution aux plus nécessiteux.
Samedi prochain (28 novembre), la collecte ne concernera que la nourriture, pour répondre à une demande de plus en plus pressante. (14h-17h).




20 novembre 2020

Fabien Nierengarten

Tout à l'heure, appel d'un journaliste de Lyon :
- Lui : « Bonjour. Pourrais-je avoir le nom du Président du Conseil départemental du Haut-Rhin, SVP ? »
- Moi : « Oui, bien-sûr, c'est Rémy WITH... »
- Lui : « On écrit ça comment ? W-I-T-T ? »
- Moi : « Non, W-I-T-H. »
- Lui : « Ah, il s'appelle donc WIZZ... »
- Moi : « Ben non, il faut prononcer à l'allemande, pas à l'anglaise. Donc comme WITT et pas comme WIZZ. »
- Lui (un peu agacé) : « Décidément, vous ne pouvez rien faire comme les autres en Alsace. »
- Moi (très agacé) : « Ben disons que, jusqu'à preuve du contraire, l'Alsace était allemande et pas britannique. »
- Lui : « On peut voir ça comme ça. Et vous êtes Monsieur... ? »
- Moi : « Nierengarten. »
Grand silence, puis dut-dut-dut dans mon combiné.
Alors, soit il a raccroché, soit il est tombé dans les pommes.
Pour l'achever, j'aurais dû lui parler de mon pote Phil... Umbdenstock !!!

Comme lors du premier confinement, la France reste l'un des rares Etats à imposer une limite kilométrique de déplacement autour du domicile, avec l'Irlande. Et le seul, pour l'instant, à demander une attestation de sortie à ses citoyens.
Libération, 4/11/2020


19 novembre 2020

Succès pour la manifestation de soutien au commerce colmarien. Une foule nombreuse a suivi l'appel lancé par les Vitrines de Colmar et relayé par Eric Straumann.




« Ne tuez pas nos commerces ! » Derrière cette banderole, environ 600 personnes (selon la police) ont participé ce jeudi soir à la "marche funèbre" organisée par les Vitrines de Colmar avec le soutien de la municipalité de Colmar. L'association de commerçants locale est parvenue à mobiliser ses troupes. Parmi les manifestants, en effet, une grande majorité de commerçants (...). Les manifestants plaidaient pour la réouverture des commerces le plus rapidement possible. (...).
DNA/L'ALSACE du 19/11/2020

Hold-Up : l'analyse de Guy de La Fortelle

(Extraits)
Je vous l’ai dit, ce film est :
Polémique : de polemos, secouer, agiter.
Radical : il cherche à aller à la racine. À comprendre la crise dans sa globalité en profondeur, quitte à se perdre et faire des fautes.
Spéculatif : Au sens intellectuel de contempler, de faire un pas de côté et se demander… Et si.
Surtout, ce film est une révolte au sens de Camus, la révolte contre notre condition et la révolte qui nous unit contre l’arbitraire qui gouverne cette crise et que souligne d’ailleurs l’excellent Regis de Castelnau dans le film.
À cause de cela, ce document est critiquable : digne de critique. Malgré toutes ses erreurs et malgré ses fautes, il mérite notre attention.
Il mérite notre attention aussi car il y a un travail titanesque derrière ce film : Le travail de Barnérias bien sûr, mais surtout celui des 37 intervenants dont beaucoup ont consacré leur vie à la science et à la recherche, au travail.
Et autant je NE peux PAS souscrire à l’idée que le virus ait été fabriqué et lâché dans la nature de manière délibérée pour mettre en place ce projet de gouvernance mondiale et de protection ultime des fortunes.
Autant il est raisonnable de penser qu’ils sont pragmatiques et utilisent cet événement inattendu dans ce but.
Il n’y a rien de nouveau. Les États-Unis n’ont pas délibérément provoqué le 11 septembre mais ils l’ont détourné pour aller en Irak.
Les États-Unis n’ont pas créé la crise de 2008 mais ils l’ont utilisée pour détourner le système financier et changer radicalement la répartition des richesses.
Aujourd’hui lorsque l’on veut généraliser le digital. Il y a un enjeu majeur qui est totalement occulté dans le débat public.
Bien sûr personne ne veut de cet avenir orwellien.
Mais la peur du virus rend cet avenir si ce n’est acceptable, tout du moins imposable.
Pas le virus, la peur du virus.
Et Hold-Up a le grand mérite de tenter de nous sortir de cette tétanie, avec toutes ses erreurs et toutes ses fautes, ses exagérations, Hold-Up réveille, secoue, met du mouvement, de la polémique.
Et cela est bon.
Et pour cela je salue le courage et le travail de Pierre Barnérias et de tous ceux qui ont accepté de témoigner devant sa caméra.

17 novembre 2020

Coronahumour

Ô postillons maudits ! (Les Goguettes)




Fabien Nierengarten

Au rythme où ça va, ce sont les laboratoires Disney qui proposeront le vaccin anti-Covid le plus performant. Il garantira 101% d'efficacité avec, en bonus, des effets spéciaux genre :
- S'occuper de l'achat des cadeaux pour toute la famille (sauf papy qui sera confiné dans sa maison de retraite) - En partenariat exclusif avec Amazon
- Préparer le repas de Noël pour quatre (tant pis pour le petit dernier, il ira se coucher plus tôt) - En partenariat exclusif avec Burger King
- Donner la bouffe au chien qu'on vient d'adopter (pour pouvoir sortir une fois par jour) - En partenariat exclusif avec Royal Canin
- Organiser le feu d'artifice de Nouvel An (dans le salon pour cause de confinement) - En partenariat exclusif avec Disneyland Paris.
- Fournir le carburant nécessaire pour la tournée des vœux du 1er janvier (limitée à un rayon d'un kilomètre en une heure) - En partenariat exclusif avec Total.
Ouf ! Je me réveille à l'instant, ce n'était qu'un cauchemar !! Un peu flippant quand même. Allez vite, un bon café (what else ?), puis préparation de ma réunion en visio 4K Dolby THX Stéréo 3D avec mes collègues. En partenariat exclusif avec Microsoft. Très belle journée à tous !

17/11/2020

[DNA]

Mairie de Colmar : pas d’indemnités pour les fidèles de Gilbert Meyer

La rédaction a été destinataire d’un courrier anonyme dans lequel des documents retracent la tentative, avortée, de verser des indemnités à deux agents fidèles de l'ancien maire de Colmar, Gilbert Meyer.
Par Annick WOEHL

[Article réservé aux abonnés]

16 novembre 2020

Faut-il mettre fin à l'éclairage public des quartiers ?

L'an dernier, ici-même, un débat avait été lancé sur le maintien ou non de l'éclairage public. À l'époque déjà, les mêmes arguments étaient avancés : pour les partisans du maintien de l'éclairage, l'obscurité provoquerait un sentiment d'insécurité, favoriserait les trafics en tout genre et les mauvais coups, les femmes seules, les personnes vulnérables, les handicapés seraient particulièrement exposés. Quant aux partisans de l'extinction des feux, ils mettent en avant des arguments d'ordre économique et écologique (la faune est également impactée). Il semblerait que cette seconde option recueille le plus d'avis favorables, surtout depuis que des études ont démontré que l'insécurité n'augmentait pas - et serait même en régression dans les quartiers plongés dans le noir.



15 novembre 2020

Hemedinger et les abeilles

[DNA, Zapping du 14/11/2020]

« Dans son bilan numérique de la semaine passée, (...) Yves Hemedinger se dit "très heureux d’avoir pu échanger avec un producteur de miel local" lors de son dernier passage au marché du centre-ville : "Une bonne baguette avec du beurre salé et du miel, le top pour les papilles et nos producteurs locaux", commente-t-il. Il ne dit pas, en revanche, s’ils ont reparlé de son vote du 6 octobre quand, à peine élu, il s’était prononcé pour le retour des pesticides néonicotinoïdes pour les besoins de la filière betteravière. Vous savez, ces pesticides que l’on surnomme délicatement "tueurs d’abeilles"... »

14 novembre 2020

Solidarité

Pour la deuxième semaine consécutive, le Café des Marchands (9, rue des Marchands à Colmar) a servi de point de dépôt aux donateurs venus en nombre, les bras chargés de jouets, vêtements, nourriture, produits d'hygiène destinés aux plus démunis. Plusieurs associations caritatives se chargent ensuite d'en assurer la distribution. La collecte se poursuivra samedi prochain, de 14h à 17h, au même endroit.



13 novembre 2020

Port du masque : communiqué du Préfet du Haut-Rhin

Jusqu’au 1er décembre inclus, l’obligation du port du masque de protection pour les personnes de 11 ans et plus est étendue, dans les lieux suivants :

1) À Mulhouse :

sur la voie publique et dans l’ensemble des lieux ouverts au public de la commune, à l’exception de la plaine de l’Ill, la forêt du Tannenwald, la forêt de Bourtzwiller, l’espace de promenade situé le long du quai d’Alger, la promenade de la Doller et les espaces naturels et agricoles situés au nord-ouest de la ville (carte en annexe).

2) Dans les autres communes du Haut-Rhin :

• dans les marchés, couverts ou non ;
• dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements
d’enseignement (écoles, collèges, lycées), des crèches et des établissements accueillant
des activités périscolaires ;
• sur les parkings et autres espaces extérieurs des centres commerciaux, supermarchés
et hypermarchés ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des lieux de culte lorsque des cérémonies funéraires y sont célébrées ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des gares et aérogares ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des services publics et administrations ouverts au public ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, qu’ils soient publics ou privés ;
• lors des rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes qui restent autorisés en vertu de l’article 3 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 susvisé.

Pour assurer sa fonction de protection, le préfet tient également à rappeler que le masque doit obligatoirement couvrir le nez et la bouche. Cette disposition figure expressément dans l’arrêté préfectoral. Couvrir obligatoirement le nez et la bouche permet de se protéger et de protéger les autres.


Réactions sur les réseaux sociaux

⬦ Et quand il n'y aura plus assez de cas, ils changeront à nouveau d'indicateur. J'hésite entre "le nombre de personnes ayant entendu parler du COVID les dernières 24 heures" et "le nombre de personnes ayant une régression spontanée de l'intelligence", ou les deux.
D.K. - 13/11/2020 07:15

⬦ D'ici décembre, ils vont bien trouver moyen de faire porter le masque partout, y compris sous la douche, quelle bande de tarés. Toujours pas assez de morts, et pourtant ils font de leur mieux pour racler les fonds de cercueils. Même la verrue s'est fait coincer et a dû avouer que les personnes décédées dans les mouroirs à vieux étaient déclarées COVID pour d'obscures raisons qui ont fait la joie de certains.
D.K. - 12/11/2020 23:12

⬦ Dernières données scientifiques, sorties du chapeau à plumes des énarques : à force d'entraînement, le virus parvient à présent à parcourir 50 mètres…
GDO - 12/11/2020 22:33

⬦ En somme on emmerde 100% de la population, on met le pays en ruine, on rend les mômes et les personnes âgées et isolées malades de cette psychose, tout ça pour peut-être épargner quelques nonagénaires ?
Vous êtes tous devenus fous !
Créer la psychose, menacer, réprimer, et, cerise sur le gâteau, faire que la population culpabilise, c'est la voie habituelle pour l'instauration d'une dictature ! Ceausescu avait au moins l'honnêteté de ne pas affirmer à son peuple que c'était pour "sauver des vies" !
GDO - 12/11/2020 22:17

⬦ Bah, moi il m'a pas empêché d'attraper une rhinopharyngite (...).
S.D. - 12/11/2020 20:51

⬦ (...) Arrêtez de nous empêcher de respirer !
S.L. - 12/11/2020 19:17

⬦ Le mieux c'est que plus personne ne sorte, tout le monde reste chez soi.
AGC 12/11/2020 19:08

⬦ Ce n'est plus de la prévention mais de la psychose !
M.V. - 12/11/2020 18:52

⬦ Je vais emmener un mètre pour être sûr de ne pas dépasser 50 mètres...
M.H. - 12/11/2020 18:48

12 novembre 2020

CHRONIQUES DU MONDE D'AVANT

FABIEN & PHIL

Il arrive bientôt, un livre sous la plume de Fabien Nierengarten et des dessins de Phil Umbdenstock un véritable bonheur. Les préventes sont ouvertes à 9,90 € avec l'exemplaire dédicacé par l'auteur. Envoyez uniquement par chèque 9,90 € par exemplaire, nous faire part du nom de la personne pour la dédicace de l'auteur. Les préventes concernent uniquement les 300 premiers exemplaires. Envoyez chèque 9,90 € X ____ = ? € avec 2 timbres tarif rapide par livre
Éditions Vecteur com, 5 rue Saltzmann 68150 Ribeauvillé



Vivien Garnier

Coup de gueule !

Et voilà, on reconfine. Je m'y attendais depuis plusieurs semaines à vrai dire mais j'estimais ça pour décembre. La mort dans l'âme hier soir, j'ai écouté le Président. C'était un Président combatif, pédagogue et finalement désemparé. Un président qui en a ras-le-cul de ce virus, marre de vivre depuis un an à la tête d'un pays où chaque chose qu'il dit est contestée.
Et bien entendu, hier soir, j'ai vu sur les réseaux sociaux l'immmmeeeeennnnnnsssssseeeeee cortège de médecins formés en 5mn sur doctissimo, les spécialistes de la Covid19 qui n'ont rien à envier aux Praud Bourdin et Barbier.
Hier soir, j'ai vu sur les commentaires des premiers articles de presse consacrés au reconfinement l'exceptionnelle qualité des remarques de nos concitoyens, aussi stupides et grossiers que dénués de bon sens et finalement de solidarité.
Ces révolutionnaires de pacotille, dont certains squattent encore les ronds-points quand ils songent à quitter leur canapé, savent tout sur tout. Eux, ils auraient fait comme la Suède (et on aurait eu 400000 morts...), ou alors ils auraient généralisé la chloroquine (Raoult, notre nouveau Raël), ou alors ils contestent l'existence même du virus (un petit tour aux urgences et en réa, histoire que tu vois ce qu'est un respirateur, couché sur le ventre, le cul à l'air, pendant 6 semaines ?).
Oui, nos commerçants et artisans vont souffrir, encore. L'Etat doit annuler les charges durant cette période (pas les reporter, soyons logiques !).
Les banques doivent stopper les remboursements d'emprunts pendant cette période. La solidarité doit être appliquée partout. Et avec ce qu'elles nous prennent comme agios, elles ont certainement un bas de laine leur permettant de résister deux mois sans remboursement d'emprunts.
Mais ce matin, j'ai surtout envie de mettre une claque à chaque glandu qui ose ouvrir sa grande bouche en prétendant parler en expert.
Franchement, vous imaginez que c'est une décision facile de mettre un coup de frein à l'économie, deux mois avant Noël ? Vous imaginez certainement que Macron s'est levé un matin en disant : "tiens, si je mettais le pays dans la merde, histoire de faire chier le monde et de tenter de me suicider politiquement" ?
Le pire, ce sont certains élus de mon secteur (je tairai leur nom) qui maintenant propagent des conneries monumentales sur les réseaux, du type "le Covid c'est la dictature", "ce virus n'existe pas" ou "moi, parlementaire, j'aurais fait autrement"... Bravo...
La période est difficile. Personnellement, j'en ai par-dessus la tête du virus et de l'ambiance qui va avec. J'ai envie de bouger, embrasser les gens, serrer les mains, respirer sans avoir de buée sur mes lunettes. J'ai envie de voir des sourires, des rires. J'ai envie de vivre tout simplement.
Mais mon envie de vivre se heurte à ma crainte d'être à mon tour contaminé.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver à mon tour fiévreux, sans goût ni odorat.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver dans une chambre d'hôpital, tout seul, le cul à l'air, un tube dans la gorge.
Mon envie de vivre, c'est pouvoir chaque soir me coucher au côté de mon épouse, dans ce rituel immuable où l'on se prend dans les bras. Et ma crainte, c'est justement de m’endormir seul, plusieurs semaines.
Alors les contestataires, ceux qui critiquent tout sans le moindre bon sens, les "y'a qu'à - faut qu'on", les ramollis du bulbe qui se sentent supérieurs à la moyenne parce qu'ils n'ont pour seule ouverture sur le monde que leur fenêtre, leur smartphone et la télé, allez dehors, manifestez, contestez. Mais ne venez pas ensuite vous plaindre si vous êtes malades.
Oui, il y a un problème avec les hôpitaux. Ce n'est pas (que) la faute à Macron.
Le premier responsable, c'est la Cour des Comptes, qui depuis 25 ans nous dit que les hôpitaux coûtent chers. Et que les différents gouvernements (droite, gauche, etc) dans un souci d'économie de bout de chandelle, ont écouté.
Les deuxièmes responsables, ce sont les ARS. On ne peut pas être comptable dans le domaine de la santé.
Le troisième coupable, c'est le Français lui-même, qui depuis l’apparition des réseaux sociaux et de BFM (2005-2008), se croit expert en tout, sait tout, voit tout. Et finalement, à force de dire des conneries en les prétendant vérités absolues, a plongé depuis 15 ans notre pays dans une dépression chronique. Ce même Français qui juge bon de ne pas respecter les règles sanitaires au nom d'une liberté qu'il manipule à sa sauce selon les besoins.
Les quatrièmes coupables, justement, ce sont les médias. Je ne parle pas de la presse locale ni des informations en général mais des trois ou quatre principales chaînes d'info télévisées (parce que, hein !, le Français de base ne lit pas les journaux nationaux, soyons lucides deux minutes). À force de soliloquer des heures durant avec des experts en tout (des mecs capables de parler d'économie, de santé, d'agriculture, de bagnoles, de la fabrication du Morbier et de la composition des copeaux d'une armoire Ikéa), ils ont créé le vide dans les cerveaux des gens. Et comme la nature a horreur du vide, ce vide a été comblé par la bêtise et l'absence totale de jugeote.
Bref, aujourd'hui, j'ai mal à ma France. Vivement la sortie de crise. Vivement la reprise.
Mes pensées vont pour mes amis personnels médicaux, commerçants, artisans et agriculteurs. Ce sont peut-être les seuls sur qui on pourra compter les prochaines semaines.

11 novembre 2020

Fabien Nierengarten

Pas de chance pour les Poilus : cette année, le redoutable virus covid-19 va les faire mourir une seconde fois. L'hommage solennel qui leur est très généreusement offert par la République chaque 11 novembre, va en effet tourner court en 2020. Faute de combattants. Tous confinés, tous enfermés, tous cloîtrés. Un comble pour célébrer ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté. Mais bon, passons...
Ce matin, nous avons l'impression de nous réveiller avec les mêmes questions que nos ancêtres de 14-18 : "est-ce que je vais pouvoir retrouver mes proches pour Noël ?" ou "comment vais-je continuer à vivre dans ce monde hostile ?" ou encore "cette horreur n'aura-t-elle donc aucune fin ?". Et comme nos valeureux soldats de l'époque, nous nous demandons comment satisfaire nos besoins "essentiels". Peut-être grâce au Dieu Vaccin ? Mais pour l'immense majorité d'entre nous, s'agit-il vraiment de savoir comment pouvoir manger, dormir, vivre, voire tout simplement... survivre ?
Alors, ce matin, juste pendant quelques minutes, portons donc notre regard au-delà de notre petit nombril, et ayons une pensée pour eux, ainsi que pour celles et ceux qui ont souffert de leur absence, puis de leur disparition. Certes, comme l'a dit le Président de la République, "ce n'est pas simple d'avoir 20 ans en 2020". Mais ça ne l'était pas beaucoup plus entre 1914 et 1918, ni d'ailleurs à de nombreuses autres époques de notre histoire.
Alors aujourd'hui, soyons "bleuets". Comme ces gamins de la classe 1915 à qui on a donné ce surnom, parce qu'ils ont été les premiers à porter l'uniforme bleu, au lieu de ce pantalon rouge vif hérité de la guerre de 1870 qui transformait chaque combattant en cible vivante. Oui, soyons "bleuets", comme cette petite fleur qui symbolise la mémoire et la solidarité envers les anciens combattants, leurs veuves et leurs orphelins. Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un joli bleuet pour combattre le blues ambiant, ou bien ?

6 novembre 2020

Confinement(s)

François Morel

Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ? »
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier.



3 novembre 2020

Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous

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