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30 mars 2022

☐ Face-à-face Marion Maréchal / Valérie Pécresse

https://www.youtube.com/watch?v=JUDIZ1s_vi8





☐ Face-à-face Adrien Quatennens (LFI) / Valérie Pécresse

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=uncGij2SfSc



29 mars 2022

Anne-Sophie Chazaud

L’affaire McKinsey comme fait politique total

« Que ça aille au pénal ! » a donc lancé, en forme de nouveau « Qu’ils viennent me chercher ! », le jeune représentant de l’extrême-centre.
Vous le savez peut-être, je prépare pour la rentrée prochaine un essai qui, prenant au départ appui sur la question de la société de surveillance, analyse la dérive d’une société procédant par multiples confiscations anti-démocratiques dans de nombreux domaines, lesquelles traduisent en réalité, pour ce qui nous concerne, un changement de régime. La question que cela pose est : sommes-nous réellement encore en démocratie, entendons par là dans une démocratie fonctionnant de manière saine ?
L’affaire McKinsey – et autres cabinets de conseil – et le climat qui l’entoure permet d’illustrer cette dérive.
Tout agité et manifestement contrarié, au bord de taper du pied par terre et la houpette au vent, le chef de la Macronie a donc engagé ceux qui, lucides, comprennent que l’affaire McKinsey constitue bien une affaire d’État, à « aller au pénal ». Mais bien sûr, c’est tellement simple ! Et puis, allons au pénal à 2 semaines des élections ! Autre manière d’ailleurs de dire que le macronisme consiste à décorréler le politique (élections) du réel (renvoyé aux calendes grecques d’un hypothétique calendrier judiciaire) et à « assumer » que l’on n’ait jamais de comptes politiques à rendre en particulier lorsqu’on se soustrait au débat.
La première dérive, évidente, que l’on peut ici relever, est celle d’une démocratie où la justice dysfonctionne lourdement. Rappelons qu’il y a 5 ans, à quelques encablures de la présidentielle, la magistrature et notamment le PNF qui ne bouge pourtant pas une oreille sur le gigantesque scandale en cours, ont, pour une question infiniment moins grave (bien que répréhensible) dézingué le candidat Fillon par une opération express dans le but clair de porter le candidat Macron au pouvoir. Comment fait-on pour « aller au pénal » quand ceux qui sont supposément les garants et les détenteurs de l’autorité judiciaire sont aux ordres du pouvoir en place, voire anticipent ses ordres parce que cela va dans le sens idéologique qui leur convient ? Cette analyse a déjà été largement étayée et trouve ici sa pleine illustration. Notons que, quand bien même il y aurait une action en justice, le temps judiciaire qui serait déployé serait, là encore, mis au service du pouvoir et l’on serait loin de l’expédition punitive expresse du type Fillon qui ne semble pouvoir s’abattre que sur les adversaires de la Macronie.
Ce scandale, dont le pouvoir décrète lui-même (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) qu’il ne constitue pas une « affaire d’État », révèle par ailleurs l’absence quasi-totale de contrepouvoir médiatique. On est bien loin du Pullitzer, à l’exception de ceux qui ont eu le courage de lancer le scandale et qui trouvent bien peu de relais auprès de leurs confrères.
Pas de justice réelle donc, pas non plus d’indépendance médiatique : occuper le terrain du débat présidentiel par l’affaire ukrainienne, ad nauseam, afin de ne surtout pas mettre le candidat Macron en danger en le confrontant au bilan calamiteux tous azimuts du président Macron, telle semble être la nouvelle mission que se sont fixée les petits agents journalistiques zélés d’un système parvenu au bout de son ineptie anti-démocratique, où toute forme de contestation, d’opposition, voire de travail de contrôle parlementaire (en l’occurrence l’enquête du Sénat) est taxée de « complotiste ».
Sans les réseaux sociaux pourtant sous haute surveillance, cette affaire, littéralement gigantesque par tous ses aspects, et qui fait la une à l’étranger d’où l’on nous regarde à juste titre comme une démocratie malade et corrompue, serait déjà enterrée et passée aux oubliettes.
Le fait que la Macronie et que ses appuis (ici justice et médias) s’imaginent pouvoir passer outre malgré les révélations, en dit long également sur le niveau d’apathie des citoyens, estourbis par 5 ans de comportements antidémocratiques, d’éborgnages, de mépris, de violences, de lois liberticides et autres confiscations polymorphes.
L’affaire Benalla et son cortège de manipulations, l’affaire de prédation Alstom (dite affaire Pécron) – par exemple – le traitement indigne de la révolte sociale des Gilets Jaunes, le traitement erratique de la crise sanitaire ont démontré que le pouvoir pouvait tout se permettre, qu’il n’y avait dans le fond plus de limites ni de barrières, alors, pourquoi se gêner puisqu’au final le bloc élitaire finirait toujours par se rassembler dans la préservation de ses intérêts, comme il l’a manifesté aux européennes, trop content que l’on casse du gueux ?
L’affaire McKinsey révèle aussi les travers d’un pouvoir néolibéral (ce qui explique que ces pratiques soient mondiales, d’où la bêtise inepte du raisonnement « les autres font pareil ») qui décide de faire sécession, sous prétexte de meilleure efficacité, de son propre corps social ainsi que de ses propres agents, lesquels sont pourtant formés à cela et qui fournissaient jusqu’alors ces services d’évaluation et d’expertise. Cette manière de privatiser l’action publique (y compris l’action du législateur) est grave en ce qu’elle cherche, sur le modèle managérial importé du secteur privé, à expulser en quelque sorte la fonction publique de ses propres prérogatives et, partant, par cette externalisation, à dénaturer voire anéantir la notion-même d’intérêt général. Il est du reste normal que ce soit le même pouvoir qui décide démagogiquement de supprimer l’ENA. À quoi bon, même, si l’on va jusqu’au bout de la logique, des cadres supérieurs et des hauts fonctionnaires puisqu’on a les copains intéressés, fabricants de powerpoints et de punchlines incultes, auxquels on confie le dépeçage des fleurons et des outils de pilotage et de gestion stratégique de l’État ?
L’intérêt général n’existe plus et laisse la place à la somme des intérêts particuliers, à la gabegie et aux dépenses inconsidérées de l’argent du contribuable, ainsi qu’à la guerre de tous contre tous, à quoi peut d’ailleurs se résumer le quinquennat Macron. C’est le « there is no society » version disruptive nimbée d’inculture communicante.
Il est à noter que cette externalisation de l’action publique vient redoubler les effets de la gouvernance européenne qui, on a encore pu le constater récemment, prend des décisions déconnectées de tout processus démocratique en lieu et place des peuples souverains (liberté d’information, transfert des données personnelles aux USA, soumission au racket américain du gaz de schiste destructeur d’environnement et qui va peser lourdement sur les citoyens européens sans que ceux-ci aient eu le droit de se prononcer, pour les exemples les plus récents, etc.).
En ce sens, l’affaire McKinsey constitue, outre un scandale majeur, un fait politique total (je ne suis pas ici exhaustive) qui tout à la fois révèle et incarne la dérive anti-démocratique de notre régime politique : l’illibéralisme comme aboutissement naturel du néolibéralisme.
Il y a encore 2 semaines pour empêcher que cette dérive ne se poursuive et pour que l’action publique et politique retrouve son sens et sa valeur.
Je vous souhaite une bonne semaine (mes publications demeurent inivisibilisées par fb pour encore 3 jours mais peu importe).

Méli-mélo


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⬦ Bientôt le vaccin Vivaldi : un pour chaque saison.


⬦ « De la contradiction naît la lumière » dit-on.


⬦ La liberté consiste d’abord à ne pas mentir. Là où le mensonge prolifère, la tyrannie s’annonce ou se perpétue.
Albert Camus


⬦ S'abstenir équivaut à voter Macron. Alors j'irai voter.


⬦ Certains inventeront le passe-muraille...


⬦ S'il vous plaît ne mélenchon pas tout.


⬦ Si je baisse la température de 2º je sauve une Ukrainienne.


⬦ Il vaut mieux être de drôles de gens que des gens pas drôles.


⬦ Le plus étrange, c'est que malgré les gestes barrière et le vaccin, l'épidémie de Covid n'a pas lâché prise...


⬦ Il reste encore beaucoup de covidistes en manque de doses.


⬦ Ne vous réjouissez pas, le pass est seulement suspendu. Vous avez juste une permission pour aller voter Macron.


⬦ De mauvaises langues prétendent que Véran serait prié de se faire discret, plus question d’évoquer la gestion de la covid... Tout oublier...


⬦ Le projet qui accompagne Macron et ses semblables est la gestion globale du bétail humain. C'est ainsi qu'ils nous voient. C'est ainsi qu'ils nous veulent.
Votez.


⬦ Standardisation et numérisation poussées à l'extrême ne sont pas synonymes de progrès et sont contraires à une société qui respecte les droits et les besoins de chacun.


⬦ Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Jean de La Fontaine, Le lion et le rat

28 mars 2022

Conflit ukrainien

Éric Denécé : "Il ne faut pas éluder les responsabilités du régime de Zelensky"

https://www.youtube.com/watch?v=INwOOm8uWU0



Bernard Friedrich

Ce que je vois, lis ou entends ces derniers jours me conforte dans l'idée qu'il n'était peut-être pas si judicieux de se précipiter pour aller chercher des réfugiés (déjà sauvés en fait) pour se retrouver aujourd'hui avec sur les bras des milliers de malheureux dont on ne sait s'occuper ! Réfléchir avant d'agir ! Dommage que l'État ait attendu si longtemps avant de mesurer l'immensité du défi ! Je reste d'avis qu'il faut tout faire pour maintenir des "communautés" qui pourraient d'ailleurs servir de famille d'accueil aux innombrables gosses isolés : ce qui suppose que nous ayons la "générosité" de sacrifier quelques-unes de nos structures destinées au tourisme de masse pour offrir à ce peuple dans la misère un cadre de vie digne en attendant qu'il puisse retrouver son sol dès que les circonstances le permettront. L'hébergement "individuel" devrait rester une exception.

Générosité et réalisme !

Ils sont sublimes tous ces actes généreux qui chaque jour de plus en plus nombreux viennent porter secours aux milliers (millions en fait) d'Ukrainiens fuyant leur pays. Et pourtant certains peuvent poser question.
La récupération, l'acheminement, l'accueil puis la répartition et le suivi des réfugiés, ne peuvent être laissés à l'initiative « privée » aussi noble cette dernière puisse-t-elle être ; sauf cas exceptionnel lorsqu'il s'agit de recueillir des membres de sa famille ou de proches. Il s'agit d'une responsabilité et compétence exclusives de l'État !
En effet, seul l'État peut décider de qui entre et séjourne sur son territoire ; seul l'État et ses représentants disposent des moyens pour réquisitionner si nécessaire personnes et biens, fixer les règles, fournir les moyens indispensables aux fonctions de la vie courante telle que sécurité ou soutien médical etc. Aucun citoyen, aucune association ne dispose de ces pouvoirs ! Mais la solidarité, la générosité, l'adhésion de tous est indispensable.
Dans l'immédiat, ces « réfugiés » vivent dans des conditions plus ou moins confortables, peut-être loin des membres de leur famille. Mais au moins la peur et la misère ont baissé d'un cran ! Demeure l'inquiétude de lendemains incertains dans des lieux inconnus.
Notre territoire regorge de mobil-homes conçus pour une vie décente et implantés sur des terrains de camping pour la majorité proches des commodités ; endroits parfaits pour concilier vie familiale et respect des communautés qui pourront y recréer au mieux leur cadre de vie traditionnel. Lieux où en outre il est facile d'organiser les relais administratifs et de soutien indispensables. Et bien d'autres structures prêtes à l'emploi à moindre coût existent ! Notre solidarité s'y concrétisera par les gestes de soutien que chacun de nous y apportera au quotidien.

COULEURS DE LA TURQUIE D'AUJOURD'HUI

à la médiathèque de Colmar jusqu'au 14 avril
Drieu Godefridi

L’Homme vaut tellement mieux que la géhenne sordide des écologistes

Entretien à la revue Naves en Llamas (Espagne), mars 2022 (rédigé le 19 janvier 2022)


‘Se concentrer sur le Baal hideux qui prétend sauver ‘Gaïa’, en lui sacrifiant ses enfants’

Naves en Llamas : Selon vous, les différents gouvernements occidentaux utilisent-ils la pandémie de Covid pour altérer, limiter ou suspendre la démocratie et les libertés individuelles ? Quel serait le but de ce processus ? Les institutions européennes, accélèrent-elles ce processus liberticide ?

Godefridi. Il est temps de retrouver le sens des réalités. L’Occident subit en effet un assaut terrible, massif contre la liberté, à visage découvert, comme nous n’en avions pas connu depuis l’Allemagne des années trente et l’Italie des années vingt. Partout, à tout moment, dans chacune de ses activités, quels que soient ses faits et gestes, l’Homme occidental — au sens générique, les femmes ne sont pas moins concernées — est borné, encadré, canalisé, limité, cantonné, contrôlé, bridé et comme dénaturé. Sa mobilité est entravée, quand elle n’est pas réduite à néant.

Les libertés constitutionnelles sont bafouées par de simples règlements, des arrêtés, comme si l’arbitraire allait désormais de soi, le plus souvent dans la plus parfaite impunité judiciaire et médiatique. La contestation de ce qui n’est pourtant qu’une idéologie, de nature purement politique, est méprisée, battue en brèche, quand elle n’est pas criminalisée en droit. Oui, vous avez raison, l’Homme occidental voit aujourd’hui se lever le plus formidable tsunami liberticide qui ait jamais barré son horizon depuis les infectes orgies barbares du régime national-socialiste. Nos frères d’Europe centrale et de l’Est sont d’autant plus sensibles à ce nouveau totalitarisme qu’ils gémissaient encore sous la semelle trouée des communistes il y a quarante ans. Tout cela est avéré. Vous avez raison.

Ce tsunami liberticide, cette vague de fond est constamment aggravée par l’Union européenne — là encore, vous avez raison. Tandis que la noble réalisation du marché commun se juchait sur quatre libertés — des personnes, des marchandises, des capitaux, des services — il ne se passe plus un jour sans que la Commission ou le Parlement européens n’initie ou n’adopte un nouveau diktat ouvertement liberticide — et doublement : castrateur de la liberté des pays, comme de la liberté des personnes. Douce illusion que le ‘principe de subsidiarité’, aussi engageant en mots qu’impuissant face à la moraine impérialiste du ‘droit européen’.

C’est une scène désormais ordinaire de la vie de l’Europe que ces Commissaires qui annoncent de nouvelles restrictions, d’autres empiètements sur les libertés de dire, de faire ou de penser, ces libertés chéries pour lesquelles périrent des Tommies acculés sur les plages à Dunkerque, des as de vingt ans, torches tragiques et sublimes dans le ciel anglais, des Belges, des Français, des ‘Hillbillies’ de l’Oklahoma et du Kentucky. Sang et trame de notre civilisation, la liberté. N’était la liberté, disait Immanuel Kant, le concept de morale serait aussi vide qu’une coquille. Dans les discours funèbres et péremptoires du sinistre commissaire européen Frans Timmermans, la liberté n’est plus qu’un embarras, une variable d’ajustement, un sursis, relique d’une époque révolue.
“Tandis que les naïfs se hérissent des détails et péripéties inhérents à la gestion des affaires humaines, d’implacables idéologues écologistes de tous les partis avancent leurs pions, échafaudent leurs schèmes et soumettent les textes d’un ordre nouveau à tous les niveaux de pouvoir.”

La menace mortelle dont il s’agit, cet hydre insatiable porte un nom : écologisme. Tandis que les naïfs se hérissent des détails et péripéties inhérents à la gestion des affaires humaines, d’implacables idéologues écologistes de tous les partis avancent leurs pions, échafaudent leurs schèmes et soumettent les textes d’un ordre nouveau à tous les niveaux de pouvoir. Un spectre plane sur l’Europe, en vérité ! Ce spectre est celui de l’écologisme. Ne nous trompons pas d’adversaire. Quand des intellectuels écologistes réclament ouvertement la dictature — la dictature ! — il est sot de pleurnicher parce qu’on nous tend un masque en papier.

Le COVID — en toute rigueur le SARS-CoV-2 — est un virus né à Wuhan, Chine. Il s’est vraisemblablement échappé d’un laboratoire après qu’on lui eut fait subir des manipulations pour en aggraver la contagiosité humaine. Mission couronnée d’un succès merveilleux, planétaire et qui ne se dément pas depuis deux ans. Lorsque ce virus se fut répandu sur le monde, suite aux mensonges et dénégations du régime chinois — second crime du régime communiste — il fallut prendre des mesures.

Je rappelle brièvement la réalité d’une pandémie. Dans les phases de contagion exponentielle, si rien n’est fait, les systèmes de santé sont bientôt submergés. Cela, quels que soient la nature du système de santé considéré — parfaitement libérale, totalement soviétisée, ou intermédiaire (cas de la Grande-Bretagne) — et le nombre de lits disponibles. C’est le principe de la contagion exponentielle inhérent à la définition d’une pandémie. Dans ce contexte, des mesures doivent être prises — et l’ont été par 200 pays dans le monde. Ce n’est pas un choix, c’est une nécessité. Un système de santé paralysé implique à très court terme la paralysie de la société. Quand les hôpitaux sont saturés, les gens meurent; les cancéreux meurent; les fractures ouvertes meurent; les occlusions intestinales meurent, les problèmes cardiaques entraînent la mort, les AVC meurent, les femmes enceintes avec complications meurent.

Les mesures prises en pandémie sont de trois ordres : distanciation, vaccins, ‘lockdown’ (confinement, en français). Par la vertu du formidablement visionnaire et prescient programme américain ‘Warp Speed’, des vaccins anti-COVID furent développés en neuf mois — le précédent record était 5 ans (Ebola). Fabuleuse prouesse, dont les acteurs scientifiques méritent d’être salués. Ces vaccins se sont avérés décevants en terme de réduction de la contagion; décevants dans la durée. Mais formidablement efficaces quand il s’est agi de réduire la probabilité d’être hospitalisé, a fortiori mis sous respirateur. Brisant la chaîne causale infection/hospitalisation/USI-ICU/respirateur, ces vaccins, tout imparfaits qu’ils sont, ont sauvé le monde. La seule alternative eut été l’enfermement collectif pendant deux ans — pratique toujours en cours en Chine, dont les premiers vaccins se sont avérés autant d’échecs.

Le virus de Wuhan est une réalité. Omicron annonce possiblement l’entrée du COVID dans sa phase endémique, c’est-à-dire concrètement le règlement du problème sauf mauvaise surprise en automne. Des mesures devaient être prises. Elles l’ont souvent été dans des conditions de légalité douteuses, souvent exécrables, sans que toutefois jamais la démocratie — je réponds à votre question — n’ait été ‘suspendue’ — encore heureux ! — dans aucun pays occidental. Il faudra exiger la levée intégrale, immédiate et inconditionnelle de ces mesures dès que la pandémie sera entrée — comme celles qui l’ont précédée — dans sa phase endémique.
“La sortie de la pandémie permettra aux ‘freedom fighters’ de se concentrer sur le Baal hideux qui prétend sauver ‘Gaïa’, en lui sacrifiant ses enfants. L’Homme vaut tellement mieux que la géhenne sordide des écologistes.”

L’histoire montre que lorsque l’État met en place des programmes, pour excellents qu’en soient les motifs immédiats — comme ce fut le cas pendant la Deuxième guerre mondiale — il est extrêmement malaisé d’en obtenir l’abolition si l’on n’agit pas sans délai. C’est ce que devraient exiger ceux qui descendent dans la rue, au lieu de pester sottement contre ‘les vaccins’ et les distanciations qui leur ont sauvé la mise.

La sortie de la pandémie permettra aux freedom fighters de se concentrer sur le Baal hideux qui prétend sauver ‘Gaïa’, en lui sacrifiant ses enfants. L’Homme vaut tellement mieux que la géhenne sordide des écologistes.

27 mars 2022

Festival LES MUSICALES de Colmar





☐ Samedi 9 avril - 11h
Église Saint-Michel - Horbourg-Wihr

⬦ Mozart : Duo n°1 en sol majeur K.423
Emmanuel Coppey, violon – Ariana Smith, alto

⬦ Haydn : Trio de Londres n°1 en do majeur Hob.IV:1
Samuel Bricault, flûte – Joë Christophe, clarinette – Charles Comerford, basson

⬦ Mozart : Quatuor pour hautbois en fa majeur K.370
Sidonie Millot, hautbois – Anna Egholm, violon – Paul Zientara, alto – Arthur Heuel, violoncelle


☐ Samedi 9 avril - 20h30
Théâtre municipal - Colmar

⬦ Tchaïkovski : Sextuor à cordes en ré mineur "Souvenir de Florence" op.70
Emmanuel Coppey, violon – Anna Egholm, violon – Paul Zientara, alto – Arianna Smith, alto – Marc Coppey, violoncelle – Arthur Heuel, violoncelle

⬦ Prokofiev : Ouverture sur les thèmes juifs en ut mineur op.34
Nour Ayadi, piano – Anna Egholm, violon – Emmanuel Coppey, violon – Ariane Smith, alto – Arthur Heuel, violoncelle – Joë Christophe, clarinette

⬦ Prokofiev : Pierre et le Loup - Conte Musical avec récitant
Emmanuel Coppey, violon – Anna Egholm, violon – Paul Zientara, alto – Arthur Heuel, violoncelle – Laurène Durantel, contrebasse – Samuel Bricault, flûte – Sidonie Millot, hautbois – Joë Christophe, clarinette – Romain Albert, cor – Charles Comerford, basson – Nour Ayadi, piano – Lina El Arabi, récitante


☐ Dimanche 10 avril - 11h
Confrérie Saint-Etienne - Kaysersberg Vignoble

⬦ Mozart : Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur K.452
Nour Ayadi, piano – Sidonie Millot, hautbois – Joë Christophe, clarinette – Romain Albert, cor – Charles Comerford, basson

⬦ Stravinski : Suite de l'Histoire du Soldat
Nour Ayadi, piano – Anna Egholm, violon – Joë Christophe, clarinette

⬦ Robert Schumann : Quatuor pour piano et cordes en mi bémol majeur op.47
Nour Ayadi, piano – Emmanuel Coppey, violon – Paul Zientara, alto – Marc Coppey, violoncelle


☐ Jeudi 14 avril - 20h30
Église Saint-Matthieu - Colmar

⬦ Dvorak : Concerto pour violoncelle en si mineur op.104
⬦ Dvorak : Symphonie n°9 "Du Nouveau Monde" en mi mineur op.95

Prague Philharmonia (PKF) – Marc Coppey, violoncelle – Emmanuel Villaume, direction


☐ Vendredi 15 avril - 20h30
Musée Unterlinden - Colmar

⬦ Haydn : Les 7 dernières paroles du Christ en croix op.51 Hob.III:50-56
Quatuor Goldmund : Florian Schötz, violon – Pinchas Adt, violon – Christoph Vandory, alto – Raphael Paratore, violoncelle


☐ Samedi 16 avril - 20h30
Église Saint-Matthieu - Colmar

⬦ Prokofiev : Symphonie n°1 en ré majeur "Symphonie classique" op.25
⬦ Ravel : Concerto pour piano et orchestre en sol majeur
⬦ Beethoven : Symphonie n°7 en la majeur op.92

Orchestre Philharmonique de Strasbourg (OPS) – Bertrand Chamayou, piano – Aziz Shokhakimov, direction


Réservation ⇒ www.les-musicales.com

Arrestation de l'avocate Virginie de Araujo-Recchia - Interview de Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, revient sur l'arrestation de Me Araujo-Recchia et ses combats.
Virginie de Araujo-Recchia est avocate au bureau de Paris et n'a pas sa langue dans sa poche. Elle a dénoncé l'inutilité et la nocivité du masque, muselière qu'une majorité de gens a accepté de porter ; mais aussi les effets dramatiques du confinement : « Les conséquences découlant de ce confinement sont désastreuses pour la santé, la vie des citoyens et l'économie du pays, en violant par la même les droits du peuple. » Elle a rendu public en 2020 un rapport intitulé « Dictature 2020 », accusant le pouvoir de « terrorisme ».

https://www.facebook.com/kairospresse/videos/3188646908045655



Galerie Murmure

Roger Decaux – Creuser l'abîme

Les grandes œuvres laissent des traces, et non des passages cloutés. Roger Decaux, disparu en 1995, est un immense peintre.

La fluidité la plus majestueuse, la plus belle et la plus dure est son territoire, créant beauté plus vraie que le beau. Il donne à voir, dans un paysage d'irrespirable absence, des scènes ultimes où s'affrontent les forces sinistres et les forces vitales de l'univers. Éternel combat de l'être et du chaos, où planent la monstrueuse énigme de la mort et l'impossible accident qui la fait surgir.




Roger Decaux peint tous les possibles du corps innombrable de la vie, et ses formes trouent le vide, fécondées de hasard et nourries de forces quasi telluriques. Et tout est ébranlé.

Chaque être – homme ou chien, femme ou oiseau – est à la fois totalité et fragment, et chaque fragment est un être virtuel. Le dedans du corps est cri sans limite. La main de Decaux est une main-signe qui laisse errer les ressacs d'Eros dans les ombres mortelles. Il porte très haut le combat de l'art.




Marc Decaux, son fils, poursuit l'aventure, ouvrant ici et là de visibles portes où voir l'œuvre unique de son père. Une émotion élémentaire, pré-esthétique, et grandiose étreint le spectateur, outrepasse les ordinaires références, et l'arrache à ses habitudes visuelles. Decaux, comme Rainer ou Rustin, dérange l'ordre établi du regard et oblige à voir l'insoutenable. Par son œuvre s'accomplit le meurtre des regards complaisants. Le trait n'enferme pas la couleur, l'objet ne retient pas la ligne, et l'absolue mobilité de la main, indépendante et convulsive, comme une lumière affolée, dépasse toute forme.




À force de maîtrise, Roger Decaux fait place au hasard, laissant liberté aux pigments, au plomb, à l'encre, au support même. Son art corrode l'art et le restitue à l'hétérogénéité créatrice, aux virtualités qui fulgurent. Peinture lourde de chair intime, emplie de vive mémoire. D'elle surgit la plus effarante vitalité, capable seule des plus hautes luttes, pour défendre la vie âpre et nue, contre l'indifférence broyeuse.

Roger Decaux, qui fut mon ami, peint pour ceux qui taisent ce qui crie. Magicien des cimes, il ausculte les blessures du temps.

Jusqu'au 30 avril 2022 – Galerie Murmure – Colmar (68)
www.galerie-murmure.fr

Christian Noorbergen, le 23 mars 2022

26 mars 2022

Paroisse Protestante de Colmar

La Passion selon Saint-Jean de JS Bach sera jouée en l’église protestante St Matthieu de Colmar

dimanche 3 avril 2022 à 17h

Cette œuvre phare du répertoire de musique sacrée avait déjà suscité l’enthousiasme du compositeur Robert Schumann : « Audacieuse, puissante et poétique, proprement géniale ! ». Hier comme aujourd’hui, sa beauté et sa densité nourrissent l’âme, l’esprit et le cœur.
Le prodigieux chœur d’entrée, le réalisme des dialogues ainsi que les répliques en chœur de la foule hystérique saisissent l’auditeur. Les somptueux chorals et les arias offrent des moments de méditation musicale et spirituelle.
Avec Jonas C. Bruder, Evangéliste - Laurent Koehler, Jésus - Clemens Morgenthaler, Pierre et Pilate - Céline Mellon, soprano - Julien Freymuth, contre-ténor - Jean-Noël Teyssier, ténor - Ensemble vocal Bach 2022 - Ensemble Traverso - Orchestre baroque - Daniel Leininger, direction.
L’interprétation proposée par Daniel Leininger, organiste et chef de chœur, est le fruit d’un long travail sur l’œuvre vocale de JS Bach, en particulier sur ses cantates, régulièrement jouées dans le cadre du Cycle Bach qu’il a initié en 2010. La richesse du discours musical, fondé sur le rapport du texte et de la musique, constitue l’épine dorsale du projet.
Information et billetterie : www.passion-bach.fr
En chemin vers la Passion selon Saint-Jean de JS Bach
Mardi 15 mars à 20h à Colmar, Centre Théodore Monod 11 rue Gutenberg
Avec Claude Mourlam, responsable du service de l’animation biblique de l’UEPAL et Daniel Leininger, directeur artistique.
Soirée de présentation (gratuite) pour découvrir les multiples facettes de cette œuvre extraordinaire : théologie, spiritualité, histoire de l’art, musique…
Contact :
service musique
Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine
+333 88 25 90 37 / musique@uepal.fr



ANTI PASS COLMAR

Discours de Pierre DISCHINGER, maire de Munster

Mes chers amis, chère famille,

Si je dis famille, c'est que je suis sur la même longueur d'onde que vous : nous agissons pour défendre nos libertés fondamentales et pour les futures générations. Je nous trouve généreux de continuer à battre le pavé samedi après samedi. Je saisis l'occasion pour remercier Julie et son équipe de leur investissement et de leur pugnacité.

Si je participe à ces manifestations, c'est qu'il est important pour moi de ne pas être seul à penser que le monde est devenu fou, et notre société malade.

Restons des lumières d'espoir. Restons fidèles à nous-mêmes et à nos valeurs.
Restons aussi libres de notre parole et d'être ce que nous sommes.
Et laissons à ceux qui le veulent, d'être dirigés et manipulés par la peur et la division :
nous refusons ce chemin !

Dans 15 jours, nous devons élire un président.
Aucun candidat ne répond totalement à mes attentes. De plus, comment me faire une opinion avec la seule information orientée du pouvoir en place ?
Comme beaucoup d'entre nous, je suis incapable de dire pour qui ou pour quel programme voter.
Car pour moi, ce n'est pas le candidat qui importe, mais la société qu'il incarne ou propose.
Je pense que les changements ne viendront plus de la politique et des politiciens corrompus ; mais des choix de vie et comportements individuels.

Merci à nous tous de résister et de nous mobiliser afin de montrer à nos élus, ainsi qu'à la scène internationale que nous voulons rester un pays démocratique.
Le pays où les libertés et les droits de l'homme sont respectés.
Je dis NON à la dictature, NON au contrôle, NON au pass sanitaire !



ANTI PASS COLMAR 68 - Manifestation du 26 mars 2022 (photos)












Kelly Scott

Un peu d’espoir dans cette ignoble chasse aux sorcières, quand on assiste, incrédules, à ce qui se passe, on se dit que ce n’est pas étonnant que pendant les guerres, tant de gens collaborent ou ont besoin de boucs émissaires (on l’a vu récemment pendant la crise sanitaire). Les mêmes qui font la leçon aux autres, des nantis, des notables, des proches du pouvoir, certains médecins, suivez mon regard vers le « Conseil scientifique » (sous le nazisme, des médecins et scientifiques étaient complices directs ou indirectement, de nombreux livres en parlent, idem pour les laboratoires pharmaceutiques). Des journalistes et des patrons de chaînes aussi, on en connaît tous... Eh oui, triste, ou plutôt abject !

Toulouse : l'émouvante déclaration de l'Orchestre du Capitole en soutien à Tugan Sokhiev

Tugan Sokhiev DDM - Xavier de Fenoyl

Hier soir vendredi , avant le concert donné à la Halle au Grains,les musiciens de l’Orchestre du Capitole, ont fait une déclaration en soutien chaleureux à leur directeur musical Tugan Sokhiev, qui ne l'est plus depuis le 6 mars...

Le 6 mars, suite à une demande de la Mairie de Toulouse d’exprimer sa position sur la guerre en Ukraine, Tugan Sokhiev « contraint de faire face à l’option impossible de choisir entre mes musiciens russes et français », ainsi qu’il l’a écrit lui-même , a choisi de démissionner de ses deux postes de Directeur musical de l’Orchestre national du Capitole et du Théâtre Bolchoï à Moscou.
Hier soir, vendredi 25 mars, lors du concert initialement prévu sous la direction de Sokhiev, et donc remplacé par le chef azerbaïdjanais Fuad Ibrahimov, les représentants des musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ont fait la déclaration suivante, dont nous livrons des extraits.

« Mesdames, Messieurs, bonsoir.
Avant d’évoquer la situation particulière dans laquelle se déroule ce concert, nous souhaitons, au nom de l’ensemble de nos collègues témoigner de toute notre émotion devant la violence et les atrocités commises en Ukraine et tout notre soutien au peuple ukrainien (...)
Le concert de ce 25 mars aurait dû être dirigé par Tugan Sokhiev.
Tugan Sokhiev est russe. Son histoire, sa famille, sa culture sont intimement liés à ce pays. C’est cette identité et cet attachement à ses racines qui nous ont permis, qui vous ont permis pendant de longues années de nous enrichir de ce qu’il avait à nous transmettre.
Nous avons partagé avec lui tant de moments musicaux mais aussi tant de moments d’échanges humains personnels, que nous savons, sans l’ombre d’un doute qu’il ne peut en aucune manière être suspecté de la moindre complaisance vis-à-vis de cette folie guerrière. Nous n’avions pas besoin qu’il nous le dise mais c’est pourtant ce qu’il a cru devoir affirmer dans une déclaration qu’il a rendue publique. Et c’est probablement pour cela que ses concerts programmés les prochaines semaines à Salzbourg (...), Vienne, Münich ou Rome n’ont pas été annulés.

"La musique n'est pas l'ennemi"

Les musiciennes et les musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse sont profondément attristés par la démission de leur Directeur Musical, mais plus encore par cette injonction qui est faite aux artistes russes de devoir se justifier, eux qui sont, comme tous leurs compatriotes, les otages d’un régime totalitaire et d’une politique dont ils ne peuvent être comptables. (...) En 1916, alors que la première guerre mondiale dévastait l’Europe, Maurice Ravel avait publiquement refusé de participer à une campagne qui visait à réduire au silence les artistes et la musique allemande.
Parce qu’elle n’était pas l’ennemi.
C’est aujourd’hui à nous de nous élever solennellement contre une telle défaite de la pensée (...)
Parce qu’ils ont une portée universelle, la musique, la culture, les arts sont de puissants antidotes contre la haine entre les peuples et contre toutes les formes de totalitarisme.

"Contrairement à ce qui a été dit, nous avions des projets pour les mois et années futures avec le maestro Sokhiev"
 
(...) Nous sommes aussi venus dire publiquement que nous ne pouvons pas nous résoudre à voir se terminer de manière aussi brutale notre parcours musical avec Tugan Sokhiev. (...)
Contrairement à ce qui a été dit ici ou là, nous avions de nombreux projets communs pour les mois et les années futures avec le maestro Sokhiev, non plus en tant que Directeur Musical, mais comme chef invité ayant un lien privilégié avec notre orchestre.
Nous avons le sentiment que le livre de cette histoire commune a été malheureusement fermé prématurément.
Nous avons donc décidé d’exprimer publiquement et avec un peu de solennité, au nom des musiciennes et musiciens unanimes, mais aussi des membres des équipes techniques et administratives, notre volonté de pouvoir retrouver, dès que les circonstances le permettront, le plaisir du partage musical sous la direction de Tugan Sokhiev.
Nous tenons à lui adresser à cet instant nos salutations les plus amicales. »

https://www.ladepeche.fr/2022/03/25/toulouse-lemouvante-declaration-de-lorchestre-du-capitole-a-sokhiev-10194634.php

25 mars 2022

Le silence éternel de ces espaces macroniens m’effraie

Anne-Sophie Chazaud

Si je m’exprime peu en ce moment, ce n’est pas parce que la censure m’en empêche, bien qu’elle veille, particulièrement affûtée.
Non. C’est parce que je suis abasourdie par ce que j’observe. Je vous en ai plusieurs fois fait part mais ça ne s’arrange pas.
Il se trouve qu’occupée ailleurs, je n’avais pas vu d’informations ni télévisées ni dans la presse écrite pendant plus de 10 jours (cela fait, du reste, tout comme les cures déconnectées, le plus grand bien).
Le choc à l’atterrissage est violent et l’intoxication redoutable :
Je suis, donc, disais-je abasourdie par le niveau de propagande qui a envahi les médias, sur à peu près tous les sujets, alors que nous sommes à 3 semaines de la présidentielle.
Quasiment rien sur l’ahurissant scandale McKinsey, qui représente, après la prédation organisée d’Alstom, tout ce que le macronisme a fait subir à ce pays : dépeçage des processus démocratiques – ici en termes de gouvernance – partage du gâteau entre copains, diminution des moyens de l’État, opacité, fraudes et j’en passe.
Au-delà de la question strictement judiciaire (l’on n’attend plus grand-chose de la justice française depuis belle lurette), ce scandale devrait faire la Une de tous les médias dignes de ce nom, or, s’il n’y avait pas les réseaux sociaux, il passerait quasiment inaperçu, tel le furet, venant en quelque sorte ponctuer de manière harmonieusement naturelle, dans un silence voûté et soumis, tout ce que le peuple français aura avalé comme couleuvres depuis 5 ans et contre quoi il est impératif de se mobiliser le 10 avril prochain.
Du reste, Gabriel Attal l’a déclaré, qui porte la parole de l’exécutif macronnard : « l’affaire McKinsey n’est pas une affaire d’État ». Circulez !
Lorsque l’exécutif désigne lui-même ce qui le disqualifie ou pas, ce qui le met en cause ou pas, est-on encore en démocratie ?
Ce faisant, Gabriel Attal n’a pas tort : grâce à la complaisance de la magistrature mais aussi des oligarques médiatiques, l’affaire McKinsey qui constitue un incommensurable scandale, n’est pas traitée comme elle le devrait, c’est-à-dire, comme l’affaire d’État qu’elle est évidemment.
Affaire Benalla, Alstom (dite affaire Pécron), gilets jaunes éborgnés, répression délirante, chaos social savamment entretenu pendant des mois, gestion de crise sanitaire erratique (sur fond, donc, de conseils grassement payés aux copains-cochons de McKinsey et alii), mensonges permanents sur tout, tout le temps, manipulation de l’information appartenant à la poignée de copains oligarques dans un sens propagandiste soit direct soit indirect (par le silence), violence (à suivre : la violence du programme social de Macron 2 est simplement abjecte), mépris, double discours. Rien ne manque.
Abasourdie également par le niveau de propagande atteint au sujet de l’affaire ukrainienne, qui sert actuellement de paravent aux médias mainstream pour ne pas confronter la Macronie à son bilan.
Les sources citées sont en général, et sans la moindre honte, le Pentagone – pourquoi se gêner ? – (que l’on sait particulièrement objectif et pas du tout manipulateur) et les forces ou le gouvernement ukrainien (qui, en tant que belligérant, pratique, comme tous les belligérants du monde et de l’Histoire, la propagande). Très peu d’informations sourcées ni recueillies sur place (on fait du journalisme de plateau télé avec l’ami californien google). Des journalistes de terrain qui, comme, par exemple Anne-Laure Bonnel dans le Donbass, montrent une réalité autre que celle qui va dans le sens de la propagande sont tout simplement censurés ou accusés des pires maux, juste parce que, eux travaillent réellement et se confrontent au réel qui n’est ni tout blanc ni tout noir contrairement à ce que la débile (au sens propre) moraline ambiante tente de répandre à tout va. Quasiment rien sur l’opposition américaine au conflit (je vous renvoie par exemple aux lumineuses prises de position de Tulsi Gabbard qui explique comment l’État profond US et les lobbies de l’armement ont un intérêt évident à la déstabilisation de l’Europe (qui s’agenouille bien gentiment) et à ce que ce conflit dure le plus longtemps possible. Quasiment rien, ou si peu, sur les ukronazis (merci la CIA, as usual) et sur les scènes ahurissantes de lynchages auxquels s’adonnent ces malfrats, que l’on trouve pourtant en abondance sur les réseaux sociaux. Le Camp du Bien détourne délicatement la tête car cela brouille sa vision béate d’un monde simplet. Lui qui fait la chasse aux « fachos » depuis des décennies dans sa tête ne sait pas en reconnaître lorsqu’il en a des vrais sous les yeux et préfère d’ailleurs, leur apporter sa caution. Va comprendre…
Bref. Il y a de quoi être pour le moins effrayé, même si le vent de la vérité semble être doucement enfin en train de tourner, notamment depuis l’intervention lunaire de Zelensky à l’Assemblée, lequel réclamait sous les acclamations, le suicide des entreprises et industries françaises (pendant que les Chinois appellent à occuper les marchés que les Occidentaux abandonnent stupidement en se tirant des balles dans le pied toute la sainte journée).
Tout ceci finit par ressembler à une sorte d’enfer : enfer informationnel où seule compte l’idéologie au détriment de la recherche de vérité (le tout sous prétexte de lutte contre la désinformation), enfer démocratique (absence de véritables contrepouvoirs), enfer intellectuel (chasse aux sorcières, censure et bêtise ambiante).
Bref, en un mot : réveillez tous vos amis pour qu’ils aillent voter le 10 avril prochain parce qu’il serait temps que cette logique infernale soit stoppée, à tous les niveaux. Sinon, ensuite, il ne faudra plus venir pleurer ni manifester à longueur de temps ni ronchonner derrière son écran.
La seule liberté d’expression qui vaille par temps d’élection est celle ouverte par le vote, qui doit ouvrir la possibilité de toutes les autres et leur donne un sens. Tout le reste, à ce moment-là, n’est que gesticulation.

La Farce Tranquille : Macron débat, Véran ment, Hollande revient, Pécresse rame

https://www.youtube.com/watch?v=l1I26btSW3g



Interview de Florian Philippot - France Info TV (24/3/2022)

https://www.youtube.com/watch?v=GrfYS2e7vW0



24 mars 2022

Le scandale des soignants suspendus

MARTINE WONNER : « Des soignants suspendus ont été mis de coté sans 1 seul euro pour vivre ! »

Interview de Martine Wonner, députée NI du Bas-Rhin, médecin psychiatre, fondatrice du Mouvement “Ensemble pour les libertés” par Clémence Houdiakova - Ligne Droite - La matinale de Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=6tFI0emFozA



Phil

DNA éco-consommation : adapter nos mobilités...



« Devenir Franc-maçon en Grande Loge de France »

Conférence de Pierre-Marie Adam, vendredi 25 mars à 19h45 au Pôle média culture (entrée par la rue du Chasseur) à Colmar. Inscription obligatoire par mail à gldf.colmar@orange.fr ou sur www.gldf.org (rubriques actualités et événements)



23 mars 2022

Le Lézard Colmar

Ciné-Débat : Municipale
Un film de Thomas Paulot / France / 2022 / 1h50

Mardi 29 mars à 20h au CGR Colmar
Projection suivie d'un débat en présence de l'acteur principal LAURENT PAPOT

À Revin, dans les Ardennes, petite commune de 7 000 habitants durement frappée par le chômage, Thomas Paulot – accompagné de Milan Alfonsi et Ferdinand Flame – entreprennent une étrange expérience de cinéma, à la fois burlesque et émouvante, voire carrément déstabilisante.

En faisant le pari fou de propulser un acteur dans une campagne municipale, le cinéaste imbrique la fiction dans le réel, brouille nos repères et pose d'emblée une série de contradictions. Il nous invite à démêler le vrai du faux d'un film dont la parole bouleverse nos certitudes autant que celles des habitants de Revin.

Tarifs : 6,50€ - 5€ (membres Lézard)



Festival de la BD à Colmar

Le Festival de la BD de Colmar, organisé par l'Association l’Esprit BD, se déroulera les 23 et 24 avril 2022, Salle des Catherinettes à Colmar. De nombreux auteurs locaux et internationaux seront présents à Colmar.

Horaires :
Samedi 23 Avril 2022 : de 10h à 18h
Dimanche 24 Avril 2022 : de 10h à 18h

Tarifs : 3 €
Pass week-end : 5 €
Gratuit pour les - 12 ans

Sondages

Pierre Duriot

Les sondages sont là pour vous indiquer ce que vous devez penser. Il permettent de manœuvrer et d’influencer les opinions, de faire et de défaire, de contrarier des élans et plus un candidat est dangereux, plus les sondeurs s’acharnent sur lui. Souvenez-vous que les politiciens, les sondeurs et les patrons de presse, appartiennent à la même caste, couchent ensemble, ont des enfants ensemble, dont ils sont tous, les uns les autres, les parrains et les marraines, se marient ensemble et sont les témoins de mariage les uns des autres. Et quand ils divorcent, ils se remarient entre eux. Et ça ne date pas d’hier. Ne leur faites pas confiance, faites-vous votre opinion tout seul, en écoutant ce qu’on à dire, les candidats... « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » Winston Churchill



22 mars 2022


H16

L’OMS travaille discrètement à l’établissement d’une dictature techno-sanitaire

En décembre dernier, alors que l’hystérie de la presse était à son maximum concernant ce qui se transformait en épidémie carabinée de rhume omicron, 194 pays se sont mis d’accord pour accroître les pouvoirs de l’OMS.

Bien évidemment et comme trop souvent lorsqu’il s’agit de décisions très importantes qui vont présider à l’avenir de millions d’individus, la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales).

Pour l’Europe, rassurez-vous : le processus démocratique est entièrement respecté oublié puisque l’ensemble de l’opération est menée sous l’égide du Conseil européen et le Parlement interviendra gentiment quand on le lui demandera, pour signer ici, là et là merci au revoir. De toute façon et comme le précise le site du Conseil, il ne s’agit que des négociations en vue d’établir les textes et traités qui seront imposés aux peuples ; on n’en est pas encore à leur présentation devant les représentations nationales dont, objectivement, tout le monde se fiche éperdument : après tout, il suffira – comme les fois précédentes – de faire voter et revoter jusqu’à obtention du bon résultat pour faire avancer cet agenda déjà bien calé.

Jugez plutôt : la première réunion de l’organe en question a eu lieu le 1er mars dernier, une seconde réunion aura lieu en août, devra avoir montré des progrès courant 2023 lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé et devra avoir bouclé ses petits papiers pour 2024, année à laquelle tout ceci devra être en place définitivement.

Rien que sur la forme (et sur l’indifférence absolue de la presse en la matière qui n’en parle quasiment nulle part), on sent que tous les ingrédients sont réunis pour la création d’une nouvelle entité supra-étatique qui viendra décider, une fois les traités signés, de ce que les gouvernements doivent faire de façon parfaitement unilatérale. Au niveau mondial, la gestion de la pandémie de coronavirus a déjà amplement démontré l’envie difficilement réprimée d’imposer à tous le même traitement, les mêmes options et les mêmes mesures et les résultats obtenus, parfaitement dévastateurs pour les politiques publiques, loin d’inciter à la prudence, semblent avoir donné une vigueur bravache aux centralisateurs étatistes forcenés. On ne sera donc pas surpris de retrouver aux premières loges tous les hystériques de l’Union européenne, le stylo déjà décapuchonné, prêts à signer absolument tout et n’importe quoi pour garantir que tout le monde marchera d’un même pas cadencé.

En somme, quoi qu’il ressorte du fond, la forme permet déjà d’envisager le pire : centralisation, bureaucratisation et décisions arbitraires sur le mode « Taille Unique, Tout Le Monde Dans Le Même Panier ». Voilà qui est extrêmement rassurant.

Si le fond était, au moins, rempli de bon sens et de précautions indispensables, cela aiderait peut-être la pénible forme de cette initiative. Malheureusement, il n’en est rien : le contenu proposé laisse déjà entrevoir tous les prémices d’une nouvelle bordée d’idées folles dont l’aboutissement logique n’est rien d’autre qu’une nouvelle mouture de dictature techno-sanitaire. Ici, on pourrait croire à de l’exagération (ce n’est pourtant pas le genre de la maison !) mais la lecture attentive du document de travail actuel donne déjà des éléments de sérieuse inquiétude.

Ainsi, outre la mise en place « d’efforts visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle » (qu’on pourra interpréter comme on veut, mais certainement pas dans le sens d’un accroissement de la liberté de chacun de disposer de son corps à sa guise), on trouve aussi le paragraphe « i » page 4 dont le contenu ne laisse aucun doute :

i) Informations fausses et trompeuses. Les États Membres reconnaissent la nécessité de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale et mondiale pour lutter contre les informations fausses et trompeuses et la stigmatisation qui compromettent la santé publique.

Il est difficile d’imaginer une façon plus claire et plus précise de décider de la mise en place d’une véritable organisation de la Vérité officielle tant ce qui s’est passé pendant les deux dernières années donne un excellent aperçu de ce que « informations trompeuses » peut vouloir dire au cours du temps et comment les différentes institutions étatiques, comme la presse et comment les organisations internationales en ont joué pour écraser absolument toute dissidence d’opinion, renvoyant la science à ses pires heures.

Le paragraphe 10 à la page 5 ferme le bal en incitant à la mise en place « d’instruments juridiquement contraignants » pour les États signataires : autrement dit, une fois ratifiés, les accords et traités issus de ces discussions enlèveraient aux gouvernements et aux populations sous leur responsabilité toute possibilité de choisir d’autres méthodes que celles édictées par l’OMS.

Si l’on ajoute à ceci l’article 19 de la Constitution de l’OMS qui lui donne le pouvoir d’imposer ses décisions (notamment en matière de vaccination) et les actuelles discussions en cours (dans le cadre du « partenariat renforcé entre la France et l’OMS » d’ailleurs sanctionné par une belle loi) pour, justement, faire adopter une obligation vaccinale concernant l’actuelle pandémie (nonobstant les résultats particulièrement peu convaincants des actuels vaccins), on comprend que l’avenir des Français (et des citoyens des États membres de l’OMS) est maintenant fléché vers une distribution de picouses obligatoires…

Censure de l’information, absence de choix des populations, centralisation par des organisations et les individus non-élus à leur tête, voilà qui donne une excellente idée de la direction prise par l’OMS et des bureaucrates qui poussent pour la mise en place de ces traités de plus en plus iniques.

Du reste, tout ceci n’est que l’application au niveau mondial de la tendance déjà lourde qu’on peut observer en Occident en général et en Europe en particulier : il y a quelques jours, les ministres européens ont ainsi « invité » (en tordant des bras) les acteurs du Web à prioriser les « sources d’information fiables » qu’ils sont apparemment capables de déterminer et de discriminer plus habilement que les internautes lambda. Pour nos frétillants ministres, il serait bon que les acteurs du numérique luttent contre la désinformation. Volontairement, cela va soi. Le « Ou sinon » est sous-entendu avec cette certitude que confère le bras armé de la loi…

Il faut se résoudre à l’évidence : les populations occidentales semblent tendrement vouloir d’une dictature mondiale, de préférence techno-sanitaire, et sont prêtes à abandonner absolument toutes leurs libertés pourvu qu’on pense à leur place.

Sans surprise, l’Union européenne et l’OMS font acte de candidature avec gourmandise.

21 mars 2022

[Macron] Collectionnez les cartes postales de la série "Souvenez-vous..." (merci Pierre)