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31 juillet 2023

[Patrimoine]

LA RUE DES MARCHANDS ET LE FER ROUGE, volet 1
 
La rue des Marchands est citée dès le XIVe siècle, sous le nom de Schädelgasse (rue des crânes), certainement dû à la proximité d’une chapelle ossuaire à l’emplacement du Corps de Garde.
En 1783, elle prend son nom actuel, traversant d’Ouest en Est le cœur de la ville, elle fait partie des plus anciennes rues de Colmar. On y trouve plusieurs bâtiments emblématiques, témoins prestigieux de l’histoire de la ville. Aujourd’hui, nous vous invitons à traverser cinq siècles avec le numéro 27, qui abrite aujourd’hui une magnifique brasserie, le Fer Rouge.
Le bâtiment arrière est construit en 1470, le bâtiment qui fait l’angle avec la Grand’Rue en 1486, ainsi qu’une extension en 1515. Ces bâtiments abritent des locaux professionnels au rez-de-chaussée, du stockage en cave et grenier, et des habitations en étage. La rue des Marchands se situe au cœur d’un secteur constituant le poumon économique et commerçant de la ville à la fin du Moyen Âge, la construction de ces bâtiments est donc certainement en relation avec les activités du Koïfhus, nous sommes ici à l’intérieur du périmètre fortifié dès la moitié du XIIIe siècle.
On est proche de l’église St Martin et de l’ancien couvent des Augustins (début XIVe siècle) et l’activité commerciale et marchande se trouve dans ce secteur. On trouve, au XIVe et XVe siècles, le marché aux draps, les étals des boulangers et des bouchers, le marché aux poissons, le grenier à grains, plusieurs moulins (d’où le nom de Mühlbach pour le cours d’eau tout proche)... de plus, les bâtiments font partie d’un « îlot », anciennement appelé Salzkasten (coffres à sel ) entre 1362 et 1480. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’îlot est composé de six maisons.

Le Fer Rouge en quelques dates :

• 1840 : Salon de coiffeur / parfumeur au 52 Grand’Rue
• 1893 : Destruction des trois maisons au sud de l’îlot
• 1895 : J-C Chomat ouvre au 27, rue des Marchands, une fabrique de fleurs en perles.
• 1895 : Ouverture du café « Zum grünen Wald » au 52, Grand’Rue
• 1927 : Reprise du café qui devient café de la Victoire par Camille Deybach
• 1947 : Paul Gassmann devient propriétaire Grand’Rue et ouvre un restaurant, le Fer Rouge qui s’étend au 1er étage.
• 1961 : Paul Gassmann achète l’immeuble à l’arrière et (presque) mitoyen, au 27, qui appartient à la ville.
• 1962 : Transformation intérieure, percée des murs mitoyens, agrandissement du restaurant au rez-de-chaussée, installation de la cuisine et des sanitaires en étage. Exploitation de l’épicerie Sadal côté rue des Marchands.
Le Fer Rouge doit son nom au passage de la ligne rouge du tram, on appelle alors communément ce moyen de transport : le Fer.
On trouve encore aujourd’hui des vestiges des fixations des câbles du « Fer » sur la façade côté Grand’Rue.
• 1971 : Paul Gassmann est malade et transmet la succession de son restaurant à la famille Fulgraff, des amis qui pratiquent une cuisine alsacienne et bourgeoise comme lui. Ils ont perdu leur restaurant dans un terrible incendie en décembre 1962, le restaurant du Musée rue Kléber.
Plus tard, leur fils Patrick exploite l’auberge jusqu’en novembre 2006, c’est à ce moment-là un restaurant étoilé qui ferme ses portes.
La suite bientôt : l’histoire d’une rénovation réussie, une véritable métamorphose.
ASPC
Crédit photos : collection privée
Merci également à Alain

L’entrée de la rue des Marchands en 1962, à gauche en premier plan , le Fer Rouge

En 1915, les deux bâtiments sont séparés par une petite impasse, qui permet l’évacuation des eaux usées vers les rigoles. La fabrique de fleurs en perles, ouverte en 1895 par J-C Chomat est toujours en fonction, plumes et fleurs fines en accessoires de mode, fleurs et bonbons d’oranger, parures de mariées, couronnes de première communion...

Dans les années 1930, au centre la bijouterie de Mr Baer dont la statue en forme d’ours, en clin d’œil à son nom, est toujours visible aujourd’hui. Il est à noter que le bâtiment mitoyen à gauche a été sérieusement transformé depuis (arcades), cf photo suivante de 1947.

En 1947, la famille Gassmann donne un nouveau souffle à ce lieu incontournable en agrandissant le restaurant à l’étage et en exploitant la nouvelle épicerie SADAL

Le président de la République Georges Pompidou en visite officielle à Colmar (27 juin 1970).

28 juillet 2023

Phil

Yves HEMEDINGER

Encore un mauvais coup porté à l’Alsace par Macron et ses fidèles de la majorité.
Après la fermeture de Fessenheim, la fin de non-recevoir du Président venu nous dire qu’il n’était pas question de sortir du Grand Est, la promesse faite d’avancer rapidement sur la liaison ferroviaire Colmar - Freiburg, les travaux de la gendarmerie de Neuf-Brisach qui ne sont toujours pas programmés etc. etc. et maintenant Stocamine...



Du jazz hardbop à l'Abbaye

Samedi 29 juillet à 20h30

Déjà invité l’année dernière avec un groupe de modern jazz, Dominique Humbert, saxophoniste, professeur au Conservatoire à rayonnement départemental de Colmar revient cette année avec une toute nouvelle formation et un style qui vous fera frissonner de plaisir.
SVEB est un quartet de jazz réuni autour d’Eric Soum, guitariste et compositeur d’une musique engagée, énergique et libre, il sera en concert à l'Abbaye de Marbach ce samedi. Influencé par le jazz dit « hardbop » des années 60, le répertoire du groupe est principalement constitué de compositions originales.
Le hard bop (« bop dur ») est un courant musical appartenant au jazz qui s'est développé entre 1955 et 1960. Il prend source dans un mouvement de reconnaissance par les noirs américains de leurs origines, appelé Black is beautiful (« Le Noir est beau ») : un retour aux sources de la musique, à l'Afrique et, en même temps, une réaction agressive (musicalement parlant) au cool jazz (d'où le terme « hard ») surtout dominé par les blancs. L'auteur américain David Rosenthal nota aussi que le hard bop était un développement naturel pendant une époque où des musiciens d'envergure (Tadd Dameron par exemple) travaillaient et dans le jazz et dans le rhythm and blues. Même si la plupart des acteurs de ce courant ont fait leur apprentissage dans le style bebop (d'où le terme « bop »), ce genre musical incorpore les influences du rhythm and blues, du blues et du gospel, notamment dans les jeux du piano et du saxophone.
Avec Eric Soum: guitare, compositions
Dominique Humbert: saxophones alto et soprano
Hélène Eschbach: contrebasse
Jérôme Baldeck: batterie


Ecouter SVEB


Winterreise - Lamia Beuque & Luc Benoit

Dimanche 30 juillet à 17h

C’est à la fin de sa vie que Franz Schubert compose le cycle de vingt-quatre lieder « Winterreise ». Le premier manuscrit est daté de février 1827. Ce dernier cycle du compositeur est certainement le plus triste et le plus dramatique qu’il ait produit. Il coïncide avec une période particulièrement triste de sa vie puisque malgré ses efforts pour voir sa musique connue et reconnue, rien n’aboutit. Il propose d’ailleurs sa candidature comme maître de chapelle à la Cour mais essuie un échec. De ce fait, la musique du compositeur ne sort guère du cercle fermé des « Schubertiades », qui représente un bien faible moyen de diffusion et ne peut être un véritable soutien, ni moral ni financier.
Diplomée de la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys, Lamia Beuque est aussi lauréate de plusieurs prix parmi lesquels dont le prix du Pour-cent culturel Migros en 2012 et 2013, et le 3ème prix ADAMI au concours du CIMCL (Lyon) en mars 2013.
Elle fait ses débuts à l’opéra avec Lazuli dans L’Étoile de Chabrier. De septembre 2013 à juin 2015, Lamia est membre de l’Opéra studio de l’Opéra national du Rhin puis elle entame une carrière européenne avec des rôles tels que : Cenerentola de Rossini et Rosina dans Il Barbiere di Siviglia. Sensible à la musique de chambre et à l’art du L
lied et de la mélodie, elle donne régulièrement des récitals en France et en Suisse. Son intégrale des mélodies russes de P . Viardot est récompensée en 2021 par un « Diamant » Opéra Magazine.
Luc Benoit est diplômé du CNSM de Lyon et enseigne le piano au Conservatoire d’Epinal.
Parallèlement à ses activités de pédagogue, il poursuit une carrière de soliste et a notamment joué le concerto de Grieg avec l’orchestre de Lorraine et enregistré trois CD dont la sonate de Liszt en concert. Il joue régulièrement à quatre mains avec Lara Erbes, avec le violoniste Pascal Monlong, l’ensemble K …
Le monde lyrique lui est familier depuis longtemps : Luc Benoit a participé à de nombreuses master class au centre Chostakovitch à Paris, Schnittke à Hambourg avec Elena Vassilieva. Il travaille régulièrement avec des artistes lyriques tel que Marie Paule Dotti, Marie-Noëlle Vidal ou encore René Schirrer.


Ecouter Lamia Beuque

Infos pratiques

Réservation en ligne conseillée - tarif de soutien à l'abbaye : 6€
Plateau au profit des artistes
Covoiturage / buvette / caisse du soir
Accueil dès 45 minutes avant chaque concert
Gratuit pour les moins de 12 ans
Renseignements :
contacter Laurence au 06 19 36 49 64
Email : marbach.culture@gmail.com
http://abbayedemarbach.org

Je réserve


Photographies de Jeannette Gregori

Du 23 juillet au 17 septembre

Janna Gregori est née en 1967 et vit à Strasbourg. Elle a étudié la photographie à l’Université des Beaux-Arts d’Indiana, aux Etats-Unis ainsi qu’à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui HEAR). Le hasard et la curiosité ont mené ses pas vers une communauté de Manouches installés le long d’une route départementale en Alsace, l’été 2009. Depuis, son travail photographique n’a cessé de dépeindre, au travers de scènes de vie, la dignité de ces familles et de défendre leur humanité face aux préjugés.

L’exposition est visible lors des concerts et sur demande.


Suivre Jeannette Gregori

Pensez à covoiturer

On vous explique tout...
Proposez une place dans votre voiture ou prenez contact avec quelqu’un qui en propose une via notre site internet. Il suffit de remplir le formulaire et la personne est informée de votre demande de covoiturage !
Pas de compte à créer, ni de mot de passe à retenir, vous recevez uniquement un mail avec le numéro de téléphone et l’adresse mail des spectateurs souhaitant faire la route avec vous ! Il ne vous reste plus qu’à prendre contact et partager un moment convivial !


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Tous les concerts de la saison#16
Pensez à réserver...



Abbaye de Marbach
lieudit Marbach
68420 Obermorschwihr
marbach.culture@gmail.com

26 juillet 2023

21 juillet 2023

Festival de Colmar 2023 (ARTE TV)

Alain Altinoglu dirige Mozart et Strauss

Alain Altinoglu, chef d'orchestre reconnu et nouveau directeur artistique du Festival international de Colmar, dirige le hr-Sinfonieorchester de Francfort. Au programme de cette soirée événement : les Noces de Figaro et la célébrissime Symphonie n° 40 de Mozart, avec pour point d’orgue, le Concerto pour hautbois de Richard Strauss avec le soliste François Leleux.


https://www.arte.tv/fr/videos/115583-000-A/alain-altinoglu-dirige-mozart-et-strauss/?fbclid=IwAR38QSfDIGp-2uTOqcFqXTAsvaoNT-tGTZXejNHDfgDAs31dkU8GzEASWXQ

Le rêve de Richard Strauss était d’être le Mozart de son époque. Les parallèles entre leurs opéras sont nombreux, mais ne s’arrêtent pas là. Dans l’univers du concerto aussi, Strauss s’inspire de son génial aîné et compose en 1945, au crépuscule de sa longue vie, le Concerto pour hautbois à la demande de l’hautboïste américain John de Lancie. Ce Concerto, qui reprend beaucoup de citations des opéras de Strauss et de ses pièces symphoniques, résonne comme un requiem, porté ici par François Leleux, reconnu comme l’un des plus grands hautboïstes de sa génération. Il saura sans nul doute fasciner le public de l’Église Saint-Matthieu par sa musicalité, accentuée par la direction d’Alain Altinoglu.

Directeur musical du hr-Sinfonieorchester de Francfort et du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Alain Altinoglu a repris cette année les rênes du 33e Festival international de Colmar. Chaque été, la ville alsacienne devient ainsi un haut lieu de la musique classique. Les nombreux concerts, qui mêlent œuvres symphoniques, musique de chambre et récitals, se partagent entre trois sites phares du patrimoine de la ville. Le nouveau directeur artistique a imaginé un festival entre pièces majeures du répertoire classique et œuvres moins connues, à l’image de ce concert.

Programme :
Wolfgang Amadeus Mozart - Les Noces de Figaro, Ouverture
Richard Strauss - Concerto pour hautbois en ré majeur
Wolfgang Amadeus Mozart - Symphonie n° 40 en sol mineur, KV 550

Concert filmé le 7 juillet 2023 à l'Église Saint-Matthieu lors du Festival international de Colmar.

Réalisation : Nathan Benisty

17 juillet 2023

Coopérative Sonneblüem

Abbaye de Marbach


J-7 Bal'us'trad en concert - pensez à réserver

Bal'us'trad c'est l'invitation aux "résidences itinérantes", sur la route des vins d'Alsace. C'est un esprit d'authenticité, une envie d'aller aux sources du spectacle vivant.
Cheminant à pied sur le piémont, entre les rangs des vignes et villages, les troubadours, saltimbanques, jongleurs, créent des rencontres inattendues tout au long de leur parcours. Et chemin faisant, ils composent des mélodies, les jongleurs de nouvelles figures, les poètes des mots plein la tête. Le tout, puisé sous les sols de schiste, de calcaire et autres secrets du vignoble. En ce jour, ils vous interpréteront des mélodies nouvelles et anciennes, ainsi que certaines histoires véritables de leur périple. L'an dernier, ils ont marché d'Ottrott à Hunawihr, en 45 jours, alors qu'il faut 45 minutes en voitures... Cette année, ils cheminent de Kaysersberg à Gueberschwihr en partant le 11 juillet pour arriver à l'Abbaye de Marbach le 23 juillet à 17h


Bal'Us'trad sur France Bleu Alsace


Une expo avec Jeannette Gregori

Janna Gregori est née en 1967 et vit à Strasbourg. Elle a étudié la photographie à l’Université des Beaux-Arts d’Indiana, aux États-Unis ainsi qu’à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui HEAR). Le hasard et la curiosité ont mené ses pas vers une communauté de manouches installés le long d’une route départementale en Alsace, l’été 2009. Depuis, son travail photographique n’a cessé de dépeindre, au travers de scènes de vie, la dignité de ces familles et de défendre leur humanité face aux préjugés.
Présentation de l'expo en présence de l'artiste dimanche 23 juillet 17h
l’exposition sera ensuite visible lors des concerts et sur demande



SVEB - du hardbop à l'abbaye

SVEB est un quartet de jazz réuni autour d’Eric Soum, guitariste et compositeur d’une musique engagée, énergique et libre. Influencé par le jazz dit « hardbop » des années 60, le répertoire du groupe est principalement constitué de compositions originales.
C'est quoi le hardbop ?
Le hard bop (« bop dur ») est un courant musical appartenant au jazz qui s'est développé entre 1955 et 1960. Il prend source dans un mouvement de reconnaissance par les noirs américains de leurs origines, appelé Black is beautiful (« Le Noir est beau ») : un retour aux sources de la musique, à l'Afrique et, en même temps, une réaction agressive (musicalement parlant) au cool jazz (d'où le terme « hard ») surtout dominé par les blancs. L'auteur américain David Rosenthal nota aussi que le hard bop était un développement naturel pendant une époque où des musiciens d'envergure (Tadd Dameron par exemple) travaillaient et dans le jazz et dans le rhythm and blues. Même si la plupart des acteurs de ce courant ont fait leur apprentissage dans le style bebop (d'où le terme « bop »), ce genre musical incorpore les influences du rhythm and blues, du blues et du gospel, notamment dans les jeux du piano et du saxophone.
Avec Eric Soum : guitare, compositions
Dominique Humbert : saxophones alto et soprano
Hélène Eschbach : contrebasse
Jérôme Baldeck : batterie
en concert le samedi 29 juillet à 20h30



Pensez au covoiturage pour venir à l'abbaye !

Nous avons pensé à vous, à votre porte-monnaie et à l’environnement. L'Abbaye de Marbach s'associe à Covoiturage Simple et vous propose de nouveaux moyens pour venir à Marbach grâce à une plateforme de covoiturage.
Comment ça fonctionne ?
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Abbaye de Marbach
lieudit Marbach
68420 Obermorschwihr
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11 juillet 2023

Michel Spitz

Le Colmar Symphonic Mob© a rassemblé 450 musiciens et chanteurs amateurs qui se sont joints à l’Orchestre de la Radio de Francfort dirigé par Alain Altinoglu dans le Parc du Champ-de-Mars pour interpréter six œuvres célèbres du répertoire. L’enthousiasme de tous et le plaisir de jouer ensemble a brisé tous les préjugés et ouvert le grand répertoire au plus large public. (Photos Michel Spitz)












3 juillet 2023

Eric Straumann

Facebook Live du 3/7/2023


 Musée Unterlinden

Visite art et vin

L'art et le vin : un fabuleux parcours œnoculturel

09.07.23 - 10h

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Visite guidée suivie d’une dégustation avec le domaine Robert Karcher et fils

Dans le cadre du 70e anniversaire de la route des vins d’Alsace, nous vous proposons un fabuleux parcours œnoculturel à travers les collections du musée qui ne manquera pas de vous surprendre par la qualité des œuvres et les anecdotes autour de certains objets.
À la fin de cette visite insolite, vous pourrez profiter d’une dégustation de plusieurs cépages proposée par le domaine Robert Karcher et fils.

Journée en partenariat avec la Ville de Colmar et Alsace Destination Tourisme
Date | 09.07.23
Horaires |
09h45 : Accueil à la billetterie du musée
10h00 – 11h30 : Visite guidée sur le thème du vin
11h30 – 12h30 : Dégustation de vins dans la salle Louis Hugot
Tarif | 30€ / personne (jauge limitée – Merci de réserver en ligne)
Lieu I Point de rencontre à la billetterie du musée
Réserver en ligne

Visites autour des collections

"Chefs-d’œuvre" et "Retable d'Issenheim"

Tous les dimanches du 15.07 au 27.08.23

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Visites "Chefs-d’œuvre"
Cette visite vous permet de découvrir les œuvres emblématiques des collections et l'architecture du musée en compagnie d’une médiatrice.
Dates et horaires | 15.07, 20.07, 30.07, 31.07, 2.08, 10.08, 18.08, 23.08, 27.08.23 de 14h à 15h30
Tarif | 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
En savoir plus
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Visites "Retable d'Issenheim"
En compagnie d’une médiatrice, partez à la rencontre de ce chef-d'œuvre de l'art médiéval. La visite entraîne les visiteurs au cœur de ce polyptique monumental sculpté et peint, dédié à saint Antoine et à la vie du Christ.
Dates et horaires | 15.07, 20.07, 30.07, 31.07, 2.08, 10.08, 18.08, 23.08, 27.08.23 de 11h à 12h30
Tarif | 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
En savoir plus
* Pour plus d'informations sur la programmation et pour les réservations vous pouvez joindre le service réservations du lundi au vendredi au 03 89 20 22 79 ou reservations@musee-unterlinden.com ou le service billetterie uniquement le week-end au 03 89 20 15 58 - billetterie@musee-unterlinden.com

Nouvel accrochage d'art moderne

05.07 - 04.09.23

Nouvelle acquisition de trois Rainbows

de Fabienne Verdier

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Grâce à un don de l’artiste, au soutien de la Galerie Lelong & Co. (Paris) et au mécénat exceptionnel du Crédit Mutuel, le Musée Unterlinden a fait l’acquisition de trois « Rainbows » de l’artiste Fabienne Verdier : KhandroThera et Vaiiu.
Ces œuvres sont à (re)découvrir cet été au niveau 2 de l’Ackerhof, aux côtés du Grand Vortex (prêté au musée jusqu’au 04.09) et d’autres grands formats des collections d’art moderne du musée.
À partir du 06.09, les trois Rainbows seront présentés au niveau 1 de l'Ackerhof.
En savoir plus

1 juillet 2023

Alea jacta est

Eric Vial

Je découvre les images des émeutes et des agressions à Strasbourg (et ailleurs). Je suis horrifié. Je condamne fermement. Et pourtant, j’ai toujours eu une âme d’adolescent politisé.
Quand j’imaginais la révolution, dans mon âme pure et sans doute naïve de gosse, j’imaginais un jour un soulèvement populaire pour un monde meilleur, plus équitable, plus respectueux de la nature ; pour l’abolition des privilèges ; la liberté et le progrès de la Société. Je rêvais d’une prise de conscience collective, d’une jeunesse éduquée et intelligente, de l’élévation d’une classe (dont je me reconnais) .
Mais à aucun moment, je n’avais imaginé que ceux qui porteraient la révolte, sous prétexte de lutter contre l’injustice, pilleraient des Apple Store, des boutiques Lacoste, Zara ; incendieraient des écoles, des mairies ou des médiathèques ; dégraderaient un mémorial de déportés ; brûleraient des voitures de salariés ; détruiraient ce que la solidarité des citoyens a donné par leurs impôts ou les cotisations liés au travail ; attaqueraient des pompiers ou des forces de l’ordre en se marrant de leurs méfaits.
Non, à aucun moment, je ne l’avais imaginé. Mais je dois me faire vieux, « je ne dois pas avoir la ref’ ».
Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio disait : « Les cons gagnent toujours, question de surnombre ». Je pensais que c’était de l’humour.
Ceux qui sont responsables du maintien de la cohésion nationale ont-ils failli ? Ils semblent découvrir dans leurs déclarations l’ampleur de la fracture entre les classes sociales et de l’inculture dramatique d’une partie de la jeunesse : sans conviction ni valeur. Soit ces responsables politiques mentent (ce qui aurait pour effet de propager encore davantage de colère), soit effectivement ils sont complètement déconnectés de la vie réelle et du quotidien des Français.
Je ne crois pas qu’il faille en vouloir aux parents, je suis assez d’accord avec la philosophie de Jean-Jacques Rousseau dont la vie a été marquée par l’errance : les enfants appartiennent à tous, à la collectivité.
Par peur de ce qu’on pourrait penser de nous, par individualisme aussi, nous avons laissé faire sans réprimander, sans jamais nous interférer. Nous sommes, je crois, tous responsables de ces gosses de notre république. Encore faut-il qu’eux et nous en ayons conscience.
Notre incapacité à faire drastiquement appliquer les principes de la laïcité à la française dans les entreprises publiques est bien la preuve de la déliquescence de nos valeurs cardinales face à la loi. À force de reculer sur nos socles communs, ceux qui fondent une Nation, on finit par tomber.
Pour autant, toutes ces jacqueries qui se multiplient et se suivent ne sont pas des hasards : les Gilets jaunes, les manifestations dures et longues contre la réforme des retraites, et maintenant les émeutes dans les banlieues. C’est aussi un terreau pour l’avenir de la France.
Les confinements liés au Covid-19, l’inflation galopante notamment sur les produits alimentaires, sont aussi des vecteurs de paupérisation des populations des quartiers sensibles. Depuis les émeutes de 2005 la situation s’est largement dégradée.
De la même manière elle s’est dégradée dans les zones rurales. Les villages et les territoires isolés n’ont pas bénéficié de toute l’attention et de tous les dispositifs et infrastructures attribués aux quartiers. Pire, les services publics sont partis, laissant un énorme désarroi dans la population. L’inégalité républicaine et la disparité entre les territoires s’est accrue.
Et je ne parle même pas de l’accès à la santé… Comme l’écrit Alexandre Devecchio dans son livre « Les Enfants du Siècle », la problématique pour résoudre la fracture sociale est double.
Ce n’est pas faute que les associations, les collectivités territoriales, l’éducation nationale, et même les pouvoirs publics n’aient prévenu… Tout le monde savait « qu’il suffirait d’une étincelle ».
Sans jouer les Cassandre, chacun sait désormais comment tout cela va politiquement se terminer…
Advienne que pourra.