Yves Hemedinger
8/9/2025
Je choisis l’indépendance et la clarté des idées.
Je n’accepte plus aucune compromission avec les macronistes.
J’apprécie beaucoup les discours et les propos de Bruno Retailleau en tant que ministre, même si j’aimerais davantage de cohérence entre les paroles et les actes, tout en sachant qu’il fait ce qu’il peut dans le cadre politique et institutionnel actuel.
En revanche, j’apprécie beaucoup moins le fait qu’il ait refusé de consulter les militants LR au sujet du vote de confiance qui aura lieu cet après-midi.
De même, je regrette qu’il ait demandé aux députés LR de voter en faveur de la confiance au Premier ministre, alors que le président du groupe LR à l’Assemblée a laissé à ses collègues la liberté de voter ou non cette confiance.
Cela me déçoit énormément, car cela entretient un flou qui donne l’impression aux électeurs que les intérêts personnels passent avant l’intérêt général et les convictions.
Mes questions :
• Comment LR peut-il envisager d’accorder sa confiance à un Premier ministre qui a insulté les personnes âgées en les accusant d’avoir profité de la France, alors qu’elles ont travaillé toute leur vie – et souvent bien plus que 35 heures par semaine ?
• Comment LR peut-il accorder sa confiance à un Premier ministre qui, depuis 2017, a été le plus proche du président de la République, lequel a gravement amplifié depuis huit ans la crise économique, le déferlement migratoire, l’insécurité et l’affaiblissement de la parole de la France ?
La droite doit choisir : défendre ses convictions ou se perdre dans l’ambiguïté.
Moi j’ai choisi.