Sous le soleil d’automne
un regard s’abandonne.
Elle pose le téléphone
et rêve au ciel qui pardonne.
Une lumière presque immobile
s’empare du réel qui change de style.
Ça ressemble à une toile peinte à l’huile.
Loin le bruit des centres-villes,
Loin les peurs inutiles,
Juste sentir ce moment subtil.
Les feuilles deviennent tactiles,
elles frôlent le cœur des amoureux
qui se font tendrement un aveu.
Le monde devient alors immense et silencieux.
