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2 septembre 2024

PFIFFERDAJ 2024 RIBEAUVILLÉ

Michel Spitz

La fête des Ménétriers est la plus ancienne fête d’Alsace, regroupant depuis le 14e siècle des centaines de musiciens et de troubadours. À ce jour, 1500 bénévoles issus des associations locales, s’investissent avec enthousiasme dans la fabrication des chars, des costumes pour le défilé qui, chaque année, traverse la ville historique le premier dimanche de septembre.
Une thématique de circonstance a présenté sous des températures estivales les jeux olympiques revisités par la comtesse de Ribeaupierre depuis sa fenêtre du début du 13e siècle. Ribeauvillé a vécu une journée très sportive et de haut niveau. L’ensemble des groupes ont offert au public venu en nombre de joyeuses épreuves olympiques, drôles et inventives. Les chars hauts en couleur, les danseurs aux costumes chatoyants, les ensembles d’harmonie ont créé magie et légèreté en l’espace d’une après-midi.
Photos ©Michel Spitz






















Des notes et des bulles dans le narthex archi-comble de l'abbaye de Marbach

Edouard Dabrowski

Une soirée féérique pour petits et grands, entre cirque et CNRS, organisée par l'infatigable âme du lieu, Laurence Hunckler qui a réuni pour la circonstance un "dompteur" de bulles de savon, Sébastien Kauffmann et une pianiste, Sandrine Weidmann, familière de ce genre de spectacle demandant réactivité et improvisation contrôlée.

L'osmose fut parfaite grâce à la complicité des deux artistes à tel point que l'on ne savait plus très bien si c'était les notes qui suivaient les bulles ou l'inverse.

Des bulles fugaces qui ne se laissent pas facilement dompter, les coquines éclatent quand bon leur semble, sans prévenir ; l'art de Sébastien consiste à jouer de ce côté éphémère tout en s'émerveillant - et le public avec lui - de la beauté des formes irisées, mouvantes et fragiles à qui il donne vie.

Laurence Hunckler

Sandrine Weidmann


Sébastien Kauffmann








25 juillet 2024

Michel Spitz

Sur le pont Turenne, en partenariat avec la Ville de Colmar
 
Présentation d’une chorégraphie de David Llari, auteur chorégraphe du « Le Ballet de la Danse Physique Contemporaine », le BDPC. « Éclosion » est une forme libre de dialogue entre l’homme, la nature et l’urbain. Le chorégraphe et interprète fait éclore la nature, là où seul l’art permet cette passerelle entre les corps humains. Insolite endroit, au milieu des touristes dubitatifs... l’interprète a planté là, l’art et la rencontre avec le public.
David Llari est artiste associé au Centre chorégraphique de la Ville de Strasbourg. Il a remporté en décembre 2022 le prix de l'Académie des Beaux-Arts & Art Explora pour la meilleure méthode d’accès à l’art et à la culture en Europe. Il est le créateur du BDPC en 2015.
La danse physique contemporaine est un langage qui repose sur l’intention derrière le geste. Le mouvement dansé, habité avec authenticité, s’émancipe de toutes formes de danses déjà existantes. Le danseur, dans sa pleine individualité, peut alors servir les pièces de l’auteur. Résultat d’une chorégraphie d’anticipation et de recherche, les chorégraphies du BDPC posent un regard singulier sur le monde et la société. Au-delà des scènes spécifiques à la danse, le BDPC se déploie sur des lieux comme l’espace public, les monuments, les musées ou les zones urbaines les moins habituées à recevoir des manifestations culturelles. 23/7/2024

24 juillet 2024

Igor Uibo / Théâtre de la Citerne

24/7/2024 - Si parmi vous, chers membres de cette page, vous avez l'envie de faire un pas de plus, c'est-à-dire faire partie de l'association Théâtre de la Citerne, vous êtes bienvenus. Il ne s'agit pas obligatoirement de faire de vous une comédienne ou un comédien (mais c'est possible !), les membres passifs, mais intéressés par la vie de la troupe, sont tout aussi accueillis avec joie. Tout comme ceux qui seraient tentés d'approcher les diverses techniques théâtrales, des décors aux costumes, aux éclairages, etc. Il n'y a pas de "bureau de recrutement", mais vous pouvez le faire savoir ici ou sur ma page Messenger FB personnelle, ou encore par voie de courriel (uiboigor@orange.fr). Réponse assurée !

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17 juin 2024

Michel Spitz

Emilie Capliez et Matthieu Cruciani co-directeurs du Centre dramatique national du Grand Est Alsace de la Comédie de Colmar entourés d’acteurs et de metteurs en scène et de l’équipe de la Comédie ont présenté ce soir à un public nombreux et enthousiaste la programmation de la saison 2024-2025. Une alléchante mise en bouche joyeuse et riche s’adressant à tout public. De quoi stimuler l’appétit culturel et susciter l’envie de théâtre, de musique et de danse pour la saison à venir.
Avec Maelle Dequiedt, Aurelie Van Den Daele, Jean-Christophe Folly, Maurin Olles. Belle équipe du CDN, jeunes troupes.






11 juin 2024

Michel Spitz

Première à Colmar de la 5e édition du programme « Spectres d’Europe ». Plongée dans l’univers de trois chorégraphes de la nouvelle génération, créatifs et talentueux. "Sous les jupes" de Pierre-Emile Lemieux-Venne, "Rex" de Lucas Valente, "Poussière de Terre" d'Alba Castillo.

Prochaines représentations :

18-19 juin : Théatre de la Sinne Mulhouse
30 juin > 4 juillet : Opéra de Strasbourg



20 mai 2024

Opéra national du Rhin


Saison ’24’25

Chers Amis,

Après avoir ouvert largement la focale en valorisant les récits qui structurent nos sociétés, l’Opéra national du Rhin la resserre sur ces cas individuels. En sa saison ’24’25, il met en gloire les bannis de la société pour qui l’opéra s’est passionné. Voilà pourquoi nous proposons saison après saison des programmations qui cultivent la diversité dans l’équilibre.

De grands classiques comme La Traviata y côtoient des raretés comme Giuditta, des opéras pour enfants comme Les Trois Brigands y voisinent avec des comédies musicales comme Sweeney Todd, un classique du ballet comme Casse-Noisette succède à des créations chorégraphiques sur un diptyque Liszt/Stravinski, un chef-d’oeuvre baroque tel qu’Ariodante y a droit de cité autant que Picture a day like this, fulgurance d’un compositeur de notre temps. Les seules boussoles qui guident nos choix sont celles de l’exigence et de l’accessibilité, afin que tout un chacun puisse trouver de quoi se nourrir dans notre foisonnante programmation.

L’ambition artistique ne nous fait pas défaut. Nos spectacles et concerts, outre qu’ils offrent à entendre des chefs-d’oeuvre signés par les grands compositeurs d’hier et d’aujourd’hui (Haendel, Verdi, Tchaïkovski, Offenbach, Stravinski, Sondheim, Benjamin), accueillent des artistes majeurs (Natalie Dessay, Nina Stemme, Pene Pati, Barrie Kosky, William Forsythe, Jetske Mijnssen), dont plusieurs metteuses en scène invitées pour la première fois dans notre institution.

Que soient célébrés les spectateurs et spectatrices qui ont fréquenté l’OnR en masse lors de la saison ’23’24, au point que la plupart de nos représentations ont affiché complet – à l’heure d’écrire ces lignes, l’OnR a un taux de fréquentation moyen de 94% ! Cet engouement prouve que l’opéra et le ballet sont des genres toujours bien vivants et qu’ils n’ont rien perdu de leur pertinence. Car s’il porte les exclus en scène, l’opéra doit accueillir dans ses salles chaque spectateur et chaque spectatrice avec ses singularités. Que ce soit sur le sentier commun ou hors les chemins.

– Alain Perroux, directeur général


Une saison à découvrir :

10 opéras dont 1 comédie musicale

4 ballets

6 récitals

3 créations mondiales (1 opéra, 2 ballets)

289 ans de répertoire

Près de 200 levers de rideau dont 27 séances jeune public

Ainsi que 40 représentations dédiées aux groupes scolaires


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15 avril 2024

Michel Spitz

"L'enfant qui mesurait le monde"

Takis Candilis a présenté samedi "L’enfant qui mesurait le monde". Tout part du roman éponyme de Metin Arditi, publié en 2016 par le romancier suisse d’origine turque. Après avoir lu le roman d’Arditi, Takis Candilis est troublé par la multitude de thèmes qu’il aborde, dont certains s’avèrent très personnels. Il relate que, comme lui, le personnage principal est un grec de deuxième génération. Il en tire une touchante histoire de famille où un homme d’affaires se découvre sur le tard grand-père d’un enfant autiste.
La vie d’Alexandre Varda, puissant promoteur immobilier, bascule soudainement. Licencié par ses actionnaires il apprend, le même jour, le décès de sa fille qu’il n’avait pas vu depuis 12 ans. Il décide alors de partir en Grèce pour rapatrier le corps. Le lendemain, il arrive sur l’île de Kalamaki. Une île que l’on découvre déchirée par la crise qui secoue la Grèce depuis des années. Sur le quai, Andreas, le maire, l’attend. Il l’emmène au petit dispensaire de l’île où Alexandre découvre le corps de sa fille. Le choc est violent. Il lui annonce aussi qu’il ne pourra pas rapatrier le corps tant qu’une autopsie n’aura pas été effectuée. Et surtout, il lui demande ce qu’il compte faire de Yannis, le fils de Sophia. Alexandre est désemparé. En à peine 36 heures, on lui a spolié son entreprise, sa fille est décédée et il se découvre grand-père d’un petit garçon d'une dizaine d'années dont il ne soupçonnait même pas l’existence. À Kalamaki, c’est Maraki qui s’occupe du jeune homme depuis plusieurs années. L’évolution des relations entre ce trio, vivant l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude, va structurer la trame de l’histoire. Progressivement, d'autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l'amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et le grand-père.
Autre sujet fort du film, une intrigue immobilière sur l’avenir de la maison et du terrain de Sophie, donnant accès à la mer et à un théâtre antique, qui intéresse fortement un promoteur désirant y installer un complexe hôtelier. Ce projet d'hôtel va mettre la population en émoi. Doit-on accepter de dénaturer un paysage du patrimoine antique si ça amène des emplois ? Plusieurs personnages, tous très bien interprétés, vont apporter leur vérité à cette épineuse question…
La justesse d’interprétation des acteurs (un Bernard Campan exceptionnel dans le rôle d’Alexandre Varda), l’authenticité des paysages helléniques, l’enchevêtrement riche des ressorts de la narration font de ce film un moment rare d’émotion. Courez-y, lors de sa sortie officielle prévue le 26 juin 2024. Merci à l’équipe de Colmar Festival du film pour ce magnifique cadeau.

23 mars 2024

Michel Spitz

Salle archi-comble pour trois représentations lors de la journée d'ouverture de l'édition 2024 du Festival de Pâques de Colmar pour un voyage extraordinaire à la confluence des musiques baroques et de la breakdance / Hip-Hop avec David Kichenaman, breaker, sélectionné aux Jeux Olympiques de Paris 2024, sa partenaire Léa Bronner, une quarantaine de jeunes breakers invités, Pascale Martischang mime et Marc Coppey, cellist.
En partenariat avec le Département de musique ancienne du Conservatoire de Colmar, Vincent Courrier choix des musiques et flûtes, Christophe Lentz violon, Hélène Silici-Mérot violoncelle, Yuki Mizutani clavecin, Christian Peuckert création lumière et Chloë Silly conception de spectacle. Avec le soutien de Ville de Colmar, Vialis Colmar, TV7 Colmar, Photos©Michel_Spitz