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5 janvier 2025

ESSAI DE PIÉTONNISATION DE LA RUE DES TÊTES

Robert Hechinger

- 5/1/2024 - Après plusieurs semaines de perturbations, de contraintes, de restrictions pour les riverains dues aux marchés de Noël, voilà que la Municipalité continue à influencer négativement la vie quotidienne des résidents, en mettant en place un essai de piétonnisation de la rue des Têtes à partir du 6 janvier.
Pourquoi cet essai alors qu’il y a 2 ans la majorité des résidents et commerçants de cette rue ont manifesté leur opposition ferme à ce projet. L’avis des résidents compte-t-il donc si peu dans les initiatives de la Municipalité ?
À noter que cette action fait disparaître 4 places de stationnement pour handicapés. La Municipalité nous dit qu’il y a suffisamment de places de parking autour de la rue des Têtes…
Que dit la loi :
« La mobilité de nombreuses personnes handicapées ou à mobilité réduite passe par le besoin de pouvoir stationner au plus près de leur lieu d’habitation et de leur lieu de destination. Ainsi le droit à la mobilité est aussi un droit à stationner. »
Seule solution : prendre un abonnement au parking couvert de la place Rapp avec un impact financier de 1090,80€ par an… Comme si cela ne suffisait pas d’être impacté négativement dans nos vies, il faut également que nous soyons punis financièrement.
Suite à cette initiative, il semblerait que 3 résidents aient déjà mis en vente leur logement (ou y pensent sérieusement). Je serai le 4ème. C’est dommage car nous nous sentons bien dans notre domicile. Je refuse de continuer à être pris en otage par des initiatives qui ne tiennent pas compte du bien-être des résidents au profit de hordes de passage. Que la "Disneylandisation" de Colmar continue.


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13 juin 2024

Fabien Nierengarten

Nous sommes en 2024 après Jésus-Christ et rien ne semble avoir changé au pays de Pathétix et d'Hystérix !! Autrefois, ce spectacle nous faisait rigoler. Aujourd'hui, on serait presque tenté d'en pleurer.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]

27 avril 2024

Janine Erny
DNA 27/4/2024

« Qu’as-tu fait, ô toi que voilà, qu’as-tu fait de la beauté de notre cité ? Nos anciennes façades harmonieuses, classées au titre du patrimoine culturel et qui, autrefois, ont ravi nos yeux, sont à présent cachées par des auvents disgracieux. Les rues étroites sinueuses merveilleusement patinées par le temps sont désormais encombrées d’objets hétéroclites avec lesquels nous n’avons aucune accointance. Bourrage, étalage et étalement ; bruits denses et continus jusque tard dans la nuit ; surabondance, surconsommation ne conduisent-ils pas justement à faire échec à l’équilibre et à l’harmonie de notre cité ?

Toi que voilà, dis-moi, quand reviendra le temps de la sagesse, de la quiétude (qui n’est pas à confondre avec ennui) afin que nous puissions à nouveau avoir vue sur ces charmants détails gravés dans la pierre et le bois que nous partagerions volontiers avec les gens de passage (fussent-ils des touristes !) ; car ne nous trompons pas, ils sont, eux aussi, en quête de trouvailles inédites qui comblent le regard et ravissent le cœur. Ces trésors-là, à l’abri dans des endroits discrets et sacrés, ne se découvrent pas à une foule pressée qui n’a pas d’yeux pour voir. Pourtant, ces trésors-là firent autrefois la renommée d’une France bien-aimée ! Dis-moi, qu’as-tu fait, ô toi que voilà… »

13 mars 2024

Benoît Nicolas
13/3/2024

Strasbourg : 10.000 arbres / 10 ans
Colmar ?
Promesse de campagne : 10.000 arbres
Aujourd'hui, nous en comptons 5 ou 6, place de la Cathédrale, dont des dizaines abattus ailleurs...
Que dit l'opposition verte à Colmar ?
Elle devrait être verte... de rage !
Silence radio de l'adjoint de la majorité, leader de l'opposition...
Forcément, il s'agit de ne pas perdre sa place et continuer à compter les vélos à la fin de chaque conseil municipal...
La politique à Colmar : entre promesses non tenues et compromission.
Le beau tableau.

7 décembre 2023

EMBÛCHES DE NOËL

Fabien Nierengarten

J'sais pas vous, mais moi, j’ai comme une impression bizarre : plus les années passent, et plus Noël perd sa douceur acidulée aux essences de mandarine, pour prendre le goût un peu amer d’une écorce d’orange dans laquelle on croque. Est-ce la faute des anniversaires qui s’égrènent comme un compte à rebours qui fout les boules ? Ou celle du silence des absents qui couvre parfois les rires des enfants ? Qu'importe.
 
Alors, pour avoir le smile autour du sapin, je vous propose un petit jeu. Un parcours ludique à travers les préparatifs et tous ces moments que l’on apprécie plus ou moins. En mode "Koh-Lanta au pays de Noël". Vous me suivez ?

Mission 1 : Accéder au monde enchanté

Faire ses courses à quelques jours de Noël, c’est un peu comme s’attaquer à Winterfell, le château de "Game of Thrones" : c’est long, épuisant et dangereux. Heureusement que dans les longs cortèges de voitures qui mènent à nos villes transformées en forteresses imprenables, on peut admirer de beaux paysages, aussi merveilleusement enneigés... que ceux des Antilles à la même époque. Une fois arrivé au centre-ville, il ne reste plus qu’à trouver un endroit pour se garer. Et se faire très vite enguirlander par des automobilistes dans un langage qui traduit leur esprit de paix et de fraternité : "tu crois au Père Noël, abruti ?" ou encore "si tu te mets là, je te fous mon moufle dans la tronche !". Atmosphère, atmosphère…

Mission 2 : Affronter des hordes sauvages

Sur place, il faut alors traverser un lieu hautement stratégique, celui de l'inévitable "marché de Noël" qu'on trouve désormais dans tous les patelins, et qui concentre des foules de toutes les couleurs et de toutes les langues. Une vraie cour des miracles qui grouille de personnages meuglant et beuglant, mugissant et rugissant. Certains d'entre eux sortent tout droit de la série "Vikings" avec leurs casques clignotants qui les font paraître si brillants. D'autres viennent de quitter leur appartement loués chez Herbie Henbee. Les voilà partis pour déguster cette potion tragique qu'on sert souvent en guise de vin chaud.
 
Mission 3 : Survivre en terre hostile

Après le centre-ville, un petit passage en zone commerciale s'impose. Le samedi après-midi, ça vaut son pesant de bredalas. Effervescence assurée. Effluves d'essence aussi. Y a pas à dire, on prend vraiment son pied en roulant au pas ! Quand enfin on pousse les portes d'une grande surface, c'est pour entrer sur l'air de "vive le vent" diffusé en rythme et en volume boîte de nuit. À quand le Père Noël au milieu des Village People ? C'est sûr, avant de partir, il faudra bien le couvrir.
 
Mission 4 : Se nourrir de produits locaux
 
Après ce voyage en terre incongrue, l'estomac se mettra sans doute à crier famine. Pour poursuivre l'aventure, on ira alors dîner dans l'un de ces restaurants qui attirent les touristes comme des pigeons. Là où l'on réussit à faire rimer "authentique" avec "exotique", et où l'on propose des plats traditionnels cuisinés façon Hon'séou par Hon'séki. Mais on peut aussi se restaurer devant cette jolie petite cabane du marché de Noël, là où ces mêmes plats seront consommés en mode mange-debout... puis tombe-par terre au moment de payer. On appelle ça sans doute "avoir l'embarras de choir".
 
Mission 5 : Décrocher le totem d'immunité

Un privilège spécial sera accordé à celui ou à celle qui aura réalisé un fait retentissant durant ces jours qui précèdent Noël. En vrac, voici quelques exploits qui susciteront l'admiration de tous : penser aux piles pour le jouet électronique du petit dernier, faire enfin sourire le grand premier, choisir un cadeau utile pour la belle-mère, décorer le sapin en famille et dans la bonne humeur, faire ses derniers achats alimentaires sans avoir des envies de meurtre, ne pas faire tomber le soufflé, supporter le beau-père quand il parle politique, etc...

Mission 6 : Profiter du réveillon

Sans doute la plus agréable et la plus belle mission de toutes. Pas forcément la plus simple, compte tenu de toutes les embûches de Noël. Mais on y croit. Et surtout, je nous le souhaite. Car par les temps qui courent, les moments de bonheur ne se ramassent pas à la pelle.
 
"Chroniques du monde d'avant" - 25 novembre 2018

21 décembre 2022

Tout se perd

Même l'exemplarité du Maire.
Ce mardi 20 décembre, il est 11h30, rue des Clefs, zone interdite aux deux-roues, donc aux vélos (panneaux bien visibles).
Deux cyclistes zigzaguent allègrement parmi la foule dense des piétons.
En tête de l'échappée, Monsieur le Maire Eric Straumann !
J'ai un profond respect pour la fonction de premier magistrat, mais là, celle-ci a pris un sérieux coup de canif...
Quelle que soit la motivation de ce déplacement prohibé, Monsieur Straumann ne peut oublier l'exemplarité attendue dans sa fonction.
Den's - 21/12/2022

3 avril 2022

EHPAD : Après ORPEA qui plume nos vieux, le groupe BRIDGE s’y met aussi à Colmar

Jeanne Fischer - HEBDI

Le “Canard enchaîné” gâche encore une fois le silence médiatique local.

Le palmipède dénonce dans l’édition de ce 31 mars d’autres pratiques douteuses dans la prise en charge de nos anciens. ORPEA, tout le monde connaît malheureusement. Retenez dorénavant aussi le groupe Bridge fondé en 2017 et très présent dans le Grand Est. Par exemple à Colmar avec Les Fontaines.

Un objectif : du pognon, du pognon, du pognon.

Les Fontaines est un regroupement de trois EHPAD racheté mi-décembre 2021. Très vite des dérives sont constatées, le nouveau propriétaire voulant limiter les dépenses. Peu importe les conséquences pour les résident pris en charge. « Dès les premiers jours Bridge demande à la directrice en place de se séparer de huit temps pleins. La directrice rechigne. Le 14 janvier suivant elle est licenciée pour "insubordination". Son successeur tiendra six semaines. »

Dans cette ambiance délétère les démissions de professionnels y travaillant se multiplient. Une dizaine en quelques semaines selon le Canard. En conséquence, dans « la nuit du 27 février à Horbourg-Wihr, faute de personnel, la direction a appelé une femme de ménage et une aide-soignante pour surveiller les 84 résidents ». Mises devant le fait accompli, les familles s’inquiètent. Certaines réagissent. Osent dénoncer un management "industriel" et une maltraitance des résidents par manque d’effectifs ».

Heureusement, le Canard enchaîné nous alerte !

Légitime et immédiate question : que font les tutelles ? L’ARS et la Collectivité Européenne d’Alsace ? L’article du Canard et le relais Heb’di permettront peut-être de les réveiller enfin. La direction de l’autonomie de la CEA qui entretenait historiquement une relation très étroite avec le précédent propriétaire des Fontaines semble oublier aujourd’hui ces établissements pourtant bichonnés pendant des décennies avec l’argent public. Au président Frédéric Bierry de secouer les services pour défendre nos anciens et de s’intéresser à ces pratiques scandaleuses et irrespectueuses qui visiblement existent donc aussi en Alsace, dans le coin de Colmar. Mais pas que...

18 mars 2022

Les allumés du samedi après-midi

Tristan Denéchaud : « Oui, curieusement, ce sont toujours les mêmes, qu'on retrouve chez les allumés du samedi après-midi. Maintenant qu'ils n'ont plus le pass pour hurler à la dictature et avec des élections dans moins d'un mois, on se demande ce qu'ils vont encore trouver pour justifier leur bêtise ! »

Edouard Dabrowski : « les allumés du samedi après-midi »
Quel mépris ! Quelle vision binaire et caricaturale !
Alors pour ta gouverne, si l'effort de compréhension ne dépasse pas ta capacité d'entendement :
1. Parmi les "allumés du samedi" que tu sembles tellement bien connaître, il y a des profs, des médecins, le maire de Munster, etc. tous "allumés", bien sûr. Au fait, tu peux m'ajouter à la liste.
2. Parmi les manifestants contre le pass se trouvent de nombreux vaccinés.
3. Des fois que cela t'aurait échappé, le pass n'a pas été abrogé, juste suspendu, ce qui permet sa réactivation à tout moment. D'où la nécessité de poursuivre la lutte.
4. Macron a fait virer les soignants en bonne santé non vaccinés, et envoyé au turbin les vaccinés malades. Depuis le 15 septembre 2021, les "suspendus" se retrouvent sans travail et sans revenu. Ils ne demandent qu'une chose : TRAVAILLER ! Des "allumés", sans doute.

Pour un élu, se disant centriste de surcroît, faire preuve d'une intolérance aussi crasse, tenir un discours aussi réducteur est minable. Marre de tous ces bouffis de certitudes, donneurs de leçon, persuadés d’appartenir au camp du bien, et de leur bla-bla abject dénué de toute réflexion.

Là tu es mûr pour rejoindre celui qui emmerde une partie des Français.

Quant à moi, je quitte définitivement cette page aux publications moralisatrices et pour tout dire puantes, malgré leur bel enrobage.

18/3/2022

26 janvier 2022

Cette société est en train de crever de sa propre inhumanité

Fabien Nierengarten

Raphaël G. prend tranquillement son petit déjeuner. C'est mercredi et tout le monde dort encore chez lui. Dans une heure, ce jeune cadre prendra la direction de son bureau parisien, via ce train de banlieue qu'il a déjà emprunté dans le sens inverse, très tardivement hier soir. Il se souvient avec fierté, de cette conversation qu'il a eue en rentrant avec son gamin de 10 ans, au sujet de la "fraternité" qui foutait le camp et de la "solidarité" dont il se dit le fervent défenseur. Comme lui, son fils deviendra, sans aucun doute, un citoyen modèle.
Chloé B. en est à son troisième café. Le réveil a été difficile. Sa sortie resto avec les copines s'est terminée la veille, bien plus tard que prévu. Elle appréhende déjà le retour au boulot, et surtout ce long trajet dans les couloirs du métro, puis dans ces ruelles sombres et désertiques, où régnaient encore il y a quelques heures, une douce effervescence. Elle rêve d'un Paris débarrassé de cette misère qui se voit jusque dans la rue et de cette insécurité qui la poursuit presque jusqu'à chez elle, dans son paisible appartement du 3ème arrondissement.
Raphaël et Chloé vont reprendre ce matin, le petit train-train de leur petite vie. En ne se souvenant plus qu'hier soir, sur leur parcours vers le confort ou le réconfort, ils ont enjambé le corps d'un homme qui était en train de perdre la sienne. Et qui a finalement été découvert par un SDF, mort de froid, plus de 9 heures après avoir malencontreusement chuté sur le trottoir de cette rue pourtant si animée en soirée. Preuve que, même lorsqu'on est un photographe mondialement reconnu, comme l'était René Robert, on ne peut pas grand chose contre l'indécence de l'indifférence.
Cette société dont nous sommes tous, trop souvent, des acteurs pressés et obsédés par nos petits besoins du quotidien, est en train de crever de sa propre inhumanité. Cela commence par des éclats de rire sur les réseaux sociaux face au nombre de morts provoqués par une épidémie, puis ça se poursuit par des menaces de mort lancées anonymement contre ceux que nous n'aimons pas, et ça s'arrêtera... là où l'Histoire nous mènera. Celle dont on dit qu'elle ne se répète jamais, mais qui a pourtant, une fâcheuse tendance à bégayer dès que les rapports sociaux se tendent. Nous en sommes sans doute, tous responsables. En attendant d'en être coupables ? Le proche avenir nous le dira.

21 décembre 2021

L’accès au parking Montagne-Verte, source de bouchons sur la rocade

Nicolas PINOT – DNA

Un bouchon long comme un jour sans pain de la rue Turenne à la rue Schwendi à Colmar. À l’approche de Noël, il faudra sans doute s’y faire.

Photo Nicolas PINOT – DNA

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Il y a deux ans, Benoît Nicolas dénonçait déjà cette situation :

« Le cadeau de Noël du père Gilbert !
Des bouchons rue Schwendi / entrée parking Montagne verte.
Je suis le seul à constater cela ?
Perso, je trouve l'entrée dans ce parking complètement improvisée et dangereuse !
On a vraiment un problème sur ce sujet à Colmar ! »

24 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Tiens, il paraît qu'un prof de droit de l'Université de Bretagne fait actuellement l'objet d'une procédure disciplinaire parce qu'il aurait qualifié ses étudiants de "chouette auditoriat de quasi-débiles (...) qui ne savent même pas comprendre le sens d’un texte simple". Oh, les pauvres petits ! Pour ma part, je me sens assez solidaire de ce "lanceur d'alerte" qui ne fait que souligner une évidence : certains quasi-illettrés du secondaire ont finalement réussi à se faufiler jusqu'aux études supérieures.
Ah bon, vous nous trouvez trop violents, trop durs, trop intolérants à l'égard de ces jeunes qui seront peut-être nos futurs juges, avocats, notaires, conseillers fiscaux ou chefs d'entreprise, et qui ignorent la portée d'un mot bien choisi et d'une phrase bien construite ??? Allez, admettons. Mais alors, n'oubliez pas dans votre grande bienveillance, que les étudiants déficients d'aujourd'hui, seront peut-être les patrons et les gouvernants que vous traiterez d'incompétents demain...

18 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Scoop de ce matin : on apprend qu'il est désormais possible de désigner par "iel", la personne qui ne se sent ni "il", ni "elle". En clair, la langue française est sur le point d'accepter l'usage d'un pronom personnel neutre, comme c'est d'ailleurs déjà le cas en anglais ("it") ou en allemand ("das").
Au-delà de la question du bien-fondé de cette innovation linguistique (qui risque juste de compliquer encore davantage la compréhension de ce que certain(e)s veulent dire), il est marrant de constater que Petit Robert a pris de l'avance sur LaRousse. Faut-il en déduire que les hommes sont plus ouverts que les femmes sur la question du 3ème sexe ? Le débat est ouvert...

22 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Les Français en ont rêvé, BFM le fait ! Le combat des bouledogues, le duel des forts en gueule aura bien lieu demain soir. La puissance 1000 de la politique spectacle et le niveau 0 du débat constructif seront atteints. Ou presque. Un match de boxe qui va plaire à ceux qui rêvent du chaos, qu'il soit d'extrême-gauche ou d'extrême-droite, mais qui va écœurer ceux qui espèrent encore un sursaut de dignité durant cette campagne des Présidentielles 2022 qui commence décidément par de bien mauvaises extrémités.
Alors que nous avons plus que jamais besoin de nous rassembler autour des valeurs qui nous ressemblent, certains médias nationaux semblent décidés à mettre en avant ce qui nous divise. Parce que ça anime un plateau TV et agite le microcosme politique. Mais à force d'encourager ceux qui veulent abattre les fondations sur lesquelles ce pays se construit patiemment depuis 75 ans, ils jouent aux apprentis sorciers avec nos opinions. Et surtout, ils nous dévient des vrais enjeux fondamentaux des prochaines années, qu'ils soient environnementaux, économiques ou sociaux.
La prochaine étape de cette lente descente vers la médiocrité absolue de la "politique showbiz" façon Hanouna, sera peut-être un débat qui opposera bientôt Jean-Marie Bigard à Sandrine Rousseau, celle qui (hélas pour nous et pour nos enfants) parvient à faire rimer écologie avec hystérie. Comme quoi, le pire reste toujours possible. Ou pas. Allez, on va bien finir par se réveiller et mettre fin à ce cauchemar...

29 août 2021

Colmar, une ville où on ne respire plus

Isabelle Kieffer

QU’EST-CE QU’IL RESTERA

d’une vie quotidienne plaisante à Colmar, pour les Colmariens ?

Coup de fil éploré de l’amie Jeanine, 90 ans. Elle ne conduit plus, elle n’a ni portable ni internet. Mais bon pied (avec une canne, certes) bon œil et tête solide.

Son plaisir c’était d’aller entre la place de la Cathédrale et Grand-Rue où elle pouvait se rendre à pied. Les trottoirs envahis par les pauvres limonadiers c’est déjà pas simple, le pressing laissant la place à un glacier de plus ça va lui faire bien loin pour déposer ses vêtements et son linge, et maintenant la FNAC : atterrée.

Elle aimait y flâner, feuilleter les livres, en acheter un, regarder les portants de cartes, choisir un DVD, elle y donnait ses photos à développer, savait pouvoir y trouver un cadeau, un objet du quotidien.

Oui le magasin avait besoin d’un coup de neuf, oui la moquette était bien moche et bosselée mais voilà c’était là à portée de mains, de regard. Et en sortant elle se reposait dans un salon de thé sous les arcades.

« Je vais y aller comment à Houssen, et puis c’est moche Houssen. Si mon téléphone, mon téléviseur, ma radio clabotent avant moi je fais quoi ? »

Et à la place ? Un truc à vêtements pour ados, à gadgets comme les trois quarts de la rue des Clefs, un temple du nougat, du chocolat, du bredele ?

Colmar ville musée ? Laissez-moi rire (jaune) : un musée ça vit, ça vibre, ça donne à penser, ça apporte du bonheur, ça nourrit l’âme et le cœur, on va, on vient, on retourne sur ses pas.

Les Colmariens n’ont plus de cinéma d’art et d’essai, n’ont plus la librairie Hartmann, les quelques boutiques dites de proximité disparaissent peu à peu et maintenant la FNAC : « une ville où il fait bon vivre », une ville de culture vraiment ? Une ville où on ne respire plus.

18 juin 2021

« Un vrai tourisme »

Isabelle Kieffer

« Un vrai tourisme » : expression un peu absconse lue je ne sais plus où à propos de Colmar depuis que bars et restaurants sont ouverts, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Envahissant d’ailleurs l’espace public du centre-ville. Si la politique municipale à venir est d’interdire ce centre aux voitures pour le consacrer aux piétons (pourquoi pas ?) qui zigzagueront entre les tables, il conviendra de réduire fortement le coût des parkings qui donnent accès à ce centre : ceux de la mairie, de la Montagne verte, Saint-Josse.

À défaut, on continuera à entendre « le centre je n’y vais plus depuis longtemps » et à faire prospérer les centres commerciaux.

Pour ma part j’aurais préféré que la place du marché aux fruits redevienne une place avec des bancs à l’ombre des arbres, une jolie fontaine, où le piéton, le touriste puissent se poser et se reposer sans avoir à consommer.

8 mai 2021

Aide aux étudiants

Isabelle Kieffer

Une belle initiative pour les étudiants

que « Flames » pourrait peut-être reprendre, même si l’année scolaire et universitaire se termine bientôt. Beaucoup d’étudiants de l’IUT et des lycéens ont souffert de la crise liée au COVID : pas de petits jobs ni en cours d’année ni pendant les vacances, des parents eux aussi en difficulté pour aider leurs enfants.

À Vence opération de soutien « remplis une box » : dans une boîte des produits alimentaires non périssables, des produits d’hygiène, du matériel « scolaire » (stylos, feutres, ramette…), des douceurs pour le moral, un mot d’encouragement et tout ce qui paraît utile ou réconfortant...

Les étudiants s’inscrivent via une adresse-mail puis se rendent au lieu de collecte ouvert trois fois par semaine.

29 avril 2021

Mobilité, accessibilité et terrasses

Isabelle Kieffer

- 29/4/2021 - Toujours au ras du bitume mais le nez en l’air, je remercie la municipalité de sa campagne par grands panneaux d’affichage pour la propreté de la ville, pour la sécurité des « espaces partagés ».

Ces incitations sont nécessaires, elles resteront lettre morte si l’effort demandé n’est pas encouragé par l’installation de nouvelles poubelles publiques (à vider régulièrement), ça ne doit pas être tellement plus cher que les débauches de fleurissement et décorations de l’ère Meyer. Le 20 km/h et la priorité aux piétons concernant certaines rues, anciens chemins ruraux sans trottoirs, ne seront respectés qu’avec un marquage au sol répété. Le conducteur pressé ne voit pas le panneau placé en hauteur mais il est supposé regarder la chaussée devant lui. Ce marquage ne doit pas être bien cher non plus à effectuer.

Une journée pour la mobilité, l’accessibilité c’est bien, une réflexion et des décisions pour les années à venir c’est mieux. Quitte à déplaire à certains.

On a bien compris qu’à la fin du confinement cela allait être la fête des terrasses des bars et restaurants de l’hyper-centre : mais aux jours meilleurs la municipalité va-t-elle continuer à tolérer une extension ad libitum desdites terrasses avec leurs parasols bariolés et parfois, joie pour les riverains, une musique à fond les basses jusqu’à une heure avancée ?

Place de l’Ancienne Douane, de la Cathédrale, Grand-Rue et autres... le piéton, alerte ou pas, encombré ou pas, avec des enfants, un parent ou un ami âgés, une poussette, un fauteuil roulant se demande par où passer, se glisse comme il peut entre les tables.

Les boutiques à peluches-cigogne et petits cœurs made in China en mal de clients depuis plus d’un an vont-elles continuer à pouvoir étaler leurs tourniquets ?

Quelle ville veut-on et pour qui ?

20 avril 2021

Colmar ville propre

Isabelle Kieffer
20/4/2021

Je ne demande pas que Colmar devienne une « ville verte » : à l’impossible nul n’est tenu, on peut grignoter de ci de là, attendre que la végétation pousse au-dessus du parking Montagne verte, couvrir les pavés de bacs à fleurs, entretenir et valoriser les quelques parcs et promenades, essayer de rendre la minérale place Rapp plus fleurie et arborée ainsi que l’espace désert devant les Unterlinden (comme l’avait promis feu M. Meyer)… faut pas rêver, on n’aura jamais Hyde Park ni Central Park.

Moi, je souhaiterais juste que Colmar devienne une ville propre, enfin plus propre. Je sais, je me répète. Les containers pleins parce que pas assez souvent vidés, leurs abords dégoûtants jamais nettoyés, les poubelles qui vomissent les détritus pendant des jours et des jours et ça s’entasse, les crottes de chien parce qu’il n’y a pas de distributeurs de sacs et que bon, aller en chercher à la mairie, la barbe, les bouts d’herbe autour des arbres, les parterres y’a pas intérêt à y mettre un pied ou une patte…

Appels répétés, hebdomadaires, au service « déchets » de la mairie qui répond - aimablement - quand il peut, pas souvent. Des interventions ponctuelles, insuffisantes pour vider ce qui peut l’être. Un employé a eu cette phrase magnifique : « Mais enfin, pourquoi c’est plein tout le temps ? ».

31 mars 2021

Citoyens de seconde zone ?

Isabelle Kieffer

Désolée d’être au ras des pâquerettes ou plutôt du bitume. Ce matin hop en route pour le Champ de Mars, promenade du chien : pas d’souci, des poubelles tous les 20 mètres, des distributeurs de sacs ad hoc aux 4 coins. Facile de respecter les règles de propreté.

Oupppsss, des travaux partout, des rues bloquées, après des demi-tours périlleux me voilà au tout nouveau parc de la Montagne verte : pas d’souci etc... tout pour le confort du chien, du maître, des passants et des touristes.

Alors je pose une question à l’équipe municipale : pourquoi MON quartier est-il laissé à l’abandon ? Des poubelles très très rares qui débordent, pas de sacs pour les toutous, des containers bourrés cernés par les détritus. Donc c’est sale, partout. Donc il faut appeler la mairie et les services concernés une fois, deux fois et plus pour solliciter leur extrême bienveillance et leur intervention.

Il faudrait peut-être songer à redéployer les équipes et redéfinir les tâches pour que beaucoup de Colmariens ne se sentent pas citoyens de seconde zone ?