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7 avril 2023

Eric Vial

Vendredi Saint. La journée la plus triste de l’année.
Je crois que mon esprit révolutionnaire puise sa source dans cette injustice : l‘Innocent est condamné à mort pour avoir contesté l’ordre établi et résisté à l’envahisseur.
Plus de 2000 ans plus tard, je me sens comme lui, du côté des petits et des divergents ; je crois en un monde meilleur, je continue à m’indigner.
Ce sacrifice est celui qui donne l’Espoir en l’Être humain. Quel formidable don d’énergie de vie.

DALI / CHRIST SAINT JEAN DE LA CROIX / HUILE SUR TOILE / 1951

28 mars 2023

Un révolutionnaire calme ?

Eric Vial

Je suis un vrai militant. J’ai 52 ans. Le désir d’un monde plus juste et plus équitable coule dans mes veines. J’ai été de toutes les manifestations, de toutes les causes, de toutes les colères.
À 14 ans j’ai bloqué mon collège. Plus tard, avec les copains alsaciens on a investi des ponts et des routes ; avec les camarades on a participé à des blocages ou des actions de solidarité. J’ai fait des manifs autorisées ou pas. Je ne compte plus mes participations, elles sont innombrables.
Mais JAMAIS durant toutes ces années je n’ai reçu un coup de la part des forces de l’ordre ; je n’ai rien cassé non plus, ni dégradé (pour être sincère cela ne m’est pas venu à l’esprit).
Je n’ai jamais été arrêté. Je n’ai pas provoqué ni insulté.
J’ai toujours respecté les consignes de sécurité, surtout je n’ai jamais mis en danger ceux qui m’accompagnaient dans mes luttes.
Quand on nous disait : « c’est bon on vous a vu vous pouvez rentrer maintenant », on appliquait.
Oserais-je dire que toutes ces luttes se sont déroulées dans une relative bonne ambiance (et parfois de franches rigolades) malgré un contexte parfois tendu, que la plupart du temps nous recevons des paroles de solidarité des forces de l’ordre qui comprennent nos actions ?
Et pourtant, je peux l’assurer, sans violence nous avons beaucoup obtenu pour le progrès humain : nos victoires sont innombrables.
La pression sociale pour l’emporter ne se gagne pas avec des poings, elle se gagne avec la tête ! Un peuple qui réfléchit est invincible.
La violence c’est le chaos. Derrière il n’y a rien. Cela vaut pour tous les protagonistes.

14 mars 2023

Eric Vial

Chère Cécile Kohler, chère camarade,
 
Cela fait 10 mois que tu es emprisonnée dans les geôles iraniennes.
Le motif de ton arrestation avec ton compagnon n’est toujours pas officiellement connu. On nous parle « d'espionnage » et « d’atteinte à la sûreté du pays » mais cela nous paraît tellement stupide…
Tu es prof agrégée de lettres modernes au lycée Les Pierres Vives à Carrières-sur-Seine, syndicaliste en charge des relations internationales à Force Ouvrière ; tu revenais de sept jours de congés en Iran. C’était ton premier voyage en Perse. Tu as été arrêtée à l’aéroport.
Nous avons peu de nouvelles. Apparemment tu as été à l’isolement pendant plusieurs mois. Tu as perdu tes lentilles de vue. Ta maman vient d’envoyer ta paire de lunettes. Elle ne sait pas si tu la recevras.
Nous savons simplement que tu es injustement privée de ta liberté, qu’aucun avocat indépendant ne peut te défendre et que tes droits fondamentaux ne sont pas respectés. Même les visites consulaires sont refusées.
Nous sommes évidemment tous inquiets. À Soultz (Haut-Rhin) dont tu es originaire, mais plus globalement dans toute l’Alsace et dans toute la France. Nous exigeons ta libération et celle de ton compagnon immédiatement et sans condition. Vous n’avez pas à être des otages d’État !
Comme toi j’aime l’Iran, berceau de la civilisation. J’aime son peuple jeune, cultivé, épris de liberté. J’aime la beauté de ses paysages et la bonté de ses habitants.
Mais je hais ce qu’est devenu ce pays dans les mains de ces arriérés islamistes intégristes qui sont dans l’incapacité d’aimer leurs femmes et leurs filles. Ils sont la lie des nations.
Chère Cécile, je te souhaite tout le bonheur du monde. Nous sommes tous avec toi. Ne crains rien : personne ne t’oublie. Nous sommes tous solidaires de ta souffrance et de l’injustice dont tu es la victime.
Tu es notre héroïne.
Je place ici ton portrait ainsi qu’une photo que j’ai prise de l’Hôtel de Ville de Soultz (Haut-Rhin) où je viens de me rendre. La ville affiche son soutien depuis les premiers instants de ta captivité.
Il existe également sur la toile un site de soutien pour t’envoyer des messages.
À très bientôt. - 13/3/2023


3 février 2023

Vous aussi avez ce sentiment que nous sommes tous sur un fil qui va craquer ?

Eric Vial

Bien sûr, qui suis-je pour donner des conseils ? Mais tout de même, en adoptant des positions inflexibles concernant les personnels soignants suspendus, en voulant notoirement les « em-mer-der » comme l’a dit le président de la République ; en refusant toute négociation avec les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites ; en étant belliqueux et obséquieux dans le conflit ukrainien ; en stigmatisant les Gilets jaunes et les classes sociales défavorisées ; en rejetant tout débat contradictoire avec l’opposition ; en imposant ses idées et en dictant ses éléments de langage à des éditorialistes parisiens comme un roi à sa cour ; en ayant une réflexion manichéenne dans son approche politico-économique ; en traitant tous ceux qui ne sont pas d’accord de « complotistes » afin de fermer la porte à toute discussion ; en faisant de la solidarité nationale la variable d’ajustement d’une économie libérale particulièrement injuste pour les plus fragiles et les plus précaires ; en n’étant absolument pas rassurant concernant la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie... le gouvernement donne le sentiment d’une grande et étonnante radicalité qui sied mal à la culture française, comme s’il ne voulait pas s’encombrer d’être au service de tous les Français.
J’ai beau chercher, cela faisait très longtemps qu’on n'avait vu autant de mépris pour le corps social. Quand viendra le retour de la négociation si chère à nos anciens présidents de droite comme de gauche ?
Surtout, le gouvernement donne l’impression d’être tellement radical que les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche passent pour des enfants sages. Ils n’ont plus besoin de rien dire : les excès viennent du pouvoir. Pourtant faire reculer les extrêmes n’était-il pas l’objectif cardinal de ces centristes qui n’en sont apparemment pas ?
Le gouvernement et les partis de gouvernement feraient bien de recouvrer le chemin de la conciliation, de la nuance et de l’écoute.
C’est l’avenir des Français qui se dessine actuellement. Et il vaut mieux ne pas jouer avec.

2 février 2023

C’est la chandeleur, la fête des chandelles

Eric Vial

Toutes les chandelles de la maison doivent normalement être allumées.
Cette fête est la dernière du cycle de la Nativité. Elle intervient exactement 40 jours après Noël. Traditionnellement c’est le jour où la crèche est rangée.
Selon la légende, si l’on mange des crêpes à la chandeleur c’est à cause du Pape Gélase 1er qui a institué officiellement cette fête dans le calendrier chrétien comme « la présentation du Christ au Temple ». Celui-ci distribuait des crêpes aux pèlerins qui venaient à Rome.
Plus sûrement, la chandeleur est une fête païenne que l’Église a récupérée pour lui donner un caractère religieux. Les Romains fêtaient les Lupercales en l'honneur du dieu Lupercus. En offrande, les familles faisaient des petites galettes de blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. Toutes les bougies du foyer devaient être allumées.
Tout le mois de février (qui tire son nom du verbe latin februare « purifier » ) était associé à Lupercus dieu des troupeaux mais surtout de la fécondité. Cela devait être l’occasion de rapprocher les couples dans les maisonnées après la rudesse de l’hiver et avant le travail éreintant dans les champs du printemps. Chrétiens comme Romains suscitaient des vocations à faire l’amour le plus souvent possible durant ce mois. La Saint Valentin n’est pas là par hasard. Bref, c’était l’occasion de faire des bébés !
Par association et pour respecter les traditions concernant la chandeleur, il est donc fortement conseillé de faire ses crêpes à deux, en enlaçant madame par la taille par exemple pendant qu’elle a les mains dans la farine...

25 janvier 2023

La crise de la cinquantaine ?

Eric Vial

D’abord, pendant le confinement on m’a imposé de rédiger des auto-autorisations de sorties pour aller acheter deux poireaux et trois carottes.
Ensuite, on m’a expliqué que si on me privait de liberté c’était pour mon bien.
Après on m’a prévenu que si je ne me vaccinais pas pour protéger les autres j’allais être «em-merd-é», puis on a découvert que finalement on pouvait quand même transmettre le virus. Mais bon, on n’a rien changé.
À nouvel-an, on m’explique que la crise climatique était imprévisible.
Concernant la retraite on m’oblige à reconnaître qu’il faut travailler plus longtemps tout en sachant que plus d’un travailleur de 60 ans sur deux n’a plus d’activité.
Je découvre que moins je consomme d’énergies, plus mes factures sont lourdes.
Maintenant on me dit qu’il faut donner des armes à l’Ukraine pour faire la paix.
Mes chers amis FB, je crois avoir vrillé. Je ne comprends plus les contradictions de ce monde qui m’entoure, ni la société qui me ceint. Je veux fuir cette bêtise et cette chienlit, mais est-ce possible ?

22 janvier 2023

Le RER d‘Alsace « n’est pas un fiasco » selon le ministre des transports, Clément Beaune

Eric Vial

Je commence à comprendre les problèmes de déconnexion des politiciens avec les Français : ils sont totalement hors-sol et prennent leurs désirs pour la réalité.
Au moment où j’écris ces mots, ma fille n’a plus de train pour se rendre à l’école le matin. Son lycée mène actuellement une enquête auprès des parents pour « trouver des solutions alternatives ».
Des rames sont constamment supprimées sans aucune information préalable, laissant dans le désarroi des enfants, étudiants, travailleurs et des chômeurs sur les quais des gares dans un froid de canard.
Ceux qui circulent sont en retard, parfois d’une demi-heure pour faire dix kilomètres.
Des lignes sont supprimées. Des gares sont fermées. Les gens sont révoltés et écœurés. « Mais où passent nos impôts ? »
Pire, les patrons qui financent la moitié des abonnements sont excédés par les retards fortuits de leurs employés. Clairement cela fragilise davantage leurs entreprises dans un contexte déjà difficile. Mettez-vous à la place d’une vendeuse qui doit ouvrir son magasin à 10h et qui attend à vingt kilomètres de là son train qui ne viendra jamais…
Certains employeurs n’hésitent pas à dire qu’ils font de la discrimination à l’embauche lorsqu’ils apprennent que le transport privilégié par les demandeurs d’emploi est le train…
Enfin, chacun peut constater le retour des bouchons à Strasbourg. La mairie a fait de la chasse à la voiture une priorité en finançant des modes de transports alternatifs (vélo ou transports en commun).
Pourtant, mettre son vélo dans le train est devenu quasiment impossible : c’est la guerre ! Les voyageurs s’insultent.
Bref, rien ne fonctionne correctement. La situation est même pire que ce qui existait avant le RER alsacien. « Ce n’est pas un fiasco », c’est vrai, c’est une gabegie, une honte de traiter ainsi les citoyens. Inacceptable.
Des responsabilités politiques devront clairement être pointées.

21 janvier 2023

Pointer les responsabilités

Eric Vial

Comme dans n’importe quelle entreprise ou réalisation collective, il est temps de « dresser un bilan et des perspectives ».

En 7 ans, où est-ce que cela va mieux en France : services publics, logement, transports, pauvreté, énergie, démocratie, moral, économie, politique internationale, Santé, Défense, Sécurité, agriculture, écologie, social, vieillesse, Éducation, impôts, enfance, recherche, paix, travail, inflation, pouvoir d’achat, développement durable, moralisation de la vie politique, influence de la France à l’étranger… ?

Les élus et les représentants de la Nation ont-ils bien fait leur travail de préservation et de sécurisation des intérêts collectifs ?

Partant de vos constats, sans être dans une posture, imaginez maintenant les perspectives d’amélioration et les modifications à apporter pour atteindre vos projets de développement : avoir une vision positive pour l’avenir des citoyens.

C’est cela faire de la politique !

11 janvier 2023

Ah il est beau le Grand Est !

Eric Vial

Il faut saluer l’extraordinaire travail de Denis Tricard qui sort un véritable scoop.

Il révèle que l’ex-Président de la région Grand Est cumulait en plus de sa fonction de Président, un emploi comme consultant pour la société Adhoc d’Hugues Anselin : « d’octobre 2019 à mars 2022, le mulhousien intervenait pour une rémunération de 5 000 € par mois, soit 150 000 € ».

Les révélations ne s’arrêtent pas là. Le journaliste explique que durant cette même période, le cabinet de recrutement Fursac-Anselin co-dirigé également par Hugues Anselin, « a continué de fournir ses services à la région Grand Est (…) Ces prestations sont généralement facturées de 8 000 à 15 000 € ».

L’article de Denis Tricard paru dans les DNA et l’Alsace est particulièrement sobre et factuel. L’actualité concernant les retraites l’a fait passer au second plan. Pourtant c’est une véritable bombe qui vient d’être lâchée : l’institution de la région Grand Est semble décrédibilisée.

Les élus de la liste majoritaire LR auront des réponses à donner. La question de la légitimité d’un nouveau président issu de leur rang est posée.

On commence à comprendre ce qui a motivé en décembre dernier et à la surprise générale la démission de l’ex-président de la région Grand Est. « Les raisons familiales » ont bon dos.

30 décembre 2022

Eric Vial

L’Alsace. Elle attend.
 
C’est le titre de la peinture de Jean-Jacques Henner (1871).
Elle attend, cette Alsacienne, qu’on arrête de vouloir la marier de force avec des prétendants d’autres régions ou d’autres pays.
Elle attend qu’on respecte son histoire, sa culture et sa langue. Elle reste désormais stoïque face aux attaques et aux insultes.
Elle attend la première occasion de flirter avec qui elle veut, comme elle veut. Elle ne veut pas être attachée.
Si on lui impose un empereur de l’Est, elle tombera dans les bras d’un bleu de l’Ouest, et inversement.
Pourtant elle sait dans quel camp elle est. Sa cocarde sur sa coiffe marque la résistance courageuse de toutes les femmes face aux oppresseurs. Française, oui bien sûr mais pas que, Alsacienne et Européenne aussi.
Regardez ses grands yeux. Ils marquent son ouverture d’esprit. Elle sait que son identité n’est pas unique mais multiple. Ces mélanges la rendent belle.
Et pourquoi elle attend avec ce visage d’ange, cette Alsacienne ? Parce que l’humanisme rhénan dans lequel elle baigne depuis des générations lui a appris que patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Sa victoire sur les rageurs et les fauteurs de troubles, qu’ils viennent de Charleville ou d’ailleurs, sera totale.
Alors, formulons tous le vœu qu’on la laisse enfin à ses désirs et à son destin. Car elle n’a besoin de personne pour les construire.
Libérée, son sourire sera recouvré.
Décidément, Jean-Jacques Henner, quel talent ! Cette toile n’a pas pris une ride.

2 décembre 2022

Eric Vial

Le camp de réfugiés installé devant la mairie de Strasbourg doit être évacué dans les trois jours.
Par ordonnance, le juge des référés du tribunal administratif enjoint la Ville de Strasbourg d’évacuer le campement installé devant la mairie car cela « porte une atteinte grave à la dignité humaine ».
La juge constate des « conditions insalubres et indécentes dans lesquelles vivent les personnes qui se trouvent dans le campement, au nombre desquelles figurent des enfants ».
Selon sa décision, la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin « n’avait pas compétence pour ordonner cette évacuation ». Il appartient « à la maire d’y procéder ».
Depuis quelques jours, de nombreux Strasbourgeois s’inquiètent pour les habitants du campement en raison des nuits froides qui touchent actuellement l’Alsace. « Il est inhumain de laisser dormir des familles dehors dans de telles conditions hivernales. C’est la mort qui attend ces personnes si on ne fait rien », disait un riverain.
Cette ordonnance peut faire l’objet d’un appel.



22 novembre 2022

Eric Vial

L’art du détournement de fond

Savez-vous que c’est en Lorraine au XIXème siècle, près de Meisenthal qu’est née la boule de Noël qui allait conquérir le monde ?
Toujours à la pointe de la magie de Noël, depuis 33 ans, les artisans souffleurs de verre de Meisenthal, éditent une boule de Noël de collection.
C’est à un designer célèbre qu’est confiée la création de la boule. Cette année, il a voulu rendre hommage au passé glorieux de la verrerie qui fabriquait des objets du quotidien et notamment des bouteilles, d’où cette impression de fond de bouteille.
Je les trouve particulièrement belles.
Ces boules sont très recherchées parce qu’elles sont uniques ! Elles sont déclinées en plusieurs couleurs. L’amateur n’a pas le droit d’en acheter plusieurs. Mais je vous conseille de les acheter très vite car elles se vendent comme des petits pains ; il est impossible de les réserver tant les demandes sont nombreuses.
Je reviens du Centre International d'Art Verrier de Meisenthal. J’ai été impressionné par leur gentillesse et leur incroyable talent : bluffant.
Je vous raconte l’incroyable histoire des boules de Noël, vendredi 29 novembre à 10h, dans « Vous Êtes Formidables ! » sur France 3.

15 novembre 2022

Eric Vial

SNCF, plus rien ne va ?

Je suis un amoureux du train. Et sans exagérer, je dois me trouver dans la liste des plus grands voyageurs de France. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour mes voyages personnels, j’emprunte le train : cela me berce.
Quand j’étais petit, ma grand-mère espagnole qui n’avait pas un sou, me payait un ticket de quai, et nous allions regarder ensemble les trains passer à la gare de Vienne. Ils sortaient d’un long tunnel et c’était magique.
Mais il faut bien le dire, depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années, plus rien ne va à la SNCF. Nous assistons à un sabordage de l’une des plus belles entreprises de France ?
Prendre le TGV est devenu un luxe, les tarifs sont devenus excessifs. Les abonnements proposés ne donnent pas satisfaction et ne répondent souvent pas aux préoccupations des usagers. Pire, les trains sont désormais régulièrement en retard mettant chaque jour des milliers de travailleurs ou d’écoliers en difficulté. Pour certains patrons « prendre le train pour venir travailler est un frein à l’embauche ».
Il vaut mieux ne pas aborder ici les problèmes des correspondances qui ne sont pas assurées ou les remboursements des G30 qui sont devenus un casse-tête pour saint-cyriens. Plus personne ne réclame des excuses ou des explications : elles ne viendront pas, ou très rarement.
Dans le même temps, la politique de certains contrôleurs s’est rigidifiée. Plutôt que de faire de la prévention, ils collent bien souvent des contraventions avec un ton vindicatif sans entendre la bonne foi des utilisateurs. Le plus cocasse c’est qu’ils n’hésitent pas à verbaliser dans des trains qui ont parfois une heure de retard. Quel manque de tact.
Quant au système de réservation des TGV c’est un pur scandale. Je viens de faire 6 heures debout dans un train entre Montpellier et Strasbourg. On m’a proposé un billet sans place affectée – billet qui nécessite de payer tout de même une réservation pour une place – en m’expliquant qu’il y a « toujours un endroit où s’asseoir ». Sauf que là, non. Le bar, les banquettes, toutes les places étaient prises. Bien sûr le billet est « plein tarif ».
Je ne parle même pas de la dégradation de l’ambiance dans les trains, entre les actes d’incivilité et l’insécurité grandissante ; les rames qui sont bondées, celles qui sont détériorées ou en panne, celles où les prises (que vous payez en option dans certains trains) ne fonctionnent pas, celles où il est impossible de mettre son vélo malgré l’affichage, celles où les voyageurs ne peuvent pas déposer leurs bagages ou leurs poussettes, celles qui s’arrêtent pendant 4 heures au milieu de nulle part, celles où les toilettes sont inutilisables... Je pourrais continuer longtemps les exemples, nous avons chacun nos mauvaises expériences.
Parfois, des dirigeants de la SNCF nous expliquent que toute cette chienlit est due « à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence souhaitée par l’Europe », « qu’il faut comprendre que désormais TER, SNCF, Ouigo, sont des marques différentes ». Je rétorque que les usagers se moquent complètement de ces considérations. Ils veulent simplement que le service public soit rendu dans de bonnes conditions : il ne l’est souvent plus !
Des responsables politiques qui subventionnent les liaisons ferroviaires et qui aident à leur développement pour des raisons aussi bien écologiques que pratiques ont compris le malaise. Certaines régions ont stoppé leur financement pour contraindre la SNCF à agir. Pour l’instant les résultats de cette pression économique sont assez faibles.
Je n’ai pas, d’habitude, l’âme du contestataire contre le train. Je suis même plutôt un défenseur des mouvements sociaux à la SNCF qui visent à améliorer la situation. Mais là, la coupe est pleine.
Pour avoir marché dans les coins les plus reculés de France, je sais que la mobilité et son accessibilité sont des enjeux majeurs pour les citoyens. Ces questions sont fondamentales pour l’avenir de notre pays. Il y a véritablement un intérêt à s’en saisir avant que le chemin de fer français ne disparaisse dans les oubliettes de notre histoire.
Je souhaite un vif et prompt rétablissement à la SNCF, nous avons besoin d’elle.

11 novembre 2022

Eric Vial

La subvention de la ville de Strasbourg pour la construction de la plus grande mosquée d’Europe jugée illégale par le tribunal administratif

Selon plusieurs conseillers municipaux qui viennent de réagir, le tribunal administratif de Strasbourg a jugé illégale la subvention de 2,56 millions d’euros attribuée à la Confédération Islamique Millî Görüş pour la mosquée Eyyub Sultan et a annulé la délibération adoptée par la municipalité de Strasbourg en mars 2021.
La justice administrative considère que la demande de subvention aurait dû intervenir avant le début des travaux et être étayée d’un plan de financement consolidé. Les opposants à la majorité EELV-PC avaient à l’époque dénoncé « un passage en force ».
Cette subvention avait suscité une polémique dans tout le pays. Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin était intervenu sur les réseaux sociaux : « La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique. Vivement que tout le monde ouvre les yeux et que la loi séparatisme soit bientôt votée et promulguée ».
La Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin et le groupe Les Républicains de Strasbourg avaient alors déposé un recours devant le TA.
Confrontée à de sévères critiques, la ville de Strasbourg a réagi en septembre dernier en proposant un « nouveau cadre serein » pour l’obtention de subventions destinées aux associations cultuelles ou aux cultes. Désormais tout investissement de la ville est plafonné et ne peut excéder un million d'euros.
De même, tout culte ou association cultuelle doit avoir signé un contrat d'engagement républicain.
Le plan de financement doit être précis. Il doit notamment présenter des objectifs en matière d'économies d'énergie, d'accessibilité aux personnes handicapées ou de mise en conformité des bâtiments.
Les liens éventuels de l'association avec des puissances étrangères sont scrupuleusement vérifiées. Une attention particulière est faite sur les dérives sectaires ou terroristes.
Pour autant, dans son communiqué Pierre Jakubowicz (Horizons - Majorité Présidentielle) regrette « que la maire de Strasbourg ait refusé de prendre les devants et d’abroger cette délibération (sur la subvention de la grande mosquée) pour lever toute ambiguïté. L’acte politique d’abroger cette délibération aurait pu marquer la bonne foi de la maire dans cette affaire, faute de courage politique, c’est la justice qui a tranché ».
De son côté, le leader des LR à Strasbourg, Jean-Philippe Vetter, considère que « la décision du Tribunal Administratif va dans le bon sens ». Il fait remarquer que « c’est grâce au groupe LR que ce débat a pu avoir lieu dans l’hémicycle (…) Nous avons eu le courage de voter contre cette subvention et ses incohérences financières, ce qui n’était pas le cas de nombreux conseillers municipaux y compris de l’opposition ».

20 octobre 2022

Eric Vial

Les peuples doivent savoir ce qu’il s’est passé avec le Covid et les vaccins

Ça va se savoir ? Après l’audition la semaine dernière de la directrice adjointe de Pfizer qui a révélé que son entreprise « n’a pas évalué l’efficacité de son vaccin sur la transmission virale », la commission Covid du Parlement Européen organise à Strasbourg une conférence exceptionnelle avec le Pr Perronne qui a géré en France les plus hautes instances de la santé publique.
Dans un amphithéâtre bondé de députés et d’influenceurs européens triés sur le volet, les intervenants parlent de « fraudes scientifiques ».
Pour eux, les pouvoirs publics avaient assuré que « le vaccin permettait de ne pas transmettre la maladie ».
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant, relève dans la presse Morgane Bomsel, immunologiste et chercheuse au CNRS. Ce sont des expériences compliquées à monter. »
En tout cas, les démonstrations du Pr Christian Perronne sont assez étonnantes. Il révèle notamment des incongruités, des incohérences, et des coïncidences troublantes, notamment sur les conflits d’intérêts qui ne peuvent pas laisser indifférent dans la gestion de l’épidémie. Il pousse aux questionnements.
« Du jour au lendemain je suis devenu un charlatan, pourquoi pas ! (…) Facebook a supprimé mon compte pour appel à la haine et à la violence. Moi, appeler à la violence, c’est fort ! C’est pas grave, je ne leur en veux pas. Le plus choquant dans ce qui s’est passé c’est l’exemption de responsabilité. Les laboratoires peuvent empocher des milliards d’euros sans aucune responsabilité : inacceptable. »
Le débat reste donc ouvert. La démocratie c’est le débat. Et le lieu du débat c’est bien le Parlement non ?

11 octobre 2022

La capitale de Noël interdit le champagne !

Eric Vial

Les talibans de Strasbourg viennent d’édicter une liste de produits interdits et autorisés « sous réserve » à la vente lors du marché de Noël 2022. Et ce n’est pas une blague !
Est interdit : le champagne (vive le Grand Est), la tartiflette, la raclette (les Savoyards, qu’est-ce qu’ils viennent faire là !), le pop-corn, les donuts, le poulet grillé (on sent que la culture américaine n’est pas la bienvenue…).
Le serre-tête (on a un problème avec les cheveux des filles ?), les produits de la vannerie (spécialité alsacienne mais bon, les « Tziginer » resteront dans nos campagnes), les articles de Noël pour chiens et chats, les ponchos, les parapluies (on n’est pas à Cherbourg bon sang !), les casquettes (Jésus était juif pourtant).
Est autorisé à la vente mais sous réserve (de qui, de quoi ? Cela reste un grand mystère) : les produits alimentaires italiens sucrés et salés y compris les paninis (les ritals ça passe, faut dire qu’ils sont partout), les loukoums, les samossas, les hot-dogs, les trucs vosgiens bizarres genre liqueur de sapin ou grog de Noël qui te réveillent des zombies, la bière chaude (pouah ! Mais c’est très mauvais qui ose acheter ça ? Y’a que les anglais pour avaler un truc comme ça !).
Les décapsuleurs (là ça va poser un problème pour nos bières), les cendriers (il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer), les planchettes de table (sur lesquels on met du halouf ?), les boules à neige (ma collection va en prendre un coup), les cravates de Noël (on vous a dit col roulé cette année), affiches de Noël, calendriers, cartes postales, produits d’entretien y compris ceux avec des chutes de savon, les habits de créateurs pour enfants, les tapis de souris (à Strasbourg on préfère les rats)…
Et le meilleur pour la fin : la croix de Jésus est autorisée à la vente mais « sous réserve ». On sent qu’il y a eu débat sur le sujet. Mais bon, comme Noël c’est quand même la fête du bonhomme, on ne voulait pas gâcher totalement son anniversaire.
Bon évidemment comme les copains de la NUPES appellent régulièrement à la désobéissance civile, je me ferai une joie cette année de n’acheter et de ne consommer que des produits interdits. Je suis certain qu’ils comprendront ma démarche. J’espère ne pas terminer dans un camp de rééducation maoïste dans les Vosges.
Je suis à Reims aujourd’hui. Je prends les commande de Champagne !

10 octobre 2022

Eric Vial

Tout va bien, tout va bien !

Je sais, tout va bien. Il faut arrêter de se plaindre.
Il n’y a pas de pénurie, les urgences fonctionnent à merveille. Il ne faut environ que 4 jours pour trouver un médecin qui vous soigne quand vous êtes malade. Notre armée est grande et nous protège. Les policiers et les juges ne sont absolument pas sous l’eau. Les collectivités territoriales ne souffrent absolument pas. Les incivilités et l’insécurité reculent partout. L’école publique ne chute pas dans les tréfonds du classement mondial. Et puis surtout, les Français sont consultés sur les grandes décisions de l’État qui les concernent. La démocratie fonctionne parfaitement.
Les boomers qui ont pris leur retraite à 56 ans, nous expliquent que nous devons la prendre à 67 ans « parce que maintenant c’est différent ». Personne ne parle de dette publique (la plus importante de toute l’histoire de France) et comment les générations futures devront la payer. L’inflation n’est qu’à +7% mais « on est les meilleurs d’Europe », grâce à nos subventions et aux aides.
Tout va bien, puisqu’on vous le dit ! Merci.
Les files d’attente des étudiants qui réclament à manger n’existent pas, ni celles devant les stations essence, ni les 10 millions de pauvres. Nos vieux ne sont pas parqués dans des mouroirs pour des sommes astronomiques. Nos services publics mènent bon train quand ils ne sont pas en panne. En décembre, le cadencement des transports publics aura augmenté comme cela a été promis. Mettre un vélo dans un train est d’une simplicité déconcertante, puisqu’on vous le dit !
Et quand une fondation indépendante estime que, malgré les discours de l’État et le gentil courrier que nous avons reçu à notre domicile, les Français n’ont jamais payé autant d’impôts, c’est du bullshit ! Champion d’Europe des prélèvements obligatoires, 45,2 % selon l’IFRAP. Davantage d’impôt pour moins de service, il fallait y penser.
Tout va bien, tout va bien ! Cet hiver notre gaz viendra d’Azerbaïdjan ou d’Algérie, qu’importe s’il n’a pas l’odeur de la liberté, c’est pour notre confort. Quant au pétrole, nous préférons jeter un voile pudique sur la révolte des Iraniennes, cela ne fait clairement pas nos affaires.
Pour calmer les ardeurs des récalcitrants on organise des jeux au Qatar ou en Arabie Saoudite : neige artificielle, climatisation des stades, des centaines de navettes quotidiennes en avion. Ça devrait les épater, même si cela a été fait sur le dos d’au moins 6500 morts et de pratiques esclavagistes.
Tout va bien. Oui, tout va bien pour moi. C’est comme cela qu’il faut penser maintenant. L’individualisme au-dessus de tout. Laissez-moi encore 20 minutes que je puisse remplir mes jerricanes tranquillement…
Alors, je voudrais juste savoir pourquoi il faut désormais plus de 4 mois pour obtenir sa carte d’identité ou son passeport puisque tout va si bien ? J’ai connu une époque où quand c’était plus de 8 jours, c’était un scandale ?
Pour le reste, j’ai compris. Chacun se débrouille et surtout pas de manière collective.

7 octobre 2022

Eric Vial

Péché d’orgueil

Quand j’étais petit, on nous montrait à la télévision les files d’attente en URSS ou dans les pays de l’Est. On nous disait : « regarde les pov’ communistes ils n’ont rien ! ». Honnêtement on se foutait bien de leur figure.
Gilbert Becaud chantait « Nathalie », une Place Rouge qui était blanche : c’était « exotique ». On voyait les Russes chercher du bois ou du charbon pour se chauffer l’hiver avec de grosses chapkas sur la tête alors que nos parents installaient du chauffage électrique au sol.
Ces cocos nous apparaissaient comme pauvres et décadents dans un monde de progrès. Personne ne comprenait comment la population pouvait ainsi se laisser faire...
40 ans plus tard, c’est nous qui faisons la queue pour avoir de l’essence. Monter dans un bus ou dans un train quand ils ne sont pas annulés est un vrai parcours du combattant pour les travailleurs.
Commander une voiture allemande ou étrangère est presque impossible tant les délais sont longs, alors on fait comme les Chinois de l’époque, on enfourche un vélo.
Obtenir certains matériaux ou outils nécessitent de passer par des réseaux de débrouilles. Trouver un médecin qui vous soigne quand vous êtes malade n’est pas une sinécure. Se payer des tomates à près de 5€ le kilo est un luxe. Quant aux rayons des magasins, il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que certains produits ne sont plus disponibles. Il y a heureusement du marché noir pour tout ce que l’on désire. Les cigarettes se vendent sous le manteau, le foie gras pour Noël aussi.
Les gens ont plusieurs boulots pour tenir le coup financièrement. Des familles font leur provisions de bois pour se chauffer. Près d’un français sur six est réellement pauvre. On rouvre nos centrales à charbon. Le col roulé est à la mode. Les apparatchiks de l’Assemblée Nationale et du Sénat continuent d’augmenter leurs indemnités selon RTL. L’Elysée, notre Kremlin, bénéficie de 5 millions d’€ supplémentaires par an pour subvenir à ses dépenses de « fin d’abondance »…
« Tel est pris qui croyait prendre » aurait dit mon pote La Fontaine. J’ai comme un sentiment étrange de renversement de tendances. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? À partir de quand on décide qu’il y a eu un bug dans le logiciel économique qu’on nous avait vendu ?

3 octobre 2022

Eric Vial

- 3/10/2022 - Je n’en peux plus qu’on nous prenne pour des andouilles…
La prochaine COP27 - Climate Change Conference - (conférence pour le changement climatique) qui se déroulera cette année du 6 au 18 novembre en Égypte aura pour sponsor… Coca-Cola.
Selon le classement 2021 de l’ONG Break Free From Plastic, la marque américaine reste celle qui génère le plus de déchets dans l’environnement au monde.
La pollution aux bouteilles plastiques est particulièrement reprochée au groupe états-unien. Leur fabrication nécessite 99 % de produits pétroliers et gaziers.
Je me souviens du livre de mon pote Philippe Verdier « Climat Investigation » qui critiquait déjà en son temps ces contradictions qui font mal : des pollueurs qui payent pour se donner bonne conscience.
Évidemment, la crédibilité de la conférence est lourdement entachée.
Nous citoyens, cela nous ramène à ce que nous sommes devenus : des moutons de panurge. Franchement, des trucs comme ça, ça passe encore ? Plus personne ne dit rien ? Heureusement j’ai vu Greenpeace International réagir. Mais il me semble pour l’instant bien seuls.
Deux jours après la fin de la COP et sans aucun doute, l’adoption d’une jolie motion pavée de bonnes intentions pour le climat, débuteront les championnats du monde au Qatar...
Quel monde.

7 septembre 2022

Eric Vial

Les dindons de la farce

Cette semaine au Royaume-Uni - qui ne connaît pas de bouclier tarifaire -, le plein d’une voiture électrique coûte plus cher que le plein d’une voiture qui roule à l’essence.
Tous les spécialistes estiment que c’est ce qui attend les Français pour ces prochains mois.
La guerre en Ukraine a bon dos. Elle ne peut pas tout expliquer.
La réalité est bien plus prosaïque : c’est l’impréparation de nos dirigeants durant ces quinze dernières années, leur manque de vision. Ils ont clairement une responsabilité.
Pour faire face aux injonctions de l’écologie politique nous avons baissé volontairement notre production électrique alors que dans le même temps nous poussions les consommateurs à l’augmenter : mais quel paradoxe stupide.
Ainsi la France qui était un exportateur d’électricité est devenue aujourd’hui un importateur d’électricité. Elle a perdu son indépendance énergétique. Nous en sommes à livrer du gaz à l’Allemagne pour qu’elle puisse nous produire de l’électricité.
Résultat, dans certains pays occidentaux, des recommandations sont déjà faites pour que les détenteurs de voitures électriques ne les rechargent que dans les heures creuses afin de ne pas surcharger le trafic électrique.
Au-delà de la voiture personnelle, c’est bien tout le système de nos mobilités collectives qui va être affecté par la hausse du prix de l’électricité et notamment le train.
Le même phénomène se retrouve pour ceux qui se chauffent aux pellets de bois.
Dans le cadre du plan de transition énergétique, l’État a encouragé les particuliers à remplacer leurs anciennes chaudières par des poêles à granulés. Des incitations fiscales ont permis à de nombreuses familles de supporter des investissements lourds pouvant aller jusqu’à 10.000 € mais avec cette promesse : « votre consommation de chauffage ne vous coûtera quasiment plus rien ».
Or les granulés de bois sont aujourd’hui sujets à une inflation inédite. En juillet 2021, la tonne de granulés était vendue autour de 295 €, elle atteint près de 850 € aujourd’hui : insupportable pour le budget des ménages.
Au bout du compte le marché a gagné deux fois. Une fois parce qu’il a fallu renouveler des installations onéreuses, une autre fois en créant une dépendance énergétique permettant de valoriser le pellet de bois. Une vraie leçon de mercantilisme.
Bref, cette société semble toujours très inventive pour soutirer de l’argent aux familles et se créer de la richesse.