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30 novembre 2021

Covid : je veux (peut-être) de l’omicron

L’omicron affole le monde, fait fermer les frontières, chuter les bourses, paniquer les gouvernements. Et pourtant, les informations actuelles penchent vers le plus gentil de tous les variants. Ils sont devenus fous, on le sait, mais cela semble s’aggraver. Jusqu’où cette panique avant toute réflexion ? Pour gouverner correctement, il faudrait commencer par garder la tête froide. Quels sont les faits, à la date d’aujourd’hui ? 

Le premier omicron a été déclaré par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD) le 24 novembre à partir d’échantillons prélevés dans un laboratoire du 14 au 16 novembre. Il présente un nombre très important de mutations, ce qui affole certains, ignorant que quantité ne veut pas dire qualité. On ne sait pas encore ce que valent ces mutations cliniquement, mais ce que l’on sait aujourd’hui, n’a pas de quoi affoler comme on le fait, loin de là. Certes il faut rester prudent, observer avant de conclure trop rapidement, mais aujourd’hui certains sont dans l’excès.

Ce que l’on sait de mieux et de plus fiable, après quelques jours, vient des médecins de terrain, ceux qui ont vu et traité les patients atteints par l’omicron. Il est vrai que depuis le début de cette crise, ce sont ceux que l’on écoute le moins, au profit de ceux qui ne voient pas les patients et ne les traitent pas. 

Le Dr Angélique Coetzee (interview à Newsroom Afrika), est médecin généraliste (une tare pour les « spécialistes »), membre du Conseil d’Administration de l’Association médicale sud-africaine. Alors qu’elle ne voyait plus de cas de covid depuis deux mois, elle voit un patient qui se plaint de fatigue extrême et de douleurs musculaires. Devant ces troubles d’origine virale, elle le fait tester. Les résultats reviennent positifs, de même que pour le reste de la famille, quatre personnes. Dans le même temps arrivent 7 autres patients, présentant tous les mêmes troubles, le tout orientant vers une contagion importante.  C’est à ce moment-là qu’elle a réalisé qu’il se passait “quelque chose d’autre”, et qu’elle le signale au NCID. En dix jours, elle arrive maintenant à une trentaine de patients, présentant tous à peu près les mêmes troubles, différents de ceux du delta, se rapprochant du beta. Essentiellement fatigue importante, 2 jours, avec courbatures et douleurs musculaires et quelques maux de tête. Parfois une toux sèche. Tous bénins, pas de problème avec la saturation d’oxygène.

Un point la trouble également : aucun de ces patients n’a de problème de goût ou d’odorat. C’est intéressant, signifiant sans doute que le gonflement de l’épithélium olfactif ne se produit pas (du moins chez les patients qu’elle a vus jusqu’à présent), et que les éventuels effets neurologiques et l’éventualité d’une longue maladie peuvent être moins fréquents. Elle signale également le fait que cela atteint une population plutôt jeune, moins de 40 ans, dont un enfant de 6 ans (avec fièvre et pouls rapide). Chez ses patients, moitié de vaccinés, moitié non vaccinés, et c’est une grande majorité d’hommes. Pour les 4 premiers du Botswana, 4 vaccinés, tous cas bénins. A ce stade, on ne sait pas ce que cela donne chez les personnes âgées.

Si ce médecin et les autorités Sud-africaines insistent sur le caractère bénin de la maladie sur tous les sujets traités, l’OMS et les pays occidentaux sont plus sur une dramatisation, l’information ne circulant pas bien. Avant d’affoler tout le monde, il faut rapidement vérifier cet aspect bénin sur les 100 premiers cas, et si cela se confirme, il faut vite faire le contraire de ce qu’ils vont probablement faire, mais cela, on en a l’habitude.

En effet, au lieu de fermer les frontières (on a vu avec les autres variants, et déjà avec celui-là, cette mesure totalement illusoire, il est déjà partout), il faut les ouvrir largement. Au lieu de renforcer les pass de tous ordres et les mesures barrières, il faut faire sauter tout cela, afin que le virus bénin se développe et que nous allions enfin vers une immunité collective plus efficace et surtout plus durable que celle du vaccin. Les Amish l’ont fait avec le delta, ils sont maintenant tous immunisés, sans traitement ni vaccin, et n’ont plus de soucis. Profitons de ce virus bénin si cela se confirme.

Voilà pour la situation, à ce jour, concernant l’omicron. Nos autorités, notre presse, ne veulent pas évoquer cette possible innocuité du variant, préférant insister sur la contagiosité, qui en soit n’est pas un problème plus grave que celle de la grippe saisonnière ou des gastro-entérites. Ces informations ne sont pas reprises, et pourtant diffusées par de grandes agences comme Reuters, et diffusée dans d’autres pays. Si l’ivermectine mettrait à mal l’industrie pharmaceutique, est-ce que l’omicron mettrait à mal le pass ? Cet omicron va-t-il mettre fin, ou un début de fin, à l’épidémie actuelle ? 

Depuis des mois, nous signalons ici que toutes ces grandes épidémies virales, depuis des siècles, se tarissent spontanément en 2-3 ans, nous y arrivons, cela se fera avec des variants de moins en moins virulents. Autre sujet intéressant : omicron va-t-il supplanter delta ? Rappelons le remarquable exposé de Jacques Fantini sur ces variants et sa dernière mise au point), les paris sont ouverts. Rappelons que lorsque delta arrive dans un pays, il a mis en général un mois et demi pour passer de moins de 5% à plus de 90% des cas. A suivre. Omicron annonce-t-il le début de la fin ? Nous attendons tous avec impatience ce messie. Est-ce le bon ?

https://www.covid-factuel.fr/2021/11/30/covid-je-veux-peut-etre-de-lomicron/

29 novembre 2021

Le conseil municipal du 29/11/2021

⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/332131294992542

Vaccination : et si Hanouna avait raison ?



Kelly Scott

Indécence et racolage

Vous avez certainement tous déjà vu cette publicité (ou plutôt propagande) qui passe régulièrement à la télé.
Un vieil homme se fait beau devant sa glace, il arrange les pointes de sa moustache et lisse ses sourcils.
Quelque part ailleurs, une dame âgée se prépare devant un miroir, met un joli foulard autour du cou puis éteint les lumières du couloir et sort.
La musique italienne, Amore mio de Franck Sarkissian pour l’ambiance romantique d’un premier rendez-vous amoureux.
Tous deux sortent dans la nuit, se dépêchent, marchent dans le noir, sur les pavés détrempés, se croisent même… On attend qu’ils se rencontrent, qu’ils s’embrassent ou se retrouvent dans un café, sur une place à côté d’une fontaine.
L’homme jette un œil sur sa montre et regarde la vitrine d’un commerce.
Et là… La chute, chacun se retrouve sous le néon vert et cru de l’enseigne d’une pharmacie, à attendre son tour pour la dose de rappel…
« Parce qu’il y a des rendez-vous à ne pas manquer » dixit le ministère de la santé…

28 novembre 2021





Notre mini marché de Noël est ouvert !
Au 6 rue de la Grenouillère à Colmar

Tous les jours y compris le dimanche
de 14h à 18h


Venez nous y rendre visite !
Tous nos produits créés ou offerts par des bénévoles sont en vente au profit de nos actions de solidarité.


Photo L’Alsace / Christelle Didierjean




Marché de Noël à Colmar

On allait voir ce qu'on allait voir ! La municipalité a communiqué sur la réduction du nombre de cabanes qui, selon elle, permettrait de désengorger le centre-ville et d'assurer une circulation fluide aux 500.000 visiteurs attendus cette année, soit moitié moins que les années précédentes - estimation faite au doigt mouillé. Le changement ne nous a pas sauté aux yeux. On retrouve peu ou prou les mêmes exposants, proposant les mêmes produits aux mêmes endroits. Des cabanes ont même été rajoutées rue des Tanneurs, jusque-là épargnée.
Quant à la "fluidité" de la circulation, c'était plutôt raté, ce premier samedi d'ouverture. Des marées humaines tentaient de se frayer un passage vers les différents marchés. Les habitants du centre-ville se sont retrouvés plongés comme aux pires heures de l'ère Meyer dans un enfer qui durera cinq semaines. Colmar, une ville "apaisée" selon le souhait d'Eric Straumann ? Il est permis d'en douter.
E.D.

Bernard Friedrich

« D'r Hans im Schnokeloch » n'est pas mort...

... car il hante encore !
Dernière manifestation en date, ce sondage révèlent que plus de 60% d'Alsaciens souhaitent sortir du Grand Est pour constituer, à l'instar de la Bretagne, une entité territoriale spécifique avec sa langue, sa culture, son histoire etc.
Mais que n'ont-ils donc exprimé clairement ce désir - au fond légitime - lors du référendum sur la Communauté Territoriale d'Alsace en 2013, essentiellement mis en échec par l'hubris de quelques élus haut-rhinois plus préoccupés de l'avenir de leur petit pré-carré que du destin d'une Alsace unifiée... dont le poids aurait incontestablement joué lors de la création des grandes régions. Que n'a-t-on à l'époque entendu s'élever la voix de celles et ceux qui, aujourd'hui, veulent légiférer sur l'instruction de notre culture dès le primaire et/ou font grand bruit aux relents parfois communautaristes en jouant de nos particularismes !
Autre exemple de cette tendance à tergiverser, les commentaires après la parution du livre de l'ex-directeur de cabinet de feu notre « bon maire colmarien» qui narre la triste histoire de la « candidature de trop » d'un homme fatigué et diminué. Ils étaient nombreux à savoir et à tenter de le convaincre de renoncer et de s'en tenir à sa promesse passée de passer le relais. Peine perdue avec une lamentable fin de règne aux déplorables effets collatéraux.
N'était-il donc entouré que de trop fidèles moutons conscients d'aller à un suicide collectif ? Pas une personnalité pour dire « Stop on se lance SANS vous » ?

25 novembre 2021

Les boucs émissaires de la covid

Après le pangolin, les chauve-souris, les moutons, les cobayes, les hamsters dorés, la ménagerie covid s’agrandit. Voici venir les boucs, on va bientôt pouvoir ouvrir un zoo. 

Mesures barrières, restrictions, 2 confinements, vaccins, pass sanitaire, etc, rien n’y fait. Nous sommes repartis pour une énième vague. Après deux ans, rien n’a changé, nous avons l’impression d’en être au même point, peut-être pire. En effet chacune des vagues précédentes était due à un nouveau variant, permettant de penser chaque fois à de nouvelles épidémies, cette fois il n’y a pas eu de nouveau variant. Pour la première fois, c’est cette fois une rechute de la vague précédente, ce qui n’était pas le cas pour les autres. Pire : une récidive malgré 70% de français totalement vaccinés, 10% triplement vaccinés. Signalons que ces pourcentages sont supérieurs si on ne considère que les adultes et personnes à risques.

Devant un échec, quand on n’y arrive pas, il faut toujours trouver un coupable, un responsable de la situation : un bouc émissaire. Les autorités l’ont trouvé. C’est celui qui veut que les choses soient faites correctement, comme elles l’ont toujours été jusqu’à il y a un an. C’est celui qui veut bien se faire vacciner, mais qui demande que toutes les études soient terminées avant ; celui qui demande que le principe de précaution, appliqué depuis toujours en médecine et abandonné depuis 1 an, soit respecté ; celui qui préfère le traitement médical au vaccin, seule option non essayée depuis 2 ans.

Le bouc émissaire, le coupable désigné par les autorités, c’est le non vacciné. Et pourtant ! IL N’EST POUR RIEN DANS LA VAGUE ACTUELLE ! En effet, soumis au pass régulier, il ne peut contaminer les autres, contrairement aux vaccinés, non soumis à ces contrôles pendant 7 mois, alors que l’on sait qu’ils peuvent être autant porteurs et autant contaminants. Cluster au dernier congrès des maires, or tous les non vaccinés étaient testés négatifs, ne pouvant contaminer les autres, seuls les vaccinés ont pu contaminer. Il en est ainsi partout. Si vous êtes contaminé au restaurant, dans le train, au cinéma, au travail, ce sera toujours par un vacciné, pas par un non vaccinés testé négatif. Ce sont les vaccinés non testés, les premiers responsables de l’expansion de la vague actuelle, pas les négatifs !

Au lieu de se pencher sur ce problème et de le régler, les dernières mesures annoncées ce jour ne feront que faire perdurer le problème : les contamineurs non testés pourront continuer à transmettre sans le savoir le virus, en toute impunité, le délai pour la troisième dose étant même repoussé du 15 décembre au 15 janvier, alors que dans le même temps on considère qu’il faut le faire après 5 mois au lieu de 6 mois ! On allonge ce qu’on devrait raccourcir et inversement. Allez comprendre quelque chose !

Quant aux tests à faire toutes les 24 heures, cette mesure ne repose sur aucune base scientifique, mais politique. Un jour 48 heures, le lendemain 72 heures, 3 mois plus tard 24 heures, ce n’est pas lié à une quelconque étude médicale. C’est simplement fait pour pourrir la vie des plus prudents, une obligation déguisée, mais qui n’est pas prononcée, pour des raisons juridiques et pour échapper à certaines responsabilités. Le vacciné reste responsable, avec son « consentement éclairé d’office», il ne peut s’en prendre qu’à lui-même s’il arrive quelque chose, il n’était pas obligé.

En ne s’occupant pas du problème de ceux qui contaminent, pour ne s’occuper quasiment que de ceux qui ne contaminent pas, la vague va continuer sur sa lancée, et s’arrêtera d’elle même, comme toutes les autres, quand elle le décidera. Quand elle sera finie, certains diront que c’est grâce à leurs mesures, ce qui sera un mensonge. Le virus fera comme il a toujours fait, avec ou sans traitement, c’est le propre des vagues virales, et ce jusqu’à la suivante, tant qu’on appliquera des mesures qui n’ont pas marché. Pour l’efficacité des mesures et des vaccins, demandez à Renaud Muselier, Jean Castex, Michel Cymes ou Roselyne Bachelot, tous double-vaccinés, ce qu’ils en pensent, et surtout combien de personnes ils ont chacun contaminés ? C’est plus que les 1,4 du R effectif, Muselier en a avoué 12, Castex, c’est certainement plus !

Un petit bémol quand même : moins de formes graves. Le vaccin ? Peut-être, mais ce n’est pas ce que l’on apprend dans d’autres pays. Chez nous, les politiques disent que les hospitalisés sont majoritairement non-vaccinés, les médecins hospitaliers qui les soignent disent l’inverse. Qui croire ? N’oublions pas non plus que les 120 000 plus fragiles (âgés + comorbidités) ne peuvent décéder deux fois, et que l’évolution naturelle de toutes les grandes épidémies virales depuis des siècles, va vers l’épuisement de la virulence après 2 ans, même sans traitements efficaces.

Pour terminer en ce qui concerne les causes de cette explosion récente de cas, deux courbes qui se passent de commentaire. Alors que cela semblait aller mieux, qu’est-ce qui a pu provoquer une reprise de la même épidémie ?On a déjà vu cela pour Israël et nombre d’autres pays. Là encore on ne se penche pas sur le problème. Troublant, non ?