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8 mars 2022
6 mars 2022
Clo
J'en ai marre des gens qui se la pètent, qui se croient supérieurs aux autres, qui vantent leurs diplômes ou leurs médailles, fiers d'être "des gens bien comme il faut", rangés comme des oignons dans une cagette, à ne pas dépasser d'un pli, à manger du poulet le dimanche avec la grand-tante toujours à la même place, de boire le thé à 16h tapante, et de sonner la cloche du dîner à 19h !
Moi je suis tout l'inverse, j'aime les gens tordus, les gens bizarres, les cabossés de la vie, ceux qui ont le cœur à fleur de peau, qui dansent à poil dans leur salon, qui se déguisent avec leurs enfants, qui pleurent devant Bambi, qui mangent à n'importe quelle heure, et qui vivent l'imprévu...
Ceux dont la sensibilité dépasse l'entendement, ceux qui sont ailleurs, à l'ouest, à côté, avec cet air étonné de se trouver là où ils ne devraient pas être. Ceux que tout érafle, tout déchire, ceux qui sont bouleversés par le soleil qui se lève, la nature qui s'éveille, par les étoiles et la lune, ceux qui sont à l'écart...
J'aime tous ceux-là, parce que ce sont ceux qui n'ont pas peur d'être différents, ceux qui changent le monde juste parce qu'ils sont vrais...
J'en ai marre des gens qui se la pètent, qui se croient supérieurs aux autres, qui vantent leurs diplômes ou leurs médailles, fiers d'être "des gens bien comme il faut", rangés comme des oignons dans une cagette, à ne pas dépasser d'un pli, à manger du poulet le dimanche avec la grand-tante toujours à la même place, de boire le thé à 16h tapante, et de sonner la cloche du dîner à 19h !
Moi je suis tout l'inverse, j'aime les gens tordus, les gens bizarres, les cabossés de la vie, ceux qui ont le cœur à fleur de peau, qui dansent à poil dans leur salon, qui se déguisent avec leurs enfants, qui pleurent devant Bambi, qui mangent à n'importe quelle heure, et qui vivent l'imprévu...
Ceux dont la sensibilité dépasse l'entendement, ceux qui sont ailleurs, à l'ouest, à côté, avec cet air étonné de se trouver là où ils ne devraient pas être. Ceux que tout érafle, tout déchire, ceux qui sont bouleversés par le soleil qui se lève, la nature qui s'éveille, par les étoiles et la lune, ceux qui sont à l'écart...
J'aime tous ceux-là, parce que ce sont ceux qui n'ont pas peur d'être différents, ceux qui changent le monde juste parce qu'ils sont vrais...
5 mars 2022
La Fédération des concours de musique alerte contre l'exclusion des jeunes candidats russes
Louis-Valentin Lopez

Le récital que le jeune pianiste russe Alexander Malofeev devait donner à Vancouver a été annulé - Compte Facebook d'Alexander Malofeev
« Nous demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », réclame la Fédération mondiale. Alors qu'un jeune pianiste russe, notamment, vient d'être exclu du concours de piano de Dublin.
Gare à ne pas discriminer des jeunes artistes à l’aube de leur carrière, alors qu’ils n’ont rien à voir avec la guerre provoquée par la Russie. C’est le message ferme envoyé par la Fédération mondiale des concours internationaux de musique dans un communiqué transmis à France Musique ce vendredi soir. « La guerre entraîne une isolation croissante des musiciens russes et biélorusses, souvent sans faire la distinction entre les artistes soutenus par l’État, qui représentent l’idéologie de leur gouvernement, et les musiciens qui ont pris de grands risques en s’exprimant contre cette guerre », déplore l’organisation.
« Il est de la responsabilité de la Fédération de prévenir l’instrumentalisation des jeunes musiciens. Avec cela à l’esprit, nous recommandons et demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », poursuit l'instance, soulignant qu’ « aucun candidat ne peut être considéré comme un représentant officiel de son gouvernement, et être déclaré le représentant d’une idéologie simplement à cause de sa nationalité. Au contraire, notre organisation protégera et soutiendra toujours les jeunes musiciens, peu importe d’où ils viennent. »
À lire aussi : Partout dans le monde, des institutions et artistes russes mis au ban
De jeunes musiciens russes déjà congédiés
Car certains candidats sont d’ores et déjà mis au ban des compétitions internationales. C’est le cas du jeune pianiste russe Roman Kosyakov, qui a partagé sur son compte Facebook un courriel sans équivoque de la Dublin International Piano Competition, à laquelle il avait postulé. « Cher Roman, nous vous remercions d’avoir candidaté à l’édition 2022 », peut-on lire. Mais « à l’unisson avec les organisations culturelles à travers le monde et en cette période difficile, nous vous informons à regret que nous ne pourrons pas inclure de candidat russe dans la compétition 2022 ». « Voilà où nous en sommes rendus… », commente le jeune homme, dépité.
S’il ne participait pas à un concours, le tout jeune pianiste russe Alexander Malofeev, 20 ans, a lui aussi fait les frais de la guerre déclarée par son gouvernement. Le récital qu’il devait donner à Vancouver a été annulé, simplement à cause de sa nationalité. « À la Vancouver Recital Society, nous ne pouvons en toute conscience présenter en ce moment le concert d’un artiste russe à moins qu’il ne s’exprime ouvertement contre cette guerre », a justifié l’organisatrice, Leila Getz. Tout en soulignant qu’Alexandre Malofeev craignait des représailles sur lui et sa famille si jamais il venait à s'exprimer.
« Nous demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », réclame la Fédération mondiale. Alors qu'un jeune pianiste russe, notamment, vient d'être exclu du concours de piano de Dublin.
Gare à ne pas discriminer des jeunes artistes à l’aube de leur carrière, alors qu’ils n’ont rien à voir avec la guerre provoquée par la Russie. C’est le message ferme envoyé par la Fédération mondiale des concours internationaux de musique dans un communiqué transmis à France Musique ce vendredi soir. « La guerre entraîne une isolation croissante des musiciens russes et biélorusses, souvent sans faire la distinction entre les artistes soutenus par l’État, qui représentent l’idéologie de leur gouvernement, et les musiciens qui ont pris de grands risques en s’exprimant contre cette guerre », déplore l’organisation.
« Il est de la responsabilité de la Fédération de prévenir l’instrumentalisation des jeunes musiciens. Avec cela à l’esprit, nous recommandons et demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », poursuit l'instance, soulignant qu’ « aucun candidat ne peut être considéré comme un représentant officiel de son gouvernement, et être déclaré le représentant d’une idéologie simplement à cause de sa nationalité. Au contraire, notre organisation protégera et soutiendra toujours les jeunes musiciens, peu importe d’où ils viennent. »
À lire aussi : Partout dans le monde, des institutions et artistes russes mis au ban
De jeunes musiciens russes déjà congédiés
Car certains candidats sont d’ores et déjà mis au ban des compétitions internationales. C’est le cas du jeune pianiste russe Roman Kosyakov, qui a partagé sur son compte Facebook un courriel sans équivoque de la Dublin International Piano Competition, à laquelle il avait postulé. « Cher Roman, nous vous remercions d’avoir candidaté à l’édition 2022 », peut-on lire. Mais « à l’unisson avec les organisations culturelles à travers le monde et en cette période difficile, nous vous informons à regret que nous ne pourrons pas inclure de candidat russe dans la compétition 2022 ». « Voilà où nous en sommes rendus… », commente le jeune homme, dépité.
S’il ne participait pas à un concours, le tout jeune pianiste russe Alexander Malofeev, 20 ans, a lui aussi fait les frais de la guerre déclarée par son gouvernement. Le récital qu’il devait donner à Vancouver a été annulé, simplement à cause de sa nationalité. « À la Vancouver Recital Society, nous ne pouvons en toute conscience présenter en ce moment le concert d’un artiste russe à moins qu’il ne s’exprime ouvertement contre cette guerre », a justifié l’organisatrice, Leila Getz. Tout en soulignant qu’Alexandre Malofeev craignait des représailles sur lui et sa famille si jamais il venait à s'exprimer.
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