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16 avril 2025



Chers amis mélomanes,

Cet été, le Festival International de Colmar vous promet une expérience musicale inoubliable du 3 au 14 juillet. Sous la direction d'Alain Altinoglu, découvrez une programmation exceptionnelle alliant grands classiques et talents émergents.

Artistes de renommée mondiale

Ne manquez pas les performances de Gautier Capuçon, Yuja Wang, Grigory Sokolov, Bertrand Chamayou, Viktoria Mullova, et bien d'autres.

Attention ! Les concerts avec Gautier Capuçon ou Yuja Wang sont bientôt complets.
Ne tardez pas à réserver vos billets pour être sûr de ne pas manquer ces moments uniques !

Une programmation éclectique

Des concerts prestige et des œuvres emblématiques :
• Brahms interprété par Viktoria Mullova ou Grigory Sokolov
• Rachmaninov par Alexander Malofeev
• Ravel sublimé par Bertrand Chamayou
• Haydn par Sebastian Berner, prix Maurice André 2022
 
Un Cycle Jeunes Talents pour découvrir les étoiles montantes :
• Le phénomène Tom Carré au piano
• La talentueuse haut-rhinoise Céleste Klingelschmitt au violon

Des concerts signature

• Pierre et le Loup raconté par Julie Depardieu pour les plus (et moins) jeunes.
• Beethoven par trois grandes artistes inspirantes dont la Maestra 2024 et avec le Paris Mozart Orchestra.
• Un concert de cuivres aux accents très cinématographiques avec le Belgian Brass.
• Des musiques du monde qui font irruption dans le classique : Janoska Ensemble, Sirba Octet
• Une création mondiale de Raphaël Sévère lors de la Carte Blanche à Alain Altinoglu.

Découvrir le programme


Pourquoi réserver dès maintenant ?

• Places limitées : Certains concerts affichent déjà presque complet, notamment ceux de Gautier Capuçon et Yuja Wang
• Tarifs préférentiels : Profitez de réductions exclusives pour les membres de l'association et les moins de 25 ans
• Un cadeau unique et original en prévision de la fête des mamans (25/05) comme des papas (15/06)

Comment réserver ?

- En ligne : www.festival-colmar.com
- Par téléphone : +33 (0)3 89410536.
- Sur place : À l'Office de Tourisme de Colmar

Au plaisir de vous accueillir,
L'équipe du Festival International de Colmar

Festival International de Colmar
8 rue Kleber
F-68000 Colmar
Yves Hemedinger

-16/4/2025- Je pense que c’est une très mauvaise idée de totalement interdire les voitures rue des Têtes.
Les Colmariens ne doivent pas se sentir exclus de leur ville au profit exclusif du tourisme (dont nous avons besoin par ailleurs) qu’il faut rendre acceptable !
Je reste sur ma position, à savoir la création de quelques places de stationnement minute et pour personnes handicapées, afin de ne pas totalement bloquer l’accès au cœur de ville aux personnes âgées ayant des difficultés à se déplacer, ou à celles qui souhaitent récupérer rapidement un colis, faire une course ou déposer des objets parce qu’elles sont riveraines.
Avec, pourquoi pas, une interdiction les samedis et les jours de très forte affluence.

15 avril 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Kuzmanovic Georges
15/4/2025

Budget 2026 : mission (quasi) impossible !

Le budget 2025 était déjà difficile à boucler… mais celui de 2026 s'annonce carrément irréalisable.

⇨ À cause des coupes budgétaires massives qui s'annoncent, rendues inévitables par la gestion calamiteuse – sinon frauduleuse – des finances publiques par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire depuis 2017. Ces coupes frapperont d'abord les services publics.
⇨ À cause de la volonté d’augmenter démesurément le budget de la défense, en vue d’une guerre fantasmée contre la Russie, qui n’aura pas lieu.
⇨ À cause de la crise économique et sociale déjà bien installée.
⇨ À cause des politiques néolibérales, des absurdités des critères de Maastricht, et des transferts de souveraineté à Bruxelles.
⇨ À cause de la désindustrialisation, accélérée par les politiques protectionnistes de Biden et Trump, et par l’absurde système européen de fixation des prix de l’énergie.

Et pourtant, Patrick Martin-Grenier, professeur à Sciences Po et formateur de nos "élites", nous explique qu’il ne faut surtout PAS toucher aux retraites.
Pas un euro, même pour les plus aisés. Sacrilège !
Mais de qui parle-t-on exactement ?
Des retraités les plus favorisés : ceux qui ont profité à plein du système, se sont enrichis comme aucune génération avant eux, ont peu cotisé (dans une époque où les retraités étaient peu nombreux et mouraient plus jeunes), et qui ont massivement voté pour toutes les dérives néolibérales, libre-échangistes et européistes.
Ceux-là, après avoir contribué à la destruction des services publics et à la perte de souveraineté nationale, exigent aujourd’hui que les actifs – surtout les jeunes – se sacrifient pour qu’eux puissent continuer à faire du yoga à Marbella, après un petit saut dans leur résidence secondaire ou un séjour au soleil au Maroc.
Oui, bien sûr, tous les retraités ne sont pas des nantis. Des millions vivent avec de faibles pensions ou un minimum vieillesse. Je ne parle pas de ceux-là qui souffrent.
Mais ici, il est question de ceux qui ont pu accumuler un patrimoine immobilier, des actions, des assurances vie, des placements. On ne peut pas sacrifier un pays et sa jeunesse pour préserver leurs rentes.
Le drame des sociétés dites "démocratiques", c’est qu’avec la faible natalité, les plus âgés deviennent majoritaires dans les urnes – et imposent leurs choix générationnels. Ils ont désormais la masse critique pour faire élire à l’infini tous les Macron possibles et imaginables.
Mais n’oublions jamais une chose :
Un vieux riche ne fait pas la révolution.
À 70 ans, personne ne prendra les armes pour défendre son assurance vie ou limiter une moins-value sur ses placements.
En revanche, des jeunes, des actifs désespérés…
Eux, oui, ils peuvent tout faire.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

14 avril 2025

Jak Umbdenstock

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

René Chiche

-13/4/2025- J'ai reçu plusieurs signalements et sollicitations de conseil et d'intervention du syndicat de l'éducation CFE-CGC Action & Démocratie de la part de professeurs ayant subi des agressions et injures antisémites, et ne se sentant pas du tout soutenus par l’institution ni, ce qui est encore plus grave, par leurs propres collègues.
Un exemple parmi des dizaines : celui d’un professeur dont le nom, écrit sur une table de classe et assorti de grossièretés dont je vous fais grâce, est accompagné d’une croix gammée. Après avoir été identifié, non sans difficulté tant l’administration ne voulait pas s’embarrasser d’un incident aussi mineur, l’élève auteur des faits a fini par être faiblement sanctionné à l’issue d’un conseil de discipline ainsi que par le tribunal (qui n'a cependant pas retenu la circonstance aggravante d’antisémitisme car l’élève avait nié devant le juge être l'auteur de la croix gammée et ne l'a reconnu que pendant le conseil de discipline qui s'est tenu postérieurement à sa comparution). Tout est bien alors qui finit bien ? Eh non, puisque l’élève est toujours en classe et c'est la victime de cette agression, c’est-à-dire le professeur lui-même, qui se trouve en incapacité de reprendre ses fonctions dans cet établissement, traumatisé non pas tant par l’attitude d’un gamin qui ne savait pas vraiment ce qu’il faisait que par celle des autres professeurs de l’établissement qui ne l’ont pas soutenu et l'ont de fait isolé, cette attitude relevant davantage de l’antisémitisme que les insultes débiles d’un gamin désinstruit.
Alors, quand je vois les rodomontades du ministère qui, pour lutter contre la prolifération de l'antisémitisme dans les établissements scolaires, n’est pas avare de plans et de propos lénifiants parfaitement inutiles, et que je constate sur le terrain que certains élèves mais aussi certains professeurs vont toujours au collège et au lycée avec la peur au ventre et la certitude de ne pas pouvoir compter sur les autres (le juif étant toujours un peu coupable au fond, c’est bien connu depuis des siècles…), je ne peux me défendre contre une immense colère contre tant de lâcheté et d'hypocrisie de la part des uns et des autres, et surtout de la part de ces collègues dont la lâcheté et l'hypocrisie sont les vrais ressorts du fascisme contre lequel ils prétendent pourtant lutter.

[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

13 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber
13/4/2025

Colmar, ville d’art(s) : pour une culture vivante, accessible, audacieuse

Colmar est une ville magnifique, mais elle peut devenir vibrante. Vibrante d’idées, de rencontres, de créations. Vibrante de culture. Une culture qui ne soit pas réservée à quelques-uns, mais construite avec toutes et tous.
Oui, à Colmar, la culture est bien vivante. Mais elle est encore trop souvent enfermée : dans des lieux institutionnels, dans des logiques anciennes, dans une forme de confort que les grandes mutations contemporaines ne peuvent plus justifier. Il est temps d'ouvrir les portes, les scènes, les murs... et les esprits.
Voici quelques orientations concrètes, que je partage avec beaucoup d’entre vous, pour faire de Colmar une ville qui crée, qui ose, qui inspire :

1. Une culture plus partagée, plus proche des habitants

La culture ne doit plus être cantonnée à quelques lieux ou événements emblématiques. Elle doit descendre dans tous les quartiers, dans toutes les écoles, au cœur du quotidien. Des résidences artistiques en milieu scolaire, des ateliers dans les maisons de quartier, des concerts dans les cours d'immeubles, des expositions dans les halles ou les parkings à étages, … des actions dans l’espace public qui doivent devenir la norme, pas l’exception : voilà la culture que nous voulons. « Si tu ne vas pas à la culture, c’est la culture qui viendra à toi ».
Des projets comme les "belles sorties" de la Métropole européenne de Lille, ou les festivals de rue participatifs portés par les habitants eux-mêmes doivent nous inspirer.

2. Une culture décloisonnée, accessible, audacieuse

Soutenir la musique classique ET les musiques actuelles. Le théâtre contemporain ET les cultures urbaines. Les arts plastiques ET le street art. Le patrimoine ancien ET les arts visuels & installations numériques. Ce n’est pas tout mettre sur le même plan : c’est affirmer qu’une ville riche est une ville plurielle, hybride, vivante. C’est croire à l’intelligence des publics, dès lors qu’on leur propose des croisements sincères, exigeants, portés par des artistes intègres.
Organisons donc des événements croisant publics, esthétiques, générations, amateurs et professionnels : des lectures dans des friches, des battles de danse en dialogue avec la danse baroque, des parcours artistiques à double entrée, à la fois populaires et exigeants.
Imaginons un « Pass Culture Locale » donnant accès, pour quelques euros, à une grande variété de spectacles. Créons un programme « Coup de pouce » pour accompagner les jeunes artistes et collectifs émergents dans leurs premières créations, sans oublier les plus expérimentés.

3. Une éducation artistique comme pilier

L’éducation artistique ne peut plus être un supplément d’âme. Elle doit être un pilier. Pour cela, créons des postes de musiciens, plasticiens, conteurs intervenants, au sein du conservatoire et dans les écoles. Co-construisons des projets durables entre enseignants, artistes et établissements.
Conditionnons une partie des subventions culturelles à un engagement en faveur de l'éducation artistique, avec un suivi rigoureux des résultats et de l’impact. Mieux : accompagnons les structures pour les aider à mettre en place ces actions. Associons les parents.
L'association Lézard, par exemple, mène déjà ce travail. Donnons-leur davantage de moyens et de visibilité.

4. Une Cité des Arts et des lieux à réinventer

Colmar a besoin d'un lieu de convergence. D'un espace de croisements. D'un symbole fort. Une Cité des Arts, mutualisant le conservatoire à rayonnement départemental, le CERAC, les acteurs associatifs, les collectifs de jeunes créateurs.
Ce lieu devrait comporter des studios de répétition, des salles de diffusion adaptées pour les élèves de théâtre, de danse, de musique, de photographie, …, des espaces de coworking artistique, des outils mutualisés (régie, administration, communication, …), et surtout : une gouvernance partagée, agile, et des programmations croisées entre pro et amateurs.

5. Une politique musicale plus cohérente, plus démocratique

Le Festival de Pâques, dans sa forme actuelle, pose question. Il faut revenir à une ligne artistique identifiable, et repenser l’équilibre budgétaire entre élite et accès populaire. Créons en parallèle une saison symphonique populaire, accessible, connectée aux jeunes et aux familles.
L’engagement de Colmar au sein de l’Opéra du Rhin doit être maintenu, mais doit être réinterrogé dans sa forme : spectacles adaptés à notre théâtre ou au parc expo, concerts décentralisés, actions éducatives, créations en milieu scolaire, etc. Colmar peut conjuguer exigence artistique et ouverture au plus grand nombre.

6. Une ville qui valorise ses talents et ses acteurs culturels

À Colmar, les forces vives ne manquent pas, entre autres :
- La fédération Hiéro, et son engagement remarquable pour les musiques actuelles ;
- Le Grillen, haut lieu de la scène alternative ;
- Le Lézard, structure pionnière de l’action culturelle et de l’accompagnement artistique ;
- Et bien sûr, le conservatoire à rayonnement départemental, dont la mission doit être clarifiée (enseignement avant tout, en lien avec les amateurs et les autres structures). Pour cela, il faut lui donner de la stabilité, clarifier les objectifs, éviter les dérives narcissiques ou les logiques de valorisation personnelle. Et surtout, accompagner l’équipe pour qu’elle travaille en confiance, au service des élèves et des familles.
Mettons également tous ces lieux et associations en réseau. Définissons leurs missions. Renforçons leurs synergies. Donnons-leur des outils communs (billetterie, com, logistique).

7. Une gouvernance culturelle plus ouverte, plus coopérative

Un Conseil Local de la Culture doit voir le jour. Il réunirait artistes, structures, enseignants, citoyens, bénévoles, experts. Il serait consultatif mais aussi force de proposition sur les programmations, les subventions, les grands projets, avec des critères clairs et partagés.
Des budgets participatifs culturels pourraient être lancés dans les quartiers. Donnons aux habitants les moyens de proposer, de créer, de s’approprier leur vie culturelle.

8. Une culture qui rayonne dans le Rhin supérieur : Colmar au cœur d’un espace trinational d’une richesse culturelle exceptionnelle

Colmar ne doit pas penser sa culture en vase clos et assumer son rôle dans le paysage culturel trinational. Un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
Il est temps de relancer une coopération artistique interrégionale active avec Freiburg, Bâle, Mulhouse, Strasbourg, ... à travers des programmes type INTERREG, des coproductions transfrontalières, des échanges de jeunes artistes, des tournées communes, des festivals partagés, ...
Et pourquoi ne pas imaginer un “Pass Culture Rhin supérieur”, ou des résidences croisées entre conservatoires, écoles d’art, lieux de création et institutions culturelles ?
Valorisons également nos musées, comme des portes d'entrée vers l'Europe créative. Le Rhin ne doit plus séparer : il doit unir.

9. Un patrimoine vivant à revaloriser

Colmar est la ville d’Auguste Bartholdi. Il faut le rappeler, le revendiquer. Mais que faisons-nous réellement de cet héritage ? Pourquoi ne pas lancer un festival Bartholdi, mêlant art dans l’espace public, jeunesse et citoyenneté ?
Le Musée Unterlinden, bijou architectural et artistique, pourrait s’ouvrir davantage : nocturnes participatives, expositions hors les murs, parcours urbain “retable vivant”, collaborations avec des artistes contemporains. Pensons aussi à une antenne contemporaine, en dialogue avec les chefs-d'œuvre du passé.

10. Une lecture publique renforcée et accessible

La Médiathèque doit devenir un lieu de vie culturelle, un catalyseur d’initiatives, de créations, de rencontres.
Organisons des résidences d’auteurs, des ateliers d’écriture, des lectures dans l’espace public. Et surtout, renforçons toujours plus le Salon du Livre, en lien avec les établissements scolaires, les librairies, les associations, les bibliothécaires et les lecteurs eux-mêmes.
Colmar, ville scène, pas ville vitrine
Je ne veux pas d’une “ville musée”. Je crois en une “ville scène” :
- où l’on crée,
- où l’on partage,
- où l’on ose.
Merci à toutes celles et ceux qui font déjà vivre cette ambition. Ce texte n’est pas un programme figé, mais un appel à idées, un socle de réflexion, une main tendue. Une envie d’ouvrir le champ des possibles.
À Colmar, la culture doit redevenir une aventure collective !

Festival de Pâques de Colmar

LE CONCERT SPIRITUEL - HERVÉ NIQUET
Jeudi 17 avril - 20h30 - Théâtre Municipal de Colmar

Concert événement chœur et orchestre
Neuf chanteurs, accompagnés de deux violons, d'un violoncelle, d'une contrebasse et d'un orgue, font revivre la musique sacrée de Mozart du temps de Salzbourg dans la salle impériale de la résidence de Würzburg.
Ce concert du Mozartfest intercale des œuvres de haut niveau du répertoire sacré des frères Haydn, Michael et Joseph, entre les deux Messes brèves de Mozart.
Ainsi, l'Ave verum Corpus de Michael Haydn, par exemple, est passionnant, tout comme l'est plus tard celui de Mozart, touchant par sa profondeur.
Le chœur offre une performance vocale de tout premier plan. Les cinq voix de femmes et les quatre voix d'hommes s'accordent harmonieusement dans les messes de Mozart de l'été 1884, qui prouvent une fois de plus le génie du compositeur.
Des pupitres masculins passionnés, et des passages de soprano et d'alto engagés rendent justice aux joyaux de composition que sont Gloria et Credo.
Le jeu des instrumentistes est aussi harmonieux lorsqu’ils accompagnent les voix, que durant leurs passages solistes.


LE MUR COLMAR

-12/4/2025- Une vingtaine d'artistes passionnés par l'art du graffiti ont dévoilé leur savoir-faire en direct, dans la mythique salle du Grillen à Colmar.












12 avril 2025

Michel Spitz

Le musée Oberlin à Waldersbach

Une « Maison des Illustres » qui met en scène une personnalité qui synthétise l’ambiance spirituelle et temporelle du siècle des Lumières. Le pasteur Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826) a fait le choix de s’installer au fond d’une vallée vosgienne reculée, le Ban de la Roche et de mettre son savoir multiforme au service de ses paroissiens. De l’apprentissage de la lecture à l’histoire naturelle, de la musique à la création de caisses de secours, il s’engage pendant soixante ans dans un combat sans repos pour le progrès spirituel, sanitaire, éducatif et économique des hommes, femmes et enfants qui lui sont confiés.
Magnifique muséographie dans un écrin en extension du presbytère, signé Frédéric Jung architecte. (2004)




Florian Brunner

-11/4/2025- Et si Colmar devenait un vrai laboratoire de démocratie locale ?
Dans le cadre des élections municipales à venir, je formule une proposition simple et ambitieuse : transformer le Conseil d’initiative citoyenne de Colmar en un véritable Forum des Colmariens.
70 habitantes et habitants tirés au sort, formés, écoutés, réunis dans un lieu identifié, avec un budget participatif de 2 millions d’euros par an, un droit de saisine du conseil municipal, et une voix structurée dans la vie publique.
Ce projet est modeste dans ses moyens, mais révolutionnaire dans son esprit. Il s’agit de donner à la démocratie locale une place active, visible, continue. Pas un gadget, pas une consultation décorative : une nouvelle chambre d’intelligence citoyenne, capable de nourrir, questionner, et enrichir les politiques municipales.
Je propose cela parce que je crois que Colmar peut mieux. Parce que la ville a les moyens (40 millions d’euros en trésorerie). Parce qu’il y a des femmes et des hommes engagés, compétents, porteurs d’idées. Et parce qu’une démocratie vivante vaut toujours mieux qu’un silence poli.
Je pense notamment à Loïc Jaegert-Huber, qui porte une vision claire de transformation, d’écologie appliquée, de culture vivante et d’intelligence collective. Cette proposition s’inscrit dans un esprit proche de celui qu’il défend.
Mais je m’adresse aussi à tous les autres responsables politiques colmariens, Eric Straumann, Frédéric Hilbert, Tristan Denéchaud, Brigitte Klinkert, Toto Meistermann, et d’autres encore :
Qui défend une démocratie locale forte, ouverte, permanente ?
Qui ose faire une place réelle aux citoyens dans la décision publique ?
À Colmar comme ailleurs, le débat politique ne peut pas se faire sans la société civile. Il est temps d’ouvrir un nouvel espace. Le Forum des Colmariens pourrait en être le cœur.