Translate

5 mai 2025

Eric Straumann

Facebook Live du 5/5/2025

Cliquer sur l'image ↴
Yves Hemedinger

-5/5/2025- Merci de prendre connaissance du mail que j’ai envoyé au Maire de Colmar concernant l’entretien du cimetière :

Monsieur le Maire,

Je souhaite attirer votre attention sur plusieurs remarques qui me sont régulièrement transmises concernant l’entretien du cimetière.
De nombreux Colmariens, venus se recueillir sur la tombe de leurs proches, s’étonnent – à juste titre – de l’état du site : herbes hautes, mauvaises herbes envahissantes, allées mal entretenues… Un tel aspect ne fait pas honneur à notre ville, encore moins à un lieu de mémoire aussi symbolique.
S’agissant d’un lieu qui tient légitimement à cœur de nos concitoyens, je vous serais très reconnaissant d’intervenir rapidement pour remédier à cette situation, par respect pour les familles et pour l’image de Colmar.
Par ailleurs, la présence prolongée de gens du voyage occupant une grande partie du parking adjacent suscite également l’inquiétude de nombreux habitants.
Je vous remercie de votre attention à ces sujets et vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments distingués.
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

Grâce aux écolos européens, votre prochain black-out sera continental

-5/5/2025- Lundi 28 avril 2025, vers midi et demi, l’Espagne et le Portugal ont fait une première expérience audacieuse et fort réussie d’application consciencieuse de la doctrine « Net Zéro » avec plusieurs années d’avance sur le calendrier prévu : la péninsule ibérique s’est retrouvée complètement privée de courant pendant plusieurs heures.


Rapidement, les questions fusent : comment est-ce possible, au XXIe siècle, d’avoir ce genre de black-out complet ? S’agit-il d’une attaque terroriste, pire d’une cyberattaque, ou pire encore, menée par des vilains Russes ? Et presque aussi rapidement, des éléments s’accumulent pointant dans un problème général d’approvisionnement électrique, avec une inadéquation un peu trop longue et un peu trop marquée entre offre et demande…

Il ne faut pas plus de quelques heures en effet pour que beaucoup d’internautes et d’observateurs un minimum au courant de l’état du réseau électrique ibérique sortent des hypothèses sinon probables mais au moins crédibles : avec un mix énergétique largement composé d’énergies renouvelables, il se pourrait que le réseau ne soit plus aussi stable qu’avant.

Sans surprise, médias et politiciens se relaient alors aussi vite que possible pour démentir ce qui, au fil des heures, semble pourtant le plus évident : non, ce ne sont pas les énergies « vertes » qui sont responsables de cet arrêt catastrophique de la distribution électrique. La panne n’est pas due aux renouvelables, c’est écrit, c’est répété voire camouflé dans d’autres explications plus ou moins farfelues (l’épisode climatique improbable étant même cité).

La gêne est palpable : les preuves, au fil des heures, s’accumulent, avec un pic de production photovoltaïque en Espagne à mesure que le soleil monte dans le ciel, une difficulté croissante du réseau ibérique à s’adapter à cette offre massive, une augmentation de l’éolien en provenance d’Allemagne dont la France, ne sachant que faire, renvoie en Espagne, une consommation pas aussi forte que cette production difficile à stopper, et surtout, une « inertie » insuffisante du réseau espagnol qui ne peut s’adapter à ces variations brutales d’offre et de demande.


Or, cette absence d’inertie est la conséquence directe des choix énergétiques et donc politiques effectués ces dernières décennies : fermeture du parc nucléaire, ouverture d’importants parcs intermittents à l’inertie nulle, tout a été fait pour disposer très majoritairement d’une énergie présentée (faussement) comme « bas carbone », et rien n’a été prévu pour les cas épineux comme celui qui s’est produit ce lundi là…


Cependant, cette situation était connue, et même documentée.

De la même façon qu’en Espagne, de nombreux parlementaires, experts énergétiques et politiciens avaient prévenu que les choix énergétiques posés ces vingt dernières années comportaient des risques de plus en plus élevés, on trouve du reste des remarques équivalentes en France, de la part d’experts, de parlementaires et de politiciens qui comprennent les risques et les enjeux.

Ainsi, une tribune publiée le 13 janvier 2025 dans Le Point par environ 80 parlementaires appelle à un moratoire sur les subventions aux énergies renouvelables, en particulier l’éolien et le photovoltaïque, mentionnant notamment les impacts de ces sources sur la stabilité du réseau. Ils soulignent l’importance de privilégier des sources comme le nucléaire pour garantir la stabilité du système électrique français. Eh non, tiens.

Même son de cloche du côté d’un des fondateurs du Réseau de Transport d’Électricité, André Merlin, qui explique qu’il est trop risqué (à ce stade) de viser un mix de production électrique composé à plus de 50% d’énergies renouvelables, ce que pourtant ont audacieusement (et malencontreusement) choisi nos voisins ibériques avec le résultat qu’on connaît…

Mais voilà : en France, comme en Espagne et comme, plus grave, un peu partout en Europe, l’idéologie prédomine et n’acceptera aucun compromis et aucun aménagement avec la réalité.


Les Espagnols et les Portugais se remettent à peine d’un épisode douloureux qui aurait pu être beaucoup plus grave. Imaginer ces pays sans électricité pendant plus de 24h revient à imaginer un pan entier de l’Europe sombrer rapidement dans l’anarchie : passé ce délai, beaucoup de groupes électrogènes tombent en panne, arrêtant l’électricité dans des hôpitaux, des prisons, des centres de données, des chambres froides et des entrepôts où sont stockés des tonnes de vivres, par exemple.

Et malgré cette leçon, visible par tous, dans le même temps, on continue d’adouber des gens comme Dominique Voynet en la plaçant en charge d’évaluer l’information sur la sécurité nucléaire alors qu’elle a toujours affiché son mépris pour la science, le bon sens et la prudence vis-à-vis des énergies intermittentes associées aux turbines à gaz (russe ou américain), et ce alors que cette même politicienne à la solde des lobbies éoliens explique sans rire qu’elle souhaite « une substitution de l’électricité d’origine nucléaire par des outils de proximité ».

Malgré cette leçon, l’Europe et la France continuent d’arborer dans son gouvernement, aux plus hautes positions de ses institutions en charge justement de produire l’électricité, des individus qui ont amplement démontré qu’ils sont ouvertement contre le nucléaire, la seule énergie stable, non polluante et qui permet de remplir les objectifs – aussi délétères soient-ils – d’une décarbonation de nos énergies.

Ce n’est pas une exagération : il suffit de regarder la longue liste de ministres de 1995 à 2022 pour n’y voir que des farouches opposants à ce qui permet pourtant au pays de tourner encore vaillamment.

Nous avons ainsi Corinne Lepage (de 1995 à 1997), fondatrice de Cap21, militante de la fermeture de Superphénix. Dominique Voynet (qui sévit de 1997 à 2001), candidate des Verts à la présidentielle en 1995 et 2007, a ouvertement saboté les négociations pour conserver le nucléaire dans les énergies vertes, au contraire du mandat qui lui avait été donné.

Suit Yves Cochet (de 2001 à 2002), élu des Verts et adepte de la décroissance puis Delphine Batho (de 2012 à 2013), aujourd’hui présidente de Génération Écologie. Notons ce nigaud de Pascal Canfin (de 2012 à 2014), ministre délégué au Développement, qui a présidé l’organisation WWF France, ouvertement antinucléaire. Doit-on s’appesantir sur Ségolène Royal (de 2014 à 2017), qui fera voter une loi conduisant à la fermeture d’une vingtaine de réacteurs nucléaires jusqu’en 2025 ? OU sur Nicolas Hulot (de 2017 à 2018), qui déclare en 2018 que « Le nucléaire n’est plus une énergie d’avenir ». Dans ce tableau, Barbara Pompili (de 2020 à 2022), ex-députée EELV, apparaît presque modérée.

Et l’infiltration des anti-nucléaires plus ou moins rabiques est loin de se limiter aux ministères.

Nichés dans différents organes, ils peuvent comme les termites faire de gros dégâts, discrètement et durablement, comme par exemple à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) où l’on a trouvé Hélène Gassin, ex-Greenpeace et EELV, pourtant commissaire en son sein de 2013 à 2019, ou chez RTE, le Réseau de Transport d’Electricité, où l’on a pu voir Pauline Le Bertre rejoindre en 2021 le cabinet du président de RTE (Xavier Piechaczyk) en tant que directrice adjointe, et ce après plusieurs années à la tête du lobby France Energie Eolienne (FEE). Quant à la présidence de RTE, elle fut octroyée de 2015 à 2020 à François Brottes, ex-conseiller de François Hollande pour l’énergie : c’est lui qui mettra en musique la réduction de la part du nucléaire dans le mix français. Belle prouesse.

Pour résumer, il apparaît donc clairement qu’on sait que les énergies intermittentes fragilisent la stabilité du réseau, qu’on sait qu’il ne faut pas dépasser une trop grosse proportion de ces énergies intermittentes dans le mix général pour éviter de se retrouver en difficulté, mais il apparaît tout aussi clairement que, par pure idéologie et refus compact de la réalité, les mesures ne seront pas prises pour éviter de voir cette proportion maximale dépassée.

Autrement dit, un black-out généralisé à toute l’Europe n’est plus tellement une affaire de « si », mais seulement de « quand » et on sait déjà que la responsabilité d’un tel événement en incombera directement aux Gaïatollahs qui refusent d’adapter leurs diktats à la réalité.

Et lorsque ce black-out pan-européen aura lieu, il ne durera pas qu’un triplet d’heures. Des centaines, des milliers de vies seront inévitablement en jeu, et les idéologues seront, une fois encore, responsables directs des morts provoquées à cette occasion.


H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]
Lézard


L'association Lézard revient avec son festival Musiques Métisses pour sa 29e édition

Les 6, 7 et 8 juin 2025
au Cercle Saint-Martin de Colmar

Trois jours de découvertes musicales, de métissages culturels, de fête et de rencontres… Préparez-vous à vivre une édition haute en couleurs !
La programmation complète sera dévoilée dans la semaine, alors restez connectés !
En attendant, on vous dévoile l'affiche 2025, une magnifique création signée par l’illustratrice Nina Imbs.
Partagez l’info et bloquez les dates !

4 mai 2025

Michel Spitz

-4/5/2025- C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Francis Gueth, survenu vendredi soir.
Directeur et conservateur des bibliothèques de Colmar de 1969 à 2007, Francis Gueth a profondément marqué la vie culturelle colmarienne. Sa longévité exceptionnelle à la tête des bibliothèques témoigne de son engagement sans faille pour la culture et le service public.
On lui doit notamment la création du Festival du Livre de Colmar, devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la lecture.
Avec lui, c’est une grande page de l’histoire culturelle de Colmar qui se tourne.
Toutes nos pensées vont à sa famille, à ses proches, et à tous ceux qui l’ont côtoyé.
Photo DNA

3 mai 2025

Eric Straumann

RDV mercredi 7 mai à 12h15 devant l’Hôtel de Ville - Colmar se mobilise pour Cécile Kohler

Depuis le 7 mai 2022, Cécile Kohler, née à Colmar, est injustement détenue en Iran. Ses conditions de détention sont inhumaines et bafouent les droits humains les plus fondamentaux.

Face à cette situation intolérable j’appelle tous les Colmariens et habitants des environs à se rassembler en signe de solidarité.

Rendez-vous ce mercredi 7 mai à 12h15 devant l’Hôtel de Ville de Colmar (48 rue des Clefs).

Une banderole de soutien sera déployée sur la façade de la Mairie pour affirmer notre engagement en faveur de la liberté, de la justice et des droits humains.

Mobilisons-nous pour Cécile. Ne laissons pas le silence s’installer.

Yves Hemedinger

Et si on arrêtait de culpabiliser les citoyens ?

Oui, le dérèglement climatique est une réalité. Mais non, cela ne justifie pas qu’on utilise l’écologie comme prétexte pour toujours plus taxer, ponctionner, ou restreindre.

On oublie un peu vite que l’écologie doit rassembler, pas punir.

Loïc Jaegert-Huber

Colmar : dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité du territoire

Colmar, au cœur de l’Alsace, bénéficie d’une position stratégique à proximité de Strasbourg, Mulhouse, Fribourg et Bâle, renforçant ainsi son attractivité économique. Cette situation géographique privilégiée, conjuguée à un tissu économique diversifié, offre des opportunités majeures pour dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité du territoire.

Voici des leviers concrets et structurés pour accompagner cette ambition :

Développer une économie locale forte, innovante et ancrée

- Soutenir les commerces de proximité : proposer des aides à la digitalisation, à la rénovation des locaux et à la formation des commerçants pour renforcer leur compétitivité.

- Valoriser l'artisanat local : organiser des événements réguliers (marchés, salons, expositions...) pour promouvoir les produits et savoir-faire locaux, en s'inspirant des initiatives de villes comme Fribourg.

- Renforcer l'attractivité des quartiers : intégrer commerces, services et logements dans tous les projets urbains pour éviter la désertification commerciale.

- Créer et réserver du foncier économique alimenté en électricité décarbonée : anticiper les besoins en surfaces d’activités pour attirer entreprises industrielles, logistiques et tertiaires.

Startups et innovation : créer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat

- Mettre en place un vrai incubateur d’entreprises : offrir un accompagnement personnalisé aux porteurs de projets innovants, avec des services de mentorat, de financement et de mise en réseau.

- Organiser des hackathons et des concours d’innovation : stimuler la créativité et l’innovation en réunissant étudiants, entrepreneurs et experts autour de problématiques locales.

Industrie et innovation : renforcer les filières d’excellence

- Créer un pôle d’innovation industrielle : s’appuyer sur les entreprises locales comme Liebherr, Timken, Leitz et Capsugel France pour développer un cluster dédié aux technologies avancées, en partenariat avec l’Université de Haute-Alsace.

- Favoriser la transition vers l’industrie 4.0 : accompagner les PME dans la digitalisation de leurs processus de production, en s’inspirant des initiatives de villes allemandes comme Reutlingen et Chemnitz qui ont développé des "Smart Urban Services" pour moderniser leur tissu industriel.

Formation et emploi : adapter les compétences aux besoins locaux

- Développer des formations en alternance : en collaboration avec l’IUT de Colmar et les entreprises locales, proposer des cursus adaptés aux métiers en tension, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la logistique et du numérique.

- Créer un Campus des Métiers : regrouper sur un même site des centres de formation professionnelle, des incubateurs et des espaces de coworking pour favoriser l'innovation et l'entrepreneuriat.

- Adapter les cursus universitaires : soutenir les formations en lien avec les évolutions du marché du travail et les besoins économiques réels du territoire.

Coopération transfrontalière : tirer parti de la position stratégique de Colmar

- Participer à des projets transfrontaliers : s’inspirer du projet 3Land (Huningue, Weil am Rhein, Bâle) pour développer des initiatives communes en matière de mobilité, d’aménagement urbain et de développement économique.

- Faciliter la mobilité des travailleurs frontaliers : mettre en place des services d’information et d’accompagnement pour les personnes travaillant de l’autre côté de la frontière, en collaboration avec les institutions locales et régionales.

- Multiplier les partenariats économiques et universitaires avec nos voisins allemands et suisses.

- Renforcer l’offre scolaire pour accompagner l’attractivité : renforcer les relations écoles-entreprises, encourager les filières internationales, pour répondre aux besoins des familles, y compris expatriées ou transfrontalières.

Développement durable : intégrer pleinement les enjeux environnementaux dans l’économie locale

- Renforcer les infrastructures de transport de marchandises : soutenir le développement du fret ferroviaire, mieux connecter Colmar aux ports rhénans et aux réseaux européens.

- S’appuyer sur les énergies renouvelables pour l'attractivité économique : faciliter l'implantation de projets ENR (photovoltaïque, biomasse, éolien etc.) en lien avec les zones économiques, pour répondre aux attentes des investisseurs.

- Attirer les talents grâce à la qualité de vie : valoriser les atouts colmariens (cadre de vie, environnement, culture, ...) pour séduire des profils qualifiés, indispensables au développement de filières stratégiques.

- Favoriser l’économie circulaire : encourager les initiatives de recyclage, de réutilisation et de réparation, en soutenant les structures locales comme les ressourceries et les recycleries.

- Promouvoir l’agriculture urbaine et périurbaine : développer des jardins partagés, des fermes urbaines et des circuits courts pour renforcer la résilience alimentaire.

- Accompagner les entreprises vers des modèles plus durables : incitations à l’éco-conception, au développement de filières locales circulaires, au recyclage des matériaux industriels.

Nos ambitions pour l’avenir

Colmar doit devenir un territoire-pilote pour :

- L’innovation économique à échelle humaine,
- La transition industrielle vers des filières d’excellence 4.0,
- La création d'un tissu entrepreneurial vivant et soutenu,
- Le renforcement du commerce et de l’artisanat local,
- La coopération transfrontalière renforcée,
- L'intégration active du développement durable dans l'économie locale.

L’enjeu est clair : conjuguer dynamisme économique, modernité et respect de notre identité locale.
Colmar a tous les atouts pour réussir : une position stratégique unique, un tissu entrepreneurial de plus en plus dense, un environnement naturel exceptionnel, une vitalité touristique reconnue, une jeunesse en quête de sens et d’opportunités. À nous de mobiliser ces forces, avec une méthode claire, de l'audace et du réalisme.

C’est cette ambition économique équilibrée, innovante et responsable que je souhaite porter avec vous.



[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIETE]

Marc Amblard

-3/5/2025- Je lis tout et n’importe quoi dans la presse française au sujet de la nouvelle administration américaine. Son chef, Donald Trump serait devenu fou, ivre de pouvoir et mènerait le pays vers l’abîme tel un dictateur sans contre-pouvoir.
La réalité me semble très différente. Trump a fait campagne durant deux ans en annonçant clairement son programme, point par point. Ceux que sa politique déroute ne l’ont manifestement jamais écouté avant sa victoire. Et pour cause puisqu’ils ne l’ont jamais pris au sérieux, persuadés que leur candidate Madame Harris emporterait la présidentielle haut la main. Qu’elle soit totalement incompétente et incapable de prononcer correctement une phrase importait peu.
À présent que Trump a été élu avec plus de 5 millions de voix d'avance, il faut feu de tout bois et pas un seul jour se passe sans qu’une action forte ne soit mise en œuvre. En trois mois, il a signé pas moins de 140 décrets. Un record toute catégorie qu’il a volé haut la main à Franklin D. Roosevelt.
Il faut comprendre que Trump est un homme pressé. Pour deux raisons majeures.
- D’abord parce que élections de mi-mandat approchent à grands pas (novembre 2026) et il importe que les effets de sa politique soient ressentis avant cette échéance. À défaut il perdra sa majorité au Congrès et sera bloqué les deux années suivantes.
- Ensuite, parce qu’il mène une stratégie de sidération pour déstabiliser ses adversaires. Frapper vite, fort et sur tous les fronts pour sonner et paralyser l’opposition. C’est un homme d’affaires habitué aux défis. Pas un politicien complaisant.
Son plan de bataille est assez clair. On peut le résumer en huit points majeurs :
1) lutte contre l’immigration clandestine,
2) lutte contre l’inflation,
3) lutte contre la corruption dans la fonction publique,
4) réduction de la bureaucratie,
5) relance des énergies fossiles,
6) élimination du wokisme,
7) réindustrialisation des États-Unis,
8) rééquilibrage du commerce international.
Y parviendra-t-il ? Il faudra patienter quelques mois pour en juger. Pour les quatre premiers points au moins, c’est plutôt bien parti.
Pour révolutionnaire et ambitieux qu’il soit, ce programme n’a rien de surprenant. Trump l’avait maintes fois annoncé durant ses meetings de campagne. Il fait donc précisément ce pourquoi les américains l’ont élu.
J’invite alors tous ceux que cela dérange à s’interroger sur le sens du mot démocratie.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]
Jeux d'ombres dans le cloître du Musée Unterlinden à Colmar
Photo Edouard Dabrowski