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15 mai 2025

Musée Unterlinden

Chorégraphier Unterlinden
Les danseurs-chorégraphes face aux œuvres du musée
les 17 et 18 mai 2025


Pour la saison 2024-2025, le Musée Unterlinden et le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin ont développé un laboratoire créatif inédit, associant six danseurs-chorégraphes avec les équipes de conservation et de médiation du musée. L’aboutissement de cette expérimentation est un programme de performances et de déambulation, à vivre au Musée Unterlinden les 17 et 18 mai 2025.


Déambulation dansée

À cette heure et en ce lieu
Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 15h à 16h40. Départ à 15h en salle d’orientation
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof

Performances

Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 15h20 à 15h40
Lieu : Cloître

Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : de 15h à 16h30
Lieu : Galerie (-1)

Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 15h40 à 16h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof

Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 15h40 à 16h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine

Starch Motion (projection de la performance le dimanche)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : de 16h20 à 16h40
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof

Table ronde

Pourquoi danser au musée ?
le 18 mai à 11h

Cette table ronde réunit les initiateurs de cette association créative ainsi que deux universitaires spécialisées dans l’histoire et les évolutions de la danse. Elle est l’occasion d’une part de présenter le projet et, d’autre part, de le mettre en perspective : elle abordera ainsi l’histoire de la création chorégraphique in situ au sein des musées et monuments, et mettra le projet en résonance avec des questions sociétales contemporaines.

Intervenants

Pauline Boivineau, maîtresse de conférences en Arts du spectacle – UCO Angers, responsable du Master Spectacle vivant, gestion de projets culturels, responsable de la Licence Arts du Spectacle

Bruno Bouché, directeur artistique du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin

Camille Broucke, directrice du Musée Unterlinden

Laura Cappelle, journaliste, sociologue et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin pour un travail sur les évolutions esthétiques et sociales des ballets d’aujourd’hui.

Tarif : entrée gratuite
Horaire : 11h
Lieu : salle de la Piscine. Accès par le bâtiment des anciens bains.

Nuit européenne des musées
17/5/2025
19h — 22h

Déambulation dansée

À cette heure et en ce lieu
Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 20h à 21h40
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof, Piscine

Performances

Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 20h20 à 20h40
Lieu : Cloître

Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : en continu
Lieu : Galerie (-1)

Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 20h40 à 21h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof

Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 20h40 à 21h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine

Starch Motion (projection de la performance)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : projection en continu de 19h à 22h
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof

Informations pratiques « Chorégraphier Unterlinden »

Tout public

17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 15h à 16h40, entrée du musée sans réservation, (musée ouvert de 9h à 18h ; fermeture du musée de 18h à 19h ; Nuit des musées de 19h à 22h).
17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 20h à 21h40, entrée gratuite sans réservation.
18/5/2025 : table ronde à 11h (entrée gratuite, sur réservation*), puis de 15h à 16h40 entrée du musée, sans réservation.

Le programme détaillé du week-end est disponible ici

Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

14 mai 2025

Christiane Keller

J’organise le concert dont vous trouverez l’affiche ci-jointe pour aider un peu de vrais artistes.
Merci de m’aider à diffuser l’info et peut-être de venir vous-même, c’est vraiment superbe surtout accordéon et cymbalum !

13 mai 2025

Nathalie Aubert

-13/5/2025- Je constate tristement que seule la polémique fait bouger les choses. Visiblement "les ajustements, dictés par des contraintes techniques et climatiques, qui relèvent d’une gestion sérieuse et respectueuse des lieux de mémoire" avancés par M. Meistermann ne sont plus d'actualité. Sans doute l'effet boule de neige du bon entretien des lieux de mémoire constaté dans les communes voisines. Gageons que l'entretien sera, avec la maintenance de certains équipements du cimetière, programmé sur la fiche de tâches des employés municipaux qui œuvrent au quotidien pour l'entretien de notre belle ville.

12 mai 2025

Galerie Murmure

Nous avons le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition consacrée à Rose-Marie Crespin et à Sophie Patry

" De ce qui fut, à ce qui tremble encore."

Vendredi 23 mai de 18h à 21h
En présence des artistes




Dans le sillage du temps, des empreintes restent, des souvenirs frémissent à la frontière de l'effacement et de l'éternité.
Cette exposition explore la mémoire fragile, celle qui demeure en nous, au-delà de la disparition.
À travers les œuvres de Sophie Patry et de Rose-Marie Crespin, l'invisible se révèle, les formes flottent, les traces du passé surgissent en résonance avec le présent.
La lumière effleure des paysages et des figures, les matières se transforment, et dans ce mouvement, un monde se dessine : celui du rappel furtif, des échos persistants qui cherchent à se fixer dans l'espace et dans le temps.
C'est une quête intime, celle de ce qui fut, et de ce qui reste, qui tremble encore dans le flou de nos pensées.



Rose-Marie Crespin

Formée à l'univers des formes et des objets, elle obtient une Maîtrise d'Arts Plastiques avant de rejoindre la HEAR de Strasbourg – Haute École des Arts du Rhin, où son parcours est apprécié par les félicitations du jury .
Très tôt, ses mains s'exercent à la délicatesse, à la précision. Un stage à l'Opéra du Rhin, dans l'atelier costume, fait naître le goût des textures, des superpositions, des traces laissées par le temps. Elle y deviendra décoratrice sur costume : patines, fausses broderies, motifs sérigraphiés… Elle poursuivra cette exploration au cœur de l'Opéra Bastille à Paris, avant de dessiner en haute couture chez Montex, atelier parisien d'exception.
Forte de ce parcours, Rose-Marie Crespin développe une œuvre plurielle, mêlant céramique, dessin, collage, fil et matières naturelles ou obsolètes.
Ses œuvres habitent déjà les collections permanentes du Musée de la Céramique de Desvres et du Musée Théodore Deck, témoignant de la reconnaissance que lui voue le monde muséal.
La critique, elle aussi, a su faire entendre sa voix douce sur son œuvre :
« Observatrice attentive des vies végétales, elle rend compte dans son travail des mauvaises herbes – ou herbes folles, celles de la mémoire et des rêves – qui font la poésie du décor urbain. » Valérie Bougault, Connaissance des Arts
« Avec elle, tout s'inscrit dans le temps, indéterminé, sans fin. On pénètre dans un autre monde. Les limites reculent. » Marie-France Boyer


À travers différents matériaux, elle construit un langage plastique du souvenir : celui des images mentales, des rêves, des connexions neuronales invisibles.
La porcelaine y joue un rôle central, fixant ce qui est fragile ou éphémère.



L’exposition propose une immersion dans son univers, entre herbiers fictifs, micro-mondes oniriques et vestiges imaginaires du vivant. Les œuvres racontent l’humain dans sa complexité : libre ou contraint, introspectif ou joueur, toujours en quête de sens et de mémoire.


Sophie Party

Photographe de l’indicible, Sophie Party compose des images comme on murmure des secrets.
Entre ombres et lumières, flous maîtrisés et poses longues, son œuvre dessine un monde suspendu, à la frontière du tangible et du rêve. Chaque photographie devient une apparition fragile, un souffle visuel, un passage entre réel et imaginaire.
Formée au cinéma à l’université Paris VIII, elle a conservé de cet art narratif le goût du silence habité, des atmosphères troublantes et de l’invisible qui palpite sous la surface.
Depuis 2010, elle développe une démarche singulière, intuitive et vibratoire, où le temps se dilate, les contours se dérobent, les visages se transforment.



Pour cette exposition, Sophie Patry présente notamment ses autoportraits mouvants, ses paysages et ses séries inédites, dont certains paysages vieillis publiés dans un hors-série de Daïmon consacré à Virginia Woolf.
Ses œuvres évoquent des états de l’âme plus que des lieux, des souvenirs flottants plus que des récits.


Il y a, dans ses œuvres photographiques, une présence qui ne s’impose jamais, mais qui insiste doucement, comme un souffle ancien venu effleurer la surface du visible.
Ses photographies n’illustrent pas le monde : elles l’effleurent, le transfigurent, le rêvent.



Reconnue par la critique et le monde de l'art contemporain, Sophie Patry a exposé en France, en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
Lauréate de plusieurs distinctions, dont le 2ᵉ prix du Géant des Beaux-Arts, elle est aujourd'hui membre de la Fondation l'Ermitage à Garches.
Son travail, salué pour sa puissance poétique et sensorielle, suscite l'admiration de nombreuses figures du monde de l'art. Pour Christian Noorbergen, elle « propose une photographie poétique, allusive et rêvée, lointaine et fragile, d'allure fantastique ou fantasmée, et d'extrême présence. Elle fouille à vif les mystères du visible ». Stéphanie Pioda (Beaux-Arts Magazine) évoque quant à elle « une vague impression. Il reste une ombre, la trace d'un paysage, une présence fantomatique. Juste une illusion. » Colette Pages de la revue Aralya nous dit qu’« À travers des photographies en noir et blanc, l’artiste nous invite à flirter avec les frontières du réel, entre silhouettes, paysages et fragments d’émotion. »  Tandis que Ludovic Duhamel (Miroir de l'Art) résume : « Chaque image est une incursion dans un univers fantasmé, chargé d'ondes vibrantes, qui dévoile les pans insoupçonnés d'une réalité insaisissable. C'est fort. »


L’exposition « De ce qui fut, à ce qui tremble encore »
qui met à l’honneur les œuvres de Sophie Patry et de Rose-Marie Crespin débutera vendredi 23 mai 2025 et se poursuivra jusqu’à samedi 21 juin 2025 à la galerie Murmure.


Nous serions heureux de vous accueillir et de faire pétiller la soirée du vernissage autour de quelques bulles du domaine Kappler , en compagnie de Rose-Marie Crespin et de Sophie Patry.

Galerie Murmure
5 place de l'Ancienne Douane à Colmar
jeudi et vendredi : 14h à 18h - samedi : 10h à 19h
Et tous les jours sur rendez-vous
contact@galerie-murmure.fr
Tél. +33 3 89 41 49 25
www.galerie-murmure.com
Instagram: galerie_murmure

Entretien du cimetière de Colmar

Yves Hemedinger

Suite et fin !
Il est plus facile de répondre de façon agressive et polémique que de considérer que mon mail, qui ne faisait que relayer ce que j’entends lorsque je vous rencontre, était un appel à améliorer ce qui mérite de l’être.
C’est-à-dire le droit, je dirais le devoir que nous avons d’avoir un cimetière qui fasse honneur aux personnes qui y reposent et aux familles qui viennent les voir.



Mathieu Kott

Clôturons le sujet de l’entretien du cimetière de Colmar !
Pour me faire une idée plus précise, je suis allé voir ce qui se fait dans nos villages voisins : Ingersheim, Turckheim, Wintzenheim, Wettolsheim, Houssen.
Eux-mêmes soumis aux contraintes techniques et climatiques.
Et là, le constat est sans appel :
⇨ Allées impeccables, gravillons propres, quasi sans mauvaises herbes,
⇨ Pelouses tondues et soignées,
⇨ Massifs fleuris, entretenus avec soin,
Nos aînés y reposent dans la dignité qu’ils méritent.
À Colmar, malheureusement, c’est une toute autre réalité…
Et la réponse de la municipalité ?
J’aurais préféré une réponse positionnée sur des choix qui ont permis aux autres communes de réussir cette transition !
Les Colmariens méritent mieux.
Bien mieux.

Un dernier quintile de plus en plus dangereux

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

-12/5/2025- C’est bien connu : sécuriser les champs Élysées, c’est vraiment compliqué. Une foule qui s’y rendrait de façon totalement inopinée deviendrait vite absolument ingérable, à moins de porter un gilet jaune auquel cas, la sécurisation des lieux ne serait finalement qu’une pure question de logistique et de nombre de balles disponibles dans les flashballs.

Or, le 7 mai dernier, un match de foot totalement improvisé a permis au Paris Saint-Germain de se qualifier – assez inopinément – pour la finale de la Ligue des Champions. Cette grande surprise a, semble-t-il, quelque peu pris les forces de l’ordre parisiennes au dépourvu. Diantre, des gens qui font du foot et qui gagnent, qui fêtent, voilà qui rend le travail plus complexe ! Fichtre, voilà que des groupes de frétillants amateurs de foot se sont déversés dans les rues du 8e arrondissement de la capitale pour y fêter dignement la victoire !


Ici, par « dignement », on veut bien entendu signifier que des hordes de racailles sans rapport avec l’événement ont utilisé ce prétexte pour venir casser, piller, brûler et détruire dans la bonne ambiance générale qui sied à ce genre de razzias une partie de la capitale française, sous les yeux médusés de pas mal de Français, de touristes et des autorités qui semblent encore une fois étonnamment absentes.

Le bilan continue d’être dressé, pas trop près des micros et des caméras : ainsi, pressé par une foule de plus en plus agressive, un chauffeur VTC a tenté de s’extraire de ce qui s’apparente, sur les vidéos assez largement disponibles de l’incident, à un véritable déferlement de violence sur son véhicule. Cette extraction s’est terminée avec plusieurs blessés. De son côté, le chauffeur estime devoir porter plainte – le fait que sa voiture ait été minutieusement détruite et qu’il soit encore en vie tenant d’un miracle.

Ainsi, on a pu noter quelques intéressants exercices balistiques de ces groupes festifs dont on se demande vraiment si leur but n’était pas de déclencher des incendies dans les appartements ainsi visés.


Et bien sûr, des magasins ont été pillés – eh oui, apparemment, fêter le foot permet aussi ce genre de petits débordements – et 47 personnes ont même été interpellées qui seront, rassurez-vous, promptement relâchées par une justice jamais en mal d’une excellente excuse, d’un vice de procédure ou d’une application créative de la loi pour éviter de gonfler nos prisons de ces histrions un peu remuants.

Comme on pouvait s’y attendre, la réaction des autorités – ministre de l’intérieur en tête – est bien sûr tout à fait à la hauteur : les uns et les autres s’écrient que c’est scandaleux, qu’on a même eu à faire à des fous furieux, et on va voir ce qu’on va voir, on va en parler facilement quelques jours et on passera bien vite à autre chose.

Pour une fois, Retailleau n’aura pas besoin de déclarer qu’il se rend sur place sans attendre, puisqu’il y est déjà (ou quasiment) : youpi, joli gain de temps et une facture carbone allégée pour le ministre de l’intérieur ! La suite logique est attendue avec impatience : la distribution de flyers, la mise en place d’un numéro vert et d’une cellule de soutien psychologique s’imposent pour ces événements même si, reconnaissons-le, on pouvait s’attendre à ce genre de débordements.


Eh oui : tout indique – mais si, cherchez un peu dans les archives ! – que ce n’est pas la première fois que ceci arrive. D’ailleurs, compte-tenu des (nombreux) précédents, que se passera-t-il si le PSG emporte la finale ?

Probablement la même chose.

Car oui, même si tout est prévisible, aucun moyen n’est réellement mis en face pour commencer à traiter ce qui devient un problème de plus en plus grave.

Normalement, dans une société fonctionnelle, celle que connaissait par exemple la France il y a encore 40 ans, tout est mis en œuvre pour « gérer le dernier quintile », c’est-à-dire les 20% des individus qui, d’une honnêteté douteuse, se trouvent assez régulièrement dans des histoires louches, dans des violences, dans des affaires criminelles ou délictueuses.

Et une société fonctionnelle met en place les codes de loi, les forces de l’ordre pour gérer ce dernier quintile. C’est pour celui-ci que sont établis les contrats, les garanties, l’immense cohorte de paperasserie qui entoure d’un cocon protecteur une masse croissante d’interaction sociale de notre vie de tous les jours. C’est pour se couvrir de ce quintile agité que les banques, les assurances mettent en place leurs procédures, les scores de crédit. C’est pour cette partie de la population qu’une société établit des principes (éducatifs, sociétaux) comme l’ostracisation par exemple afin de garantir une certaine cohérence d’ensemble.

C’est parce que ce quintile malhonnête et parfois dangereux fait régulièrement parler de lui que les contrôles administratifs et policiers existent, que certains aspects architecturaux des villes sont mis en place (lumière la nuit, mobilier urbain spécifique, largeur des avenues, etc), que nos portes ont des verrous, nos voitures des alarmes et nos comptes bancaires des « facteurs à double authentification »…

Le problème est que la société française est de moins en moins fonctionnelle.

D’une part, le dernier quintile est de plus en plus dangereux et les quatre autres quintiles sont de moins en moins bien protégés. D’autre part, il apparaît – comme le démontrent les récents événements de Paris – que non seulement, le dernier quintile est dangereux, mais qu’à celui-ci – qui restait gérable par les méthodes habituelles de police, de justice et de contrôle social – s’est progressivement puis rapidement ajouté un autre quintile qui n’est pas seulement dangereux, mais qui est devenu puissamment ingérables par choix politique, électoral même, par idéologie, par lâcheté, par mièvrerie et qui est même ouvertement et systématiquement hostile aux autres quintiles.

À la fin, on se retrouve avec non plus un quintile problématique, mais deux, avec lesquels les 60% de population restante doivent composer de façon de plus en plus complexe.


Or ceci n’est pas neutre, cela a même un coût exorbitant.

C’est une des raisons de l’endettement croissant du pays : tous ces contrôles, toutes ces précautions coûtent « un pognon de dingue ». C’est aussi la raison de la perte de la société de confiance dont les plus de 40 ans peuvent sans problème se souvenir, cette société qui comprenait qu’elle pouvait avoir en son sein des éléments problématiques, mais qui, sachant les gérer, ne rendait pas la vie inextricable pour tous les autres.

Ce coût sur les individus, cela se traduit par une myriade de contraintes : le temps de trajet supplémentaire pour aller travailler, car on habite un quartier plutôt qu’un autre, c’est dû à ce quintile ingérable. Le fait de choisir (ou d’essayer) cette école, ce collège et ce lycée plutôt qu’un autre pour ses enfants, c’est pour éviter de côtoyer ce quintile ingérable de trop près. Le fait de ne pas aller à certains endroits, à certains moments (par exemple, se balader dans le 8e à Paris le soir d’un match de foot majeur), c’est aussi pour éviter la confrontation avec ce quintile ingérable.

En transformant une partie de la population en quintile ingérable, une partie de la société (la classe jacassante, essentiellement) a décidé d’abandonner la confiance en estimant que la société de défiance et de surveillance lui était peut-être profitable, soit parce qu’elle permet de faire perdurer le mensonge que la République peut tout gérer (ou faire semblant de gérer), soit parce qu’elle autorise un contrôle toujours plus grand sur les quintiles les plus dociles, soit – vraisemblablement – par un mélange de ces deux raisons.

Ce que les débordements consternants de Paris, le 7 mai dernier, ont encore une fois démontré, c’est que cette société de surveillance, basée sur une utopie d’un vivrensemble chimérique, n’aboutit qu’à la pire des contraintes, celle d’imposer aux quintiles qui veulent créer une société le quintile qui la rejette de plus en plus violemment.

Et l’aspect purement idéologique de cette contrainte ne laisse pas présager de l’application d’une solution à court terme.

Ce pays est foutu.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

11 mai 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF
10/5/2025

Ukraine : la diplomatie des sourdingues…


Les télévisions occidentales nous ont expliqué que l’Ukraine et l’Occident allaient gagner la guerre, ils l’ont perdue. Les politiciens occidentaux nous ont expliqué qu’ils allaient mettre la Russie à genoux, c’est nous qui sommes à genoux. Et aujourd’hui, benoîtement, l’Occident dicte ses conditions comme s’il avait gagné et promet de nouvelles sanctions si la Russie qui a gagné la guerre, n’accepte pas de se comporter en perdant et de se plier aux injonctions d’un Macron qui promet encore des sanctions massives. Que pourrait-il bien faire qu’il n’a pas déjà fait et qui n’a pas marché ? Le voilà à promettre la bombe atomique française à la Pologne, avec un subterfuge fichtrement malin : on apporte la bombe mais c’est Tusk qui appuiera, s’il le faut, sur le bouton rouge. On dirait un plan de gamin de CP pour gagner aux billes à la récré sans prendre de risque. L’Occident fait fi de sa défaite, prend Poutine pour un imbécile et nous avec, à tel point que même les « analystes » subventionnés sont sceptiques et emploient des tournures alambiquées pour ne pas avoir à dire que les chefs d’État européens sont complètement à côté de leurs pompes. C'est pas grave, tous ceux qui ne trouvent pas le plan génial on les traitera de dangereux pro-russes.

[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gabriel Nerciat

-10/5/2025- Si j'avais été cardinal-électeur du Sacré Collège romain, je n'aurais sans doute pas voté pour lui, mais accueillons quand même avec confiance, bienveillance et même un minimum d'espoir l'élection de ce nouveau pape américain porteur d'un nom français.
D'abord parce que le pontificat de Bergoglio a été tellement long, éprouvant et infect que celui-ci, quoi qu'il arrive, ne pourra pas être pire (c'est l'avantage, dans tous les milieux, de succéder à un dirigeant médiocre ou scélérat).
Ensuite parce qu'il a choisi de s'inscrire dans la lignée de Léon XIII et pas de son prédécesseur (il a volontairement refusé de s'appeler François II, peut-être sous la pression des cardinaux traditionalistes qui disposaient d'une minorité de blocage, et assumé toute la pompe protocolaire et liturgique liée dans la tradition romaine à l'élection du successeur de Pierre et de Paul).
Léon XIII, c'est certes le premier pape moderniste de l'Histoire, artisan de la réconciliation - très relative - de Rome avec la République française et auteur de Rerum novarum (la fameuse encyclique qui condamne vigoureusement à la fois capitalisme et socialisme), mais quiconque connaît un peu sa biographie sait que ce fut un pape réaliste et prudent, qui, contrairement à Jean XXIII ou Paul VI après lui, se gardait bien de vénérer les valeurs du monde moderne avec lesquelles il se voyait contraint de composer partiellement (rappelons qu'à l'époque, les papes étaient quasiment prisonniers du jeune Etat italien né avec le Risorgimento en 1860).
Comme Léon le Grand dont il avait choisi le nom, il s'agissait d'un souverain pontife qui ne se leurrait pas sur ce que signifiait l'empreinte croissante du Prince de ce monde sur les esprits de la société moderne et sur la progression des barbares qui l'accompagne autour de Rome (comme au sein de Rome même, d'ailleurs : il fut très clair là-dessus puisqu'on lui attribue une citation assez sidérante sur la présence réelle de Satan au cœur de l'Eglise de Pierre).
Les deux premières déclarations du nouveau pape : "Le mal ne gagnera pas" et "Beaucoup de gens aujourd'hui pensent à tort que ceux qui se tournent vers l'Eglise sont des ignorants et des superstitieux" font directement écho à celles de son lointain prédécesseur. Et j'y vois au moins un signe de lucidité, qu'on aurait eu bien de la peine à trouver dans la bouche d'un autre pape post-conciliaire (saint Jean-Paul II et Benoît XVI exceptés).
Enfin, son appartenance à la Curie comme à l'ordre des Augustins, sa connaissance approfondie du droit canon et de la théologie thomiste, son passé de missionnaire au Pérou, l'importance qu'il accorde publiquement à la dévotion mariale me semblent aussi de très bon augure. Visiblement, ce n'est pas un faux prophète jésuitique, ambitieux et hypocrite comme l'était Bergoglio, qui n'aurait qu'hostilité ou mépris à l'encontre de l'héritage spirituel et historique de la vieille Europe latine.
Alors bien sûr, tout cela ne gage rien pour le reste, et il est probable que nous aurons encore droit à des encycliques et des sermons en nombre pour nous expliquer (faussement) que nous devons être envers les migrants venus d'Afrique ou d'ailleurs l'équivalent du Bon Samaritain de l'Evangile. Mais malgré tout, je crois que ce n'est pas rien.
Si déjà ce pape, que l'on dit rigoureux et discret, s'applique à restaurer l'unité de l'Eglise que son prédécesseur a tellement divisée, ce ne sera pas si mal.
Prions donc pour lui, pour la gloire du Christ, et pour la réussite de son pontificat.
Amen.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

10 mai 2025

L’Œil Grand Ouvert
10èmes Rencontres Photographiques

10 & 11 mai

10h-18h (samedi)
10h-17h (dimanche)

au Koïfhus à Colmar





8 mai 2025

Club Inner Wheel Colmar

Notre prochaine action aura lieu le 14 mai à 19h au Foyer du Théâtre Municipal de Colmar. En collaboration avec l'Opéra national du Rhin, le concert "Un rêve de Méditerranée" sera dédié à l'association Women of Africa. Nous vous attendons pour ce beau moment de musique et pour une dégustation de douceurs et de boissons à l'issue du concert en présence des artistes !