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27 mai 2025

Espace André Malraux


Comme chaque année, l'Ecole d’Arts Plastiques organise sa traditionnelle exposition de fin d'année.
2025 est une année particulière pour l'EAP et pour la Ville de Colmar, en effet, nous fêtons cette année les 50 ans de notre service municipal.
L’exposition de l'EAP, point d'orgue, est le témoin de la confiance que nos élèves nous accordent et de la qualité du travail pédagogique mis en place depuis 1975 dans la cadre de nos missions de service public associée à l’enseignement artistique et à la politique de la culture pour tous.
Cette exposition a pour objectif principal la mise à l'honneur des travaux de fin d’année de l’ensemble des élèves inscrits à l’Ecole d’Arts Plastiques de la Ville de Colmar.
Elle se propose de partager leur plaisir à découvrir, à faire et à expérimenter, en un mot, à se surpasser.
Elle vise également à susciter l’envie à de nouveaux élèves de s’inscrire à l’EAP.

Espace André Malraux
4 rue Rapp 68000 Colmar
Yves Hemedinger
27/5/2025

Les Colmariens d’abord !

Améliorer le cadre de vie, non pas par principe, mais avec un objectif clair :
satisfaire, enchanter les habitants et rendre la ville attractive pour l’investissement industriel, artisanal et dans le commerce de proximité.
Les Colmariens d’abord !
Notre cadre de vie, notre situation géographique privilégiée à proximité de deux aéroports internationaux (Bâle et Zurich), nos 25 liaisons directes et indirectes vers Paris, ainsi que la richesse de nos services et de nos associations culturelles, sportives et sociales, doivent être mis au service du développement économique.

Notre ambition pour les années à venir :
Faire de Colmar une ville attractive pour développer l’industrie locale, valoriser l’artisanat vivant et renforcer le commerce de proximité, au service de l’emploi et de la qualité de vie.
Une ville belle, oui.
Mais surtout utile, vivante, et maîtrisée par et pour ceux qui y vivent.
Faites-le avec nous !
yves.hemedinger@me.com

26 mai 2025

En finir avec l’argent liquide, vraiment ?

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

-26/5/2025- Tout le monde sait que l’insécurité est provoquée par le trafic de drogue. Mais si, c’est évident ! Dès lors, à ce constat indiscutable, on peut proposer des solutions à la fois simples, rapides et tout à fait à portée du premier politicien qui passe par là, n’importe quel clown fera l’affaire. Tenez, prenons Dardmalin, il fera très bien l’affaire.


Pour lui, pas de doute, pour lutter contre le trafic de drogue, il suffirait de supprimer l’argent liquide. Le raisonnement est aussi simple qu’efficace : comme les trafiquants de drogue n’aiment pas être tracés, il suffit de tout tracer pour rendre leur commerce impossible. Or, pour tout tracer, quoi de mieux qu’utiliser l’argent numérique, en lieu et place de l’argent liquide, malencontreusement si difficile à suivre de main en main ?

Ici, l’actuel minustre en charge de l’Ajustice française ne fait même pas d’exploit particulièrement savant en appliquant un tel raisonnement, et n’est d’ailleurs pas le premier à tenter de résoudre une conséquence bien avant les causes, et à proposer une « solution » étonnamment nulle à résoudre effectivement le problème mais qui – coïncidence commode – fait saliver d’envie l’État… En effet, on se souvient que d’autres avant lui avaient évoqué l’idée d’élargir les trottoirs pour éviter les agressions dans la rue, d’interdire les couteaux pour réduire les égorgements ou les motos pour faire disparaître les rodéos.


L’étape suivante consistera sans doute à proposer – avec ce même aplomb qui caractérise les salopards aux buts totalitaires et les imbéciles à la cuistrerie sans borne – la suppression des voitures pour limiter les accidents et les refus d’obtempérer (ben voyons) ou imposer l’uniforme à tous pour éviter les débats incessants sur les vêtements autorisés ou non (on n’échappera à la nudité générale imposée qu’à cause d’un réchauffement climatique qui refuse de s’installer en hiver).

Eh oui, pour Gérald, c’est très simple : en imposant la monnaie numérique et la reconnaissance faciale sur tout le territoire, la guerre à la drogue sera enfin en passe d’être gagnée. Las, notre petit Gérald reconnaît cependant lui-même, dans l’état politique actuel (i.e. avec une majorité faible et des députés éparpillés sur la question), cela semble mal enquillé : zut alors, on ne va pas pouvoir passer tout de suite à la traçabilité totale.


Bien évidemment, cette proposition est complètement idiote, à au moins deux titres.

Le premier est qu’elle ne permettra pas d’arrêter le trafic de drogue : non seulement, les sommes en jeu garantissent que les trafiquants sauront qui corrompre et comment pour que les trafics continuent (les transactions seront au mieux camouflées, au pire jamais analysées), mais en plus, c’est un secteur d’activité qui, n’ayant aucune contrainte bureaucratique, pourra stimuler sans aucun problème la recherche et le développement de moyens de paiements alternatifs, en dehors de tout traçage. Le manque d’imagination n’est jamais une démonstration d’impossibilité, au contraire.

Le second est qu’elle comporte en elle-même des conséquences profondes que nos clowns politiques n’ont évidemment ni analysées ni prises en compte.

En effet, en France – et pour tout dire, dans tous les pays où la bureaucratie et l’Occupant intérieur se gavent sur le dos des travailleurs – se développe et prospère tout un pan de l’économie « grise » ou « noire », basée tout autant sur l’argent liquide que sur les arrangements entre adultes consentants, coups de mains, largesses et système D. Dans ce cadre, la suppression de tout flux « gris » ou « noir » de l’argent liquide revient à vouloir mettre un terme à toute cette partie de l’économie qui échappe encore à l’État ; en réalité, cette économie alternative est absolument indispensable en ce qu’elle offre des marges de manœuvres, des soupapes de relâchement sans lesquelles une partie importante de la population ne peut plus joindre les deux bouts.

Comme une huile dans des rouages fort serrés, cette économie « grise » ou « noire », basée sur l’argent liquide (mais pas que) permet à toute société lourdement étatisée de tenir. Y mettre un terme (au moins temporairement) par l’introduction d’une technologie permettant de tout tracer revient à faire disparaître l’huile des rouages et garantir un serrage rapide de tout le moteur économique. De façon intéressante, les dictatures ne survivent que grâce à cette économie parallèle, à ces arrangements, ces petites et grandes corruptions que l’argent liquide permet assez facilement.


Supprimer celles-ci, retirer toute possibilité à ces flux d’exister, c’est – directement – se retrouver avec par exemple des banlieues ingérables très rapidement. C’est la misère immédiate pour des millions de personnes qui usent et abusent de ces flux cachés. Cela revient donc à transformer ces millions de personnes qui s’en sortent encore (tout juste ou très bien, peu importe) en autant d’individus n’ayant exactement plus rien à perdre et tout à gagner à s’opposer directement à l’État, d’autant qu’ils auront tout le temps pour ça. Et au passage, cela concernera notamment ces populations émotives qui sont armées et pas réputées pour leur calme et leur pondération.

On pourrait arguer qu’avec l’introduction parallèle de la reconnaissance faciale et la multiplication des caméras, les velléités de révoltes seraient rapidement matées. La dynamique est cependant très défavorable à un pouvoir, aussi sévère soit-il, lorsqu’il provoque trop de mécontentement chez trop de classes sociales trop vite… ce que l’introduction des monnaies numériques et d’un traçage total garantissent.

Alors oui, bien sûr, il est évident que l’argent numérique – à l’instar du portefeuille d’identité numérique actuellement poussé discrètement par les autorités européennes – est une horreur totalitaire. L’introduction des CBDC, c’est-à-dire de cette monnaie numérique parée par Darmanin de ces vertus imaginaires, c’est le moyen tout trouvé pour imposer, outre un crédit social qui ne dit pas son nom, la transparence totale de tous les individus sur un territoire donné et donc de pouvoir décider qui peut, ou ne peut pas, commercer. C’est un moyen redoutable pour « flécher » les dépenses des consommateurs, autrement dit vous imposer de dépenser votre argent dans les biens et services autorisées (qui appartiennent aux copains et coquins de la République, mais c’est juste une coïncidence). C’est un moyen génial pour faire taire des opposants, à l’instar des camionneurs canadiens dont les comptes bancaires avaient été gelés pour garantir en 2022 que leurs protestations ne pourraient pas durer. C’est le moyen ultime pour garantir l’obéissance totale.

Bref, cet argent numérique est évidemment un moyen supplémentaire d’asservir complètement les individus, de les rendre complètement esclaves de l’État.

Mais, comme on l’a vu, cet asservissement total contient, en lui-même, sa propre destruction, dont Darmanin – et ses coreligionnaires prompts à proposer ce genre de non-solutions – ne semble pas bien comprendre la portée.

Ce n’est pas si étonnant : quel que soit le problème, la République n’est jamais à cours de solution, mais n’oubliez jamais qu’elle n’a aucune obligation de qualité ou de résultat.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

25 mai 2025


CONCERT DES 40 ANS DE LA MAÎTRISE À L’ÉGLISE SAINT-MATTHIEU

14 juin 2025 / Église Saint-Matthieu / Colmar
Horaire : 19h

Participation de la Maîtrise et des élèves de CM2 de la Pré-maîtrise

Direction Catherine Roussot

Sous le titre de « Splendeur », les chanteurs joindront leurs voix à celle d’anciens élèves de l’ÉCOLE MAÎTRISIENNE lors d’un grand concert anniversaire pour un répertoire à deux chœurs et entièrement a cappella.

Bernard Rodenstein
25/5/2025

« Equo ne credite » Ne vous fiez pas au cheval !
 
C’est un vers tiré de l’Énéide, un très long poème de Virgile.
L’auteur met en garde les Troyens contre le fameux « cheval de Troie », stratagème diabolique qui a permis aux Grecs, à l’initiative d’Ulysse, de pénétrer dans leur cité assiégée en vain pendant près de 10 ans.
Les ruses servent depuis toujours des humains à abuser d’autres humains. La violence n’est pas l’unique instrument de conquête disponible. Certaines formes d’intelligence sont au moins aussi redoutables. Sinon davantage encore.
Présenté comme un cadeau offert aux habitants de Troie, le cheval avait le ventre bourré de soldats qui ont pu aisément se rendre maîtres de la cité, une fois qu’ils y furent introduits.
Jacob, avec l’aide de sa mère Rebecca, a volé le droit d’aînesse à son frère Ésaü, contre un plat de lentilles et en dupant le père Isaac sur son lit de mort.
J’ai longtemps siégé au sein d’une commission d’indemnisation de victimes d’infractions pénales et j’ai toujours été choqué par une disposition de notre système juridique qui n’indemnisait pas les victimes d’escroqueries. Il eut fallu, selon les textes en vigueur, faire preuve de perspicacité et ne pas se laisser berner. La solidarité nationale ne pouvait pas être mise à contribution pour indemniser la « bêtise » du pigeon !
Quant on voit comment sont organisés certains escrocs qui parviennent à gruger les êtres les plus méfiants, on se dit que la loi n’est pas toujours bien faite.
Pour parvenir à leurs fins, des esprits retors sont capables de monter des sales coups qui frisent à l’ignoble.
La plupart d’entre nous n’est pas équipée pour détecter les pièges. Nous avons tendance à faire confiance. Nous refusons l’idée qu’il faille soupçonner tout le monde et tout le temps de malhonnêteté.
Il nous arrive donc d’être bernés. Parfois de façon cuisante.
Pour ma part, je me refuse néanmoins à vouloir voir le mal partout et à cultiver la méfiance de façon systématique.
Se faire avoir est extrêmement douloureux, j’en sais quelque chose. Pour autant je ne souhaite pas me gâcher la vie en soupçonnant sans cesse les uns et les autres.
Faire confiance, au risque d’être trompé, est encore et toujours le chemin le plus agréable pour notre existence avec les autres.
« Equo ne credite » ! On peut comprendre Virgile, mais nul n’est obligé de le suivre. Le cheval, très souvent, s’est révélé être un fidèle ami de l’homme. La trahison d’un seul ne vaut pas que l’on rejette tous les autres.
Fernando Nuno Pereira Rainho

Quand la couleur choisit de n’exister que dans le reflet, c’est que le rêve a pris le dessus sur la réalité...

Lézard

29e FESTIVAL DES MUSIQUES MÉTISSES

6 / 7 / 8 JUIN 2025


Dès 18h30, au Cercle Saint-Martin de Colmar

À la veille de la 30ème édition du festival, Musiques Métisses tient ses promesses : affirmer clairement sa différence !
Véritable invitation à la découverte, Musiques Métisses vous propose, pendant 3 jours, de faire le plein de (bonnes) musiques.
À l’heure du formatage généralisé, des programmations «passe-partout», Musiques Métisses fait le pari de la découverte, et vous invite à être curieux.
Venir partager ces moments exceptionnels, c’est se retrouver autour de valeurs communes, de diversité, d’ouverture sur toutes les musiques. Mais aussi et surtout de faire le plein de festivités et de convivialité.
Faites avec nous le pari de l’authenticité et de l’émotion et que cette 29ème édition soit une immense fête pendant 3 jours.
On vous attend !

VENDREDI 6 JUIN

17h30
Concert de restitution des ateliers des 6èmes du collège Molière, projet porté par Alex Wehrlin [chants]
18h30
Inauguration
19h30
Batucada Blocos Afro
20h30
Concert surprise FIMU - Tmbata Orchestra
22h30
Bongi [Folk urbaine et Afro pop]

SAMEDI 7 JUIN

19h30
Lauréat Tremplin musical - Batofreat
20h30
Opal Océan [Flamenco, Rock, Progressive]
22h30
Concert surprise FIMU - La Ganga Calé

DIMANCHE 8 JUIN

19h30
Lauréat Tremplin musical - Juan Gandan
20h30
Eda Diaz [Latin Alternative]
22h30
Concert surprise FIMU - Kanazoé Orchestra

24 mai 2025

Sebastião Salgado

Cliquer sur l'image ↴
Loïc Jaegert-Huber
24/5/2025

Réparer le lien. Par l’école, par la jeunesse, par la vie citoyenne.

Colmar a besoin de se reconnecter à sa jeunesse. Pas juste pour l’écouter, mais pour lui faire confiance. Pas juste pour lui parler, mais pour construire avec elle. Parce qu’on ne prépare pas l’avenir sans y associer ceux qui vont le vivre.
Or à Colmar comme ailleurs, les fractures ne sont pas que politiques. Elles sont sociales, générationnelles, territoriales. Et elles ne se réparent ni avec des discours creux ni avec des coups de peinture. Elles se réparent par des actes simples, profonds, concrets. Et souvent, tout commence là où la République pose ses fondations : à l’école.

1. Replacer les écoles au cœur de la ville

Nos écoles publiques sont des trésors trop souvent fatigués. À Colmar, plusieurs établissements nécessitent une vraie attention : rénovation thermique, accessibilité, qualité des espaces extérieurs, équipements numériques, ... Ce n’est pas un luxe, c’est une priorité. Parce qu’un élève qui apprend dans un lieu digne apprend mieux. Parce qu’un enseignant respecté dans son cadre de travail est plus serein. Et parce qu’une école vivante, c’est un quartier qui respire.
Nous lancerons également un plan de végétalisation des cours d’écoles, pour rafraîchir les espaces, lutter contre les îlots de chaleur et favoriser des temps de récréation plus apaisés.

2. Aller à l’école en sécurité, à pied ou à vélo

Aujourd’hui, à Colmar, trop peu d’enfants peuvent se rendre à l’école en toute sécurité autrement qu’en voiture. C’est une aberration écologique et sociale.
Nous créerons de vrais itinéraires sécurisés aux abords des écoles, avec des marquages clairs, des aménagements adaptés aux enfants, et la mise en place de sens uniques là où c’est nécessaire. Objectif : apaiser la circulation, redonner de l’autonomie aux enfants et de la sérénité aux parents.

3. Une école ouverte sur la ville et la culture

L’école ne peut pas être un bunker. Elle doit être traversée par la vie, par la culture, par l’imaginaire. À Colmar, nous avons une richesse extraordinaire : nos musées, nos bibliothèques, la médiathèque, les archives municipales, les exploitations agricoles... Trop peu d’élèves y mettent les pieds.
Certaines initiatives remarquables existent déjà par ailleurs, notamment en lien avec les commémorations et les devoirs de mémoire, portés par les enseignants et des associations comme l’Union Nationale des Combattants ou la Légion d’Honneur. Il faut les saluer… et les amplifier.
Nous créerons un parcours culturel pour chaque élève, dès la maternelle, afin que chacun ait accès au moins deux fois par an à un lieu culturel ou historique colmarien. Et pas en visite passive, mais dans le cadre d’un projet co-construit avec les enseignants et les médiateurs.

4. Consolider et faire vivre la Cité Éducative

L’innovation ne se décrète pas depuis un bureau. Elle se co-construit, pas à pas, avec les équipes éducatives, les directeurs, les animateurs. À Colmar, il y a déjà des écoles qui innovent, qui testent, qui avancent malgré les contraintes. À nous de les écouter, de leur donner plus d'autonomie, d'encourager les projets transversaux. Sans oublier le bilinguisme cher à mon cœur.
Colmar est déjà une Cité Éducative, notamment autour des collèges Pfeffel et Molière. Ce label, co-piloté par la Mairie, l’Éducation nationale et la Préfecture, est une chance. Il faut maintenant lui donner de l’ampleur.
Nous élargirons les partenariats et ouvrirons l’accès, dès le primaire, aux associations sportives, au conservatoire de musique, aux clubs citoyens, ... pour donner aux enfants du temps long, des rencontres, des passions.
Dans un monde incertain, l’école doit rester un sanctuaire. Nous engagerons des actions concrètes pour renforcer le respect de l’autorité éducative, en impliquant les parents, les équipes pédagogiques et les services municipaux dans une même dynamique. Restaurer un climat de confiance, c’est aussi protéger l’espace scolaire, redonner de la légitimité aux enseignants, et faire de la coéducation une réalité.

5. Un Conseil des Jeunes, pas une garderie institutionnelle

Le Conseil Municipal des Enfants existe à Colmar, c’est vrai (je vous rappelle que j'ai été 1er Maire Junior de la Ville de Colmar ;-)). Mais soyons honnêtes : il est malheureusement devenu un gadget, une animation déguisée.
Je propose un véritable Conseil des Jeunes, avec des 15-25 ans tirés au sort et d'autres engagés volontairement, représentatifs de tous les quartiers. Avec un vrai rôle de proposition, un budget participatif, une capacité à interpeller les élus, à être force de projet sur les mobilités douces, la culture, l’écologie, le sport , ... À l’image de ce que des villes comme Niort, Suresnes ou Thionville ont déjà mis en place avec succès.

6. Relier les générations, dès la maternelle

Pourquoi attendre d’avoir 80 ans pour franchir la porte d’une maison de retraite ? À Colmar, certaines écoles sont situées à deux rues des EHPAD. Et pourtant, les passerelles sont rares.
Mettons en place un programme régulier de visites intergénérationnelles : lecture, jardinage, cuisine, jeux, projets communs, ... Ce sont des moments d’humanité qui marquent une vie. Et qui changent le regard qu’on porte sur l’autre.

7. Une restauration scolaire digne, un vrai service pour les familles

Le périscolaire à Colmar reste inégal et parfois saturé. La restauration scolaire aussi. Beaucoup de familles renoncent à inscrire leurs enfants faute de place ou de qualité suffisante.
Nous proposerons la création de 2 à 3 pôles périscolaires municipaux de référence, avec une restauration scolaire de qualité, ouverte à tous, mutualisée, accessible financièrement. Ce serait un signal fort pour les familles qui hésitent à s’installer ou rester à Colmar.

8. Faire vivre la citoyenneté par l’action, pas par des slogans

La citoyenneté, ce n’est pas qu’une cérémonie le 14 juillet. C’est un engagement qui se construit dès le plus jeune âge.
Je veux que chaque élève de Colmar puisse vivre au moins une expérience de bénévolat ou de solidarité avant la fin du collège.
Je veux qu’on valorise les jeunes qui s’impliquent, qui proposent, qui aident. Pas avec des médailles, mais avec du temps, des responsabilités, et une vraie place dans la cité.

9. Retisser le lien entre jeunesse, citoyenneté… et défense

À Colmar, les relations entre la ville, ses écoles et l’armée sont historiquement solides. Il s'agit de les rendre encore plus visibles, accessibles, partagées.
Colmar a la chance d’accueillir le 152e régiment d’infanterie, le légendaire « 15.2 ». Un pilier de l’histoire locale, un acteur essentiel du lien Armée-Nation, qui entretient déjà des relations fortes avec les établissements scolaires et les communes jumelées. Des jumelages entre compagnies et classes existent déjà et fonctionnent. Il faut les valoriser, les élargir, et les inscrire dans une dynamique continue.
Nous proposerons par ailleurs un accueil spécifique et chaleureux aux cadres nouvellement affectés et à leurs familles, pour leur faire découvrir ce que Colmar peut leur offrir.
Nous créerons aussi un parcours citoyen renforcé, en lien avec la Journée Défense et Citoyenneté, les réserves opérationnelles, le monde associatif, et les dispositifs comme le SNU (Service National Universel). Le but : accompagner, fédérer, émanciper.
Parce que la défense ne se résume pas à des armes, mais à des principes. Et parce qu’à Colmar, cette tradition mérite d’être partagée, transmise et réinventée.