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28 mai 2025
Yves Hemedinger
28/5/2025
Édouard Philippe sort un livre intitulé « Je suis en colère »
28/5/2025
Édouard Philippe sort un livre intitulé « Je suis en colère »
Franchement, c’est presque risible… Il oublie qu’il a voté deux fois pour Macron, qu’il a été son Premier ministre pendant 3 ans, et même qu’il a appelé à voter communiste aux dernières législatives.
Mais en réalité, c’est nous qui sommes en colère.
Contre lui et ses amis, qui ont plongé la France dans la faillite économique, et qui l’ont rendue incapable de protéger sa population comme son identité.
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[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]
[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
H16
L’odeur de faillite est maintenant impossible à masquer
-28/5/2025- Le couple présidentiel – ou ce qui en tient lieu – aura beau échanger des coups en place publique ou se chamailler amicalement, il aura bien du mal à faire oublier la situation plus que préoccupante du pays, notamment sur le pan économique.
Car même si on peut raisonnablement imaginer qu’un grand nombre de Français auraient bien voulu se trouver à la place de Brigitte lorsqu’elle a infligé une petite tarte bien sentie à son épouse, il reste nécessaire de souligner que cette situation économique se dégrade franchement.
En soi, c’est déjà une performance tant la situation était particulièrement mauvaise. Et il n’en faut pas beaucoup pour la détériorer encore plus : à peine Trump évoquait-il une sévère hausse des droits de douane pour les produits européens que la ministraille française montait au créneau pour avertir que cela pourrait aboutir à une situation intenable, montrant la fragilité réelle de l’économie française à ce sujet, qu’une moindre pichenette – essentiellement rhétorique, ces droits n’étant pas encore d’application et très manifestement ouverts à débat – pousse à la dégringolade.
Au passage, cette dégringolade rappelle à tous que la richesse et l’opulence sont des états qui nécessitent un travail constant, sur des décennies, et que le retour à l’état normal – c’est-à-dire la pauvreté et la misère – peut être bien plus rapide.
Par exemple, certains présentent le fait que le PIB par habitant des Italiens rejoint celui des Français comme un gage d’amélioration pour l’Italie : c’est exact, mais ce n’est que la moitié du tableau puisque cela revient à occulter que la France ne parvient plus à progresser ou qu’elle le fait de façon si modeste que, petit à petit, le monde civilisé la dépasse progressivement. Selon cette mesure, alors qu’elle était au 13ème rang en 1980 (devant les États-Unis), la France n’est plus qu’au 25e rang en 2023…
Or, cette chute n’est que la partie visible de la situation économique. Malheureusement, d’autres éléments s’accumulent qui montrent que le pays n’est non seulement plus du tout géré mais qu’il se dirige droit vers une faillite pure, simple et retentissante.
Ces colonnes ont souvent relaté – en pure perte – le risque de plus en plus présent d’une telle faillite et beaucoup n’y voyaient qu’une sorte de mantra un peu mécanique pour grossir les travers de la mauvaise gestion des comptes publics en France. Cependant, le mot même de « faillite » n’est plus réservé à quelques blogs des intertubes interlopes : à présent, même la presse la plus grand public évoque la question, estimant que « le fardeau de la dette française est "presque hors de contrôle" ».
Alors que le constat est évident pour qui veut bien s’en donner la peine, qu’il a été posé ici même (et bien ailleurs) depuis au moins 10 ans, les récents développements forcent la presse économique et quelques politiciens un peu moins communistes que les autres à admettre qu’une cessation de paiement, totale ou partielle, de l’État français ou, plus prosaïquement, un échec du Trésor à faire « rouler la dette » de façon satisfaisante n’est plus une possibilité très improbable et devient même envisageable, notamment après la mise en garde récente du FMI sur les annonces officielles – et particulièrement peu réjouissantes – d’un déficit à 6% du PIB pour l’année courante.
Du reste, cette déroute financière ne se cantonne même pas au budget de l’État puisqu’elle touche aussi les comptes de la Sécurité sociale. La Cour des comptes, entre deux soupirs d’impuissance, juge ainsi dans un rapport paru il y a quelques jours que la trajectoire des comptes sociaux est « hors de contrôle » et estime possible un risque « de plus en plus sérieux de crise de liquidité » à partir de 2027. C’est joliment tourné, mais cela veut réellement dire « faillite ».
Il faut bien comprendre que face à ces deux éléments aux euphémismes qui ne cachent plus du tout que le pays est au bord de l’effondrement, nous avons en place une équipe essentiellement composée des mêmes branquignoles que ceux qui ont géré avec un brio assez phénominable la crise pandémique de 2020, et qui ont enfilé sans sourciller les décisions véritablement idiotes voire suicidaires dans à peu près tous les domaines, depuis l’énergie jusqu’à l’éducation en passant par la santé ou les transports.
Cette même équipe de bras cassés dangereux est, du reste, toujours vaguement cornaquée par cette serpillière humide de Bayrou et consciencieusement rabrouée par le psychopathe actuellement locataire de l’Élysée dont les problèmes maritaux ne cessent de déborder sur la politique française.
Oui, nous avons vraiment les meilleures cartes en main pour surmonter l’obstacle qui, pourtant, est bibliquement simple à résoudre puisqu’il n’y a que deux façons de procéder : ou bien augmenter les prélèvements, ou bien diminuer les dépenses.
Bien évidemment, augmenter les prélèvements dans le pays le plus taxé du monde est une énorme ânerie rapidement contre-productive (par effet Laffer, notamment) mais c’est bien la piste qui sera privilégiée tant il est clair que nos politiciens sont dans l’incapacité assez consternante de faire la moindre économie.
Il suffit de passer en revue les actuelles propositions d’économies (sucrer un chèque débile, réduire une aide idiote, etc.) et mettre les montants ainsi épargnés (quelques centaines de millions d’euros, au mieux) en regard des sommes à trouver (entre 50 et 100 milliards d’euros) pour comprendre qu’on continue de barboter dans un rikiki si micrométrique qu’on peut parler de foutage de gueule.
Et bien sûr, confusément, à tâton, les gouvernants actuels commencent à réaliser que ces bricolages fumeux ne suffiront pas, qu’il va falloir trouver « autre chose », cette voie mystérieuse composée à la fois d’une baisse des impôts pour satisfaire les contribuables, d’une augmentation des dépenses pour satisfaire les citoyens qui veulent toujours plus de services, et d’une diminution simultanée de la dette pour satisfaire le côté magique et licornes colorées.
En attendant que les licornes pointent le bout de leur corne, on prépare les Français à l’ultime tabassage : on va leur demander « un effort ».
Ne vous faites aucune illusion.
Non, il ne s’agira pas de se tenir droit et fort devant la disparition des subventions aux entreprises (entre 80 et 200 milliards d’euros par an, selon le mode de calcul, dont 80% vont aux entreprises publiques – généralement médiocres). Les aides continueront de couler vers les copains et les coquins d’un côté, et couler la France de l’autre.
Non, il ne s’agira pas d’être courageux devant l’arrêt des sprinklers à pognon dans l’Aide Française au Développement à l’étranger (15 milliards d’euros annuels). Les mixeurs électriques distribués dans les écoles africaines sans électricité ont encore de beaux jours devant eux.
Non, il ne s’agira pas d’encaisser la disparition du pipeline d’argent public vers les associations lucratives sans but (23 milliards par an). Les subventions pour les associations d’étude de l’expression de genre dans l’art moyen-âgeux ou d’accompagnement de « mineurs isolés » en milieu rural continueront de se déverser avec frénésie.
Non, définitivement, les parasites qui dirigent actuellement le pays n’iront pas piocher dans ces solutions trop simples.
Ils savent déjà quoi faire, ils sauront comment le présenter comme juste, adapté, mettant « les riches » plus à contribution que « les pauvres ». Ce sera aussi simple qu’inique et douloureux, et l’idée générale transpire des articles actuels qui évoquent, les petits malins, le fameux « patrimoine financier » des Français (6350 milliards d’euros, quel beau gâteau !), cette épargne qui – ça tombe bien, non ? – atteint actuellement des sommets.
La dette explose, mais rassurez-vous, les politiciens vont sauver leurs fesses : ils vont piller votre épargne.
Ce pays est foutu.
[Dossier lindane]
Incroyable, cette propension qu'ont les politiques à tirer la couverture à soi et à revendiquer des résultats suite à des décisions qu'ils n'ont prises – "accompagnées" serait plus approprié – qu'une fois le processus engagé, quand il s'agit de se faire mousser.
Le dossier complet ici
Les millions du lindane
Les propos tenus par Eric Straumann lors du dernier conseil municipal au sujet de la pollution au lindane ne passent pas auprès de l'association Tiefenbach environnement (ATE). L'association de Wintzenheim, qui est à l'origine de l'intervention d'Yves Hemedinger, à l'Assemblée nationale, le 12 janvier 2021, soutient que c'est l'ancien député et non pas le duo Eric Straumann et Brigitte Klinkert qui a obtenu de l'ancienne ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, les 30 millions nécessaires pour dépolluer le site de Wintzenheim.
L'ancienne ministre, Brigitte Klinkert, quant à elle, met en avant son entregent auprès de son ancienne collègue Pompili pour s'attribuer le mérite de l'obtention de l'enveloppe. Quoi qu'il en soit, ce sont surtout les associations, et particulièrement ATE, qui ont œuvré en coulisse pour que le dossier du lindane ressorte des oubliettes. (DNA, 24/5/2025)
27 mai 2025
Espace André Malraux
Comme chaque année, l'Ecole d’Arts Plastiques organise sa traditionnelle exposition de fin d'année.
2025 est une année particulière pour l'EAP et pour la Ville de Colmar, en effet, nous fêtons cette année les 50 ans de notre service municipal.
L’exposition de l'EAP, point d'orgue, est le témoin de la confiance que nos élèves nous accordent et de la qualité du travail pédagogique mis en place depuis 1975 dans la cadre de nos missions de service public associée à l’enseignement artistique et à la politique de la culture pour tous.
Cette exposition a pour objectif principal la mise à l'honneur des travaux de fin d’année de l’ensemble des élèves inscrits à l’Ecole d’Arts Plastiques de la Ville de Colmar.
Elle se propose de partager leur plaisir à découvrir, à faire et à expérimenter, en un mot, à se surpasser.
Elle vise également à susciter l’envie à de nouveaux élèves de s’inscrire à l’EAP.
4 rue Rapp 68000 Colmar
Yves Hemedinger
27/5/2025
Les Colmariens d’abord !
Améliorer le cadre de vie, non pas par principe, mais avec un objectif clair :
satisfaire, enchanter les habitants et rendre la ville attractive pour l’investissement industriel, artisanal et dans le commerce de proximité.
Les Colmariens d’abord !
Notre cadre de vie, notre situation géographique privilégiée à proximité de deux aéroports internationaux (Bâle et Zurich), nos 25 liaisons directes et indirectes vers Paris, ainsi que la richesse de nos services et de nos associations culturelles, sportives et sociales, doivent être mis au service du développement économique.
Notre ambition pour les années à venir :
Faire de Colmar une ville attractive pour développer l’industrie locale, valoriser l’artisanat vivant et renforcer le commerce de proximité, au service de l’emploi et de la qualité de vie.
Une ville belle, oui.
Mais surtout utile, vivante, et maîtrisée par et pour ceux qui y vivent.
Faites-le avec nous !
yves.hemedinger@me.com
27/5/2025
Les Colmariens d’abord !
Améliorer le cadre de vie, non pas par principe, mais avec un objectif clair :
satisfaire, enchanter les habitants et rendre la ville attractive pour l’investissement industriel, artisanal et dans le commerce de proximité.
Les Colmariens d’abord !
Notre cadre de vie, notre situation géographique privilégiée à proximité de deux aéroports internationaux (Bâle et Zurich), nos 25 liaisons directes et indirectes vers Paris, ainsi que la richesse de nos services et de nos associations culturelles, sportives et sociales, doivent être mis au service du développement économique.
Notre ambition pour les années à venir :
Faire de Colmar une ville attractive pour développer l’industrie locale, valoriser l’artisanat vivant et renforcer le commerce de proximité, au service de l’emploi et de la qualité de vie.
Une ville belle, oui.
Mais surtout utile, vivante, et maîtrisée par et pour ceux qui y vivent.
Faites-le avec nous !
yves.hemedinger@me.com
26 mai 2025
En finir avec l’argent liquide, vraiment ?
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]
H16
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H16
-26/5/2025- Tout le monde sait que l’insécurité est provoquée par le trafic de drogue. Mais si, c’est évident ! Dès lors, à ce constat indiscutable, on peut proposer des solutions à la fois simples, rapides et tout à fait à portée du premier politicien qui passe par là, n’importe quel clown fera l’affaire. Tenez, prenons Dardmalin, il fera très bien l’affaire.
Pour lui, pas de doute, pour lutter contre le trafic de drogue, il suffirait de supprimer l’argent liquide. Le raisonnement est aussi simple qu’efficace : comme les trafiquants de drogue n’aiment pas être tracés, il suffit de tout tracer pour rendre leur commerce impossible. Or, pour tout tracer, quoi de mieux qu’utiliser l’argent numérique, en lieu et place de l’argent liquide, malencontreusement si difficile à suivre de main en main ?
Ici, l’actuel minustre en charge de l’Ajustice française ne fait même pas d’exploit particulièrement savant en appliquant un tel raisonnement, et n’est d’ailleurs pas le premier à tenter de résoudre une conséquence bien avant les causes, et à proposer une « solution » étonnamment nulle à résoudre effectivement le problème mais qui – coïncidence commode – fait saliver d’envie l’État… En effet, on se souvient que d’autres avant lui avaient évoqué l’idée d’élargir les trottoirs pour éviter les agressions dans la rue, d’interdire les couteaux pour réduire les égorgements ou les motos pour faire disparaître les rodéos.
L’étape suivante consistera sans doute à proposer – avec ce même aplomb qui caractérise les salopards aux buts totalitaires et les imbéciles à la cuistrerie sans borne – la suppression des voitures pour limiter les accidents et les refus d’obtempérer (ben voyons) ou imposer l’uniforme à tous pour éviter les débats incessants sur les vêtements autorisés ou non (on n’échappera à la nudité générale imposée qu’à cause d’un réchauffement climatique qui refuse de s’installer en hiver).
Eh oui, pour Gérald, c’est très simple : en imposant la monnaie numérique et la reconnaissance faciale sur tout le territoire, la guerre à la drogue sera enfin en passe d’être gagnée. Las, notre petit Gérald reconnaît cependant lui-même, dans l’état politique actuel (i.e. avec une majorité faible et des députés éparpillés sur la question), cela semble mal enquillé : zut alors, on ne va pas pouvoir passer tout de suite à la traçabilité totale.
Bien évidemment, cette proposition est complètement idiote, à au moins deux titres.
Le premier est qu’elle ne permettra pas d’arrêter le trafic de drogue : non seulement, les sommes en jeu garantissent que les trafiquants sauront qui corrompre et comment pour que les trafics continuent (les transactions seront au mieux camouflées, au pire jamais analysées), mais en plus, c’est un secteur d’activité qui, n’ayant aucune contrainte bureaucratique, pourra stimuler sans aucun problème la recherche et le développement de moyens de paiements alternatifs, en dehors de tout traçage. Le manque d’imagination n’est jamais une démonstration d’impossibilité, au contraire.
Le second est qu’elle comporte en elle-même des conséquences profondes que nos clowns politiques n’ont évidemment ni analysées ni prises en compte.
En effet, en France – et pour tout dire, dans tous les pays où la bureaucratie et l’Occupant intérieur se gavent sur le dos des travailleurs – se développe et prospère tout un pan de l’économie « grise » ou « noire », basée tout autant sur l’argent liquide que sur les arrangements entre adultes consentants, coups de mains, largesses et système D. Dans ce cadre, la suppression de tout flux « gris » ou « noir » de l’argent liquide revient à vouloir mettre un terme à toute cette partie de l’économie qui échappe encore à l’État ; en réalité, cette économie alternative est absolument indispensable en ce qu’elle offre des marges de manœuvres, des soupapes de relâchement sans lesquelles une partie importante de la population ne peut plus joindre les deux bouts.
Comme une huile dans des rouages fort serrés, cette économie « grise » ou « noire », basée sur l’argent liquide (mais pas que) permet à toute société lourdement étatisée de tenir. Y mettre un terme (au moins temporairement) par l’introduction d’une technologie permettant de tout tracer revient à faire disparaître l’huile des rouages et garantir un serrage rapide de tout le moteur économique. De façon intéressante, les dictatures ne survivent que grâce à cette économie parallèle, à ces arrangements, ces petites et grandes corruptions que l’argent liquide permet assez facilement.
Supprimer celles-ci, retirer toute possibilité à ces flux d’exister, c’est – directement – se retrouver avec par exemple des banlieues ingérables très rapidement. C’est la misère immédiate pour des millions de personnes qui usent et abusent de ces flux cachés. Cela revient donc à transformer ces millions de personnes qui s’en sortent encore (tout juste ou très bien, peu importe) en autant d’individus n’ayant exactement plus rien à perdre et tout à gagner à s’opposer directement à l’État, d’autant qu’ils auront tout le temps pour ça. Et au passage, cela concernera notamment ces populations émotives qui sont armées et pas réputées pour leur calme et leur pondération.
On pourrait arguer qu’avec l’introduction parallèle de la reconnaissance faciale et la multiplication des caméras, les velléités de révoltes seraient rapidement matées. La dynamique est cependant très défavorable à un pouvoir, aussi sévère soit-il, lorsqu’il provoque trop de mécontentement chez trop de classes sociales trop vite… ce que l’introduction des monnaies numériques et d’un traçage total garantissent.
Alors oui, bien sûr, il est évident que l’argent numérique – à l’instar du portefeuille d’identité numérique actuellement poussé discrètement par les autorités européennes – est une horreur totalitaire. L’introduction des CBDC, c’est-à-dire de cette monnaie numérique parée par Darmanin de ces vertus imaginaires, c’est le moyen tout trouvé pour imposer, outre un crédit social qui ne dit pas son nom, la transparence totale de tous les individus sur un territoire donné et donc de pouvoir décider qui peut, ou ne peut pas, commercer. C’est un moyen redoutable pour « flécher » les dépenses des consommateurs, autrement dit vous imposer de dépenser votre argent dans les biens et services autorisées (qui appartiennent aux copains et coquins de la République, mais c’est juste une coïncidence). C’est un moyen génial pour faire taire des opposants, à l’instar des camionneurs canadiens dont les comptes bancaires avaient été gelés pour garantir en 2022 que leurs protestations ne pourraient pas durer. C’est le moyen ultime pour garantir l’obéissance totale.
Bref, cet argent numérique est évidemment un moyen supplémentaire d’asservir complètement les individus, de les rendre complètement esclaves de l’État.
Mais, comme on l’a vu, cet asservissement total contient, en lui-même, sa propre destruction, dont Darmanin – et ses coreligionnaires prompts à proposer ce genre de non-solutions – ne semble pas bien comprendre la portée.
Ce n’est pas si étonnant : quel que soit le problème, la République n’est jamais à cours de solution, mais n’oubliez jamais qu’elle n’a aucune obligation de qualité ou de résultat.
25 mai 2025
CONCERT DES 40 ANS DE LA MAÎTRISE À L’ÉGLISE SAINT-MATTHIEU
Participation de la Maîtrise et des élèves de CM2 de la Pré-maîtrise
Direction Catherine Roussot
14 juin 2025 / Église Saint-Matthieu / Colmar
Horaire : 19h
Horaire : 19h
Direction Catherine Roussot
Sous le titre de « Splendeur », les chanteurs joindront leurs voix à celle d’anciens élèves de l’ÉCOLE MAÎTRISIENNE lors d’un grand concert anniversaire pour un répertoire à deux chœurs et entièrement a cappella.
Bernard Rodenstein
25/5/2025
« Equo ne credite » Ne vous fiez pas au cheval !
C’est un vers tiré de l’Énéide, un très long poème de Virgile.
L’auteur met en garde les Troyens contre le fameux « cheval de Troie », stratagème diabolique qui a permis aux Grecs, à l’initiative d’Ulysse, de pénétrer dans leur cité assiégée en vain pendant près de 10 ans.
Les ruses servent depuis toujours des humains à abuser d’autres humains. La violence n’est pas l’unique instrument de conquête disponible. Certaines formes d’intelligence sont au moins aussi redoutables. Sinon davantage encore.
Présenté comme un cadeau offert aux habitants de Troie, le cheval avait le ventre bourré de soldats qui ont pu aisément se rendre maîtres de la cité, une fois qu’ils y furent introduits.
Jacob, avec l’aide de sa mère Rebecca, a volé le droit d’aînesse à son frère Ésaü, contre un plat de lentilles et en dupant le père Isaac sur son lit de mort.
J’ai longtemps siégé au sein d’une commission d’indemnisation de victimes d’infractions pénales et j’ai toujours été choqué par une disposition de notre système juridique qui n’indemnisait pas les victimes d’escroqueries. Il eut fallu, selon les textes en vigueur, faire preuve de perspicacité et ne pas se laisser berner. La solidarité nationale ne pouvait pas être mise à contribution pour indemniser la « bêtise » du pigeon !
Quant on voit comment sont organisés certains escrocs qui parviennent à gruger les êtres les plus méfiants, on se dit que la loi n’est pas toujours bien faite.
Pour parvenir à leurs fins, des esprits retors sont capables de monter des sales coups qui frisent à l’ignoble.
La plupart d’entre nous n’est pas équipée pour détecter les pièges. Nous avons tendance à faire confiance. Nous refusons l’idée qu’il faille soupçonner tout le monde et tout le temps de malhonnêteté.
Il nous arrive donc d’être bernés. Parfois de façon cuisante.
Pour ma part, je me refuse néanmoins à vouloir voir le mal partout et à cultiver la méfiance de façon systématique.
Se faire avoir est extrêmement douloureux, j’en sais quelque chose. Pour autant je ne souhaite pas me gâcher la vie en soupçonnant sans cesse les uns et les autres.
Faire confiance, au risque d’être trompé, est encore et toujours le chemin le plus agréable pour notre existence avec les autres.
« Equo ne credite » ! On peut comprendre Virgile, mais nul n’est obligé de le suivre. Le cheval, très souvent, s’est révélé être un fidèle ami de l’homme. La trahison d’un seul ne vaut pas que l’on rejette tous les autres.
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