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2 juillet 2025

Nathalie Aubert
2/7/2025

Vous souhaitez concrétiser votre engagement au profit de notre ville ? Rejoignez notre équipe !

1 juillet 2025

Yves Hemedinger
1/7/2025

Vous avez des idées, des suggestions, des propositions pour le Colmar des prochaines années ?
Vous avez envie de vous engager ?
Venez partager un moment d’échanges
 
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30

Étang des Truites, route de Bâle à Colmar

• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire

• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.

30 juin 2025

L'ŒIL GRAND OUVERT

-30/6/2025- C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de Bruno Mercier, fondateur et ancien président du club L’Œil Grand Ouvert.
Bruno était bien plus qu’un passionné de photo : il aimait transmettre, partager son regard et éveiller la curiosité. Il a su créer autour de lui un club vivant, accueillant et bienveillant.
Amoureux des animaux, il avait un talent particulier pour photographier les chiens, captant dans leurs yeux toute leur tendresse et leur fidélité.
Il laisse derrière lui un héritage précieux fait de souvenirs, d’amitiés et de passion partagée.
Nous pensons très fort à sa famille et à ses proches. Merci Bruno pour tout ce que tu nous as transmis. Nous continuerons à faire vivre ta flamme, toujours l’œil grand ouvert.

Musée Unterlinden

Enquête des publics

Tentez de gagner des entrées gratuites au musée !


Dans une démarche d’amélioration continue de l’accueil et des services proposés par le Musée Unterlinden, nous aimerions mieux vous connaître et en savoir plus sur le déroulement de votre visite.

Exprimez-vous librement sur votre expérience et vos attentes en répondant au questionnaire ci-dessous qui ne vous prendra qu’une dizaine de minutes :


À l’issue du questionnaire, vous aurez la possibilité de participer à un tirage au sort pour tenter de gagner des entrées gratuites au musée.

Votre avis est précieux et contribuera à enrichir l’expérience de tous les visiteurs. Merci d’avance pour votre participation !
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Énergies renouvelables : doit-on vraiment continuer à investir ?

[Vidéo] Cliquer sur l'image ↴

Avec Alexandre Jardin, écrivain, chef de file des #gueux et François Goulard, vice-président de l'association Patrimoine Nucléaire & Climat.

[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
Dessin de JacPé

Yves Hemedinger
30/6/2025

Canicule : agissons pour nos aînés

Je reçois de nombreux messages concernant ma proposition d’ouvrir la patinoire aux personnes âgées, souvent seules et fragilisées par la chaleur dans leurs logements.
L’idée (rappel) est de profiter de la fraîcheur qui règne dans ce bâtiment pour en faire bénéficier les personnes qui ont chaud chez elles.
C’est une proposition que j’ai soumise au maire il y a trois semaines, et je n’ai toujours aucun retour de sa part.
Ce silence est un manque de respect consternant non pas pour moi, je m’en fiche mais pour le sujet, qui est grave et concerne la santé et le bien-être de nos anciens.
J’ai aussi proposé de mieux communiquer sur la médiathèque, qui est climatisée et pourrait offrir un lieu de fraîcheur et de lien social.
Face à la canicule, il faut agir vite.
Je trouve que la mairie n’est pas assez réactive. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour protéger les plus vulnérables.

[Colmar]

Mobilisation contre le projet de loi Duplomb autorisant l'utilisation de pesticides dangereux pour l'homme et la biodiversité, prônée par les géants de l’agro-industrie.
Dans une atmosphère conviviale, militants et sympathisants ont participé à un sympathique banquet paysan sous les arbres du Champ-de-Mars, face à la préfecture.









[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gilles Casanova
27/6/2025

En 55 ans une manifestation pour la liberté devient une manifestation pour le totalitarisme « woke » :
Le 28 juin 1969, à New York, un bar nommé le Stonewall Inn – lieu de rencontre pour des hommes cherchant des relations affectives ou sexuelles avec des personnes de leur sexe – est victime d’une énième intervention policière. Cette opération dégénère et conduit à des affrontements dans une rue de Greenwich Village, qui dureront plusieurs jours.
C’est pour commémorer cet événement qu’a été créée la « Gay Pride » : d’abord manifestation new-yorkaise, elle s’est ensuite étendue à de nombreux pays à travers le monde. Cette marche revendique le droit imprescriptible pour chaque adulte de choisir librement les personnes avec lesquelles il ou elle souhaite s’engager affectivement et/ou sexuellement. Il s’agit d’affirmer qu’il n’y a aucune raison de cacher ses choix personnels en matière de sentiments ou de sexualité : d’où le terme « Pride », c’est-à-dire la fierté d’assumer ses sentiments et de sa sexualité.
Au fil des décennies, cette manifestation s’est développée dans cette perspective, alors que, progressivement, les pays occidentaux dépénalisaient les relations entre personnes de même sexe – ce qui sera le cas en France de façon complète en 1983 – et que l’Organisation mondiale de la santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales.
La libéralisation des lois et règlements dans les pays occidentaux a conduit la manifestation à porter de nouvelles revendications : en France, ce fut d’abord le PACS, puis le mariage pour tous, deux revendications finalement obtenues.
Culturellement, alors que les premières marches – qui, en France, ne rassemblaient que quelques dizaines de participants – revendiquaient un « droit à la différence », l’essor de la mobilisation a fait émerger une nouvelle demande : le « droit à l’indifférence », c’est-à-dire la simple liberté d’aimer et de s’attacher sans être jugé.
Mais l’arrivée de la vague « woke » a changé la donne : on est passé de la « Gay Pride » à la « LGBT », puis à la « LGBTQIA++ Pride ».
L’initiative a alors changé de nature. D’une manifestation annuelle pour la liberté de vivre sa vie et son corps, on est passé à une marche en faveur de multiples causes…
Le T, pour « Trans », inclut désormais la revendication du droit pour les enfants à changer de sexe sans l’accord parental : il ne s’agit plus ici de la liberté des relations affectives et sexuelles entre adultes consentants, mais d’une tout autre question.
Le Q, pour « Queer », terme anglais signifiant « bizarre » ou « inadapté », désigne par extension ceux qui refusent les normes sociales. Défendre ce comportement, et en faire un modèle, soulève d’autres interrogations.
Les lettres I et A, pour « intersexe » et « asexuel », renvoient à des réalités encore différentes, qui ne justifient pas nécessairement d’être érigées en modèles. Pourtant, il existe une volonté de promouvoir ces identités dès le plus jeune âge, jusque dans les établissements scolaires.
Le « ++ » laisse imaginer toutes sortes de comportements et d’identités, souvent fantaisistes, qui visent à déconstruire le socle commun de nos sociétés et à promouvoir la « société liquide » chère à Georges Soros : une société d’individus isolés, sans règles communes, uniquement reliés par de grands groupes multinationaux se partageant leurs « parts de vie » sur une base capitalistique.
On a donc basculé dans une perspective radicalement différente : d’une démarche visant à parfaire la démocratie et la laïcité, en accordant aux adultes la liberté de leurs engagements affectifs et sexuels, on est passé à une volonté de dissoudre le commun au profit d’individus atomisés, au service de la finance et des milliardaires.
Pour que cela fonctionne, il faut se trouver un ennemi. À l’origine, l’ennemi était tout désigné : les lois interdisant les relations sexuelles entre hommes – il n’en existait pas pour les femmes – que les manifestations demandaient, à juste titre, d’abroger. Aujourd’hui, l’ennemi a changé : c’est celui qui s’oppose à la disparition des formes sociales classiques, et qu’on qualifie désormais « d’extrême droite ».
Ainsi, des interdictions de manifester visent désormais des acteurs refusant la pensée « woke ». Le thème de la manifestation de demain à Paris est ainsi « la lutte contre l’extrême droite », ou plutôt contre ce qui est qualifié ainsi : c’est-à-dire ceux qui s’opposent à la société « woke » et à la société liquide. Je pense en être un digne représentant…
Dans ce monde aux valeurs inversées, à la manière de 1984, ce qui était autrefois « l’organe central du parti communiste français » – quand celui-ci réalisait 26 % aux élections – est devenu l’organe central de la bien-pensance bobo, comme on le voit sur cette image : lutte contre le réchauffement climatique et contre l’extrême droite mêlés en une seule cause, comme dans la doxa des médias des milliardaires…
Naturellement, tout cela se fait sous le signe de « la gauche ».
Cela montre à quel point le paradigme droite/gauche n’a plus de sens dans nos sociétés. Le véritable enjeu politique est désormais la bataille entre ceux qui défendent les Nations, la liberté des peuples à se gouverner, et les mondialistes « wokes » partisans de la destruction des cadres classiques de l’Humanité, au profit d’une société liquide, encadrée par des multinationales financières et un système technologique totalitaire, dont Bruxelles et Davos sont les fers de lance.
Voilà où nous en sommes… Tous ceux qui vous parlent d’« Union de la gauche » ou d’« Union des droites » sont en réalité des passeurs, qui vous vendent en contrebande, sous l’étiquette de gauche ou de droite, l’orientation de Davos et de Bruxelles.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

29 juin 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Denis COLLIN
18/6/2025

La haine des boomers…
ou comment se débarrasser des vieux

La haine des boomers est un passage obligé dans toutes sortes de milieux. Les charlatans (souvent jeunes ou friqués, ou les deux) qui veulent sauver le capital moribond ont trouvé le pelé et le galeux responsable de tous nos maux. C’est le boomer (« Ok, boomer ? »), celui qui appartient aux cohortes nombreuses nées entre 1941-42 et 1963-64, ce boomer qui bénéficie d’une grasse retraite qui serait la cause de la faiblesse des salaires nets et pomperait le pognon des « actifs » (principalement le pognon de tous les parasites qui font dans le management, le marketing, la com et autres plaies de notre monde).

Pour se débarrasser des boomers, on vient de voter une loi légalisant l’euthanasie : les vieux n’encombreront plus les hôpitaux et les cabinets médicaux, ils céderont la place de bonne grâce en avalant la pilule « mourir dans la dignité ». Dans Un bonheur insoutenable, une excellente dystopie, Ira Levin imagine une société où on pique les vieux à 64 ans, afin qu’ils ne connaissent pas les souffrances de la vieillesse…

Je vais commencer par rassurer tous les anxieux de nous voir six pieds sous terre – car, pour sauver la planète on évitera la crémation. Les boomers sont en train de mourir. Chose curieuse : en janvier 2025, il y a plus de morts qu’en janvier 2021, au plus fort du COVID. Comment se fait-ce ? Les classes nombreuses arrivent à l’instant fatal. C’est aussi bête que ça. Mais la nouvelle n’a pas fait beaucoup de bruit. Et le mouvement ne pourra que continuer. Les discours sur les retraites insoutenables sont de purs mensonges. C’est en ce moment que les retraites coûtent cher, mais à moyen terme, ce coût va baisser et même sérieusement.

Les boomers sont censés rouler sur l’or. Exemple : le montant minimal de retraite avoisinait les 749 € nets/mois en 2024 pour une carrière complète à temps plein au Smic… Je vous le disais, le boomer est un gros plein de fric. Passons aux plus riches : en 2025, la retraite moyenne en France s’établit autour de 1 661 euros bruts par mois (1 545 euros nets) avec des inégalités persistantes entre les genres et les régimes et les secteurs. Malgré les revalorisations, le pouvoir d’achat des retraités reste insuffisant pour faire face au coût de la vie. En gros la retraite de la Sécu, c’est un bon SMIC. Il y a les retraites complémentaires qui peuvent augmenter sérieusement cette maigre pitance. Mais l’idée de riches retraités est parfaitement fallacieuse.

On nous dit : « oui, mais les boomers ont du patrimoine, notamment immobilier, bien plus que les jeunes de moins de 25 ans. » La belle affaire ! Rassurez vous, à 25 ans les boomers n’avait pas non plus de patrimoine immobilier. En fait ce patrimoine tombe et tombera encore plus demain dans les mains des générations suivantes qui seront les plus riches que la France ait connues ! Loin de laisser une génération de pauvres derrière eux, les boomers laissent une génération de nantis.

Les boomers dit-on se sont gavés et laissent des dettes… Nouvelle erreur ! Dans leur grande masse, les boomers n’ont pas fait de longues études, ils sont souvent allés au boulot à l’âge de 14 ans. Les plus vieux des boomers avaient commencé leur vie aux tickets de rationnement, dans des logements insalubres. Ce qui ne les a pas empêchés d’avoir des enfants. En revanche les post-boomers, qui font peu d’enfants (c’est encombrant) et ont fait de longues études ont eu une vie bien meilleure et ont joui tôt de tous les gadgets de la société de consommation inventée… par les boomers.

Toutes ces arguties haineuses que l’on peut entendre sur France Cul ou lire dans le Figaro (la bêtise des salauds est bien partagée) n’ont pas d’autre but que raboter les salaires et préparer des ponctions sur les retraites (à la sauce grecque, version « troïka » des années 2010). Ponction sur les salaires : on diminuerait les cotisations de retraite qui sont du salaire différé et ponction sur les retraites pour accélérer le ruissellement de l’argent dans la poche des riches – 250 milliards d’aide annuelle aux entreprises, c’est-à-dire d’aide aux dividendes versés à ceux qui s’enrichissent en dormant.

Derrière cette opération d’intoxication sur les « boomers », il y a beaucoup plus grave. Non seulement il s’agit de pousser les jeunes à se débarrasser des vieux, mais encore de refuser la dette, c’est-à-dire le principe généalogique lui-même : les jeunes naissent avec une dette envers leurs parents. Les parents doivent éduquer leurs enfants avec amour et travailler pour subvenir à leurs besoins. En prenant soin des plus âgés, en les respectant et parfois même en les écoutant, les jeunes devenus adultes tentent de s’acquitter d’une dette, que leurs propres enfants contracteront à leur tour. La haine de la dette des jeunes envers les plus âgés, c’est rien d’autre que la haine de la vie. « No kid » qu’ils disent maintenant. Une fois de plus se vérifie que le mode de production capitaliste n’est que la pulsion de mort.

[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]