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2 juillet 2025

Bernard Rodenstein
26/6/2025

Résister, c’est souffrir

Se laisser porter par le courant dominant est ce qu’il y a de plus aisé et de moins fatigant.
Pourquoi se casser les méninges, réfléchir et se positionner, sur la base de ses propres convictions, alors que la plupart font l’économie de tels exercices fastidieux ?
« Penser comme tout le monde » est la recommandation des pouvoirs qui nous tiennent entre leurs griffes.
Les rebelles à la volonté des faiseurs d’opinion et des dominateurs en tous genres sont des trublions qui ne devraient pas exister et qui sont dans le collimateur des instances de contrôle et de répression.
Tels des épis qui se dressent sur la tête, indomptables et indéracinables, les résistants ont pourtant leur place dans la société où leur rôle demeure essentiel.
Ils disent que ce qui passe pour être de l’ordre de l’immuable, du naturel et du légitime, ne l’est pas autant que ce que les « gardiens du temple » nous donnent à croire.
Il y a des hics dans leurs théories.
On est en droit de ne pas les suivre. Même si les masses se plient, ils n’est pas prouvé que ce à quoi elles adhèrent, par servilité ou par ignorance, est le chemin qui convient à notre humanité. Loin s’en faut.
Nous devons être de braves petits soldats d’un empire dont les maîtres n’ont guère de comptes à rendre à personne.
Ils décident. Ils prétendent savoir ce qui est bon pour nous. Nous n’avons pas à nous poser de questions. Obéir est notre unique droit.
Moyennant quoi ils nous conduisent dans le mur.
Comme des troupeaux qui sont menés à l’abattoir, nous filons doux et n’élevons guère de protestations.
C’est triste à mourir.
Le monde que nous nous souhaitons, à juste titre, est très éloigné de celui qui nous est imposé et en même temps très proche.
Éloigné, car au lieu de s’approcher de sa mort, il pourrait s’orienter vers toujours davantage de splendeur.
Proche, car pour changer d’axe, ce que préconisent les résistants et les rebelles, il ne faut pas grand chose.
Il suffirait que nous nous donnions le mot pour renoncer à nous soumettre à la loi injuste des semeurs de terreur et à oser vivre selon celle de la fraternité la plus universelle possible.
Les cœurs libres d’aimer sont des puits d’audace, de bonheur et de créativité.
Les peurs qui nous sont inculquées nous enchaînent plus sûrement que les fers des galériens.
Se découvrir libre d’aimer, c’est voir s’ouvrir la porte de la cage et s’envoler comme l’oiseau trop longtemps retenu.
Mais c’est aussi percevoir que le monde va décupler d’hostilité contre vous. Il ne vous tolère qu’en cage.
C’est donc un choix difficile.
Mourir sans broncher ou vivre avec des ennemis ?
Nathalie Aubert
2/7/2025

Vous souhaitez concrétiser votre engagement au profit de notre ville ? Rejoignez notre équipe !

1 juillet 2025

Yves Hemedinger
1/7/2025

Vous avez des idées, des suggestions, des propositions pour le Colmar des prochaines années ?
Vous avez envie de vous engager ?
Venez partager un moment d’échanges
 
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30

Étang des Truites, route de Bâle à Colmar

• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire

• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.

30 juin 2025

L'ŒIL GRAND OUVERT

-30/6/2025- C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de Bruno Mercier, fondateur et ancien président du club L’Œil Grand Ouvert.
Bruno était bien plus qu’un passionné de photo : il aimait transmettre, partager son regard et éveiller la curiosité. Il a su créer autour de lui un club vivant, accueillant et bienveillant.
Amoureux des animaux, il avait un talent particulier pour photographier les chiens, captant dans leurs yeux toute leur tendresse et leur fidélité.
Il laisse derrière lui un héritage précieux fait de souvenirs, d’amitiés et de passion partagée.
Nous pensons très fort à sa famille et à ses proches. Merci Bruno pour tout ce que tu nous as transmis. Nous continuerons à faire vivre ta flamme, toujours l’œil grand ouvert.

Musée Unterlinden

Enquête des publics

Tentez de gagner des entrées gratuites au musée !


Dans une démarche d’amélioration continue de l’accueil et des services proposés par le Musée Unterlinden, nous aimerions mieux vous connaître et en savoir plus sur le déroulement de votre visite.

Exprimez-vous librement sur votre expérience et vos attentes en répondant au questionnaire ci-dessous qui ne vous prendra qu’une dizaine de minutes :


À l’issue du questionnaire, vous aurez la possibilité de participer à un tirage au sort pour tenter de gagner des entrées gratuites au musée.

Votre avis est précieux et contribuera à enrichir l’expérience de tous les visiteurs. Merci d’avance pour votre participation !
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Énergies renouvelables : doit-on vraiment continuer à investir ?

[Vidéo] Cliquer sur l'image ↴

Avec Alexandre Jardin, écrivain, chef de file des #gueux et François Goulard, vice-président de l'association Patrimoine Nucléaire & Climat.

[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
Dessin de JacPé

Yves Hemedinger
30/6/2025

Canicule : agissons pour nos aînés

Je reçois de nombreux messages concernant ma proposition d’ouvrir la patinoire aux personnes âgées, souvent seules et fragilisées par la chaleur dans leurs logements.
L’idée (rappel) est de profiter de la fraîcheur qui règne dans ce bâtiment pour en faire bénéficier les personnes qui ont chaud chez elles.
C’est une proposition que j’ai soumise au maire il y a trois semaines, et je n’ai toujours aucun retour de sa part.
Ce silence est un manque de respect consternant non pas pour moi, je m’en fiche mais pour le sujet, qui est grave et concerne la santé et le bien-être de nos anciens.
J’ai aussi proposé de mieux communiquer sur la médiathèque, qui est climatisée et pourrait offrir un lieu de fraîcheur et de lien social.
Face à la canicule, il faut agir vite.
Je trouve que la mairie n’est pas assez réactive. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour protéger les plus vulnérables.

[Colmar]

Mobilisation contre le projet de loi Duplomb autorisant l'utilisation de pesticides dangereux pour l'homme et la biodiversité, prônée par les géants de l’agro-industrie.
Dans une atmosphère conviviale, militants et sympathisants ont participé à un sympathique banquet paysan sous les arbres du Champ-de-Mars, face à la préfecture.









[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gilles Casanova
27/6/2025

En 55 ans une manifestation pour la liberté devient une manifestation pour le totalitarisme « woke » :
Le 28 juin 1969, à New York, un bar nommé le Stonewall Inn – lieu de rencontre pour des hommes cherchant des relations affectives ou sexuelles avec des personnes de leur sexe – est victime d’une énième intervention policière. Cette opération dégénère et conduit à des affrontements dans une rue de Greenwich Village, qui dureront plusieurs jours.
C’est pour commémorer cet événement qu’a été créée la « Gay Pride » : d’abord manifestation new-yorkaise, elle s’est ensuite étendue à de nombreux pays à travers le monde. Cette marche revendique le droit imprescriptible pour chaque adulte de choisir librement les personnes avec lesquelles il ou elle souhaite s’engager affectivement et/ou sexuellement. Il s’agit d’affirmer qu’il n’y a aucune raison de cacher ses choix personnels en matière de sentiments ou de sexualité : d’où le terme « Pride », c’est-à-dire la fierté d’assumer ses sentiments et de sa sexualité.
Au fil des décennies, cette manifestation s’est développée dans cette perspective, alors que, progressivement, les pays occidentaux dépénalisaient les relations entre personnes de même sexe – ce qui sera le cas en France de façon complète en 1983 – et que l’Organisation mondiale de la santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales.
La libéralisation des lois et règlements dans les pays occidentaux a conduit la manifestation à porter de nouvelles revendications : en France, ce fut d’abord le PACS, puis le mariage pour tous, deux revendications finalement obtenues.
Culturellement, alors que les premières marches – qui, en France, ne rassemblaient que quelques dizaines de participants – revendiquaient un « droit à la différence », l’essor de la mobilisation a fait émerger une nouvelle demande : le « droit à l’indifférence », c’est-à-dire la simple liberté d’aimer et de s’attacher sans être jugé.
Mais l’arrivée de la vague « woke » a changé la donne : on est passé de la « Gay Pride » à la « LGBT », puis à la « LGBTQIA++ Pride ».
L’initiative a alors changé de nature. D’une manifestation annuelle pour la liberté de vivre sa vie et son corps, on est passé à une marche en faveur de multiples causes…
Le T, pour « Trans », inclut désormais la revendication du droit pour les enfants à changer de sexe sans l’accord parental : il ne s’agit plus ici de la liberté des relations affectives et sexuelles entre adultes consentants, mais d’une tout autre question.
Le Q, pour « Queer », terme anglais signifiant « bizarre » ou « inadapté », désigne par extension ceux qui refusent les normes sociales. Défendre ce comportement, et en faire un modèle, soulève d’autres interrogations.
Les lettres I et A, pour « intersexe » et « asexuel », renvoient à des réalités encore différentes, qui ne justifient pas nécessairement d’être érigées en modèles. Pourtant, il existe une volonté de promouvoir ces identités dès le plus jeune âge, jusque dans les établissements scolaires.
Le « ++ » laisse imaginer toutes sortes de comportements et d’identités, souvent fantaisistes, qui visent à déconstruire le socle commun de nos sociétés et à promouvoir la « société liquide » chère à Georges Soros : une société d’individus isolés, sans règles communes, uniquement reliés par de grands groupes multinationaux se partageant leurs « parts de vie » sur une base capitalistique.
On a donc basculé dans une perspective radicalement différente : d’une démarche visant à parfaire la démocratie et la laïcité, en accordant aux adultes la liberté de leurs engagements affectifs et sexuels, on est passé à une volonté de dissoudre le commun au profit d’individus atomisés, au service de la finance et des milliardaires.
Pour que cela fonctionne, il faut se trouver un ennemi. À l’origine, l’ennemi était tout désigné : les lois interdisant les relations sexuelles entre hommes – il n’en existait pas pour les femmes – que les manifestations demandaient, à juste titre, d’abroger. Aujourd’hui, l’ennemi a changé : c’est celui qui s’oppose à la disparition des formes sociales classiques, et qu’on qualifie désormais « d’extrême droite ».
Ainsi, des interdictions de manifester visent désormais des acteurs refusant la pensée « woke ». Le thème de la manifestation de demain à Paris est ainsi « la lutte contre l’extrême droite », ou plutôt contre ce qui est qualifié ainsi : c’est-à-dire ceux qui s’opposent à la société « woke » et à la société liquide. Je pense en être un digne représentant…
Dans ce monde aux valeurs inversées, à la manière de 1984, ce qui était autrefois « l’organe central du parti communiste français » – quand celui-ci réalisait 26 % aux élections – est devenu l’organe central de la bien-pensance bobo, comme on le voit sur cette image : lutte contre le réchauffement climatique et contre l’extrême droite mêlés en une seule cause, comme dans la doxa des médias des milliardaires…
Naturellement, tout cela se fait sous le signe de « la gauche ».
Cela montre à quel point le paradigme droite/gauche n’a plus de sens dans nos sociétés. Le véritable enjeu politique est désormais la bataille entre ceux qui défendent les Nations, la liberté des peuples à se gouverner, et les mondialistes « wokes » partisans de la destruction des cadres classiques de l’Humanité, au profit d’une société liquide, encadrée par des multinationales financières et un système technologique totalitaire, dont Bruxelles et Davos sont les fers de lance.
Voilà où nous en sommes… Tous ceux qui vous parlent d’« Union de la gauche » ou d’« Union des droites » sont en réalité des passeurs, qui vous vendent en contrebande, sous l’étiquette de gauche ou de droite, l’orientation de Davos et de Bruxelles.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]