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5 octobre 2025

Yves Hemedinger

On veut des actes monsieur le Maire !

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4 octobre 2025

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Gaultier Lavigerie

CE PAYS QUI S’ENDORMAIT

Il y a des lieux où l’on sent que quelque chose a cessé de vivre, des lieux un peu déserts, un peu sales, où le dernier bureau de poste a fermé et où la boulangerie s’est transformée en kebab, sans que personne ne s’en soit vraiment ému. Un vague drapeau tricolore claque dans le vent d’octobre, au fronton de la mairie, mais il a pris des airs de vestige du passé. Il appartient à un décor oublié, comme une relique anachronique.
Il est une sorte de vieux jouet cassé dans une chambre d’enfant désertée.
Par endroits, c’est cela, la France d’aujourd’hui : un pays-musée, qui subsiste par les détails, mais dont l’âme s’est évaporée. On y respire l’odeur tiède de la résignation et du chlore bas de gamme des piscines municipales.
Pendant longtemps, l’Occident s’est cru éternel. Il se rêvait centre du monde, convaincu de sa supériorité, de sa mission civilisatrice. Il avait inventé la démocratie libérale, les droits de l’homme, le cubisme, la psychanalyse. Il pensait que tout le monde finirait par lui ressembler. Fille flamboyante d’un occident triomphant, la France croyait aux grands récits, aux Lumières, à Hugo, à Renan, à Proust, à Lévi-Strauss, plus tard à Ferré, à Brel, à Gainsbourg, aux troquets, à l’État-providence. Elle croyait à la galantine de lièvre aux pistaches, à la blanquette de veau, au vol-au-vent, au Pommard, au Brillat-Savarin, à l’incomparable crêpe Suzette... Pauvre folle !
Ce qui nous advient aujourd’hui n’est pas une guerre, pas exactement une invasion. C’est une dissolution, un effacement progressif, un glissement dans le sommeil profond dont on ne risque de ne jamais revenir. C’est une euthanasie sans morphine, en quelque sorte. Une autre culture s’installe. Elle est jeune, confiante. Elle est multitude et force sauvage. Elle croit encore, prie encore, fait des enfants, qui croient encore davantage et prient encore davantage. Elle fait aussi du bruit, beaucoup de bruit, mais au moins elle fait quelque chose. Pendant que nous parlons, elle s’ancre. Pendant qu’on trie nos déchets et qu’on hésite entre tofu bio et flexitarisme responsable, elle bâtit des mosquées, elle fonde des familles.
Les élites regardent ailleurs. Elles sont à Davos ou dans le Marais, selon les jours. Les classes moyennes se taisent ou fuient. Et les anciens, ceux qui se souviennent d’un pays homogène, d’un dimanche à la messe, d’une maîtresse à la craie blanche, d’un zinc familier, d’un jeu de quilles de bois, de vacances chèrement acquises et bien méritées… de tout ce qui faisait l’affectio societatis – ce concept ringard qu’aucun ministre ne connaît plus. Ceux-là sentent venir la fin, mais n’ont plus la force de dire non. Ils regardent The Voice en mangeant des rillettes Monoprix. Il avalent sagement ce que rejette l’époque.
L’Occident comate. Son cœur bat doucement. Il s’est laissé gagner par une léthargie qui menace de l’emporter. Le sommeil, c’est presque la mort. Et franchement, ce n’est même pas une mauvaise nouvelle.
Le plus troublant, c’est le caractère mécanique du processus. Aucun ministre, aucun plan quinquennal, aucune circulaire n’a orchestré cette transformation. Elle s’est produite comme l’érosion d’une falaise ou le lent recul d’une langue glaciaire. Naturellement. Presque gentiment. Une civilisation vieillissante, fatiguée, ouverte jusqu’à l’indifférence, a laissé venir d’autres peuples et d’autres habitudes. Pas de bataille. Pas de traité. Pas de résistance. Rien. Le suicide occidental s’est fait sans hurlements. En chaussons Eram.
On a beau parler de politique migratoire, de quotas, de frontières : ce sont des mots, des petits pansements Hello Kitty sur une hémorragie fémorale. La dynamique démographique, elle, poursuit sa logique interne, mathématique, brutale. C’est la logique du ventre, des utérus et de la Foi. Pendant que l’Occident débat de futilités sur X, l’autre culture construit des majorités. Elle ne conquiert pas, elle s’installe. Elle ne demande pas l’autorisation : elle vit.
Dans les journaux, on appelle ça une chance. "La diversité est une richesse", dit le panneau à l’entrée du quartier. Richesse pour qui ? Mystère. Derrière la rhétorique euphorisante, il y a l’impression diffuse d’une perte de contrôle. On ne sait plus qui gouverne. À vrai dire, on ne sait plus si quelqu’un gouverne. Les flux avancent. Les gouvernements passent. Les cartes restent les mêmes, mais le terrain change.
Ce qui est en train de se jouer n’est pas une crise passagère. C’est un basculement irréversible. Un peuple qui ne croit plus en lui-même, qui n’a plus d’enfants, qui ne lit plus, qui se méfie de tout, jusqu’à son ombre, ne peut rien maîtriser. Il subit. Il subit en râlant, bien sûr. C’est sa dernière forme d’énergie : la plainte passive-agressive. Dans les cafés encore ouverts, on continue à plaisanter, à voter, à faire des bilans carbone. C’est peut-être ça, la fin d’une civilisation : un enchaînement de gestes automatiques, une résignation automatisée.
Il y eut des invasions, des conquêtes, des colonisations. Rome, Byzance, les Mongols, les Espagnols. L’histoire est pleine de violences fécondes. Mais jamais une civilisation ne s’était effacée en douceur, avec le sourire, en tendant la main à ceux qui allaient la supplanter. Le spectacle est fascinant, presque esthétique. L’Occident se retire de lui-même comme une vieille actrice qui sent qu’elle n’a plus le rôle principal. Il cède sa langue, ses repères, sa mémoire. Et il appelle ça tolérance. Dans d’autres contextes, on aurait parlé de dépression collective.
On dira que cette autre culture n’a rien demandé. Qu’elle est venue sur invitation. Qu’elle a répondu à une annonce. Elle a pris l’avion. Elle est arrivée. Et peu à peu, ce n’est plus elle qui s’est adaptée, mais nous. Nous avons baissé le volume, changé les menus, modifié les prénoms. Le peuple d’origine s’est recroquevillé dans ses culpabilités et ses sophismes. Il a même appelé ça un "vivre-ensemble". Expression admirable, au fond, puisqu’elle ne signifie rien.
L’erreur, peut-être, fut de croire que tout serait soluble dans la République. Comme si la République était un lave-vaisselle. Mais les civilisations ne se diluent pas. Elles cohabitent un temps, puis l’une domine. Ce n’est pas un jugement moral, c’est une loi de la nature. Une société qui doute face à une société qui croit : inutile de lancer les dés.
Le fait est là : le peuple premier, celui des hussards noirs de la République, des paysans silencieux, des fonctionnaires de sous-préfecture et des prêtres de campagne, n’est plus majoritaire chez lui. Il vieillit, il se tait, il s’éteint en souriant, persuadé qu’il fait preuve de bienveillance. Il meurt avec élégance, en consultant son solde de points retraite.
Mais l’Histoire, parfois, prend des tournants imprévus. Elle est brutale, cruelle, imprévisible. Elle se moque bien de nos principes, de nos hashtags, de nos indignations en ligne. Elle ne s’intéresse qu’à la force nue.
En Grande-Bretagne, quelque chose vient de se produire. Ce n’est pas encore une révolution. Mais, ce n’est plus une plainte. C’est un sursaut. Le peuple premier s’est levé. Il n’a pas demandé l’avis du Conseil des Droits Humains. Il a dit : "Assez."
Les journaux y voient un cri de haine. Mais c’est un cri de vie, maladroit, rugueux, sincère. L’Angleterre éternelle, celle des landes brumeuses, des pintes tièdes, des pensionnats tristes, des romans de Jane Austen et des fish & chips graisseux, ne veut pas mourir dans un brouillard multiculturel. Elle le dit. Et ce seul fait rebat les cartes.
L’Europe s’était couchée. Les nations étaient devenues des hôtels sans âme, des aires d’accueil améliorées, où plus personne ne savait qui était le concierge. Mais voici que l’idée d’un peuple d’origine ressurgit. Pas comme une nostalgie : comme une énergie. Une énergie confuse, peut-être, mais indéniable.
Et si cette Europe-là, celle des clochers, des morts, des mères silencieuses, décidait – enfin – de ne pas céder la place ? Et si le confort cédait à la colère ? Et si l’élégance de la disparition laissait place à l’âpreté du refus ?
Le monde est fondé sur les affrontements. Il n’y a pas de paix longue. Chaque civilisation meurt ou résiste. L’Occident avait choisi de mourir avec panache, un dernier verre à la main. Peut-être, finalement, n’en a-t-il plus envie.
Il est trop tôt pour conclure. Mais un frisson parcourt l’Europe. Et peut-être, pour la première fois depuis longtemps, il ne s’agit plus d’un frisson de honte. Peut-être est-ce un début d’orgueil.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Phil


« Le marché de Noël, c’est dans 60 jours seulement ! » s’est extasié Eric Straumann le 29 septembre. Et pour marquer encore davantage son enthousiasme, il s’est mis à compter… le nombre de toilettes. « Cette année, à proximité de la grande roue, notre pôle sanitaire sera renforcé pour offrir un meilleur accueil à nos visiteurs, s’émerveille le maire. Plus de 50 toilettes au total : 42 WC + 11 urinoirs, 1 WC réservé aux personnes à mobilité réduite ! » La féerie des marchés de Noël, ça fait toujours rêver…
DNA du 3/10/2025
Musée Unterlinden

L'automne s'installe tout doucement au musée, mais laisse entrevoir une actualité abondante !
L'accrochage « Sortie de réserves #1 » vous fera découvrir des œuvres rarement exposées et la vie cachée des réserves du musée.
Profitez de la douceur de l'automne pour vous retrouver en famille autour d'un Happy Family animé par l'artiste peintre Pauline Dubost. N'oubliez pas de jouer en famille avec Muséofête !
Enfin, préparez-vous à être ébloui avec le spectacle son et lumière « Once Upon a Night » qui s’annonce à l'approche des marchés de Noël.

Récital de clavecin le 12 octobre 2025 à 16h00

Bull, Byrd, Dowland, Phillips, Scheidemann par Léon Berben sur clavecin Ruckers (1624)


Autour de la célèbre Lachrymae Pavan de John Dowland, véritable emblème de l’âge d’or élisabéthain, ce programme met en lumière la richesse des échanges entre luth et clavecin. Vous découvrirez des transcriptions raffinées de Scheidemann et Richardson, ainsi que des œuvres virtuoses de John Bull et de Peter Philips, deux figures majeures du clavier européen. Ce concert propose un voyage au cœur d’un répertoire d’une grande inventivité et d’une élégance singulière.

Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : Piscine

Réservez


Unterlinden en famille : peinture sous verre le 5 octobre 2025 à 14h00


Venez vivre au cœur du musée un moment de rencontre et de création en famille en compagnie de l’artiste Pauline Dubost, peintre.

Découvrez les collections du musée à travers le regard de Pauline Dubost. Des couleurs du Retable d’Issenheim aux peintures sous verre des collections d’arts et de traditions populaires, elle vous fera voyager dans cette pratique entre technique et merveilleux.

Publics : familles, enfants dès 3 ans
Durée : 2h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée *)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Pompon découvre l’automne les 15, 22 et 25 octobre 2025 de 10h00 à 11h00


Les visites "tout-petits" invitent les enfants de 2 à 5 ans et leur famille à découvrir le musée tout en douceur et à leur rythme en plongeant dans les aventures de Pompon le hérisson.

Tarif : entrée du musée (jauge limitée *)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Muséofête le 22 octobre 2025 et le 2 janvier 2026 de 14h00 à 16h00


La Muséofête convie les familles à jouer ensemble dans le musée.
Le Musée Unterlinden est signataire de la Charte le musée Joyeux MOM’ART.

Publics : enfants dès 3 ans.
Tarif : entrée du musée (jauge limitée *)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Unterlinden autrement : Le Crayon inspiré, 17/10, 21/11, 19/12/2025 et 16/1/2026, de 14h00 à 16h00


Et si vous observiez les collections du musée grâce à votre crayon ?
L’architecte et Urban Sketcher Éric Nieder vous propose de coucher sur le papier « votre perception » des œuvres. Le croquis devient l’écho de vos émotions, la trace d’un échange, d’une appropriation, de votre plaisir au dessin.

Publics : adultes
Tarif : entrée du musée (jauge limitée *)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Nuit de l’étrange le 28 octobre 2025 de 18h30 à 20h00


Qui n’a pas rêvé de pénétrer dans le Musée Unterlinden à la nuit tombée ? Plongez dans l’obscurité et le silence du cloître, accompagné par une mystérieuse guide et équipé d’une lampe torche. Du Retable d’Issenheim en passant par les collections archéologiques, n’ayez pas peur, laissez vos sens vous guider pour une soirée étrange et unique !

Publics : adultes, adolescents dès 12 ans.
Tarif : 30 € par adulte et 25 € par enfant de 12 à 17 ans (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Conférence "Douleur chronique, ce n’est pas une fatalité !" le 16 octobre 2025 à 18h30


Dans le cadre de la Journée Mondiale contre la Douleur, le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) des Hôpitaux Civils de Colmar (HCC) et le Musée Unterlinden proposent une soirée autour de la douleur chronique.

Programme
Première partie : théâtre forum autour de la pièce Aïe, plus jamais ça !
Création : Association Douleurs Sans Frontières (DSF)
Interprétation : Compagnie théâtrale TENFOR
Deuxième partie : l’équipe pluridisciplinaire du Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD) des HCC présentera les résultats de son Parcours Patient Douleur Chronique ceci permettant d’échanger avec l’auditoire et faire écho à la pièce de théâtre.

Tarif : entrée gratuite (jauge limitée*)
Lieu : Piscine

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Dédicace de Janine Erny - Boutique du musée Unterlinden - le samedi 25 octobre 2025 de 14h30 à 16h00


Rendez-vous à la boutique du Musée pour une dédicace de Janine Erny avec son nouvel ouvrage sur Théophile Klem

Janine Erny, petite-fille du sculpteur Jean-Baptiste Erny, collaborateur du sculpteur et entrepreneur Théophile Klem, présente une biographie de ce dernier.

L'auteure, docteur en ethnologie et membre de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Alsace, consacre son ouvrage aux seules œuvres que Théophile Klem a réalisées pour des édifices de Colmar, ainsi qu'à son exceptionnel engagement au profit de sa ville natale.


Accrochage "Sortie de réserves #1" les 29/10 et 26/11 à 18h15


Acquisitions récentes, copies, œuvres en cours d’étude ou en chantier de collection…
L’accrochage « Sortie de réserves #1 » vous permet de découvrir le rôle essentiel des réserves dans la vie du musée.

Visite réservée aux membres de la Société Schongauer

Durée : 1h15
Tarif : visite réservée aux membres de la Société Schongauer (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée

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Spectacle son et lumière Once Upon a Night du 26/11/2025 au 4/1/2026


Afin de marquer les 10 ans d’ouverture du Musée Unterlinden agrandi, un spectacle « son et lumière » sera produit dans le cloître pendant la période du marché de Noël de Colmar.
À la nuit tombée, franchissez les portes du musée et venez découvrir une création originale qui vous plongera dans un univers créatif exceptionnel. Cette expérience immersive d’une dizaine de minutes vous réservera de nombreuses surprises : une architecture qui s’anime, des œuvres d’art emblématiques du musée qui prennent vie, des animations colorées et dynamiques… pour vous permettre de (re)découvrir de manière innovante le Musée Unterlinden.
En famille, en couple ou en groupe, le spectacle « Once Upon a Night » vous fera vivre un extraordinaire voyage au cœur des collections du Musée Unterlinden !

Publics : tout public
Dates et horaires : du 26/11/2025 au 4/1/2026 – Hors mardi (jour de fermeture) et 24/12, 25/12, 31/12/2025 et 1/1/2026
Spectacle présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45
Dernière entrée à 17h30
Durée : 10 min
Tarif : 7€ /personne
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Accès à partir de 16h00 – Le billet donne l’accès au Musée de 16h à 18h ainsi qu’au spectacle “Once Upon a Night” présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45.
Le billet est valable pour toutes les séances de la journée choisie.
Lieu : cloître du Musée

Réservez


Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 ou reservations@musee-unterlinden.com – le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

Concert de polyphonies orthodoxes
Dimanche 5 octobre 2025 à 17h00
Église Saint-Joseph de Colmar

Un concert de polyphonies orthodoxes interprétées par le chœur SLAVA. Ce chœur, composé d'une quarantaine de choristes originaires principalement du Morbihan, mais également du Finistère et d'Ille-et-Vilaine, vous propose un répertoire riche et varié.

Les chants, qui s'étendent du 14ème au 21ème siècle, sont harmonisés pour voix d'hommes et de femmes, pouvant aller jusqu'à 8 voix simultanées. Bien que ces morceaux soient issus de la musique de concert, ils sont avant tout liés aux célébrations liturgiques, invitant à la méditation grâce à leurs rythmes souvent lents et leurs harmonies envoûtantes.

L'entrée pour les adultes est fixée à 12€, et la billetterie sera ouverte sur place à partir de 16H30. Notez qu'aucune réservation n'est possible.


2 octobre 2025

Bibliothèques de Colmar


Le programme d'octobre 2025

Le 4 octobre, les bibliothèques et les médiathèques sont célébrées au niveau national, le programme complet de Biblis en folie est ici:


Dans ce cadre, en partenariat avec L'Académie d'Alsace des Sciences, Lettres et Arts, nous vous proposons une conférence sur l'intelligence artificielle.

Samedi 4 octobre à 15h

Les premiers arrivants recevront un exemplaire de la bande dessinée Mission Z, à la poursuite de l’intelligence, imaginée par Ollivier Pourriol et illustrée par Nathanaël Mikles, offerte par le Ministère de la Culture.



Le Festival du Livre de Colmar fait sa rentrée avec des ateliers de typographie animés par Affiche Moilkan, également créateur de l’affiche de la 36ᵉ édition intitulée « Au bonheur des mots ».

Le 4 octobre, le matin à la bibliothèque des Dominicains, l’après-midi à la bibliothèque Europe et le 8 octobre à la bibliothèque Bel’Flore.

Rendez-vous les 22 et 23 novembre 2025 au Parc des Expositions pour découvrir cette nouvelle édition du festival.


Les réalisations des enfants seront mises à l'honneur lors d'une exposition.



Le programme de toutes les activités du réseau en octobre est disponible ici :



Le mardi 7 octobre à 18h30, en partenariat avec les Amis de la bibliothèque de Colmar, nous avons le plaisir de vous inviter à l’inauguration d’un nouveau cycle de conférences consacré aux sciences humaines.

Pour ouvrir ce programme, nous aborderons un sujet vaste et passionnant : "Idées reçues sur l'Union européenne".
Venez nombreux pour partager ce moment de réflexion et d’échange !



Samedi 11 octobre, Jacques Lindecker fera avec vous le point sur la rentrée littéraire.








À la bibliothèque des Dominicains, mardi 28 octobre, c'est l'occasion de déguster le trésor du mois.


Vous pouvez aller plus loin avec nos ressources numériques.


Pour des nouvelles toujours à jour, suivez-nous sur :
https://www.facebook.com/ReseauBibliothequesColmar/

1 octobre 2025

Villa Tschaen - Urban Art Gallery et Nathan Tschaen


La Villa Tschaen a le plaisir de présenter « Déraisonnable humanité », une exposition collective réunissant trois artistes majeurs de la scène contemporaine urbaine : Ador, Madame et Philippe Hérard.

Le vernissage aura lieu jeudi 16 octobre de 18h à 21h.

Ensemble, leurs œuvres dessinent une vision de l’humanité dans sa dimension sensible, fragile, imparfaite, parfois absurde ou poétique.
Trois univers se rencontrent à la Villa Tschaen :
- Ador : l’imaginaire débridé, le côté conte décalé.
- Madame : la mémoire, les récits fragmentés, la poésie des images anciennes.
- Philippe Hérard : des personnages humains, fragiles, suspendus entre réel et absurde.
Le vernissage sera marqué par la présence des artistes Madame et Philippe Hérard.

Informations pratiques

Dégustation avec le Domaine Les Décadrés (Eguisheim)
Entrée libre
71 route de Neuf-Brisach, Colmar

Exposition du 16 octobre au 29 novembre
Galerie ouverte tous les samedis de 10h à 13h et de 15h à 19h, et sur rendez-vous
Festival de Ribeauvillé

"COMME BACH..." - CONCERT DE CLÔTURE
Dimanche 5 octobre à 17h
Église Saint-Grégoire, Ribeauvillé




Avec le programme "Comme Bach...", Joël Suhubiette a imaginé un concert qui met en miroir les musiques de Bach, Mendelssohn et Brahms. Les œuvres s’y répondent sans chronologie, offrant à l’auditeur une expérience musicale particulière et intemporelle.
Avec la réunion de ces trois figures majeures de la musique allemande, Joël Suhubiette, les dix-sept chanteuses et chanteurs des éléments et les trois instrumentistes nous invitent dans un surprenant jeu de piste dans le temps et les styles.
Au milieu des motets, chorals, extraits de cantates de Bach se glissent des compositions de Mendelssohn et Brahms, a capella ou encore avec basse continue, images d’une modernité allant puiser ses sources et son inspiration dans l’œuvre du cantor de Leipzig.
Grâce à l'intervention de l'organiste Constance Taillard, des œuvres d'orgue entreront en résonance depuis le grand orgue de l'église Saint Grégoire, instrument autour duquel, il y a quarante ans, naquit le Festival !

Trois questions à Joël Suhubiette, directeur artistique du chœur professionnel "Les Éléments" :

- Qu’est-ce qui vous motive pour aller au-devant du public d’aujourd’hui ?

- Je dirais, d’abord la même chose depuis toujours, le partage, l’envie de faire découvrir des musiques qui nous passionnent ou que l’on trouve d’une grande beauté, également l’étrange sensation que procure la vibration d’un public à l’écoute. Pour les musiques anciennes le fait de convier le public comme dans un « musée » à redécouvrir sans fin les œuvres du passé dans de nouvelles lectures. Pour les musiques d’aujourd’hui, de se sentir acteur de la création contemporaine et désireux d’embarquer le public dans l’aventure de l’inconnu. Et puis j’ajouterais dans les motivations que les rencontres avec le jeune public me sont également devenues essentielles et importantes aujourd’hui.

- Comment vivez-vous la confusion du monde d’aujourd’hui, ses séductions, ses dangers ?

- Comme pour beaucoup cette confusion peut m’inquiéter, l’avenir est incertain et aujourd’hui on voit le chaos dans beaucoup d’endroits sur terre. Professionnellement, cela nous pousse évidemment à nous interroger sur le sens de notre métier qui s’inscrit bien entendu au-delà du divertissement. Je n’oublie jamais qu’en beaucoup d’endroits, la culture a une valeur très forte de résistance et participe à un cri de liberté. C’est plus que jamais d’actualité.

- Une ou deux idées particulières sur votre programme ?

Ce qui m’a plu en construisant ce programme, c’était de jouer à mélanger ces trois compositeurs, Bach, Mendelssohn et Brahms, de mêler leurs œuvres sans chronologie et de convier le public en toute complicité dans ce jeu de piste dans le temps. J’ai un peu triché... invité la basse continue dans un choral de Brahms, dans un motet de Mendelssohn où elle ne figurait pas à l’origine, mais ne l’avait-il pas fait lui-même dans son Te Deum ? Donc ce n’était pas le trahir... À vous de juger...
[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

H16
1/10/2025

Deutschland unter alles

La situation allemande est catastrophique et si vous vous contentez des médias de grand chemin français, vous ne le savez probablement pas.

En effet, la presse française, arc-boutée sur les petits soubresauts de la politique nationale, ne semble guère préoccupée de ce qui se passe ailleurs dans le monde. Il y a bien, de temps en temps, quelques gros titres sur les frasques de Trump outre-Atlantique, mais décidément, l’économie n’est pas un sujet qui intéresse la presse française, ni, par conséquent, les Français.

Oh, il y a bien, pour ceux qui les cherchent, quelques articulets pour expliquer les mauvaises passes de l’une ou l’autre entreprise, les impacts éventuels d’une nouvelle législation inventive propulsée par une Union européenne en roue libre. Et bien évidemment, lorsqu’il s’agit de pousser la taxe Zucman et autres débilités socialistes, là, la presse est sur le pont.

Mais lorsqu’il s’agit d’expliquer que l’Allemagne est en train de s’effondrer économiquement, on trouve assez peu d’articles.


Pourtant, l’Allemagne a perdu 125.000 emplois industriels ces deux derniers mois. Ce chiffre, monstrueux en lui-même et surprenant par la rapidité avec laquelle il est atteint, ne donne pas forcément la mesure du désastre. Le détail permet de mieux se rendre compte de l’ampleur du problème puisqu’on apprend que, sur l’année écoulée, les constructeurs automobiles ont ainsi éliminé 111.400 emplois : Volkswagen 35.000, Mercedes-Benz 40.000, Audi 7.500, Ford à Saarlouis 2.900, Daimler Truck 5.000, ZF Friedrichshafen Group (équipementier automobile) 14.000, Bosch avec Continental et Schaeffler 7.000. Dans le rail et les transports, Deutsche Bahn s’est séparé de 30.000 employés, et DB Cargo de 5.000. La Deutsche Post perd 8.000 emplois, et la Commerzbank 3.900. Signalons que SAP (logiciels de gestion) se sépare de 3.500 salariés en Allemagne et 10.000 dans le monde.

Enfin, dans l’acier – et c’est particulièrement éclairant compte-tenu de l’histoire allemande – Thyssenkrupp a viré 11.000 personnes, soit environ 40% de leur masse salariale, rejoignant ainsi d’autres géants industriels comme Bosch ou Continental, tous âgés de plus de 100 ans. En réalité, c’est une véritable vague d’entreprises centenaires qui luttent actuellement pour leur survie : Ainsi, Mayer & Cie. (1905), Brüder Schlau (1921) et Gärtner Pötschke (1912) ont toutes déposé le bilan.

Galeria, dont les origines remontent au XIXe siècle, a échappé de justesse à la faillite.


La crise des « Traditionsunternehmen » allemandes (les « entreprises traditionnelles », ces entreprises qui existent depuis longtemps et peuvent se prévaloir d’une longue tradition, et se distinguent souvent par des valeurs telles que la qualité, la durabilité ou les liens familiaux et qui se différencient d’une jeune start-up) montre à présent que le patrimoine seul ne suffit pas à protéger contre les pressions structurelles globales liées aux coûts élevés de l’énergie, à la disruption numérique et à la concurrence mondiale.

En effet, ces entreprises et la bonne santé économique de l’Allemagne reposaient essentiellement sur deux principaux piliers, à savoir une énergie bon marché en provenance de Russie et une main-d’œuvre bon marché provenant d’Europe de l’Est. À cela s’ajoutait des perspectives de stabilité notamment géopolitique avec une « Pax Americana » garantie par le parapluie nucléaire américain.

Cependant, ces trois éléments viennent de disparaître assez rapidement : l’énergie bon marché n’existe plus, emportée par l’instabilité géopolitique. Et les vagues migratoires actuellement subies par l’Europe ont largement mis à mal les paradigmes ouvriers.

Et au-delà de la question géopolitique, on ne peut pas passer sous silence la « transition écologique » qui transforme une difficulté passagère provoquée par la guerre en Ukraine en véritable massacre industriel durable : c’est cette « transition » qui impose des choix énergétiques dont on s’aperçoit bien tard – malgré les avertissements répétés des libéraux qui, eux, comprennent quelque chose à l’économie – qu’ils se révèlent calamiteux.


Eh oui, une énergie verte, c’est une énergie extrêmement chère. Et une énergie chère, cela veut dire des produits plus difficiles à produire, beaucoup plus coûteux, une compétitivité plus faible et, à la fin, moins d’emplois.

Le bilan est sans appel : alors qu’en France, les industries sont démantelées ou simplement revendues à vil prix à l’étranger pour des raisons à la fois idéologiques et un coût du travail qu’on a conservé prohibitif pour tenter de faire tenir un modèle social à tout prix, en Allemagne les industries s’effondrent pour des raisons encore plus idiotes à base de greenwashing, poussant par exemple ThyssenKrupp à se faire racheter par des Indiens.

Ces choix politiques idéologiques suicidaires se traduisent d’ailleurs assez directement chez les particuliers puisqu’on observe une croissance alarmante du nombre d’Allemands ayant maintenant des difficultés à payer leurs factures de gaz et d’électricité.

Pour un pays qui, de surcroît, doit maintenant faire face à une véritable « falaise démographique », voilà qui ne laisse augurer rien de bon.

L’Allemagne était peu ou prou le moteur industriel de l’Europe mais elle a choisi le pari de vieillir, de se désindustrialiser, de rater le tournant de la robotique et de l’IA pour garantir que leurs grues de construction sur des chantiers immobiliers à l’arrêt seront superbement carbone-neutres. Audacieux, n’est-ce pas ? À présent, les prévisions de la Bundesbank ressemblent à une pochette d’un album de black métal avec 0% de croissance, 0% de sourire et 100% de serrage de dents.

Il va sans dire que l’effondrement allemand ne présage absolument rien de bon pour le reste de l’Europe, surtout pour une France quasiment en faillite.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Municipales 2026 : Nathalie Aubert

À six mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026, la campagne électorale colmarienne prend forme avec cinq candidats déjà officiellement déclarés.

Ancienne militaire, aujourd'hui coach sportive et conseillère régionale Grand Est, Nathalie Aubert représente le Rassemblement national après avoir été candidate aux élections législatives de 2022 et 2024 sur la deuxième circonscription du Haut-Rhin. Habitante de Colmar depuis 20 ans, elle justifie son engagement : "À l'issue de l'armée, j'ai décidé de poursuivre mon engagement au service de mes concitoyens, non plus par les armes mais plutôt par les urnes." Son objectif : "remettre les Colmariens au centre des préoccupations". La sécurité constitue l'axe prioritaire de son programme. "Le taux de criminalité à Colmar a augmenté entre 2022 et 2024 de 52,9% à 57,6%, ce qui correspond à peu près entre 9 et 10 infractions par jour." En outre, son programme intègre l'amélioration du cadre de vie, le tourisme, les transports, le sport ou encore l'environnement avec des propositions comme la mise en place d'îlots de fraîcheur pour l'été ou le développement du verdissement de Colmar. Une thématique lui tient particulièrement à coeur : le bien-être animal. Bénévole à la SPA de Colmar, elle projette la création d'un dispensaire pour animaux, destiné notamment aux personnes à faibles revenus "qui n'ont pas les moyens d'aller chez le vétérinaire". Sa candidature se caractérise par trois maîtres-mots : le courage politique, l'écoute et l'esprit d'équipe.

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