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14 octobre 2025

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Pierre Duriot

En l’absence de « rupture », le RPF a des solutions

-13/10/2025- L’art habituel de prendre les Français pour des ânes, faire croire qu’il y aura une « rupture », reprendre les mêmes, y ajouter quelques « indépendants », qui sont déjà mouillés jusqu’au cou avec la Macronie et présenter la mixture comme une nouveauté alors qu’on a raclé le fond de la gamelle. Ils sont indécrottables et ne peuvent se résoudre à faire autrement, avec d’autres hommes, que ce qui nous a menés à la ruine. Fort heureusement, personne ne se laisse prendre au piège, même avec ces médias, toujours occupés à faire le service après-vente, qui nous mettent en avant leurs outsiders Edouard Geffray qui est en réalité un homme de l’appareil qui a conduit les résultats scolaires là où ils sont, dans les derniers du classement PISA, ou Laurent Nunez, cité lors des affaires avec Benalla. Comment on-t-ils pu penser que ça pouvait passer ?
Marine Le Pen s’est résolue à appliquer, enfin, la recette soufflée par le RPF : faire tomber les unes après les autres les créatures de Macron afin de le pousser soit à partir, soit à revenir devant les urnes. On ne voit pas d’ailleurs en quoi on devrait attendre de voir ce que ces faux nouveaux vont faire, ce sont les mêmes et ce qu’ils vont faire, on le sait déjà : la même chose.
Braun-Pivet attend impatiemment un gouvernement pour que les députés se « remettent au travail » et continuent à pondre des lois, des règles, qui s’ajoutent à celles déjà pléthoriques de l’Europe. Au RPF, nous sommes toujours force de proposition constructive et nous suggérons à nos députés, plusieurs types de travaux : examiner quels lois et règlements on peut supprimer. Voir de quels étages du millefeuilles administratif on peut se passer. Chercher les dépenses inutiles et fumeuses en direction de l’étranger et qu’on peut supprimer. Voir quelles niches fiscales on peut supprimer. Dénicher les agences gouvernementales qui ne servent à rien et les supprimer. S’atteler à trouver des moyens de lutter contre les fraudes sociales et fiscales. Recenser tous les gens qui n’ont rien à faire en France, ils sont environ un million et organiser leur départ sans possibilité de retour. Plancher sur un budget rationalisé en direction de « l’intérêt des Français », comme l’ajoutent ces derniers jours d’inénarrables politiciens professionnels, qui avouent, par ricochet, que justement, rien n’a été fait jusqu’à présent, dans l’intérêt des Français.
On leur reprécisera que depuis Pompidou, il faut « arrêter d’emmerder les Français », que personne n’a voté pour accueillir des millions d’Africains, que personne n’a voté pour l’arrêt des moteurs thermiques, que personne n’a voté pour payer plus cher son gasoil et son électricité, que personne n’a voté pour voir disparaître les services publics, que personne n’a voté pour qu’on enseigne la sexualité des adultes aux enfants de primaire et que tout cela serait parfaitement possible si la gestion se faisait justement dans « l’intérêt des Français ».


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

13 octobre 2025

Yves Hemedinger

-12/10/2025- Comme je l’ai écrit il y a deux semaines, je n’ai plus aucune appartenance partisane et l’évolution des derniers jours me conforte dans cette décision.
Cela ne veut pas dire que je renie mes convictions gaullistes, elles restent, depuis mes 16 ans et mes premiers engagements, le fil conducteur de mes prises de position.
J’étais RPR et je le reste !
Comme je ne suis ni une girouette ni un opportuniste (j’ai beaucoup d’autres défauts) je n’ai pas l’intention de rejoindre un autre mouvement.
Désormais, ma seule et unique étiquette, c’est Colmar.
Et ma boussole, c’est le bien commun des Colmariens.

12 octobre 2025

Elisabeth Spitz


Des bouts de soi s’échappent chaque jour.
On ne retient pas l’éphémère
ni les vagues de la mer.
Dès que c’est possible,
essayer de pardonner,
oser changer de logiciel,
mettre au pluriel,
faire éclater les scénarios partiels,
et garder son essentiel confidentiel.
Même pendant l’orage,
admirer la beauté du ciel.
Même si ça brûle,
préférer l’ardeur à la tiédeur.
Eric Nieder

11 octobre 2025

Yves HEMEDINGER
11/10/2025

Discours de la méthode

Gouverner, ce n’est pas imposer, c’est écouter, comprendre et agir.
La bienveillance sans manipulation plutôt que le machiavélisme sans constance !
Pour moi, la gouvernance, c’est d’abord l’écoute.
Lorsque j’étais à la mairie (et depuis) j’ai privilégié une méthode fondée sur la proximité et le dialogue : être présent sur le terrain, réellement, pour comprendre les attentes de chacun, les noter. Et non pas seulement pour faire des photos.
À cela s’ajoutaient des outils d’échange et de réflexion que j’avais mis en place à l’époque : le Conseil municipal des enfants, le Conseil des sages, le Conseil économique, social et environnemental, ou encore les Conseils de quartier, auxquels vous avez été nombreux à participer.
Ensuite vient le temps de la décision, une décision réfléchie et expliquée en toute transparence.
Mais il existe une étape trop souvent oubliée : celle de l’évaluation. Car une décision, si elle ne produit pas les résultats escomptés ou si la situation évolue, doit pouvoir être adaptée.
C’est cette manière de faire humaine, sincère et responsable qui continue de guider ma vision de l’action publique.
DNA Colmar - Guebwiller
11/10/2025

Cette semaine, Yves Hemedinger expliquait dans nos colonnes sa stratégie pour recueillir les avis des Colmariens : en allant à leur contact. « Le matin je prends des cafés dans trois bars différents, le soir je fais pareil, mais avec des bières. » Cela s’appelle une diététique. Est-elle idéale pour garder « Les idées claires », nom de son association ? Et a-t-il ce même régime en se rendant dans trois restaurants tous les jours ? Si c’est le cas, on espère qu’il ne prend pas une choucroute à chaque fois.

9 octobre 2025

Yves Hemedinger

-9/10/2025- On est chez les fous ! Personnellement, cela ne fait qu’accélérer mon écœurement de cette politique-là et des partis politiques.
Pendant le débat sur la réforme des retraites, la France a connu plusieurs centaines de milliers de manifestants dans les rues.
Des dégradations, des policiers blessés, des semaines de tensions et de désordre.
Les macronistes, arc-boutés sur la seule « grande » réforme du quinquennat, affirmaient alors que c’était « cette réforme ou la fin des retraites », « la seule façon de réaliser des économies indispensables pour éviter la faillite du pays ».
Plutôt que d’écouter le peuple, ils ont choisi le passage en force.
Le 49.3 est venu clore le débat, balayant toute opposition.
Et aujourd’hui, les mêmes oui, les mêmes envisagent de suspendre cette loi.
Non pas parce qu’ils auraient changé d’avis, mais parce que leurs postes sont en jeu.
Consternant. Tout simplement.
Des grands malades !

8 octobre 2025

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Kuzmanovic Georges
7/10/2025

Emmanuel Macron restera comme un désastre pour la France.

L’un de ses pires dirigeants, tous régimes confondus.
Mais le pire, ce n'est pas seulement lui. C'est toute la cour de rats médiocres qui ont prospéré sous son aile : Gabriel Attal, Édouard Philippe, Valérie Hayer, Alain Minc, tant d'autres adorateurs de "Jupiter", et jusqu’à TF1/LCI, propriété du groupe Bouygues, si prompt à engranger les bénéfices de la vente d’Alstom à General Electric.
Tous ces petits Iago de la Macronie, qui ont tout eu grâce à lui, qui ne seraient rien sans lui… et qui aujourd’hui le lâchent, avec l’ingratitude des faibles.
Ces gens-là ont été les serviteurs zélés de son néolibéralisme, les instruments dociles de son européisme aveugle, les relais de son atlantisme servile.
Ils ont accompagné, soutenu et justifié la désindustrialisation de la France, l’affaiblissement de l’État, l’écrasement social du peuple français.
Et maintenant, ils jouent les vierges effarouchées.
Leur expression publique est une honte.
Leur place n’est pas dans les studios de télévision, mais avec leur maître : dans les poubelles de l’Histoire.


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Nathalie Aubert
8/10/2025

J’ai lu avec stupéfaction les propos de Madame Klinkert affirmant être "prête à y retourner" en cas d’élections législatives anticipées.
Madame Klinkert, vos concitoyens ne sont pas amnésiques.
Vous avez fait le choix, en 2020, de rejoindre le parti présidentiel Renaissance pour servir un pouvoir dont les politiques ont plongé la France dans le désordre, la défiance et le chaos !
En 2022, vous avez été réélue sous l’étiquette macroniste. Résultat : un mandat sans cap, sans défense réelle des intérêts de notre territoire, pire, une trahison des électeurs !
Aujourd’hui, venir prétendre "repartir" comme si de rien n’était relève d’une forme d’aveuglement politique. La réalité, c’est que les Français n’en peuvent plus de ces responsables qui, après avoir accompagné l’échec, prétendent incarner l’alternative. Par votre engagement politique vous êtes comptable de cette débâcle !
La page est tournée, Madame Klinkert. Ce que notre pays attend désormais, c’est un véritable changement, pas un recyclage et un retour en arrière.
Assumez, il est temps de partir maintenant !



Yves Hemedinger
8/10/2025

Je n’ai jamais cru en Emmanuel Macron. Je l’ai toujours combattu, et j’ai hâte qu’il cesse de faire du mal à la France.
Mais entendre aujourd’hui Édouard Philippe et Gabriel Attal lâcher opportunément Emmanuel Macron – celui à qui ils doivent politiquement tout, m’écœure profondément.
Parions que nous observerons le même phénomène localement.
Il y a des moments, dans la vie politique, qui révèlent les tempéraments et les convictions profondes.
La période actuelle en est un parfait exemple : certains, dans la tourmente, choisissent de se désolidariser de celui à qui ils doivent leur ascension, espérant ainsi sauver leur avenir personnel.
C’est une posture classique, mais profondément cynique. En réalité, c’est une manière de « tuer le père » – un geste symbolique qui en dit long sur leur conception du pouvoir et de la loyauté.
Pour ma part, j’ai toujours refusé cette logique.
En 2020, lors des élections municipales, j’aurais pu me présenter contre Gilbert Meyer, dont j’étais le bras droit depuis de nombreuses années. Les circonstances me l’auraient permis, certains même m’y encourageaient.
Mais je ne l’ai pas fait. Non par faiblesse, mais par conviction.
Parce que je devais beaucoup à l’homme, au maire, au mentor.
Parce que la loyauté, la reconnaissance et le respect ne sont pas des valeurs accessoires : elles définissent la manière dont on conçoit l’engagement public.
Contrairement à ceux qui estiment que la fin justifie les moyens, je crois que la manière compte autant que le résultat.
En politique, comme dans la vie, la fiabilité, la cohérence et la fidélité à ses principes sont les véritables marques de solidité.
Je ne cherche ni à me démarquer pour exister, ni à trahir pour progresser.
Je préfère construire dans la durée, avec sérénité, constance et sens des responsabilités.
C’est cela, à mes yeux, la véritable valeur ajoutée en politique : être un repère stable dans un monde où beaucoup changent de cap au gré des vents.

Nous aurons le même phénomène ici, à Colmar, où notre députée fera tout pour faire oublier son indéfectible soutien à Macron. Il en ira de même pour notre maire, sans oublier son soutien total à Bruno Le Maire, qu’il avait fait venir à Colmar (voir photo) pour le présenter, comme un « futur président de la République ».