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20 octobre 2025

Elisabeth Spitz

On va secouer si fort nos rêves que des particules vont tomber dans le réel.

Phil

La communication des maires avant les élections municipales...

Michel Spitz

-19/10/2025- Accueilli à Colmar par Benoît Kiry, fondateur de la Manécanterie de Saint-Jean, le chœur national Pueri Cantores nous a offert un concert exceptionnel sous la direction de Frédéric Pineau dans l’église des Dominicains. Cette prestation a été organisée en prélude d’un concert à donner demain au Conseil de l’Europe. Fruit de plusieurs mois d’auditions à travers toute la France, la fédération qui rassemble les chœurs issus de plus de 90 chœurs de petits chanteurs en France, a réuni 40 des meilleurs jeunes choristes au sein de ce chœur national : Pueri Cantores.
Un grand merci à tous les parents de la Manécanterie de Saint-Jean d’avoir assuré tant la logistique que l’accueil des jeunes chanteurs.
Frédéric Pineau est directeur musical et artistique du Chœur de Chambre de Rouen depuis 2012. Il dirige le Chœur des Compagnons de Notre-Dame fondé en 2024 en vue de la réouverture de la cathédrale ; il est depuis 2025 directeur musical et artistique du premier Chœur National des Pueri Cantores. Chef de chœur et pédagogue passionné, Frédéric Pineau se plaît à explorer le répertoire choral dans toute sa richesse tout en s’attachant à le faire pratiquer et découvrir à des publics variés.
Photos et vidéos : Michel Spitz








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19 octobre 2025

Jean-Marie Balliet
Expert du patrimoine à l'ICOMOS France

-16/10/2025- Il y a un peu plus de deux ans, j’exprimais les doutes sérieux qui m’habitaient quant à la qualité du projet concernant la villa Bœschlin, alias Villa COSE :


Les propos de M. le Maire et de quelques autres se voulaient alors rassurants, mais, hélas, la réalité s’est révélée tout autre.
Tout commentaire serait superflu : je préfère vous laisser juger par vous-même de l’effacement d’une part précieuse de la mémoire colmarienne, sacrifiée sur l’autel du tourisme.



Bernard Friedrich

-13/10/2025- Au fond, pas un pour rattraper l'autre : "j'y suis, j'y reste" dit l'un ; "dégage" dit l'autre ; "dissous" dit le troisième. Et quel que soit l'état de la France et des Français : aucun compromis, chacun détient La Vérité et La Solution – exclusives – pour redresser (sans trop d'efforts) la situation calamiteuse dont pourtant TOUS portent une part de responsabilité ! les uns s'accrochent, les autres censurent... avant même de regarder si par miracle une sortie de crise ne pourrait être trouvée, pas pour eux et leur situation, mais pour tous les Français qui certes les ont élus mais ne les comprennent plus et souffrent ! Au soi-disant "pays des lumières" l'énergie fait défaut et le courant passe de plus en plus mal. Bientôt la panne générale ? Car finalement avec trois irréductibles de poids équivalents, quel que soit le tenant du titre, les deux autres pourront toujours, avant même qu'il soit en place, le mettre au tapis par une bonne motion de censure !
Alors, chers élus et gouvernants, sortez s'il le faut vos bougies et lampes à pétrole et vous verrez qu'en acceptant de réunir toutes vos petites lumières (sans trop souffler sur celles des voisins), des voies de sortie de crise sont possibles ! Vous pourrez ensuite (bientôt ?) revenir à vos ambitions personnelles.
Musée Unterlinden

Enquête des publics

Dans une démarche d’amélioration continue de l’accueil et des services proposés par le Musée Unterlinden, nous aimerions mieux vous connaître et en savoir plus sur le déroulement de votre visite.

Exprimez-vous librement sur votre expérience et vos attentes en répondant au questionnaire ci-dessous qui ne vous prendra qu’une dizaine de minutes :

https://www.sphinxonline.com/surveyserver/s/Loeildupublic/Unterlinden-publics/questionnaire.htm

À l’issue du questionnaire, vous aurez la possibilité de participer à un tirage au sort pour tenter de gagner des entrées gratuites au musée.

Votre avis est précieux et contribuera à enrichir l’expérience de tous les visiteurs. Merci d’avance pour votre participation !

Retrouvez tout l'agenda en ligne

18 octobre 2025

Nathalie Aubert
18/10/2025

Le sectarisme n’a pas sa place dans le débat public.

Je découvre avec stupéfaction que certaines élues poussent des cris d’orfraie simplement parce qu’une élue du Rassemblement National était présente à une conférence totalement apolitique, dédiée aux femmes !
Mais quelle honte !
Les élues du Rassemblement National ne sont pas des "sous élues" !
Faut-il donc être encartée chez la macronie pour avoir le droit de s’intéresser à la cause des femmes ? Quelle drôle de conception du dialogue, du vivre-ensemble et de la tolérance !
J’invite ces dames à venir me rencontrer et à me faire part de leurs griefs. Mais pour cela, il faudrait un peu de courage…
Je tiens à remercier la présidente de l’Association "Femmes d’Alsace" pour son impartialité et pour avoir rappelé que cette rencontre était ouverte à toutes et à tous, sans notion d’appartenance politique.

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Georges Renard-Kuzmanovic / Fréquence Populaire
16/10/2025

Bardella contre Le Pen : la rupture est en marche


Ça tangue au Rassemblement national

Marine Le Pen joue le peuple contre les élites, Jordan Bardella veut rallier la droite classique. Deux lignes, deux France. Le RN est à la croisée des chemins, et l’un des deux devra tomber.

Derrière l’image policée d’un parti discipliné, en ordre de marche vers 2027, se joue une guerre de lignes aussi silencieuse que décisive. Jordan Bardella, dauphin officiel, est-il en train de rejouer à droite le scénario Philippot, version inversée ? Fera-t-il partie de la longue liste des numéros 2 d'un parti dont la lignée Le Pen ne supporte pas l'ombre ?
Ou, au contraire, s’apprête-t-il à faire à Marine Le Pen le sort qu’elle-même avait réservé à la ligne de son père, en ramenant le RN à ses origines du Front national : de droite, atlantiste et thatchérien sur le plan économique ? Tout indique que le duel, inévitable, a déjà commencé.

Marine Le Pen, depuis plus de quinze ans, a su imposer une ligne populiste, « ni gauche ni droite », en rupture avec les partis dits de gouvernement. En appelant à une « union nationale », elle s’inscrit dans la tradition politique française des grands mouvements populaires et populistes : celle du peuple contre les élites. Cette stratégie lui a permis de rassembler bien au-delà du socle d’extrême droite, dont elle a débarrassé le parti de quasiment tous les éléments compromettants, d’agréger les ouvriers, les employés, les ruraux, les classes moyennes déclassées, tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans les clivages partisans, et même une part notable de l'ancien électorat populaire de gauche. C’est cette alchimie, mêlant discours souverainiste, fibre sociale et critique du système, et bien sûr discours anti-immigration, qui a fait du RN le premier parti de France et le premier parti ouvrier de France.

Bardella, lui, semble vouloir rompre avec cette posture transversale. Sa ligne est celle de « l’union des droites », projet assumé d’une recomposition autour d’un axe conservateur et libéral, à la manière d’une Meloni italienne en version masculine. En clair, il veut ramener le RN dans le giron de la droite classique mais identitaire assumée, avec l’ambition d’en devenir le centre de gravité. Pour cela, il multiplie les signaux de respectabilité : atlantisme affiché, soutien implicite à l’OTAN, discours européiste « réformateur », proximité avec la droite trumpiste américaine, et adhésion aux dogmes néolibéraux sur le plan économique. Dans cette configuration, l’État protecteur devient un État arbitre, le social une variable d’ajustement, et la souveraineté économique une illusion que l’on troque contre le confort d’un alignement occidental. L'identité, le conservatisme et l'immigration – quoique sur ce dernier aspect cela se discute – le distingue de la droite plus classique.

Ces deux lignes sont absolument incompatibles.
D’un côté, Marine Le Pen incarne le bloc populaire, le parti du peuple contre le système. De l’autre, Bardella veut bâtir un bloc bourgeois, celui de la droite rassemblée, qui cherche à reconquérir l’électorat des Républicains et à rassurer les élites économiques, comme les élites atlantistes. L’une parle à la France des ronds-points, l’autre à celle des plateaux télé. L’une cherche à défendre, l’autre à gouverner selon les codes du système. Il ne peut y avoir qu’un vainqueur. Et l’histoire du mouvement lepéniste enseigne que, lorsque deux lignes s’affrontent, la défaite de l’une signe toujours la mutation irréversible de l’autre ou... son élimination.

Mais la donne personnelle s’ajoute au conflit idéologique. Marine Le Pen est fragilisée par sa situation judiciaire. Le Conseil d’État vient de rejeter son recours contre son inéligibilité immédiate. La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans ferme aménagés sous bracelet électronique, ainsi qu’à une amende de 100 000 euros et à une inéligibilité immédiate de cinq ans, dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés du parti. Formellement, Marine Le Pen ne peut se présenter, ni à la députation en cas de dissolution, ni à la présidentielle de 2027.
Le champ est libre pour Bardella, qui n’a ni passé, ni attache, ni dette politique — mais aussi, ni expérience du réel, ni ancrage dans la vie concrète des Français. Il est jeune, habile, stratège sournois, mais il n’a jamais travaillé, ni même eu d'enfants. Ce qui peut sembler un atout médiatique devient un handicap politique majeur : il ignore la profondeur du vote populaire qui porte encore le RN.

Car si Jordan Bardella cède à la tentation de « l’union des droites », il condamnera son parti à une lente érosion. Le RN, devenu force d’appoint de la droite classique, perdra sa base ouvrière et populaire. Les électeurs qui votent RN pour dénoncer un système injuste et protecteur des puissants se détourneront d’un parti qui leur parlerait désormais de compétitivité, de réduction des dépenses publiques et d’équilibre budgétaire, c'est-à-dire de casse des services publics dont ils sont les premiers bénéficiaires.

On a déjà vu ce scénario se dérouler, mais à gauche.
En 2017, Jean-Luc Mélenchon avait percé sur une ligne populiste et patriotique, rassemblant le peuple contre l’oligarchie, au-delà des étiquettes partisanes. Il critiquait l’Union européenne (c'était le temps du « Plan B : cette Europe on la change ou on la quitte », défendait la souveraineté nationale, la planification économique, et se méfiait du wokisme naissant, et même critiquait une immigration hors de contrôle tout autant que le clivage gauche / droite, adoptant plutôt celui du peuple contre les élites, les « 99% contre les 1% ».
Puis, grisé par son succès, il a cru pouvoir devenir hégémonique à gauche en prônant l’union des gauches. Ce choix stratégique a tout dilué : abandon du nucléaire, dérive sociétale, acceptation des dogmes communautaristes et écologistes radicaux, effacement de la critique de l’Union européenne – reprenant l'insipide et inefficace mantra du PS « changer l'Europe de l'intérieur » (ligne qu'adopte d'ailleurs Bardella dans sa version de droite). Résultat : la NUPES, puis le NFP, ont eu un succès électoral relatif, mais la gauche s’est vidée de sa substance populaire, oubliant au passage la laïcité, le concept de Nation, et même l'idée de la production de richesse industrielle ou celle de la nationalisation.
Le Parti socialiste, pourtant moribond, s’est refait une santé, se sent avoir de l'importance, de peser. La France insoumise, elle, s’est marginalisée petit à petit, jusqu'à être trahie par un PS qui a léché ses blessures et qui est immédiatement revenu à ses vieux démons : par « sens des responsabilités » sauver la macronie et accepter la logique d'un budget qui sera l'une des pires régressions sociales à l'encontre des classes moyennes et populaires.

Bardella s’apprête à reproduire, en image inversée, le même processus. En croyant dominer la droite traditionnelle, il ne fera que la ressusciter. En cherchant à fusionner les droites, il réintroduira dans le jeu politique les vieux réflexes de la droite de gouvernement, celle qui a bradé la souveraineté française à Bruxelles et accompagné la désindustrialisation du pays et qui maîtrise bien mieux que lui les ficelles d'un système qu'elle a contribué à mettre en place avec le PS pendant des décennies. Le RN perdra alors son identité de mouvement antisystème pour devenir une simple variante conservatrice de l’ordre établi.

Une victoire à court terme, une défaite à long terme.
C’est la grande ruse de l’histoire : les mouvements populaires qui émergent pour rompre avec le système finissent souvent par s’y fondre dès qu’ils approchent le pouvoir. Un certain Roberto Michels a sûrement écrit à ce sujet l'un des meilleurs livres : Les partis politiques. Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties. Ceux qui y voient un tremplin personnel triomphent dans l’instant, mais leurs succès sont stériles. Ceux qui cherchent à maintenir la cohérence idéologique perdent la bataille, mais conservent la légitimité historique. Bardella pourrait bien être l’homme d’une victoire institutionnelle, mais Marine Le Pen restera, quoi qu’on pense d’elle, l’incarnation d'un certain peuple contre l’ordre dominant.

La « loi d’airain de l’oligarchie », formulée par Robert Michels au début du XXᵉ siècle, affirme que toute organisation, même démocratique, tend inévitablement à devenir oligarchique. Selon lui, la complexité des structures, la nécessité d’efficacité et la compétence technique conduisent à la concentration du pouvoir entre les mains d’une élite dirigeante.
Autrement dit, les dirigeants finissent toujours par dominer les dirigés, transformant les partis ou syndicats, même de gauche et surtout de gauche, en organisations gouvernées par quelques-uns, malgré leurs idéaux démocratiques d’origine.
Par ailleurs, en se rapprochant du pouvoir, en affrontant leurs opposants politiques, mais dans les mêmes espaces sociaux, dans les mêmes espaces de vie (parlements, plateaux télés, quartiers du pouvoirs, restaurants...), le politique tend à devenir ce qu'il critiquait, à s'institutionnaliser, et in fine, à faire sien le système qu'il critiquait hier.

Le drame du Rassemblement national, c’est qu’il est devenu le seul parti à incarner, même imparfaitement, la fracture entre le peuple et le système. S’il renonce à cette fonction, s’il choisit la respectabilité au détriment de la radicalité sociale, il disparaîtra à moyen terme. Il redeviendra ce qu’était le vieux Front national avant 2011 : un parti de droite protestataire, utile au système, mais incapable de le renverser.

Marine Le Pen a compris, par instinct, que la force du RN ne réside pas dans les alliances, mais dans le peuple. Jordan Bardella, lui, croit que le pouvoir se conquiert en rassurant les élites. Peut-être gagnera-t-il la bataille interne, peut-être héritera-t-il du parti, mais il le videra de sa force ? Le Rassemblement national se transformera alors en coquille brillante, bien mise, prête à gouverner, sûrement très mal et surtout sans changer grand-chose, et surtout sans le peuple qui faisait sa raison d’être.

Et l’histoire retiendra peut-être que Marine Le Pen, malgré toutes ses limites, aura compris que l’on ne gagne pas en France pour changer les choses en tournant le dos à ceux qui souffrent, travaillent et espèrent encore. Car dans ce pays, chaque fois qu’un mouvement populaire s’embourgeoise, le peuple, lui, se retire.

L’union des droites, comme l’union des gauches, est un mirage. Chaque fois qu’un mouvement s’y risque, il sacrifie ce qui faisait sa singularité. En 2017, Mélenchon avait parlé au peuple français. En 2027, Bardella risque de ne parler qu’à la droite parisienne. Et la France populaire, celle qui ne croit plus à rien, celle qui vote par colère ou par désespoir, retournera à l’abstention – ou cherchera ailleurs un nouveau véhicule politique.

Et c'est peut-être la bonne nouvelle de cette situation... ouvrant le chemin à une authentique force populaire, soucieuse de l'intérêt du peuple, de la restauration de la puissance de l'État comme de l'autorité, tout en préservant le socle des valeurs républicaines et la concorde sociale par les solidarités nationales qui sont chères aux Français. Ces déchirements politiques permettront peut-être l'émergence d'un nouvel espoir politique.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

17 octobre 2025

Mathieu Bedez

Gérald d'Orbe
17/10/2025

La stabilité, c'est l'un des mots qu'on ne cesse d'entendre ces derniers jours.

"Le pays a besoin de stabilité"… c'est vrai et faux en même temps. Ils pensent être la stabilité, menteurs ! vous êtes la médiocrité et la ruine. Le pays n'a pas besoin de cette stabilité-là, votre stabilité c'est la persistance aux commandes de ceux qui échouent depuis près d'un demi-siècle, de ceux qui ont mis le pays au fond du fond !
Oui le pays a besoin de stabilité. D'une stabilité dans l'excellence, d'une stabilité dans la fierté d'être la France, d'une stabilité que le bobinard sans fond qu'est l'UE ne saura jamais nous donner !
Répéter un mensonge, même si c'est à l'infini, n'en a jamais fait et n'en fera jamais une vérité ! Nous voulons la stabilité en dehors du gouffre dans lequel vous nous menez.
Du balai !