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24 avril 2025

Bernard Friedrich

Invasion de touristes à Colmar... et ailleurs ?

-21/4/2025- Pourquoi ne pas revenir aux réflexes anciens, comme ce dicton : "pour vivre heureux vivons cachés" ! et prendre conscience du cliché qui veut que "l'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre". S'ils sont si (trop) nombreux, ces bons visiteurs, ne serait-ce pas aussi dû à un surplus de publicité et d'une course effrénée aux premières places des plus belles gares, du plus beau marché couvert, etc. etc. Il faut savoir ce que l'on veut et en assumer les conséquences.
Eric Straumann
24/4/2025

Bruno Retailleau à Colmar
 
Dans le cadre de la campagne pour l'élection à la présidence des Républicains, je vous invite à participer au meeting de Bruno Retailleau ce jeudi 1 mai à la salle des Catherinettes, 8 rue Kléber, à 18h.

Yves Hemedinger

- 24/4/2025 - Dans le contexte du débat actuel, je tiens à réaffirmer une conviction forte : nous devons tout mettre en œuvre pour maintenir des habitants dans les centres-villes. À défaut, nous courons le risque de voir nos communes se transformer progressivement en villes fantômes et nos logements en gîtes.
C’est pourquoi je m’oppose fermement à la fermeture systématique et excessive des cœurs de ville. Une politique de piétonnisation, aussi vertueuse puisse-t-elle sembler sur le papier, peut, lorsqu’elle est menée sans discernement, accélérer des dynamiques de désertification qui fragilisent profondément nos territoires.
Préserver la vie au centre-ville, c’est garantir des accès, maintenir des services, et favoriser une mixité sociale et fonctionnelle. C’est une responsabilité collective à laquelle nous ne pouvons pas renoncer.
André Mertz

-24/4/2024- Mais que font-ils sur la route ? Il y a pourtant des trottoirs. Évidemment, à la fin du Covid, le bon peuple colmarien a toléré l'installation de terrasses sur les trottoirs afin que les cafetiers se refassent un peu de caisse. Mais ceux-ci n'ont jamais quitté ces espaces et considèrent comme acquis le droit (payant) d'installer une terrasse devant leur commerce. Les piétons, les poussettes d'enfants et les fauteuils roulants, ne sachant plus comment passer entre tables, ardoises de menus, dessertes et autres déballages de boutiquiers, slaloment effectivement sur la voie de circulation. [...]
Lézard

MUSIQUE : "Portraits de femmes"
avec Noufissa Kabbou et ses musiciens

Samedi 26 avril à 18h


Venez passez un début de soirée rythmée par Noufissa Kabbou et ses musiciens autour de l'exposition "De terre, de couleurs et de lumière" par Karima Duchamp
Un événement à ne pas manquer pour les passionnés d’art, de musique et de créativité.
Entrée libre et ouverte à tous.

Lézard
12 route d'Ingersheim
F-68000 Colmar
Reportage de France 3 Alsace sur le projet de piétonisation de la rue des Têtes à Colmar

(à regarder jusqu'à la fin) ↴

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23 avril 2025

Abbaye de Marbach

C'est le printemps... on troque


Le samedi 26 avril après midi, la MJC des 3 Châteaux, en partenariat avec l’association de l’Abbaye de Marbach, organise un troc aux graines et plantes. Plantes d’intérieur ou d’extérieur, potagères ou fleuries, annuelles ou pérennes, venez partager vos jeunes pousses et échanger des conseils autour d’un verre de l’amitié.

Dépôt des graines et plants de 15h à 16h – troc de 16h à 17h

Même si vous n’avez pas grand-chose à échanger, n’hésitez pas à monter sur les hauteurs de Marbach, il y a souvent des graines et plants supplémentaires ! L’après-midi sera également l’occasion de découvrir l’exposition du Parc naturel régional des ballons des Vosges consacrée aux oiseaux de nos paysages :

19 avril 2025

Loïc Jaegert-Huber

Colmar, ville vivante : pour un urbanisme humain, durable et cohérent

-19/4/2025- Colmar est une ville aux multiples visages : un centre historique remarquable, des quartiers résidentiels à forte identité, des zones économiques dynamiques, des espaces naturels précieux. Pourtant, l’urbanisme colmarien souffre d’un manque de cohérence globale, d’une vision trop court-termiste, et parfois de décisions prises sans réelle concertation.
Face aux défis du 21ème siècle, crise climatique, pression foncière, vieillissement démographique, transition des mobilités, il est temps de construire une autre manière de faire la ville. Une ville qui relie. Une ville qui soigne. Une ville qui anticipe.

Ce que je propose :
- S’appuyer sur une vision d’ensemble claire, lisible, partagée.
- Mettre en place une gouvernance professionnelle : il est urgent que l'urbanisme de Colmar soit piloté par des acteurs spécialisés, compétents et formés (urbanistes, architectes, paysagistes, ...). Le rôle des élus n’est pas de tout décider seuls, mais de s’entourer de talents et de s’appuyer sur l’expertise locale.
- Respecter les règles de mise en concurrence et de qualité des projets publics. Trop de décisions échappent encore aux procédures transparentes. Il est temps d’en finir avec une logique de cooptation qui bride la créativité et affaiblit la qualité architecturale.
- Créer une Maison de l’Architecture et du Paysage, en lien avec un futur classement "Ville d'art et d'histoire", pour conseiller, débattre, inspirer et accompagner à la fois les habitants, les porteurs de projets et la collectivité elle-même.
- Renforcer les exigences d’accessibilité universelle dans l’aménagement urbain : trottoirs adaptés, traversées sécurisées, revêtements confortables pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Les pavés historiques sont emblématiques, mais ils doivent être repensés ou adaptés pour ne pas exclure les poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées, ...
Voici une approche quartier par quartier, au service d’une vision globale : celle d’un urbanisme à hauteur d’habitant.

Centre-ville

Préservons son patrimoine, mais n’en faisons pas un décor de carte postale. Le centre doit redevenir un lieu de vie : plus de logements permanents, moins de meublés touristiques, des commerces de proximité, des services publics ouverts.
La rénovation des bâtiments anciens est une priorité sociale, écologique et patrimoniale : elle limite l'étalement urbain, réactive les étages vacants, et protège notre mémoire collective. Cela nécessitera des incitations fortes, car rénover dans l’ancien est complexe et coûteux. Accompagner les propriétaires, encourager les rénovations via des aides ciblées, lutter contre la vacance, et encadrer l'explosion des Airbnb seront essentiels.
Il est temps aussi d’investir massivement dans nos écoles du centre (Jean-Jacques Rousseau, Saint-Nicolas, Wickram classée Monument Historique), aujourd'hui en piteux état, en imaginant, pourquoi pas, un grand pôle scolaire de centre-ville.

Quartier de la Gare

La densification autour de la gare peut avoir du sens. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut refuser les immeubles démesurés, penser la qualité architecturale, préserver les vues, intégrer du végétal. Chaque nouveau programme doit comporter des logements familiaux, sociaux, et des espaces publics de qualité. Un vrai schéma de cohérence urbaine autour de la gare est à bâtir.

Quartier Europe / Plaine Pasteur

La Plaine Pasteur est une formidable opportunité de renaturation, de mixité d’usages, et de transition urbaine. Plutôt que d’en faire une simple coulée verte, créons un parc vivant, animé, ancré dans le quotidien.
Le quartier Europe doit redevenir un modèle de transition énergétique, de solidarité, et de cohabitation entre générations.
Surtout, travaillons les liens entre quartiers : aujourd'hui, Colmar est une ville morcelée. Il faut reconnecter Europe au Centre, désenclaver Plaine Pasteur, créer des cheminements agréables, sécurisés, végétalisés.

Quartier Sud

Ici, la pression foncière est maximale. Il faut cesser d’urbaniser à marche forcée.
La préservation des terres agricoles est une urgence écologique et sociale. Stoppons le mitage, promouvons l’agriculture urbaine et les circuits courts.
Les programmes récents sont souvent synonymes de barres bétonnées sans âme.
Si nous devons construire, faisons-le autrement : habitat intermédiaire, matériaux durables, bassins de rétention, espaces verts généreux, îlots de fraîcheur, ...

Quartier des Maraîchers

L’identité de ce quartier doit être respectée : faible densité, présence de jardins, ambiance résidentielle paisible. Encourageons l’habitat participatif, les jardins partagés, les mobilités douces, des lieux de convivialité ouverts.

Saint-Antoine / Ladhof

Quartier industriel par nature, il mérite un traitement particulier. Séparons mieux les flux logistiques et les circulations résidentielles. Sécurisons les cheminements piétons et cyclistes.
Activons les friches industrielles au lieu de les laisser dépérir : logements abordables, projets de transition écologique, lieux de vie et d’expérimentation.
Saint-Joseph / Mittelharth
Des quartiers familiaux, calmes, mais qui manquent de lien avec le reste de la ville.
Améliorons les liaisons douces, les liaisons cyclables, investissons dans les équipements scolaires et sportifs.
Donnons aux habitants les moyens de s’investir dans leur quartier, avec des microprojets à échelle humaine.

Saint-Léon

Un quartier dense qui peut devenir un moteur pour une nouvelle centralité de proximité : commerces, services publics, espaces verts, nouvelles mobilités.
Pensons un plan de transition énergétique pour l’habitat collectif existant.
Saint-Vincent-de-Paul
Quartier résidentiel et paisible, il doit être consolidé : rénovation énergétique massive des copropriétés, valorisation du commerce de proximité, animation des espaces publics.

Sainte-Marie

Un quartier qui mérite une attention particulière.
Soutenons les initiatives citoyennes (bibliothèques de rue, boîtes à livres, jardins partagés, ...), transformons Sainte-Marie en laboratoire de la ville durable et solidaire.
Déployons aussi de vrais équipements de quartier adaptés, pour en faire un modèle de "ville du quart d’heure".

Voici donc les grands principes d’un urbanisme colmarien renouvelé :
- Mixité fonctionnelle : plus de quartiers mixtes (logements, commerces, équipements, ...).
- Densité raisonnée : stop aux tours, oui aux îlots bien pensés.
- Végétalisation systématique : partout, pour lutter contre les îlots de chaleur.
- Mobilité douce structurante : maillage cyclable, trottoirs élargis, transports en commun renforcés.
- Accessibilité universelle : trottoirs et espaces publics adaptés aux personnes à mobilité réduite, réflexion sur les revêtements urbains, fin de l’exclusion par défaut.
- Transparence : publication systématique des permis, open data urbanistique.
- Respect rigoureux des procédures de mise en concurrence.
- Participation citoyenne : Conseil Local de l’Urbanisme, ateliers de concertation, ...
- Création d’une Maison de l’Architecture et du Paysage, véritable moteur de réflexion collective.
- Extension du Site Patrimonial Remarquable aux anciens remparts pour mieux protéger et valoriser notre patrimoine.
- Renforcement du contrôle des travaux urbains (Police du Bâtiment) pour éviter les détériorations sauvages et les infractions sans conséquences.

Colmar mérite mieux qu’une juxtaposition de projets. Elle mérite une vision.
Une vision cohérente, lisible, tournée vers l’avenir. Une vision qui reconnecte les quartiers entre eux, redonne un sens aux espaces publics, valorise son patrimoine, intègre ses habitants dans chaque étape.
Ce que je propose, c’est un urbanisme du quotidien, à hauteur d’habitant.
Un urbanisme de la sobriété foncière, du soin du détail, du respect de l’histoire et de la nature. Un urbanisme exigeant, moderne, mais profondément colmarien.
Ce que je propose aussi, c’est un urbanisme de la compétence, de la transparence et de la participation. Fini les petits arrangements entre amis. Fini les projets décidés en cercle fermé. Place à l’exigence collective, à l'intelligence partagée, à l’ambition pour Colmar.
Colmar doit redevenir un laboratoire du bon urbanisme : équilibré, sensible, harmonieux, humain. Un urbanisme qui construit un cadre de vie, pas seulement du bâti.
C’est cette ambition que je défends. Pour Colmar. Pour tous ses quartiers. Pour aujourd’hui. Et pour demain.