-5/7/2025- Depuis plusieurs mois, j’ai pris le temps d’écouter, d’échanger, de consulter. Je suis profondément attaché à Colmar, et convaincu que notre ville mérite une ambition renouvelée, une gestion rigoureuse, et un cap clair.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j’avais une forte envie d’y aller. J’y ai beaucoup réfléchi.
Mais une chose est évidente : cela ne s’improvise pas. Être Maire, c’est comprendre en profondeur les attentes de nos concitoyens, s’ancrer durablement sur le terrain, et bâtir un projet solide sur le long terme.
Je vais donc en décevoir certains (et sans doute en soulager d’autres), mais je ne serai pas candidat en 2026.
Cela ne m’a pas empêché de contribuer activement au débat public local. Depuis plusieurs mois, j’ai partagé des idées, porté des propositions et ouvert des pistes concrètes autour de nombreux sujets essentiels pour l’avenir de Colmar : économie & attractivité, transition écologique, urbanisme, culture, sport, éducation, initiatives citoyennes, commerce de proximité, sécurité, cadre de vie, solidarité, espaces publics, innovation, digital, …
J’espère que cette dynamique aura nourri une réflexion collective, chez les Colmariens comme au sein de la majorité actuelle. Non, tout n’est pas rose. Oui, il y a d’énormes marges de progrès, notamment en matière de vision à long terme et de leadership.
Les alternatives existent, et je suis convaincu que l’expérience et les compétences de certains talents d’ores et déjà engagés dans notre ville pourraient être précieuses dans les échéances à venir.
Une élection, cela se prépare, cela s’anticipe, cela se gagne sur le terrain, le terrain, et encore le terrain. Je passe donc mon tour cette fois-ci.
La vérité, c’est qu’une telle décision ne se prend pas seul. Il faut aussi savoir entendre ses proches, mesurer ses équilibres personnels et professionnels, et être lucide sur ce que demande un tel engagement. Être Maire, c’est un sacerdoce, un rôle qui ne se conjugue pas à moitié. C’est un engagement de chaque instant, un job à temps plein et bien au-delà, qui demande une présence constante sur le terrain, une disponibilité totale et une énergie de chaque instant au service des habitantes et habitants.
Je sais aujourd’hui que ce n’est pas le bon moment. Mais je ne regrette rien de cette démarche, qui m’a permis de poser des mots, de proposer des idées, et surtout d’ouvrir le dialogue (en bougeant un peu les lignes par la même occasion).
Merci pour vos innombrables messages, vos encouragements, vos conseils. Ce n’est que partie remise.
Et qui sait… rendez-vous en 2032 pour refaire le Point… Colmarien !