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8 août 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Reporterre - Laure Noualhat - 6/8/2025

Face à la loi Duplomb, ces betteraviers bio montrent qu’un autre modèle est possible

Clément Lemaire, producteur de betteraves bio dans l'Aisne. © Jérômine Derigny / Reporterre

Présentés comme indispensables à la culture de la betterave par les soutiens de la loi Duplomb, les néonicotinoïdes n’ont pourtant jamais fait partie de l’arsenal de Clément et Élodie, agriculteurs bio dans l’Aisne.

Dizy-le-Gros (Aisne), reportage

Dans leur champ de betteraves sucrières, pris en sandwich entre deux parcelles de maïs vigoureux, Clément et Élodie Lemaire contemplent, ravis, les rangées de feuilles charnues qui se déclinent en camaïeux de vert. Sous les feuilles en panache, les betteraves sucrières, couleur craie, poursuivent leur croissance jusqu’à la récolte de septembre. Sauf peut-être celles au feuillage jauni et cramoisi, qui boudent un peu au milieu de cette marée verte.

Les plants abîmés sont victimes du virus de la jaunisse (Closterovirus flavibetae), transporté d’une plante à l’autre par diverses variétés de pucerons, contre lesquels les soutiens de la loi Duplomb ne voient qu’un remède : l’acétamipride, pesticide interdit en France depuis 2018 et présenté comme indispensable aux betteraviers malgré ses dangers pour la biodiversité et la santé humaine. Pourtant, certains producteurs, comme Clément et Élodie, se sont toujours très bien passés de ce néonicotinoïde, comme des autres produits phytosanitaires.


« Fin mai, sur certaines betteraves, j’ai bien vu plusieurs centaines de pucerons par plante », raconte Clément en montrant une photo de ses tubéreuses prises d’assaut par des colonies de pucerons. Mais le jeune cultivateur n’a recouru à aucune molécule chimique pour protéger ou booster ses betteraves, dont il produit 600 à 1 000 tonnes par an : depuis les semis de mars, il a simplement désherbé mécaniquement sa parcelle et laissé faire la nature. Les coccinelles présentes se sont repues des pucerons noirs agglutinés sur les plants. « Si on laisse de la place aux prédateurs du puceron, tout se passe bien », dit-il.

Sans l’acétamipride, la filière sucre s’effondrerait en France, affirment pourtant ses soutiens. Laurent Duplomb, le sénateur (Les Républicains) à l’origine du texte, dénonce même une « concurrence déloyale », le néonicotinoïde étant autorisé dans les autres pays de l’Union européenne.

Se passer de l’arsenal chimique

Clément et Élodie vivent très bien sans, dans leur ferme de 240 hectares de Dizy-le-Gros (Aisne), où se côtoient quatorze cultures : de la luzerne, du blé, de l’épeautre, du colza, des lentilles, des pois… Bref, un petit havre d’autonomie alimentaire converti en bio, dès son installation en 2017. Le champ compte quelques chardons, des adventices, mais aussi des abeilles, des coccinelles, des vers de terre et pas mal d’insectes rampants.

Clément et Élodie Lemaire, agriculteurs bio dans l’Aisne, dans leur champ de betteraves. © Jérômine Derigny / Reporterre

Clément a abandonné sa carrière tranquille d’informaticien pour reprendre cette ferme à la suite de son père, partisan de l’utilisation de produits phytosanitaires. Son épouse, Élodie, a renoncé à son travail d’opticienne pour se former à l’entrepreneuriat agricole et l’accompagner dans cette aventure.

Clément a souvent discuté avec son père – mort d’un cancer du pancréas – de son passage en bio. « Cela ne lui plaisait pas forcément, il avait du mal à changer ses habitudes. Pour lui, comme les produits phytos faisaient du bien aux plantes, ils faisaient forcément aussi du bien aux hommes. »

Une coccinelle, qui se nourrit des pucerons transmettant la jaunisse aux betteraves. © Jérômine Derigny / Reporterre

Les biocides, engrais et autres produits phytosanitaires avaient toujours eu droit de cité sur l’exploitation. Clément se souvient d’un père obligé de se dévêtir avant de rentrer à la maison après les aspersions de produits, d’un grand-père pratiquant les mélanges dans les cuves à mains nues ou du scaphandre requis pour traiter ses cultures…

Pour lui, impossible d’utiliser tout cet arsenal chimique. « Je préfère essayer de comprendre comment ça marche, pourquoi telle ou telle culture a des problèmes, plutôt que d’appliquer des recettes toutes faites. » « D’autant que tu n’aimes pas faire la cuisine ! » rigole Élodie.

Une betterave récoltée dans le champ de Clément et Élodie Lemaire. © Jérômine Derigny / Reporterre

Plutôt que des pesticides, le salut des producteurs pourrait d’ailleurs venir des betteraves elles-mêmes. « La filière sera beaucoup plus sereine quand les semenciers mettront sur le marché des variétés moins appétantes pour le puceron  », estime Fabienne Maupas, directrice du département scientifique de l’Institut technique de la betterave. Car au-delà du recours aux produits phytosanitaires, la filière betteravière travaille également sur la mise au point de variétés plus résistantes aux pucerons et aux virus. Un travail en cours qui va se poursuivre encore quelques années.


« Pourquoi rien n’a été mis au point avant ? » s’étonne Clément, alors que la question des néonicotinoïdes agite le secteur depuis des années. Peu importe les prochaines variétés, le couple – qui a signé la pétition contre la loi Duplomb – se sent léger et droit dans ses bottes en caoutchouc : « Nous, dans ce débat, on n’a plus à se poser de questions. On a appris à faire sans et puis c’est tout. »


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Laurence Muller-Bronn
7/8/2025

Je connaissais Corinne Lalo, grand reporter et journaliste d'investigation, fidèle amie de Michèle Rivasi. Elle est venue me présenter son dernier livre "Fausses pandémies, vrais mensonges".
Elle a travaillé pour des médias comme TF1 (35 ans), TV5 Monde ou France 3, spécialisée dans les thématiques de santé et environnementales, elle est aussi journaliste indépendante depuis des décennies. Elle a couvert de nombreux scandales sanitaires (Tchernobyl, sang contaminé, Mediator, le Levothyrox, les perturbateurs endocriniens.)
Dans cet ouvrage d’enquête en 10 leçons, Corinne Lalo décrypte les mensonges autour de la pandémie du Covid-19, passé, présent et futur.
Chaque chapitre décrypte un mensonge majeur autour du Covid‑19, suivi d’une leçon pour ne pas répéter ces erreurs :
1. On nous a fait croire à une pandémie surprise, alors qu’elle aurait été préparée.
2. On nous a fait croire à une hécatombe en Chine, alors que…
3. On nous a fait croire à un virus naturel, alors que…
4. On nous a fait croire à une urgence internationale, alors que…
5. On nous a fait croire à une pandémie mortelle, alors que…
6. On nous a fait croire qu’il n’y avait pas de traitements, alors que…
7. On nous a fait croire qu’il fallait des confinements et des pass sanitaires, alors que…
8. On nous a fait croire que les vaccins étaient la seule solution, alors que…
9. On nous a fait croire que les vaccins étaient sûrs et efficaces, alors que…
10. On nous a fait croire que les pouvoirs publics et privés agissaient dans notre intérêt, alors que…
Elle critique aussi :
- les confinements, le pass sanitaire, les tests PCR, et les campagnes vaccinales jugés disproportionnés ou dangereux ;
- l’absence d’exploration des traitements alternatifs et de la mémoire immunitaire naturelle. Les conflits d’intérêts au sein de l’OMS et des agences sanitaires influencées ;
- la minimisation des effets secondaires des vaccins.

7 août 2025

CHAUMONT SUR LOIRE / FESTIVAL INTERNATIONAL DES JARDINS 2025

Michel Spitz
6/8/2025

« Il était une fois au jardin »

Et si le conte nous libérait de la réalité d’un monde souvent difficile, par le biais de récits imaginaires et de décors fantastiques ? Les jardins de l’édition 2025 nous plongent dans l’atmosphère féérique des récits des mille et une nuits, de ceux d’Andersen ou de Perrault. Voyage initiatique empreint de magie dans le droit fil de l’engagement écologique qui est de règle à Chaumont-sur-Loire et du rapport à la création, caractéristique du laboratoire qu’est le Festival, les concepteurs content des histoires, qui sont le propre de l’Homme et de la littérature.
Photos © Michel Spitz





















5 août 2025

Abbaye de Marbach

Voyage en Orient...
Gurdjieff & de Hartmann/Collectif Dia Pâson
Samedi 9 août 20h30


Dans les années 1920, Thomas de Hartmann (élève de Rimski Korsakov), compositeur ukrainien déjà connu en Russie, fait la connaissance de Georges Ivanovitch Gurdjieff à Moscou en 1916. Fuyant la révolution de 1917 un groupe d'hommes et de femmes, dont Hartmann et son épouse Olga, suivent Gurdjieff pour un périple de plusieurs années qui les mène à Paris. C'est là que Gurdjieff propose des mélodies à de Hartmann lui demandant de les mettre en forme. Ils ont en commun une connaissance de la musique byzantine et Gurdjieff a gardé en mémoire de nombreuses musiques entendues au cours de ses voyages en Asie, au Moyen Orient et en Afrique avant son arrivée à Moscou.

avec Benoit Moerlen, piano & percussions – Jean Jung, piano, daf, bina – Françoise Jung, piano, daf
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Un concert à Broadway
Musicals/Pierre Romainville & Co
Dimanche 10 août 17h


West Side Story, Sweeney Todd, Les Misérables, The Phantom of the Opera, Orphée aux Enfer, Les Contes d’Hoffmann, Les Mousquetaires au couvent, Candide, Le chanteur de Mexico.

Embarquez pour une après-midi musicale pleine de charme, d’émotion et de fantaisie, de fast où vont se mêler les univers de Jacques Offenbach, Luis Mariano, Stephens Sondheim, Lloyd Weber et Franz Lehar. Un tour du monde musical de Broadway à Vienne sans oublier Paris, la ville lumière. Un voyage dans les bas-fonds de Londres jusqu’à la scène de l’Opéra Comique de Paris. Interprétés par la soprano Florianne Derthe et le ténor Pierre Romainville, accompagnés au piano par Thibaut Trouche, tous trois issus de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin, ces trois artistes vous invitent à un voyage musical entre les classiques d’Offenbach et les incontournables de Broadway.
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infos / renseignements

soutien à l'abbaye 6€ / plateau au profit des artistes / gratuit pour les moins de 12 ans / accueil PMR / buvette / caisse du soir / ouverture des portes 45 minutes avant le début des concerts / placement libre

réservation en ligne conseillée

ou par tél / email

contacter Laurence 06 19 36 49 64
email : culture@abbayedemarbach.org
http://abbayedemarbach.org
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Visite guidée de l'abbaye
Jeudi 7 août 17h
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Après plusieurs années d’arrêt les visites guidées reprennent de plus belle avec une toute nouvelle équipe portée par François Maurer et Christophe Weck. Les passionnés de l’histoire de Marbach vous invitent à découvrir ou redécouvrir l’histoire de ce lieu emblématique du Moyen Age à nos jours.

Avec le soutien de l’Office de Tourisme d'Eguisheim, des visites guidées vous sont proposées durant l’été, les jeudi à 17h. (7-21/8, 4-18/9)

Entrée libre

Inscription auprès de l’Office du Tourisme de Rouffach et Eguisheim

⇨ Tél. 03 89 78 53 15

Guides :

François Maurer – Christophe Weck – Vincent Urbain – Jean Claude Scherb
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Maqmanolo / Pop Art Linéal
du 20 juillet au 28 septembre

Exposition visible lors des concerts ou sur demande
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Email : culture@abbayedemarbach.org
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Abbaye de Marbach
lieudit Marbach
68420 Obermorschwihr
culture@abbayedemarbach.org


ABBAYE DU THORONET

Michel Spitz
4/8/2025

Avec ses sœurs, Silvacane et Sénanque, l’abbaye du Thoronet, une des trois abbaye cisterciennes de Provence, exprime l’essence de l’art cistercien fait de dénuement extrême, de pureté des lignes, essentiellement dictés par l’organisation de la vie communautaire. C’est à ce titre qu’elle a inspiré des générations d’architectes, comme en témoigne Fernand Pouillon dans son roman « Les pierres sauvages ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, il y passe de longues semaines pour en relever minutieusement les plans, bases de son roman et de ses réalisations architecturales futures. Une vivante chronique de la naissance d'un chef-d'œuvre, appuyée à la fois sur des recherches historiques et sur une longue expérience du métier de bâtisseur, se veut une réflexion sur les rapports du beau et du nécessaire, de l'ordre humain et de l'ordre naturel.
Le XXe siècle sera le siècle qui assistera à l’émergence du mouvement moderne minimaliste, caractérisé par l’utilisation de formes géométriques simples, de matériaux bruts et de lignes pures. Les abbayes cisterciennes vont exercer un charme par leur esthétique du dénuement en accord avec les sensibilités, façonnées depuis les années 1920 par Walter Gropius et Ludwig Mies van de Rohe de l’école d’art du Bauhaus en Allemagne, et en France par des architectes tels Auguste Perret et Le Corbusier. L'austérité des lieux frappe par la mystérieuse exactitude de ses propriétés géométriques et aura influencé grandement de nombreux architectes. On sait que Le Corbusier passa du temps à l'abbaye du Thoronet quand il concevait le projet du couvent dominicain de la Tourette. Il jugeait que chaque détail de cette abbaye représentait "un principe d'architecture créative".











4 août 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gérard Boyadjian
29/7/2025

On a beau se dire, un peu pour se rassurer, que l'histoire ne se répête qu'une fois.
Mais le génocide (juif) durant la seconde guerre mondiale était bien précédé d'un autre génocide (celui des Arméniens) lors de la première guerre mondiale.
Et en ce qui concerne l'épuration ethnique des Gazaouis aujourd'hui, elle avait aussi un précédent avec l'épuration ethnique des Arméniens du Haut Karabagh, il y a à peine 3 ans, et ce dans la plus grande indifférence internationale.
Depuis petit, on nous ressasse le génocide juif hier et le malheur des Gazaouis aujourd'hui, mais seuls les Arméniens ont vécu les deux tragédies. Le génocide et l'épuration ethnique.
Et pourtant, est-ce que ce peuple prend en otage le monde avec son récit de martyr qui repose sur une souffrance qu'on impose jusqu'à l'indécence ? Non !
Comme dit ma grand mère : "On a la gorge qui brûle, le cœur qui se serre et la poitrine entière qui se déchire... Mais en silence."
Alors on n'a peut-être pas de grande armée, pas de vrai lobby, pas de pétrole, pas de gaz ni aucune richesse sous le tapis.
Mais où qu'on aille, on est aimé et embrassé pour cette dignité.
Et ce trésor-là est le chef d'œuvre d'un héritage qui n'a pas de prix.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

3 août 2025

Yves HEMEDINGER
3/8/2025

Clarification nécessaire

Vous êtes nombreux à m’exprimer votre incompréhension face à l’investiture accordée par Les Républicains (à Paris) au maire sortant pour les prochaines élections municipales.
Et je vous comprends.
Tout le monde sait que le maire de Colmar a, ces dernières années, affiché un soutien constant à la Macronie, en cautionnant ouvertement des politiques souvent contraires aux valeurs de notre famille politique.
On se souvient aussi qu’il a pris ses distances avec Les Républicains, allant jusqu’à soutenir activement la députée macroniste Brigitte Klinkert lors des législatives de 2022. Résultat : ma défaite, avec seulement 100 voix d’écart… grâce à son appui. Ce comportement avait d’ailleurs provoqué des réactions très hostiles de la part des responsables LR à l’époque (voir les articles de presse).
À ceux qui me demandent pourquoi je ne suis pas investi : je ne suis tout simplement pas encore candidat déclaré. Mon nom n’a donc logiquement pas été soumis à la commission d’investiture.
Ce qui me surprend en revanche, c’est que le très macroniste Éric Straumann accepte sans sourciller une investiture LR. Une position incohérente, révélatrice d’un opportunisme politique… peu ragoûtant mais récurrent chez lui.
Si je n’ai pas encore annoncé ma décision, c’est parce que chaque jour, à votre contact, je vois bien que vos priorités ne sont pas les élections dans 8 mois, mais vos préoccupations du quotidien.
Les élections municipales n’auront lieu que dans 7 mois, nous aurons largement le temps d’en parler car
d’ici là, bien des choses peuvent encore évoluer localement, nationalement, et internationalement.
Contrairement à d’autres, je ne suis pas en quête d’un mandat pour le principe ou par calcul personnel. Je ne serai candidat que si c’est pour porter un vrai projet, avec une équipe solide, au service de Colmar et des Colmariens.
L’intérêt général, et rien d’autre.
Je laisse la politique politicienne à ceux qui ne sont intéressés que par leur seul nombril et qui ne se sentent bien que dans le paraître et la superficialité.
NB : Une chose est certaine, je n’ai jamais été et je ne serai jamais Macroniste.

Eric Straumann

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1 août 2025

Michel Spitz

-1/8/2025- Illustration du renouveau de l'art religieux catholique qui suit en France la Seconde Guerre mondiale et correspondant à un désir de réconciliation entre l'Église et l'art moderne, la Chapelle du Rosaire (dite chapelle Matisse) située à Vence, a été réalisée par Henri Matisse pour les sœurs dominicaines. Discrète à l'extérieur et s'intégrant parfaitement dans l'environnement souvent ensoleillé de Vence, on remarque la chapelle Matisse par son toit de tuiles blanches et bleues et par sa croix de fer forgé haute de treize mètres, portant des croissants de lunes et des flammes dorées. Composés de trois couleurs (le jaune, le vert et le bleu), les grands vitraux inondent de lumière les murs blanchis à la chaux et les 3 grands tableaux en traits noirs sur céramiques blanches qui évoquent saint Dominique, la Nativité et le Chemin de croix.
« J’ai toujours essayé de dissimuler mes efforts, j’ai toujours souhaité que mes œuvres aient la légèreté et la gaité du printemps qui ne laisse jamais soupçonner le travail qu’il a coûté. » H. Matisse, 1948.
« Cette chapelle est pour moi l’aboutissement de toute une vie de travail et la floraison d’un effort énorme, sincère et difficile. Ce n’est pas un travail que j’ai choisi, mais bien un travail pour lequel j’ai été choisi par le destin sur la fin de ma route, que je continue selon mes recherches, la chapelle me donnant l’occasion de les fixer en les réunissant. » H. Matisse, 1951.
Photos Michel Spitz